En voile, la Transat Jacques-Vabre s’est terminée de belle manière cette nuit après 18 jours 12 heures et 29 minutes et 4 secondes pour le duo de la Rösti Sailing Team composé du Genevois Valentin Gautier et du Zurichois Simon Koster. Ils terminent à une très belle quatrième place de la catégorie Class 40. Les deux équipiers ont été joints cette nuit, près de deux heures après leur arrivée.
C'est à 1h44 heure suisse que le duo 100% helvétique a franchi la ligne d'arrivée à Salvador de Bahia à la quatrième place. Une belle performance puisqu'il s'agissait là de leur première transatlantique ensemble sur un bateau mis à l'eau un mois avant le départ de la régate.
On peut donc aisément l'imaginer, les émotions étaient bien présentes pour Valentin Gautier.
Valentin Gautier
Le Genevois de la Rösti Sailing Team
Valentin GautierLe Genevois de la Rösti Sailing Team
Valentin GautierLe Genevois de la Rösti Sailing Team
Une grosse satisfaction supplémentaire : les deux skippers n’ont connu aucun gros pépin physique durant les 18 jours de traversée.
Simon Koster
Le Zurichois de la Rösti Sailing Team
Simon KosterLe Zurichois de la Rösti Sailing Team
Simon KosterLe Zurichois de la Rösti Sailing Team
Pour rappel, leur bateau Banque du Léman n’a été mis à l’eau qu’un mois avant le départ et qui sait, ils auraient peut-être pu faire mieux avec plus d’expérience sur leur Classe 40 car tout ne s’est pas passé comme prévu et il y a eu quelques bricoles à faire.
Simon Koster
Le Zurichois de la Rösti Sailing Team
Simon KosterLe Zurichois de la Rösti Sailing Team
Simon KosterLe Zurichois de la Rösti Sailing Team
Valentin Gautier (à gauche) et Simon Koster recevant les fruits à leur arrivée à Salvador de Bahia. [Photo: Jean-Marie Liot/Alea]
"On a pas réfléchi comment s'organiser"
La zone du pot au noir a causé pas mal de tort à la Rösti Sailing Team puisqu'ils y sont restés quelques jours avec parfois très peu de vent, c'est donc mentalement que cette étape a été dur. Valentin Gautier
Valentin Gautier
Le Genevois de la Rösti Sailing Team
Valentin GautierLe Genevois de la Rösti Sailing Team
Valentin GautierLe Genevois de la Rösti Sailing Team
Mais dans les moments difficiles c'est la complémentarité du binôme qui a joué en leur faveur. Si Valentin Gautier peut avoir, selon leurs mots, un tempérament explosif, Simon Koster est plus posé. C'est d'ailleurs naturellement que tout s'est passé sur le bateau durant la transat.
Simon Koster
Le Zurichois de la Rösti Sailing Team
Simon KosterLe Zurichois de la Rösti Sailing Team
Simon KosterLe Zurichois de la Rösti Sailing Team
Puis après le pot au noir est arrivé cette remontée de la 7e à la 4e place au large des côtes brésiliennes. Trois jours durant lesquels, les deux navigateurs ont suivi avec attention l'avancée de leur concurrent.
Valentin Gautier
Le Genevois de la Rösti Sailing Team
Valentin GautierLe Genevois de la Rösti Sailing Team
Valentin GautierLe Genevois de la Rösti Sailing Team
Une arrivée fêtée par des fruits mais aussi par une caipirinha pour la Rösti Sailing Team. - [Jean-Marie Liot/Alea]
"On flotte dans l'ambiance, on va atterrir gentiment"
Le 13 novembre Valentin Gautier écrivait dans le point quotidien posté sur Facebook "je viens de prendre conscience que nous allions au Brésil ! [...] Une chance que j'ai encore eu la lucidité de prendre mon passeport!"
Un égarement qui s'explique facilement, les deux navigateurs étaient la tête dans le guidon, fixés sur leur objectif : prendre le départ de la transat Jacques-Vabre. Après s’être joué à 1 jour près, le départ a été pris et ils finissent 4e. Deux heures après l’arrivée, Valentin Gautier avait encore de la peine à y croire
Valentin Gautier
Le Genevois de la Rösti Sailing Team
Valentin GautierLe Genevois de la Rösti Sailing Team
Valentin GautierLe Genevois de la Rösti Sailing Team
Même son de cloche pour le Zurichois Simon Koster, "on flotte un peu dans l'ambiance".
Simon Koster
Le Zurichois de la Rösti Sailing Team
Simon KosterLe Zurichois de la Rösti Sailing Team
Simon KosterLe Zurichois de la Rösti Sailing Team
Le Class 40 Banque du Léman de la Rösti Sailing Team à l'arrivée de la Transat Jacques-Vabre - [Jean-Marie Liot/Alea]
C'est maintenant quelques jours de repos qui attendent les deux navigateurs. Du repos bien mérité, pour se reposer mais aussi profitez du Brésil et de ne plus avoir d'échéances soudaines en tête.
Valentin Gautier
Le Genevois de la Rösti Sailing Team
Valentin GautierLe Genevois de la Rösti Sailing Team
Valentin GautierLe Genevois de la Rösti Sailing Team
Moment sympathique, Valentin Gautier (à droite) serre la main à l'autre skipper genevois engagé dans la Transat Alan Roura - [Jean-Marie Liot/Alea]
Les interventions antenne dédiées à la Rösti Sailing Team
Les choses très sérieuses démarrent cette semaine pour Alinghi Red Bull Racing, à un an de la Coupe de l'America. La composition de l'équipage qui disputera la régate préliminaire de Vilanova (14-17 septembre) est connue: Arnaud Psarofaghis, Bryan Mettraux, Yves Detrey et Maxime Bachelin ont été retenus.
Psarofaghis (35 ans) et Bachelin (25 ans) seront à la barre de l'AC40 Alinghi, alors que Mettraux (33 ans) et Detrey (44 ans) seront aux réglages. Le barreur Nicolas Charbonnier (42 ans) et les deux régleurs Nicolas Rolaz (23 ans) et Lucien Cujean (34 ans) seront quant à eux équipiers de réserve.
La régate préliminaire réunira les six équipes de la Coupe de l'America. Team New Zealand, Britannia, Luna Rossa, NYYC American Magic, Orient Express Racing Team et Alinghi s'affronteront en flotte les premiers jours, les deux meilleurs se retrouvant dans un face-à-face final dimanche.
"Cette première pré-régate en AC40 à Vilanova marque une étape importante de notre préparation, avec de nombreuses autres à suivre", précise le skipper Arnaud Psarofaghis, cité dans le communiqué. "Elle nous permettra de tester beaucoup d'éléments, tant sur l'aspect humain que technique."
“L'objectif est de gagner, comme à chaque compétition ! Mais pour cette première régate avant l'America's Cup l'année prochaine, l'objectif est aussi d'acquérir de l'expérience”, confie pour sa part Bryan Mettraux. “Mon objectif personnel est de sortir la tête du bateau le plus souvent possible et de bien communiquer. C'est ce qui fera la différence.”
La 50e Translémanique en solitaire restera dans les annales pour ses conditions de course. François Thorens a été le premier à franchir d'arrivée alors que Justine Mettraux a réussi une belle remontée pour se classer 7e ; au temps compensé, c'est Christian Monachon qui l'emporte sur un voilier construit en 1932!
Grand vainqueur au terme de douze heures quarante-huit minutes et cinquante-quatre secondes de course, François Thorens, à bord du bateau Psaros 40 Cellmen Ardentis, s’est imposé avec quinze secondes d’avance sur son poursuivant direct, le franco-suisse Philippe Seguret, skipper de Pro Yachting. La cinquantième édition de la Syz Translémanique en Solitaire s’est disputée dans des conditions très variables, mais parfois dantesques, surtout dans la soirée de samedi, avec des averses violentes, des éclaircies splendides, des coups de tabac et des zones de calme. C'est dans ce contexte que le régatier vaudois a pu tirer son épingle du jeu et remporter l'épreuve pour la quatrième fois de sa carrière.
François Thorens
Navigateur vaudois
François ThorensNavigateur vaudois
François ThorensNavigateur vaudois
7e place pour Justine Mettraux
De son côté, Justine Mettraux aussi a vécu une drôle d’aventure pour laquelle elle n'était pas nécessairement prête. Ambassadrice de la cinquantième édition, la navigatrice genevoise prépare actuellement le Vendée Globe. Mais au lieu de passer un week-end tranquille, elle a dû faire face aux éléments déchaînés. Mais Justine Mettraux s’est accrochée et elle a pris la septième place sur un bateau qu’elle ne connaissait pourtant pas la veille.
Justine Mettraux
Navigatrice genevoise
Justine MettrauxNavigatrice genevoise
Justine MettrauxNavigatrice genevoise
Mais la particularité de la Translémanique en Solitaire qui mène les concurrent-e-s du Port Noir au Vieux Rhône et retour, est de se jouer au temps compensé, sur la base d’un calcul qui permet à des voiliers différents de naviguer à armes égales. C’est donc au terme de l’arrivée du dernier concurrent que l’on fait les calculs et que l’on découvre le «véritable» vainqueur. Or, cette année, c’est un voilier construit en 1932 qui a créé la surprise, le six mètres cinquante SI Ondine, skippé par Christian Monachon, vainqueur en dix-sept heures neuf minutes et vingt-deux secondes, qui remporte la victoire.
Au terme d'un final indécis, Christian Wahl a gagné l'édition 2023 du Bol d'Or. Après ses succès de 2018 et de 2022, le skipper de Double You Team remporte définitivement le Torpheé du Bol d'Or.
Encore devancé à l'entrée du Petit Lac, Double You Team a battu de 18'20 M2 Swiss Medical Network (Victor Casas) après 17h14' de course pour couper la ligne à 3h14' du matin. La troisième place est revenue au M2 Patronium (Loïc Preitner) qui a été doublé à... 10 mètres de la ligne d'arrivée par M2 Swiss Medical Network.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La ligne de départ de l'édition 2022 du Bol d'Or Mirabaud. Le soleil devrait être plus discret en 2023. [Loris von Siebenthal / Bol d'Or / Maxcomm-media]
La 84e édition du Bol d'Or Mirabaud s'apprête à faire vibrer la Société Nautique de Genève et le Léman. Une édition qui s'annonce lente, à laquelle 421 équipages se sont inscrits.
En voile, le Léman sera le théâtre ce week-end de la 84e édition du Bol d'Or Mirabaud. La plus grande régate en bassin fermé du monde s'élancera samedi à 10h du large de la Société Nautique de Genève. Comme en 2021 et 2022, le vent devrait se faire attendre selon MétéoSuisse. Des prévisions plutôt pessimistes qui se répercutent sur le nombre d'inscrits.
Yann Petremand
Président du comité d'organisation du BOM
Yann PetremandPrésident du comité d'organisation du BOM
Yann PetremandPrésident du comité d'organisation du BOM
Le point météo complet laisse toutefois présager un dimanche plus clément que le samedi pour les bateaux les plus lents.
Lionel Fontannaz
Météorologue à MeteoSuisse
Lionel FontannazMétéorologue à MeteoSuisse
Lionel FontannazMétéorologue à MeteoSuisse
Christian Wahl pour un 9e succès ?
Parmi les prétendants, surtout dans les petits airs, Christian Wahl espère bien rejouer le même tour que l'an passé aux bateaux de nouvelle génération. Sur son D35 (l'ancienne catégorie reine du BOM), celui que l'on surnomme le sorcier du Lac avait réussi à s'adjuger la victoire l'an passé, glanant un 8e Bol d'Or, un record. De retour cette année, il reconnait volontiers être un peu stressé.
Christian Wahl
Barreur de la W-Team
Christian WahlBarreur de la W-Team
Christian WahlBarreur de la W-Team
En attendant de savoir qui remportera cette 84e édition, la fête continuera à la Société Nautique de Genève avec le village du BOM qui est reconduit. De quoi manger, de quoi boire et des animations sont prévues sur le week-end. Le but, faire du Bol d'Or une grande fête populaire avec également de la musique.
Yann Petremand
Président du comité d'organisation du BOM
Yann PetremandPrésident du comité d'organisation du BOM
Yann PetremandPrésident du comité d'organisation du BOM
Le skipper genevois a franchi la ligne d’arrivée ce mercredi après-midi en Guadeloupe à 16h02 précisément, après 14 jours, 1 heure, 47 minutes et 13 secondes de navigation.
Un résultat qui n'est pas celui qu'espérait le navigateur genevois. Au contraire, le skipper de Hublot espérait jouer les premiers rôles sur la translantique...
Alan Roura
Navigateur Genevois
Alan RouraNavigateur Genevois
Alan RouraNavigateur Genevois
Il termine à la 21ème place dans la catégorie IMOCA. Un résultat en deça des espérances pour le skipper de Hublot qui ne cachait pas sa déception après avoir franchi la ligne d'arrivée.
Alan Roura
Navigateur Genevois
Alan RouraNavigateur Genevois
Alan RouraNavigateur Genevois
Pour rappel, l'autre genevoise engagée sur la Route du Rhum, Justine Mettraux a terminé à la 7e place.