Rejoignez-nous

Actualité

Une rame rend hommage au père du CEVA

Publié

,

le

A Genève, inauguration lundi soir d’une rame du Léman express au nom de Sigurd Maxwell. Ce citoyen d’origine allemande, aujourd’hui décédé, s’est battu pour que le RER genevois existe un jour. Il a créé, dans les années 90, Alprail, une association translémanique qui a permis de ressortir le projet du CEVA. Un vieux projet qui datait de 1912. Des accords avaient été signés, à l’époque déjà, entre la Suisse et la France pour son tracé. L’inauguration d’une rame du Léman express à son nom, une initiative qui émeut sa veuve. Béatrice Maxwell.

Béatrice Maxwell

Une récompense méritée pour Sigurd Maxwell, selon la co-présidente du RER région, qui a fait campagne pour le CEVA, Elisabeth Châtelain.

Elisabeth Châtelainco-présidente du RER région

 

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Concours Science et jeunesse: 23 romands primés

Publié

le

Les jeunes finalistes du concours ont présenté leurs projets au public à l'Université Fribourg vendredi et samedi. Ici: Valentine Thürler explique son étude sur les étoiles binaires et le système d'Argol pour lequel elle a reçu un prix spécial. (© Fondation Science et jeunesse)

Lors de la finale du 58e Concours national de la Fondation Science et jeunesse à Fribourg samedi, 23 jeunes Romandes et Romands ont été primés. En tout, 106 projets portés par 116 jeunes des quatre coins de la Suisse ont été retenus par le jury.

La valeur totale des prix distribués en espèces s'élève à plus de 200'000 francs, a précisé la Fondation Science et jeunesse dans un communiqué dimanche. Le jury a également décerné 31 prix spéciaux, comme par exemple un stage de recherche au Jungfraujoch ou encore une place dans les délégations qui représenteront la Suisse au concours européen et international pour jeunes scientifiques.

Les participants étaient âgés entre 17 et 23 ans. La majorité des projets ont été réalisés dans le cadre de travaux de maturités gymnasiales ou professionnelles et sont le fruit d'une année de réflexion.

Présentés par les finalistes au public vendredi et samedi à l'Université de Fribourg, les projets se sont vu attribuer la mention "excellent", "très bien" ou "bien" en fonction de leur qualité. Ils ont été réalisés dans des domaines variés, mais essentiellement scientifiques: de la physique à la biologie, en passant par l'architecture, l'histoire-géographie ou encore les mathématiques et la littérature.

Un des jeunes lauréats romands s'est par exemple penché sur l'approvisionnement en eau des cabanes de montagne romandes, une autre a comparé les temps de réaction "entre des individus phobiques et non-phobiques face à un stimulus visuel d'araignée". Une troisième a examiné l'effet de l'apport de lisier sur une réserve naturelle de zone humide en Thurgovie.

La Fondation Science et jeunesse s'est donné pour but de repérer des jeunes passionnés et contribuer à entretenir leur motivation, leur curiosité et leur compétence. Elle leur propose un programme de coaching ciblé et les guide dans la construction de leur réseau professionnel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Santé

Quarante ans après sa découverte, le VIH n'est toujours pas vaincu

Publié

le

L'objectif de l'OMS est de mettre fin à l'épidémie de VIH d'ici 2030 (photo symbolique). (© KEYSTONE/EPA/NARENDRA SHRESTHA)

Il y a 40 ans, le gouvernement américain annonçait que le VIH est à l'origine du sida. Malgré d'importants progrès, la maladie reste aujourd'hui encore un problème. En Suisse, le virus est diagnostiqué chez plus d'une centaine de personnes chaque année.

"Mais la situation actuelle est fondamentalement différente de celle d'il y a quarante ans", a indiqué Dominique Braun, de l'Hôpital universitaire de Zurich, à Keystone-ATS. Ce médecin et chercheur participe à l'Etude suisse de cohorte VIH, en cours depuis plus de 35 ans.

Il y a exactement quarante ans, les scientifiques du monde entier ont lancé une course aux armements contre le virus de l'immunodéficience humaine ou VIH. Le 23 avril 1984, la ministre américaine de la santé Margaret Heckler annonçait lors d'une conférence de presse: "La cause probable du sida a été trouvée!"

Selon son pronostic, audacieux, un vaccin empêchant la contamination serait probablement disponible dans les deux ans. Un grand moment, car une contamination par le VIH équivalait alors à une condamnation à mort. Cinq à six ans après l'infection, le système immunitaire des personnes atteintes du sida, nom donné au stade final de l'infection, était tellement affaibli qu'elles mouraient.

En 1994, le sida était la première cause de mortalité chez les 25 à 44 ans aux États-Unis. A l'heure actuelle, il n'existe toujours pas de vaccin et le nombre d'infections a continué d'augmenter dans le monde entier.

Premier traitement efficace

La première grande percée dans la lutte contre le VIH n'a eu lieu qu'en 1996, avec la trithérapie. Il s'agit d'une combinaison de trois médicaments qui attaquent le VIH à différents endroits. Les décès ont ainsi pu être réduits de manière drastique. L'Etude suisse de cohorte VIH a joué un rôle décisif dans la démonstration de l'efficacité de cette thérapie.

"Ces premières thérapies étaient toutefois si toxiques que la qualité de vie des personnes concernées était faible", note Dominique Braun. Ce n'est que progressivement que les effets secondaires ont été réduits.

Un autre grand pas a été franchi en 2008: le Bulletin des médecins suisses publie le "Swiss Statement", dans lequel il est mentionné que les personnes recevant un traitement efficace ne sont plus contagieuses.

"Pour les personnes concernées et leurs proches, cela a été libérateur", souligne le médecin. La Suisse a ainsi été le premier pays à stipuler que les personnes séropositives sous traitement peuvent renoncer au préservatif lors de rapports sexuels.

Aujourd'hui, le VIH se traite bien. Non seulement les personnes sous traitement ne sont plus contagieuses, mais leur espérance de vie est comparable à celle de la population générale. La grande majorité des patients prend une pilule combinée contenant deux ou trois substances actives par jour.

Réduction drastique

Ainsi, même sans vaccination, le nombre de contaminations a pu être drastiquement réduit. Alors que dans les années 1990, 1300 cas par an en moyenne étaient déclarés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), ils n'étaient plus que 371 en 2022. Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont proportionnellement les plus touchés.

Les spécialistes espèrent une nouvelle réduction grâce à la prophylaxie pré-exposition (PrEP) qui protège contre l'infection. Elle sera remboursée par l'assurance maladie en Suisse à partir de juillet 2024. Elle est destinée aux hommes et aux femmes qui ne sont pas porteurs du VIH et qui ont des relations sexuelles avec de multiples partenaires ou avec des personnes dont le statut sérologique n’est pas connu.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 39 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde. L'objectif de l'OMS est de mettre fin à l'épidémie de VIH d'ici 2030.

"On dispose des instruments qui pourraient théoriquement réduire encore plus les nouvelles infections", relève Dominique Braun. Mais dans la pratique, les choses sont plus compliquées, ajoute le chercheur, jugeant cet objectif "très ambitieux". La situation politique ou les ressources financières dans certains pays rendent en effet difficiles les mesures de lutte ou de prévention.

Des recherches sont également menées afin de guérir le sida. Les cinq cas de guérison répertoriés dans le monde prouvent que c'est possible. On sait comment cela pourrait fonctionner, mais les risques sont encore beaucoup trop grands par rapport aux bonnes possibilités de traitement qui existent actuellement, conclut le médecin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Dublin veut légiférer pour renvoyer des migrants au Royaume-Uni

Publié

le

Interrogé dans une interview diffusée dimanche sur Sky News, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a évoqué l'effet dissuasif de la loi, adoptée cette semaine, qui doit permettre au Royaume-Uni d'expulser prochainement des migrants vers le Rwanda (archives). (© KEYSTONE/EPA/JASON ALDEN / POOL)

Le gouvernement irlandais entend légiférer en urgence pour pouvoir renvoyer des migrants vers le Royaume-Uni, face à afflux en provenance de son voisin dans le sillage de la politique britannique d'expulsions vers le Rwanda.

Selon le gouvernement irlandais, 80% des arrivées récentes d'étrangers en situation irrégulière se font via la frontière terrestre, ouverte en vertu de l'accord de paix de 1998 - entre la province britannique d'Irlande du Nord et la République d'Irlande.

Interrogé dans une interview diffusée dimanche sur Sky News, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a évoqué l'effet dissuasif de la loi, adoptée cette semaine, qui doit permettre au Royaume-Uni d'expulser prochainement des migrants vers le Rwanda.

Selon le média public irlandais RTE, citant un porte-parole du Premier ministre Simon Harris (centriste), celui-ci a demandé à sa ministre de la Justice de faire des propositions la semaine prochaine pour "amender la loi actuelle concernant la désignation de pays tiers sûr et permettre le renvoi vers le Royaume-Uni des demandeurs de la protection internationale non-admissibles".

Il s'agit "d'une mesure parmi de nombreuses autres que nous prenons pour renforcer notre système et faire en sorte qu'il soit fort, efficace et agile", a souligné le porte-parole.

Tensions croissantes

Si selon son porte-parole le chef du gouvernement irlandais "ne fait pas de commentaire sur la politique migratoire d'un autre pays", il souligne "l'importance de protéger l'intégrité du système migratoire en Irlande". Le pays de cinq millions d'habitants, membre de l'Union européenne, est en proie ces derniers mois à des tensions croissantes au sujet de l'hébergement des migrants, avec une multiplication de manifestations hostiles parfois émaillées d'incidents.

Sur RTE, la ministre irlandaise de la Justice Helen McEntee - responsable des questions intérieures - a indiqué samedi qu'elle évoquerait le renvoi de migrants vers le Royaume-Uni avec le ministre britannique de l'Intérieur James Cleverly lors d'une visite à Londres lundi.

"Ce qui est clair dans la décision qu'a prise le Royaume-Uni en choisissant le Brexit est qu'ils observent une hausse des demandeurs d'asile dans leur pays", a déclaré samedi la ministre sur RTE.

"Mon souci en tant que ministre de la Justice est de faire en sorte que nous ayons un système et des structures en matière d'immigration efficaces", a-t-elle déclaré. "C'est pourquoi je présenterai une législation d'urgence cette semaine pour faire en sorte que nous puissions en effet renvoyer des gens de manière efficace au Royaume-Uni", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Bitume Festival, une nouvelle manifestation culturelle à Rolle

Publié

le

La ville de Rolle accueillera les 4 et 5 mai prochains la première édition de "Bitume Festival", grande fête des arts de la rue (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La ville de Rolle va se transformer en une grande fête des arts de la rue le week-end prochain. La commune et le Casino-Théâtre présentent en effet la première édition du "Bitume Festival", annoncé comme gratuit et bisannuel. Au programme les 4 et 5 mai: théâtre, acrobatie, clown, échassières, concerts, parade, initiations à la marionnette et au cirque, exposition et visite d'atelier.

Entièrement dédiée aux arts de la rue, la programmation de la première édition se décrit comme "populaire et éclectique". Elle a été concoctée par Lucie Rausis et Mali Van Valenberg, codirectrices du Casino Théâtre de Rolle, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

Le temps d'un week-end, ce ne sont pas moins de 30 artistes qui prendront possession de plusieurs quartiers de la ville du bord du lac Léman. Six spectacles ainsi que deux concerts - musique hawaïenne des années 20 et rythmes latino-américains aux harmonies jazzy - seront à l'honneur de cette édition inaugurale. Un bar et des stands de restauration sont proposés dans la cour du Château de Rolle.

Une parade viendra clôturer ce Bitume festival, emmenée par la Vouivre, une marionnette de dragonne géante qui crachera du feu. Elle défilera sur les quais de Rolle, accompagnée par tous les artistes du festival et une fanfare.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Les "territoires" de Muma à découvrir à l'Espace Arlaud à Lausanne

Publié

le

L'artiste Muma qui avait illuminé Lausanne en 2006 revient avec une exposition à l'Espace Arlaud (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Muma revient à Lausanne après l'avoir illuminée en 2006 de 127'444 bougies. Dès jeudi et jusqu'au 14 juillet, l'artiste catalan investit l'Espace Arlaud avec "Territoires", une exposition de plus de 200 oeuvres multiples, dont la lumière est le fil conducteur.

L'exposition se décline en huit sections qui représentent autant de territoires que l'artiste a arpentés: partage, art, politique, corps, identités, graphie, cimes, urbanité.

Ce parcours thématique invite le spectateur à vivre la ville autrement, qu'elle soit secrète, intime comme dans ses tableaux, ou illuminée le soir venu, à l'image de ses nombreuses performances artistiques participatives, à Gérone (2003), Lausanne (2006), Barcelone (2009), Neuchâtel (2011), Melun (2018), Angoulême (2023) et Paris (2024).

Des neiges éternelles à ses écrits délirants de drôlerie en passant par ses considérations sur l'art par le professeur "Croûton l'Ancien", son alter ego, la promenade que propose l'artiste "est à la fois déconcertante, riche, pleine de questions, de mots, de textes, d'images, de peintures, de films, d'installations, d'objets et de lumières de toutes sortes", décrivent les organisateurs.

Sculptures sociales

Né à Barcelone en1957 sous la dictature franquiste, Josep Maria Soler i Casas alias Muma est le cinquième d'une famille de onze enfants. Pendant un périple à vélo de Barcelone à Katmandou aller-retour, il assiste à la fête des lumières à Pokhara, au Népal. Lui vient alors l'idée de ses sculptures sociales.

En 1986, il s'installe à Lausanne et y accomplit des études littéraires à l'Université et artistiques à l'ECAL. Licence en poche, il présente sa première exposition en 1995. Suivront ses performances et installations sur le terrain. En parallèle, Muma poursuit sa carrière de peintre et d'écrivain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture