Rejoignez-nous

Actualité

Salvini réclame des élections anticipées

Publié

,

le

Matteo Salvini veut redonner la parole aux électeurs (archives). (©KEYSTONE/AP ANSA/MAURIZIO BRAMBATTI)

Matteo Salvini, l'homme fort du gouvernement italien et chef de la Ligue, a réclamé jeudi des élections anticipées. Il fait ainsi éclater la coalition populiste instaurée il y a 14 mois avec son allié du Mouvement 5 Etoiles, provoquant une crise à l'issue incertaine.

"Allons tout de suite au Parlement pour prendre acte qu'il n'y a plus de majorité (...) et restituons rapidement la parole aux électeurs", a-t-il exigé dans un communiqué, diffusé après une série de rencontres entre dirigeants politiques.

"Il est inutile d'aller de l'avant avec des 'non' et des disputes, comme ces dernières semaines, les Italiens ont besoin de certitudes et d'un gouvernement qui travaille", a ajouté le vice-Premier ministre de la Ligue (extrême droite).

Consultations toute la journée

Toute la journée, des consultations ont eu lieu entre le chef du gouvernement Giuseppe Conte et le président Sergio Mattarella et entre MM. Conte et Salvini. Luigi di Maio, l'autre vice-Premier ministre et chef de file du M5S (antisystème) est resté enfermé à "travailler", dans son bureau du Palais Chigi, le siège du gouvernement, sans être convié aux discussions.

La crise au sein de la coalition a été déclenchée par le dernier vote de la session parlementaire sur la ligne Lyon-Turin, mercredi.

Le M5S s'est retrouvé à voter tout seul une motion contre cette liaison franco-italienne à grande vitesse, tandis que la Ligue apportait son soutien à deux motions de l'opposition en faveur du projet.

"Prétendus alliés"

Matteo Salvini a dénoncé, dans son communiqué, "les insultes répétées à moi et à la Ligue de la part de prétendus alliés", dans une allusion au ministre des Transports, Danilo Toninelli, qui l'a l'avait qualifié de "nain assis sur les épaules de géants".

Les crises politiques en Italie ne se produisent généralement jamais en été, encore moins en plein mois d'août, mais Matteo Salvini a estimé que cela n'avait pas d'importance.

"Les vacances ne peuvent pas être une excuse pour perdre du temps et les parlementaires peuvent revenir travailler la semaine prochaine, comme le font des millions d'Italiens, à moins qu'ils ne veulent sauver leurs privilèges", a conclu le chef de la Ligue.

La Ligue en position de force

La tension entre les deux ex-alliés gouvernementaux, la Ligue et le M5S, couvait depuis de longues semaines, plus spécialement depuis les élections européennes qui se sont traduites par un triomphe de la Ligue et un échec cuisant pour le Mouvement.

Ces élections ont marqué un retournement de situation par rapport aux législatives de mars 2018 qui avaient attribué au M5S plus de 32% des voix et à la Ligue environ 17%.

Les Européennes ont vu la Ligue pulvériser toutes les prévisions obtenant plus de 34%, soit environ le double du M5S, tombé à 17% environ.

Depuis ce scrutin, tous les observateurs italiens se demandaient combien de temps Matteo Salvini allait accorder au gouvernement de Giuseppe Conte avant de le faire chuter, fort de sondages qui le donnaient à 36/38% des intentions de vote, voire plus, lui permettant potentiellement de gouverner presque seul, ou avec l'appui déjà acquis d'avance du parti néo-fasciste Fratelli d'Italia.

Luigi di Maio, très contesté en interne et peu offensif depuis les Européennes qui faisaient suite à une série de défaites dans des scrutins locaux, s'est contenté d'affirmer que son mouvement "est prêt" à retourner aux urnes.

Réaction attendue

La grande inconnue reste la réaction du chef de l'Etat, M. Mattarella, qui a seul le pouvoir de dissoudre le Parlement, après consultation des présidents des deux chambres et des principaux dirigeants politiques avant de convoquer un scrutin.

Or M. Mattarella est notoirement opposé à des élections à l'automne, septembre-octobre, la période où le gouvernement doit préparer le budget de l'année prochaine, en discuter avec Bruxelles et le présenter pour adoption au Parlement.

Selon l'agence AGI, le Sénat pourrait se réunir le 20 août pour décréter la fin de la majorité gouvernementale et le Parlement pourrait être dissous quelques jours plus tard. De nouvelles élections devraient alors être convoquées dans un délai de 50 à 70 jours, selon la Constitution italienne.

Source : ATS

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

"Si j'étais mort, je n'en aurais pas assez fait", dit Mgr Morerod

Publié

le

L'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, Charles Morerod assure que certains prêtres qu'il a signalés ne lui parlent plus (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'évêque Charles Morerod, hospitalisé l'automne dernier, en pleine controverse liée aux abus sexuels dans l'Eglise catholique, se confie. "Si j'étais mort à ce moment-là, je n'en aurais pas assez fait ni assez dit", affirme-t-il vendredi dans la presse

"Je m'étais un peu résigné" sur la problématique des abus sexuels, poursuit l'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg dans Le Temps.

Après son intervention chirurgicale effectuée en urgence en septembre 2023 en raison d'un saignement crânien, Mgr Morerod se souvient s'être demandé s'il désirait survivre. "J'ai pensé alors que j'avais peut-être encore des choses à faire", déclare-t-il.

Le Fribourgeois estime désormais nécessaire de provoquer l'occasion pour lutter contre les abus sexuels au sein de l'Eglise, "car la situation est urgente".

En froid avec plusieurs prêtres

Il indique également que certains des prêtres qu'il a signalés ne veulent plus lui adresser la parole. "A l'heure où nous parlons, il y a eu six procédures lancées par des prêtres que nous avons sanctionnés à la suite d'accusation et qui se sont retournés contre nous", affirme l'évêque.

Il admet en outre que la gestion des signalements des prêtres par l'évêque est "très discutable" et qu'il y a une dimension systémique dans les abus, liée au pouvoir démesuré des prêtres.

Contre l'ordination des femmes

Charles Morerod, qui promeut l'engagement de femmes laïques au sein de l'Eglise, ne se prononce pour autant pas en faveur de l'ordination des femmes. Dans ce cas, "les gens ne me considéreront plus comme crédible dans cette fonction (d'évêque)", assure-t-il.

Mgr Morerod a été hospitalisé au lendemain de la publication de l'étude de l'Université de Zurich sur les abus sexuels dans l'Eglise catholique. L'évêque avait été accusé de ne pas être intervenu après le signalement de cas d'abus, avant que le procureur général Fabien Gasser ne le mette hors de cause.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

"Baby, Baby, Baby": Justin et Hailey Bieber attendent un enfant

Publié

le

Des rumeurs sur la grossesse de la mannequin Hailey Bieber couraient déjà depuis plusieurs semaines (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Agostini)

La superstar canadienne de la pop Justin Bieber et sa femme Hailey Bieber ont annoncé jeudi attendre un enfant. La mannequin et entrepreneuse américaine de 27 ans, en robe blanche en dentelle, pose la main sur son ventre arrondi dans des images postées sur Instagram.

Dans une vidéo, ils semblent également renouveler leurs voeux lors d'une cérémonie en plein air. D'autres images montrent le futur père de 30 ans, en train de prendre en photo sa femme enceinte.

Depuis quelques semaines, des spéculations circulaient en ligne sur une possible grossesse. Le média people TMZ, citant des "sources directement informées", a annoncé que sa grossesse en était à plus de six mois.

Devenu sensation de la pop en 2009, Justin Bieber a enchaîné les tubes, dont son titre "Baby" avec le rappeur Ludacris, ou encore "Somebody to Love". Son armée de fans, connus sous le nom de "Beliebers", a contribué à faire de lui l'un des artistes les plus écoutés de tous les temps.

De son côté, Hailey Bieber, fille de l'acteur Stephen Baldwin, a été mannequin pour des marques telles que Ralph Lauren ou Tommy Hilfiger. Elle a par ailleurs créé sa propre marque de produits de beauté, Rhode.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le chef de la junte Mahamat Déby élu président, son PM proteste

Publié

le

Le général Mahamat Idriss Déby Itno avait été proclamé chef de l'Etat Tchadien par l'armée en 2021 (archives). (© KEYSTONE/AP)

Le général Mahamat Idriss Déby Itno a été déclaré jeudi vainqueur de la présidentielle, trois ans après avoir pris le pouvoir à la tête d'une junte militaire. Son Premier ministre Succès Masra, battu, lui conteste cette victoire.

M. Déby, 40 ans, a recueilli 61,03% des voix, selon les résultats officiels provisoires de la commission électorale qu'il avait nommée, contre 18,53% à M. Masra, 40 ans aussi. Le taux de participation s'est officiellement élevé à 75,89%. Ces décomptes doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel, lequel avait également été nommé par le chef de la junte.

Tirs en l'air

Peu après l'annonce, des militaires ont tiré en l'air à l'arme légère à N'Djamena dans le quartier où siège le parti de M. Masra, de joie mais aussi manifestement pour dissuader les gens de se rassembler, ont rapporté des journalistes de l'AFP. Quelques habitants couraient pour se terrer chez eux et les rues ont vite été désertées.

C'était l'inverse près du Palais présidentiel, de nombreux partisans de Déby célébraient sa victoire en criant et chantant et klaxonnant dans leurs voitures, recouvertes du drapeau tchadien pour certaines. Des soldats mais aussi des quidams manifestaient leur joie à coup de rafales de kalachnikovs en l'air. Au moins deux adolescents ont été blessés par des balles qui retombaient, a témoigné un journaliste de l'AFP.

M. Masra avait revendiqué la victoire avant la proclamation des résultats officiels dans un long discours sur Facebook où il accusait par avance le camp Déby d'avoir truqué les résultats pour annoncer la victoire du général.

Victoire "volée"

Invoquant la compilation des comptages des bulletins par ses propres partisans, il a appelé les Tchadiens à "ne pas se laisser voler la victoire" et à la "prouver" en "se mobilisant pacifiquement, mais fermement".

"Je suis désormais le président élu de tous les Tchadiens", a énoncé M. Déby dans un très bref discours télévisé au ton monocorde, promettant de mettre en oeuvre ses "engagements".

Ce scrutin devait marquer la fin d'une transition militaire de trois ans et nombre d'observateurs l'estimaient joué d'avance en faveur du général, proclamé chef le 20 avril 2021 pour remplacer son père Idriss Déby Itno qui venait d'être tué par des rebelles en se rendant au front, après avoir dirigé d'une main de fer, 30 années durant, ce vaste pays sahélien parmi les plus pauvres du monde.

Le plus farouche pourfendeur de "la dynastie Déby" alors, Succès Masra, s'était finalement rallié à la junte et le général l'avait nommé Premier ministre quatre mois avant le scrutin.

Le reste de l'opposition, muselée et violemment réprimée, dans le sang parfois, l'avait accusé d'être un "traître" et d'être candidat à la présidentielle pour "donner un vernis démocratique et pluraliste" à un scrutin joué d'avance pour Déby.

Mais l'économiste Masra a surpris tout le monde en rassemblant des foules considérables durant sa campagne, au point de s'enhardir et se dire capable de l'emporter, sinon de pousser M. Déby jusqu'à un second tour le 22 juin.

Si les partisans de Masra protestent contre son élection dans la rue, cela pourrait ouvrir la voie à des violences meurtrières, les manifestations de l'opposition étant systématiquement réprimées dans ce pays marqué, depuis son indépendance de la France en 1960, par les coups d'Etat, les régimes autoritaires et les assauts réguliers d'une multitude de rébellions.

Adoubé par la communauté internationale

Mahamat Déby avait été adoubé dès son installation par l'armée en 2021 par une communauté internationale -- France en tête -- prompte à condamner les putschistes ailleurs en Afrique. Paris entretient encore un millier de militaires au Tchad, considéré comme un pilier de la lutte contre les jihadistes au Sahel, après que les soldats français ont été expulsés du Mali, du Burkina Faso et du Niger.

Huit autres candidats se sont partagé les miettes des suffrages, à l'exception de l'ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké, qui a récolté officiellement 16,91% des voix.

Trois ans après sa prise du pouvoir en dehors de tout processus constitutionnel, le général Déby a donc fait légitimer sa présidence dans les urnes. Nombre d'observateurs prédisaient qu'il s'agirait d'une formalité, comme pour son père, officiellement élu et réélu confortablement six fois après son coup d'Etat de 1990.

"Ni crédible, ni libre"

Au diapason du reste de l'opposition qui appelait à boycotter le scrutin, la Fédération Internationale pour les droits humains (FIDH) s'était inquiétée le 3 mai d'une "élection qui ne semble ni crédible, ni libre, ni démocratique", "dans un contexte délétère marqué par (...) la multiplication des violations des droits humains".

Mercredi, le parti Les Transformateurs de M. Masra a dénoncé des "menaces graves" contre son chef et ses partisans ainsi que "des violences et arrestations arbitraires" visant ces derniers depuis le scrutin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

L'artiste Biennois Nemo qualifié pour la finale de l'Eurovision

Publié

le

L'artiste biennois Nemo s'est qualifié pour la finale de samedi soir. (© KEYSTONE/EPA/JESSICA GOW)

Direction la finale de l'Eurovision pour Nemo. L'artiste biennois s'est qualifié lors de la deuxième demi-finale jeudi soir à Malmö en Suède. Il s'est classé huitième sur les dix pays qualifiés. Israël, qui fait l'objet de controverses, s'est également qualifié.

La qualification de l'artiste de 24 ans n'est pas une surprise pour les suiveurs du concours. Depuis des semaines, son titre "The Code" figure en tête des noms évoqués par les parieurs, qui y voient un potentiel vainqueur. Il n'y a été devancé que ces derniers jours par la chanson croate, "Rim Tim Tagi Dim" de Baby Lasagna.

Avec "The Code", l'artiste non binaire évoque le fait de ne se sentir ni homme ni femme et le chemin parcouru pour trouver son identité. Musicalement, la chanson écrite en anglais est aussi très variée avec des éléments de rap, de drum and bass et d'opéra.

Le titre a été écrit en équipe il y a un an en l'espace d'une journée, avec le producteur norvégien Lasse Midtsian Nymann, la compositrice suédoise Linda Dale et le producteur suisse Benjamin Alasu. Nemo, son vrai prénom, s'est lancé dans la musique à l'âge de 15 ans et vit aujourd'hui entre Bienne et Berlin.

Belgique pas qualifiée

Israël, dont la participation au concours de l'Eurovision est critiquée, s'est également qualifié pour la finale samedi, se hissant à la cinquième place de la demi-finale. "Hurricane", le titre israélien a été interprété sans accroc ni interruption par Eden Golan devant les 9000 personnes de la Malmö Arena, exaltées par la compétition.

Plus tôt dans la journée, près de 12'000 personnes avaient manifesté dans la ville hôte contre la participation d'Israël au concours, exprimant leur indignation face à la guerre à Gaza.

La Lettonie, l'Autriche, les Pays-Bas, la Norvège, la Grèce, l'Estonie, la Géorgie et l'Arménie se sont aussi qualifiés. La Belgique, n'ayant pas obtenu assez de votes, se voit en revanche privée de participation à la finale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Leverkusen en finale de l'Europa League face à l'Atalanta

Publié

le

Xhaka (à gauche) et Leverkusen ont dû s'arracher pour préserver leur invincibilité (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Le Bayer Leverkusen est toujours invaincu cette saison.

Vainqueurs 2-0 à l'aller à Rome, Granit Xhaka et ses équipiers ont arraché le nul 2-2 face à l'AS Rome en demi-finale retour de l'Europa League. Ils se frotteront à l'Atalanta en finale le mercredi 22 mai à Dublin.

Le "Werkself" est revenu de loin avant de porter sa série d'invincibilité à 49 matches (40 succès, 9 nuls). Mené 2-0 après que Leandro Paredes avait transformé deux penalties (43e, 66e), Leverkusen a arraché la qualification à la 83e puis le nul à la... 97e grâce à un but de Stanisic et à une passe décisive de Xhaka.

Le Bayer, dominateur mais inefficace jusqu'au 0-2, avait profité d'une bévue du portier adverse pour réduire la marque sur un autogoal. Impérial jusque-là, Mile Svilar s'est en effet "troué" sur une sortie aérienne à la suite d'un corner. La Roma a joué ensuite son va-tout, cédant au bout des arrêts de jeu.

Une première pour l'Atalanta

Leverkusen, qui a marqué plus de 25% de ses buts dans le dernier quart d'heure cette saison, n'a cependant rien volé. Le club allemand vivra donc la troisième finale européenne de son histoire, après son sacre en Coupe de l'UEFA en 1988 et sa défaite en finale de la Ligue des champions 2002 face au Real Madrid.

L'Atalanta disputera pour sa part sa première finale sur la scène continentale. Les Bergamasques ont battu l'OM 3-0 dans un match retour qu'ils ont nettement dominé, après avoir fait match nul 1-1 au Vélodrome une semaine plus tôt.

L'Olympiacos en finale de Conference League

Qualifiée depuis la veille, la Fiorentina connaît par ailleurs son adversaire de la finale de la Conference League. La Viola se frottera à l'Olympiacos Le Pirée, qui a battu une deuxième fois Aston Villa dans l'autre demi-finale (2-0, 4-2 à l'aller).

L'Olympiacos, qui a pu compter sur un Ayoun El Kaabi en feu (cinq buts au total en demi-finale!) est simplement la deuxième équipe grecque à atteindre une finale européenne après le Panathinaïkos en 1970/71. Il évoluera pratiquement à domicile en finale, celle-ci étant prévue le 29 mai dans le stade Agia Sofia d'Athènes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture