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MANGER MOINS DE VIANDE POUR SAUVER LE CLIMAT

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La consommation de viande n'est pas bonne pour le climat et l'agriculture provoque d'importantes émissions de gaz à effet de serre selon le GIEC (archives). (©KEYSTONE/AP/KAMRAN JEBREILI)

Il faudra manger différemment, notamment réduire la viande, pour limiter le réchauffement climatique. La diminution des émissions de gaz à effet de serre dans les transports, l'énergie et les usines ne suffira pas, conclut le rapport du GIEC présenté jeudi à Genève.

Tout scénario pour limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C d'ici 2100 "demande une atténuation liée aux terres et un changement dans l'utilisation des terres", estiment ces dizaines d'experts internationaux. De la reforestation aux bioénergies, précise leur rapport sur les liens entre utilisation des terres, sécurité alimentaire et changement climatique.

Parmi ses recommandations, le Groupe intergouvernemental d'experts internationaux sur le climat (GIEC) incite à réduire la consommation de viande et les pertes et gâchis de nourriture, estimées de 25 à 30%. Il préconise davantage de graines, fruits, légumes et de nourriture animale durable et responsable de peu d'émissions de gaz à effet de serre.

Ces réaménagements alimentaires pourraient contribuer, selon les estimations, à libérer jusqu'à des millions de km2 de terres et, par année, à une atténuation de jusqu'à 8 gigatonnes d'équivalents de CO2 d'ici 2050. Amélioration d'accès aux marchés ou encore émancipation des agricultrices et extension d'accès aux prestations agricoles sont aussi mentionnées.

Doublement de la production de viande

Plus de 70% des terres émergées, selon les spécialistes, sont utilisées au total pour satisfaire le besoin des populations. Depuis 1961, la production d'huiles végétales et de viande par habitant a plus que doublé. Celle des calories a augmenté d'un tiers. Alors que près de 830 millions de personnes sont sous-alimentées, environ 2 milliards sont en surpoids.

L'exploitation humaine des sols rassemble près d'un quart des émissions de gaz à effet de serre, dont près de la moitié du méthane dégagé. Cette activité est responsable de la dégradation de 25% des terres émergées. Les zones arides ont notamment augmenté de 1% en moyenne entre 1961 et 2013.

Les menaces climatiques dépendront de l'extension de la population et du degré d'augmentation des températures. Celles de nombreux incendies ou d'instabilité alimentaire sont considérées comme "élevées" avec 1,5°C supplémentaire et "très élevées" avec 2 ou 3°C en plus. Autre problème, un scénario d'une population de 9 milliards de personnes d'ici 2100 étendrait le prix de certaines denrées de plus de 7% dès 2050.

Approuvé par les pays

En fonction des régions, les changements dans les conditions des terres peuvent "augmenter ou diminuer" le réchauffement climatique, conclut le GIEC. Et ce réchauffement étendra de son côté les pluies intenses et les inondations mais aussi la chaleur et les sécheresses. Avec comme effet une instabilité alimentaire.

Depuis l'ère préindustrielle, la température des surfaces terrestres a augmenté deux fois plus que la moyenne mondiale, de 1,53 °C contre 0,87 °C. La montée des océans renforce aussi la pression sur les terres.

Le rapport avait été approuvé mercredi par les 195 Etats membres, dont la Suisse, après 28 heures de discussion, au terme de plusieurs jours de la 50e session du GIEC. Les pays doivent se réunir en 2020 pour annoncer des politiques pour une neutralité d'émissions de gaz à effet de serre.

 

Source: ATS

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Politique

La réforme peut aller de l'avant en dépit de grosses critiques

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La révision de la loi sur les douanes franchit une première étape non sans difficultés (photo d'illustration). (© KEYSTONE/TI-PRESS/MASSIMO PICCOLI)

La réforme des douanes peut aller de l'avant. Par 100 voix contre 78, le National a accepté jeudi de poursuivre les travaux. Mais de vives critiques ont fusé pour dénoncer un projet mammouth inabouti.

Le PS, le PLR, l'UDC et le Conseil fédéral ont plaidé pour poursuivre les travaux plutôt que de renvoyer le projet, comme le recommandait la commission préparatoire. La réorganisation est un vaste projet qui comprend notamment la numérisation des douanes (projet DaziT), le profil professionnel des douaniers et leur formation, ainsi que le traitement des données personnelles sensibles et la migration.

Il a été décrié à plusieurs reprises, tant par des commissions parlementaires que par une partie du personnel des douanes. "C'est un projet complexe qui touche beaucoup de cercles et qui a donné lieu à moult rapports et co-rapports et à une cascade de propositions d'amendements. Un examen sérieux par le Parlement n'est pas possible en l'état", a indiqué Sophie Gigon-Michaud (Vert-e-s/VD) pour la commission.

Le projet touche à 57 lois différentes, a précisé le rapporteur de langue allemande Markus Ritter (Centre/SG). Il pose de multiples problèmes juridiques et des questions de fond qui doivent être approfondis. Mais pour la majorité, le projet, bien que touffu, ne doit pas prendre davantage de retard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Les vapoteuses seront soumises à l'imposition

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Les cigarettes électroniques seront soumises à l'impôt (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/FABIAN STRAUCH)

Les vapoteuses n'échapperont pas à l'impôt. Le Conseil national a adopté jeudi par 119 voix contre 42 ce projet gouvernemental. La facture sera moins élevée que pour les cigarettes traditionnelles. La gauche a échoué à introduire un modèle d’imposition plus sévère.

La révision est sous toit. Le groupe des Vert-e-s s'est massivement abstenu lors du vote final, qui a totalisé 30 abstentions.

Les e-cigarettes seront séparées en deux catégories: les réutilisables et les jetables. Pour les premières, seuls les liquides contenant de la nicotine seront soumis à l'impôt sur le tabac. Le taux d'imposition sera faible, à 20 centimes par millilitre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La qualité des organes transplantés doit être davantage surveillée

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Un système de vigilance électronique doit permettre de mieux surveiller la qualité des organes (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La sécurité des patients en matière de transplantation doit être renforcée. Un système de vigilance électronique doit permettre de mieux surveiller la qualité des organes. Le Conseil des Etats a adopté jeudi à l'unanimité un projet gouvernemental en ce sens.

La qualité et la sécurité des transplantations sont très élevées en Suisse, a rappelé Damian Müller (PLR/LU) pour la commission. Mais la législation actuelle ne prévoit pas d'obligation de déclarer les incidents et les réactions indésirables graves. Un système de vigilance doit être mis sur pied, comme il en existe pour les médicaments par exemple.

Les sénateurs ont ajouté une disposition à la copie gouvernementale. Il doit être possible d'utiliser temporairement un transplant standardisé non autorisé à condition de pouvoir escompter un rapport positif entre les avantages et les risques de son utilisation.

Le dossier part au National.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le Conseil des Etats approuve une CEP sur Credit Suisse

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La commission d'enquête parlementaire (CEP) devra faire la lumière sur les circonstances ayant mené au rachat par UBS (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Conseil des Etats a approuvé jeudi par 37 voix contre 5 une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la débâcle de Credit Suisse. La commission devra faire la lumière sur les circonstances ayant mené au rachat par UBS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

La radiation de la mention du genre est refusée

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Le Tribunal fédéral a débattu ce matin de la mention du genre dans le registre d'état civil (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tribunal fédéral refuse à l'unanimité que le genre ne soit pas mentionné au registre des naissances et d'état civil. Il a accepté jeudi un recours du Département fédéral de justice et police contre la radiation décidée par la justice argovienne.

Siégeant en audience publique, la 2e Cour de droit civil était appelée pour la première fois à juger d'une telle demande. L'affaire concerne une Argovienne domiciliée à Berlin. Sur présentation d'une attestation médicale, elle a obtenu en 2019 des autorités allemandes le changement de son prénom féminin en un prénom masculin et la suppression de toute mention sous la rubrique genre.

La reconnaissance de ces modifications par les autorités de son canton d'origine s'est heurtée à un refus partiel. Si le changement de prénom a été admis, la radiation du genre a été refusée. En revanche, la Cour suprême argovienne a accepté la seconde demande. Cette décision a été attaquée par le Département fédéral de justice et police (DFJP) qui obtient son annulation devant le Tribunal fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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