Les Genevois ne veulent plus de Pierre Maudet au Conseil d'Etat. 62,4% d'entre eux se disent favorables à une démission du magistrat PLR, selon un sondage exclusif réalisé par M.I.S. Trend pour Radio Lac, la RTS et Le Temps. Seuls 26,1% des sondés y sont défavorables. Pour rappel, le conseiller d'Etat genevois est poursuivi par la justice pour acceptation d'un avantage en lien avec un luxueux voyage offert à Abu Dhabi et de substantiels dons du groupe hôtelier Manotel.
A la question "Avec les connaissances que vous en avez, pensez-vous que Pierre Maudet devrait démissionner de ses fonctions politiques?", quelque 40,4% des 970 personnes interrogées entre le 29 janvier et le 5 février ont répondu qu'ils y étaient "très favorables". 22% y sont "assez favorables". Ce qui fait un total en faveur d'un départ de Pierre Maudet de 62,4%. De l'autre côté, seuls 14,9% des sondés se disent "pas du tout" favorables à sa démission quand 11,2% indiquent être "assez peu" favorables à ce scénario. 11,5% des personnes interrogées sont indécises.
Le mensonge coûte cher
Ce score sans appel est à mettre directement en lien avec les mensonges répétés de Pierre Maudet. En effet, pour 67,8% des sondés, c'est parce qu'il a menti que l'édile doit partir. Le deuxième argument à être spontanément avancé, à savoir le manque d'exemplarité, arrive loin derrière à 46,7%, soit quelque 20 points de moins que le premier. Détail intéressant, la gravité des faits reprochés au libéral-radical n'est mentionné que par 23,1% des personnes favorables à une démission. Il ne s'agit là que de la 8e raison invoquée par les sondés.
Ce chiffre est à mettre en parallèle avec celui des raisons pour lesquelles Pierre Maudet devrait se maintenir en poste. Les personnes qui soutiennent le conseiller d'Etat estiment dans leur majorité - 50,2% - qu'il devrait tenir face à "l'acharnement des médias à son encontre". La présomption d'innocence, argument matraqué par son comité de soutien, n'est avancé que par 31,9% des sondés, ce qui en fait seulement le 3e argument pour lequel il devrait rester au Conseil d'Etat.
Conclusion: les Genevois accordent plus de poids aux considérations éthiques et politiques de l'affaire - mensonges, exemplarité, confiance, compétence - qu'à son pendant judiciaire - gravité des faits, présomption d'innocence. Par ailleurs, plus les personnes interrogées sont jeunes et urbaines, plus elles sont sévères envers le magistrat.
Dégât d'image très important
Si une majorité de Genevois veulent voir Pierre Maudet partir, c'est aussi parce que le conseiller d'Etat a vu son étoile pâlir depuis le début de l'affaire en mai dernier. Ce phénomène se retrouve très clairement dans les chiffres de notre sondage. 54,8% des personnes interrogées estiment que l'affaire a "vraiment beaucoup détérioré l'image" du libéral-radical. Elles sont 22,9% a trouvé que cela a "plutôt détérioré l'image" de l'édile. Ce qui fait un total de 77,7% qui admettent que l'affaire a écorné l'image de Pierre Maudet. Un chiffre très important alors qu'elles ne sont que 14% à penser l'inverse - les personnes restantes sont indécises.
Cet impact négatif se répercute mécaniquement dans l'image que dégage désormais le conseiller d'Etat genevois. 54,2% des sondés estiment que le libéral-radical jouit aujourd'hui d'une "mauvaise image". Même chez ses électeurs, ils sont la moitié à le penser (49,9%). Et ils sont 54,8% chez les électeurs PLR. Ces chiffres s'aggravent encore si on y ajoute les personnes qui pensent que l'image de l'édile est simplement "mitigée" (14,1%). Cela fait un total de 68,3% des personnes interrogées pour qui l'image de Pierre Maudet est désormais négative. Soit les deux tiers du panel. Seuls 16,5% des sondés estiment que ce dernier jouit encore d'une bonne image.
Réélection compromise
Dans ces conditions, si Pierre Maudet décidait de démissionner pour se représenter, il lui serait très difficile d'être réélu. 44,4% des sondés affirment qu'ils ne voteraient ni pour lui, ni pour le PLR dans ce cas de figure. Les électeurs de Pierre Maudet du printemps dernier sont 42,6% à dire la même chose. Si on ajoute les 14,4% qui ne voteraient pas pour le conseiller d'Etat mais seraient d'accord de voter PLR, on arrive à un total de 58,8% du panel qui ne voteraient pas Pierre Maudet. Au final, le magistrat genevois ne recueillent que 17% d'intention de vote. Un chiffre qui monte à 20,7% si l'on enlève les 24,2% d'indécis. Il s'agit d'une perte de quelque 30% de son électorat en un an, vu que le libéral-radical a obtenu un peu plus de 50% des voix au printemps 2018. Une chute spectaculaire de l'avis même de l'auteure du sondage.
Au moins 60 personnes ont été blessées dimanche en Israël dans une zone vers Haïfa (nord) où le Hezbollah libanais avait revendiqué une attaque de drones, a indiqué un service d'urgence israélien.
Selon United Hatzalah, une organisation de secouristes bénévoles, les équipes médicales "fournissent une assistance à plus de 60 blessés présentant divers degrés de blessures: critiques, graves, modérées et légères" dans le secteur de Binyamina.
Le Hezbollah libanais a annoncé plus tôt avoir lancé des drones explosifs contre une position militaire près de Haïfa, la plus grande ville du nord d'Israël.
Dans un communiqué, la formation pro-iranienne précise que ses combattants ont lancé "une escadrille de drones explosifs sur un camp d'entraînement de la brigade Golani à Binyamina, au sud de Haïfa", et dédie cette attaque à son chef Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans une frappe israélienne près de Beyrouh.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Un robot à trois bras conçu pour imiter un chef d'orchestre humain a fait ses débuts ce week-end à Dresde, en Allemagne, où il a pu exercer notamment avec une musique composée spécialement pour lui.
Le robot - trois bras articulés séparés portant chacun des baguettes évoquant les sabres laser du film "La Guerre des étoiles" - a dirigé des musiciens, bien humains pour leur part, lors de deux représentations de l'orchestre symphonique de Dresde (est).
Le robot a été entraîné à reconnaître le temps de battement et à indiquer la dynamique, les différents bras étant capables de se mouvoir indépendamment les uns des autres.
Il a pu donner un aperçu de ses capacités en interprétant "Semiconductor's Masterpiece" ("Le chef d'oeuvre du semi-conducteur"), une oeuvre du compositeur et pianiste allemand Andreas Gundlach, qui avait été commandée par l'orchestre.
Le robot a utilisé ses trois bras pour guider séparément les trois parties de l'orchestre, ce qui n'aurait pas été possible avec un seul chef d'orchestre humain.
Robots collaboratifs
S'exprimant lors de la représentation de dimanche, M. Gundlach a déclaré que l'idée du robot avait été inspirée par des scientifiques de l'Université technique de Dresde qui développent des "+cobots+, des robots collaboratifs qui ne sont pas destinés à remplacer les êtres humains mais à travailler avec eux".
Il a ensuite fallu deux ans pour développer et former le robot chef d'orchestre en collaboration avec l'université.
Selon M. Gundlach, le processus nécessaire pour enseigner à la machine les mouvements pour diriger un orchestre "m'a fait comprendre d'une manière totalement nouvelle à quel point l'être humain est une création merveilleuse".
Il a évoqué le travail patient qu'il a fallu déployer pour inculquer à la machine "des mouvements esthétiques des bras qui peuvent être bien captés par l'orchestre".
Deux des bras du robot ont également guidé les musiciens lors de la première de "#kreuzknoten" de Wieland Reissmann, un autre morceau impliquant des instruments joués simultanément à différents tempos.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
La Corée du Nord, qui a accusé Séoul d'avoir envoyé à Pyongyang des drones sans pilote transportant des tracts de propagande, a menacé dimanche d'ouvrir le feu à la frontière avec la Corée du Sud.
"L'état-major général" de l'armée populaire "a émis le 12 octobre un ordre d'opération préliminaire aux unités d'artillerie combinées le long de la frontière (...) pour qu'elles se préparent pleinement à ouvrir le feu", selon l'agence de presse officielle KCNA, citant le communiqué du ministère nord-coréen de la Défense.
L'ordre prévoyait que "huit brigades d'artillerie entièrement armées, avec tous leurs effectifs de guerre, soient prêtes à ouvrir le feu" jusqu'à dimanche 20H00 (13H00 suisses).
Selon KCNA, d'autres unités ont reçu l'ordre "d'intensifier la surveillance en état d'alerte totale", tandis que "les postes d'observation anti-aérienne ont été renforcés" à Pyongyang.
Tracts anti-régime
La Corée du Nord avait accusé vendredi son voisin du Sud d'avait envoyer des drones transportant des tracts de propagande dans l'espace aérien de Pyongyang le 3 octobre, puis de nouveau mercredi et jeudi de la semaine dernière.
Les drones auraient largué de la propagande anti-régime, et les tracts étaient remplis de "rumeurs incendiaires et de détritus", selon KCNA.
Faire voler des drones dans l'espace aérien de Pyongyang "pourrait être considéré comme une attaque militaire", a déclaré le ministère nord-coréen des Affaires étrangères, selon KCNA, ajoutant qu'il s'agissait "d'une grave provocation intolérable et impardonnable".
Le ministre sud-coréen de la Défense, Kim Yong-hyun, avait d'abord nié les accusations de Pyongyang, mais l'état-major interarmées a ensuite modifié sa position, déclarant dans un communiqué qu'il "ne peut pas confirmer si les allégations nord-coréennes sont vraies ou non".
Samedi, l'influente soeur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a menacé Séoul d'un "horrible désastre" si des drones franchissaient à nouveau la frontière.
Les relations entre les deux voisins sont au plus bas depuis des années, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un ayant désigné cette année la Corée du Sud comme "le principal ennemi" de son pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
L'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), sorte d'"ONU du vin" qui réunit les experts de la filière, a appelé à un "développement durable" de la vigne, dimanche, à l'issue d'une réunion ministérielle en France.
"Les effets du changement climatique amplifient" les défis auxquels la vigne doit faire face, ont souligné 37 membres, sur 50, participant à la réunion au siège de l'OIV à Dijon (est).
Les signataires encouragent les "réservoirs de biodiversité, tels que les cépages et tout l'écosystème qui les entoure, en limitant l'érosion des sols, en capturant le carbone (...) et en réduisant les déchets", ajoute la déclaration ministérielle, la première dans l'histoire de l'organisation qui célèbre cette année son centenaire.
L'OIV s'est fixée pour "objectifs" de "soutenir l'innovation, les pratiques culturales et oenologiques ambitieuses, résilientes et durables (...) ainsi que la biodiversité telle que la conservation et l'utilisation de la diversité dans la vigne, l'exploitation de nouvelles variétés de vigne et la gestion efficace de l'eau".
La "durabilité" de la vigne et du vin s'entend également en matière "économique et sociale", a expliqué en conférence de presse le directeur général de l'OIV, le Néo-Zélandais John Barker, soulignant notamment le besoin du secteur de s'adapter à la baisse de la consommation du vin.
Bientôt la Chine
Créée le 29 novembre 1924 par huit pays (Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie, Luxembourg, Portugal, Tunisie), l'OIV rassemble aujourd'hui 50 États, couvrant 88% de la production mondiale de vin, avec l'absence notoire des États-Unis, qui ont claqué la porte en 2001, après l'échec de leur candidat à sa présidence. La Suisse en est membre.
Le Chine deviendra en novembre le 51e État membre.
L'organisation n'est pas politique mais réunit des experts techniques et scientifiques qui échangent leurs informations sur la filière et tentent d'harmoniser les normes au niveau international.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Dans un entretien au Corriere della Sera dimanche, le styliste italien Giorgio Armani affirme vouloir quitter la scène dans les deux ou trois prochaines années. "Je me donne encore deux ou trois ans à la tête de l'entreprise. Pas plus", a indiqué le nonagénaire.
M. Armani n'a par contre pas évoqué le futur de sa marque à succès, qu'il dirige depuis près de 50 ans, ni le nom d'un successeur. Il rêve d'un avenir où il n'a plus à prendre de décision, confie-t-il.
Interrogé sur un possible passage de témoin à son bras droit actuel, Leo Dell'Orco, Giorgio Armani a vaguement répondu qu'il avait déjà échafaudé une structure claire que ceux qui prendront sa suite seront invités à mettre en place. Il a encore indiqué au quotidien italien avoir été approché dernièrement par de potentiels investisseurs externes, qui se montrent "un peu plus insistants". "Mais actuellement, je ne vois aucune opportunité", ajoute-t-il.
L'industrie de la mode est dominée depuis un certain temps par des conglomérats actifs dans le luxe. Giorgio Armani a toujours refusé des offres de reprise, défendant son indépendance.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / dpa