Rejoignez-nous

Actualité

Plus de 62% des Genevois sont favorables au départ de Pierre Maudet

Publié

,

le

Pierre Maudet est embourbé dans ses affaires depuis mai 2018.

Les Genevois ne veulent plus de Pierre Maudet au Conseil d'Etat. 62,4% d'entre eux se disent favorables à une démission du magistrat PLR, selon un sondage exclusif réalisé par M.I.S. Trend pour Radio Lac, la RTS et Le Temps. Seuls 26,1% des sondés y sont défavorables. Pour rappel, le conseiller d'Etat genevois est poursuivi par la justice pour acceptation d'un avantage en lien avec un luxueux voyage offert à Abu Dhabi et de substantiels dons du groupe hôtelier Manotel.

A la question "Avec les connaissances que vous en avez, pensez-vous que Pierre Maudet devrait démissionner de ses fonctions politiques?", quelque 40,4% des 970 personnes interrogées entre le 29 janvier et le 5 février ont répondu qu'ils y étaient "très favorables". 22% y sont "assez favorables". Ce qui fait un total en faveur d'un départ de Pierre Maudet de 62,4%. De l'autre côté, seuls 14,9% des sondés se disent "pas du tout" favorables à sa démission quand 11,2% indiquent être "assez peu" favorables à ce scénario. 11,5% des personnes interrogées sont indécises.

Le mensonge coûte cher

Ce score sans appel est à mettre directement en lien avec les mensonges répétés de Pierre Maudet. En effet, pour 67,8% des sondés, c'est parce qu'il a menti que l'édile doit partir. Le deuxième argument à être spontanément avancé, à savoir le manque d'exemplarité, arrive loin derrière à 46,7%, soit quelque 20 points de moins que le premier. Détail intéressant, la gravité des faits reprochés au libéral-radical n'est mentionné que par 23,1% des personnes favorables à une démission. Il ne s'agit là que de la 8e raison invoquée par les sondés.

Ce chiffre est à mettre en parallèle avec celui des raisons pour lesquelles Pierre Maudet devrait se maintenir en poste. Les personnes qui soutiennent le conseiller d'Etat estiment dans leur majorité - 50,2% - qu'il devrait tenir face à "l'acharnement des médias à son encontre". La présomption d'innocence, argument matraqué par son comité de soutien, n'est avancé que par 31,9% des sondés, ce qui en fait seulement le 3e argument pour lequel il devrait rester au Conseil d'Etat.

Conclusion: les Genevois accordent plus de poids aux considérations éthiques et politiques de l'affaire - mensonges, exemplarité, confiance, compétence - qu'à son pendant judiciaire - gravité des faits, présomption d'innocence. Par ailleurs, plus les personnes interrogées sont jeunes et urbaines, plus elles sont sévères envers le magistrat.

Dégât d'image très important

Si une majorité de Genevois veulent voir Pierre Maudet partir, c'est aussi parce que le conseiller d'Etat a vu son étoile pâlir depuis le début de l'affaire en mai dernier. Ce phénomène se retrouve très clairement dans les chiffres de notre sondage. 54,8% des personnes interrogées estiment que l'affaire a "vraiment beaucoup détérioré l'image" du libéral-radical. Elles sont 22,9% a trouvé que cela a "plutôt détérioré l'image" de l'édile. Ce qui fait un total de 77,7% qui admettent que l'affaire a écorné l'image de Pierre Maudet. Un chiffre très important alors qu'elles ne sont que 14% à penser l'inverse - les personnes restantes sont indécises.

Cet impact négatif se répercute mécaniquement dans l'image que dégage désormais le conseiller d'Etat genevois. 54,2% des sondés estiment que le libéral-radical jouit aujourd'hui d'une "mauvaise image". Même chez ses électeurs, ils sont la moitié à le penser (49,9%). Et ils sont 54,8% chez les électeurs PLR. Ces chiffres s'aggravent encore si on y ajoute les personnes qui pensent que l'image de l'édile est simplement "mitigée" (14,1%). Cela fait un total de 68,3% des personnes interrogées pour qui l'image de Pierre Maudet est désormais négative. Soit les deux tiers du panel. Seuls 16,5% des sondés estiment que ce dernier jouit encore d'une bonne image.

Réélection compromise

Dans ces conditions, si Pierre Maudet décidait de démissionner pour se représenter, il lui serait très difficile d'être réélu. 44,4% des sondés affirment qu'ils ne voteraient ni pour lui, ni pour le PLR dans ce cas de figure. Les électeurs de Pierre Maudet du printemps dernier sont 42,6% à dire la même chose. Si on ajoute les 14,4% qui ne voteraient pas pour le conseiller d'Etat mais seraient d'accord de voter PLR, on arrive à un total de 58,8% du panel qui ne voteraient pas Pierre Maudet. Au final, le magistrat genevois ne recueillent que 17% d'intention de vote. Un chiffre qui monte à 20,7% si l'on enlève les 24,2% d'indécis. Il s'agit d'une perte de quelque 30% de son électorat en un an, vu que le libéral-radical a obtenu un peu plus de 50% des voix au printemps 2018. Une chute spectaculaire de l'avis même de l'auteure du sondage.

@raphaelleroy

Infographie: Roxane Cattaneo

 

 

Genève

Alerte aux poux ! Les méthodes naturelles pour s’en débarrasser

Publié

le

C'est la bête noire des parents : les poux, aussi, ont fait leur rentrée depuis quelques semaines. Plusieurs méthodes existent pour s'en débarrasser, les shampoings anti-poux mais aussi des solutions naturelles.

Si parfois les traitements anti-poux manquent à l’appel dans certaines pharmacies, on peut avoir recours à des huiles végétales qui vont tuer les poux et des huiles essentielles pour éviter qu’ils s'accrochent aux têtes des petits. Céline Célardin co-directrice des pharmacies eaux-Vives à Genève.

Céline Célardin Co-directrice des pharmacies Eaux-Vives à Genève

Les poux provoquent de fortes démangeaisons et des plaques rouges qui peuvent mener à une infection. S'il est difficile de bien distinguer les poux dont la couleur est proche du cheveu, il est plus facile d'observer les «lentes» qui sont de teinte claire. Pour éliminer toutes les lentes des cheveux, renouvelez le traitement.

Céline Célardin Co-directrice des pharmacies Eaux-Vives à Genève

Continuer la lecture

Genève

Des caracs se mettent aux couleurs d'Octobre rose

Publié

le

Comme chaque année, le coup d’envoi de la campagne mondiale de sensibilisation au dépistage de cette maladie a été donné dimanche, le 1er octobre. Certains organisent des marches pour sensibiliser au cancer, d'autres tentent une approche gourmande avec des caracs roses représentant un sein. Ils sont vendus durant tout le mois d'octobre dans près de 100 boulangeries-pâtisseries en Suisse romande.

Il s'agit d'une campagne de sensibilisation pour rappeler l'importance du dépistage précoce du cancer du sein. Pour chaque carac vendu, 50 centimes sont reversés à OSE Thérapies, association vaudoise qui accompagne les personnes atteintes d’un cancer. La boulangerie pâtisserie Eric Emery fait partie des enseignes du bout du lac associées au projet. Son patron est particulièrement sensible à cette cause.

Eric EmeryPatron de la boulangerie-pâtisserie éponyme

En-dessous des caracs, il y a une petite affiche sur laquelle il est écrit “palpez-vous autant que vous likez”, la campagne de sensibilisation visant à rappeler l'importance du dépistage précoce.

Reportage boulangerie-pâtisserie Eric Emery

6’000 nouveaux cas de cancer du sein sont détectés chaque année en Suisse, dont plus de 1’200 concernent des femmes de moins de 50 ans.

Continuer la lecture

Environnement

Octobre va t-il battre des records de chaleur?

Publié

le

Source KEYSTONE Byline ALESSANDRO DELLA

Il fait chaud pour un début octobre, trop chaud même. Un météorologue nous explique le phénomène.

25 degrés ce lundi à Genève, 26° mardi...

L'ensemble de la Suisse se croit encore en été alors que nous sommes déjà en octobre. 

Un léger front froid est attendu mardi en fin de journée mais mercredi, le soleil fera déjà son retour et la fin de semaine repassera au-dessus des normales de saison. C’est donc un été indien qui se prolonge. Les explications de Nicolas Borgognon, météorologue à MétéoNews:

Nicolas BorgognonMétéorologue à MétéoNews

Le mois de septembre a été exceptionnel en termes de chaleur, la lancée semble la même pour les 10 premiers jours d’octobre donc.

Nicolas BorgognonMétéorologue à MétéoNews

C’est un été indien qui se prolonge, idéal pour les balades en forêt. Sauf pour la nature, qui elle souffre de la sécheresse qui ne fait qu’empirer. Nicolas Borgognon:

Nicolas BorgognonMétéorologue à MétéoNews

Enfin, ces journées agréables permettent de mieux observer le paysage changeant et l'ambiance lumineuse, on parle alors d'automne "doré":

Nicolas BorgognonMétéorologue à MétéoNews

Cette douceur devrait durer au moins jusqu'au 10 octobre.

Continuer la lecture

Suisse

Migros Industrie se cherche un nouveau chef

Publié

le

Migros Industrie changera de direction au printemps prochain (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Armando Santacesaria, à la tête de Migros Industrie et membre de la direction générale de la Fédération des coopératives Migros (FCM) quittera ses fonctions fin mars 2024. Le recrutement d'un successeur est en cours.

"Grâce à l'engagement d'une équipe très motivée, nous avons pu lancer de nombreuses innovations sur le marché au cours des cinq dernières années et adapter Migros Industrie à l'évolution des besoins de la clientèle", a affirmé Armando Santacesaria, cité dans le document du géant orange lundi.

Selon Mario Irminger, président de la direction générale de la FCM, au cours des cinq dernières années, M. Santacesaria "a réorienté stratégiquement Migros Industrie et l'a rapprochée de l'activité Supermarché de Migros" et "a également augmenté sa productivité".

Armando Santacesaria continuera d'assurer la direction de Migros Industrie jusqu'à fin mars 2024, "puis il se tiendra à la disposition de l'entreprise pour aider la personne qui lui succédera à prendre ses marques et ainsi assurer une transition sans accroc", d'après le document.

Migros Industrie, qui compte environ 14'000 collaborateurs et collaboratrices, produit 20'000 produits alimentaires et non alimentaires. Cette branche du géant helvétique de la distribution a réalisé en 2022 un chiffre d'affaires de 5,78 milliards de francs et investi 237 millions de francs dans la place industrielle suisse, assure Migros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Suisse

Les cas de dengue augmentent en Suisse

Publié

le

Les cantons traquent le moustique-tigre pour prévenir entre autres les transmissions du virus de la dengue ou du chikungunya (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les cas de dengue augmentent en Suisse. Selon le dernier bulletin de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) publié lundi, 154 cas ont été déclarés depuis le début de l'année contre 68 en 2022. L'OFSP met cette hausse sur le compte de la reprise des voyages.

Outre la dengue, le nombre de cas de chikungunya est aussi nettement plus élevé, passant de 2 déclarations en 2022 à 17 cette année. Le nombre de cas de paludisme suivent la même tendance avec 272 cas enregistrés jusqu'à la 38e semaine de cette année, contre 241 l'an passé.

Selon l'OFSP, l'augmentation des cas de dengue et d'autres maladies transmises par les moustiques est due à la reprise des voyages après les années de pandémie du Covid. Les chiffres atteignent à nouveau le niveau d'avant 2020. Les cas déclarés en Suisse concernent exclusivement des personnes infectées à l'étranger.

La présence du moustique tigre en Suisse ne signifie pas nécessairement qu'il y aura une épidémie de dengue, précise l'OFSP. Mais il est possible qu'un moustique local pique une personne infectée de retour d'une région endémique et devienne à son tour vecteur du virus sur une autre personne, ajoute l'office.

Le risque à long terme de transmission de maladies et le fait que les moustiques tigres puissent être extrêmement gênants sont les raisons pour lesquelles la propagation est activement surveillée par les cantons. Le moustique tigre a été repéré au Tessin dès 2003 et, depuis, dans plusieurs cantons romands. Des mesures de lutte pour éviter sa propagation ont été mises en place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture