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Le PLR genevois ne sort pas indemne de l'affaire Maudet

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Le président sortant du PLR genevois, Alexandre de Senarclens. (Crédit: DR)

Le Parti libéral-radical (PLR) genevois pâtit assez clairement des déboires de sa figure de proue qu'est Pierre Maudet. 65% des personnes interrogées par M.I.S. Trend dans le cadre du sondage Radio Lac/RTS/Le Temps estiment que l'affaire Maudet a détérioré l'image du parti. Près de 10% de ses électeurs disent même qu'ils ne voteront plus pour lui en cas d'élection partielle.

Les 970 Genevois interrogés sont 34,7% à juger que l'image du PLR s'est "vraiment beaucoup détériorée" avec l'affaire d'Abu Dhabi. Ils sont 30,3% à estimer que l'image du parti a été "plutôt détériorée". Entre les deux chiffres, ce sont près de deux tiers du panel qui voient un dégât d'image lié aux déconvenues de Pierre Maudet. A contrario, ils sont 21,3% à considérer que cela n'a pas eu d'impact sur le parti libéral-radical.

Intentions de vote en berne

Ces statistiques se traduisent dans les intentions de vote. Aujourd'hui, le PLR ne recueille que 17,5% des voix des personnes interrogées. Si on enlève les abstentionnistes - 17,7% -, ce chiffre monte à 21,3%. C'est quasi 4 points de moins que le score du parti genevois au printemps dernier (25,18%). La chute est spectaculaire. Surtout si on ajoute les 9,6% des sondés qui déclarent ne pas vouloir voter pour un candidat PLR en cas d'élection partielle sans Pierre Maudet alors qu'il le faisait avant.

Cependant, ces résultats montrent aussi que l'assise du parti reste large. Avec 21,3% des voix, il resterait le premier parti du canton. L'affaire Maudet éclabousse donc clairement le PLR mais sans disloquer sa base électorale comme aurait pu le laisser craindre l'assemblée extraordinaire du 15 janvier dernier.

Classe politique touchée

Le PLR peut encore se consoler en se disant qu'il n'est pas le seul à subir un dégât d'image avec l'affaire Maudet. 29,4% des sondés estiment que l'affaire a "vraiment beaucoup détérioré" l'image des politiciens genevois en général. Ils sont 39% à juger qu'elle a "plutôt détérioré" l'image de la classe politique. Résultat: ce sont 68,4% des Genevois interrogés qui voient désormais les femmes et hommes politiques d'un autre œil contre 20,8%. Le sentiment du "tous pourris" n'est pas loin.

@raphaelleroy

 

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Culture

Les cloches de Notre-Dame de Paris donnent à nouveau de la voix

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Peu avant 10h30, les cloches se sont élancées une à une, actionnées par des moteurs, jusqu'à former un ballet harmonieux, selon des journalistes de l'AFP sur place. Cinq minutes bouleversantes pour ceux qui y ont assisté. (© KEYSTONE/AP/AURELIEN MORISSARD)

A moins d'un mois de la réouverture de Notre-Dame de Paris, les huit cloches du beffroi nord ont retenti pour la première fois depuis l'incendie d'avril 2019. Leur remise en fonction marque un pas de plus vers la résurrection de la cathédrale.

Peu avant 10h30, les cloches se sont élancées une à une, actionnées par des moteurs, jusqu'à former un ballet harmonieux, selon des journalistes de l'AFP sur place. Cinq minutes bouleversantes pour ceux qui y ont assisté.

"On a tous ressenti une émotion intense, c'est une voix qui s'étend, qui rapproche. On est le 8 novembre et Notre-Dame nous dit 'je suis là, je vous attends'", a déclaré à l'AFP le père Guillaume Normand, vice-recteur de la cathédrale.

Les huit cloches n'avaient plus retenti dans le ciel de Paris depuis le 15 avril 2019, date de l'incendie qui a ravagé la cathédrale, chef d'oeuvre de l'art gothique bâti il y plus de 850 ans.

"Premier essai concluant"

"C'est une belle étape, importante, symbolique", a salué Philippe Jost, responsable de la restauration de Notre-Dame de Paris. Car "toutes les cloches ensemble, c'est la première fois".

"Tout n'est encore parfait. On va régler ça à la perfection mais ce premier essai est concluant", a déclaré, ému, Alexandre Gougeon, de l'entreprise Gougeon, chef de projet de la repose des cloches pour le groupement ATC, saluant "un bel aboutissement".

Ce signal sonore marque une étape supplémentaire dans la résurrection de l'une des plus grandes cathédrales d'Occident, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, et un des monuments les plus visités d'Europe.

De 800 kg à 4 tonnes

Lors de l'incendie, les flammes avaient atteint une partie du beffroi nord de l'édifice, qui a dû être restauré. Pour ce faire, les huit cloches de cette tour ont été déposées avec soin, nettoyées de la poussière de plomb et restaurées, la plupart en Normandie, avant de regagner leur écrin initial.

De "Gabriel", et ses plus de quatre tonnes, à la plus petite "Jean-Marie" (800 kg environ), baptisée en hommage au cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris de 1981 à 2005, ces huit cloches ont fait leur retour à Notre-Dame mi-septembre lors d'une cérémonie en petit comité et ont été bénies à l'occasion.

250 entreprises, 700 millions d'euros

A un mois de sa réouverture, Notre-Dame de Paris a retrouvé sa silhouette familière et s'apprête à recevoir ses premiers visiteurs le 7 décembre, avant une messe le lendemain.

Le chantier aura mobilisé 250 entreprises, des centaines d'artisans et coûté près de 700 millions d'euros, financés par 846 millions d'euros de dons.

Les contours de la cérémonie du 7 décembre restent toutefois flous, mais "il y aura de très bons artistes, de très grands artistes de renommée internationale, c'est ce que mérite la cathédrale", a déclaré vendredi Philippe Jost sur RTL, levant le voile sur un secret bien gardé.

Des articles de presse ont évoqué la présence de l'ex-Beatles, Paul McCartney, une éventualité encore jamais confirmée.

Défi relevé

Seule certitude à ce stade: le président Emmanuel Macron prendra la parole "dans la cathédrale". "Si on sera le 7 décembre devant Notre-Dame de Paris rouverte, c'est parce qu'il a lancé ce défi de (reconstruction en) 5 ans", a souligné M. Jost.

Notre-Dame accueillait 12 millions de visiteurs en 2017. Le diocèse et l'établissement public s'attendent à en recevoir "14 à 15 millions" après la réouverture, ce qui s'accompagnera d'une nouvelle signalétique, d'un plan de circulation repensé et d'un système de réservation en ligne.

Lorsqu'ils entreront dans la cathédrale, fidèles et visiteurs découvriront un axe central épuré, un tout nouveau mobilier liturgique minimaliste en bronze brun, un mur-reliquaire contemporain en bois de cèdre et pavés de verre formant une auréole et abritant la couronne d'épines du Christ, et une cathédrale lumineuse.

Les murs encrassés par l'incendie et le temps ont retrouvé la blondeur de leurs pierres. Contempler la cathédrale rénovée est "un émerveillement", a assuré M. Jost.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Votations du 22 septembre: la biodiversité n'est pas un problème

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Le 22 septembre, les Suisses ont dit non à l'initiative biodiversité et la réforme de la LPP, mais pour des raisons différentes, selon l'analyse Vox (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le non du 22 septembre à l'initiative sur la biodiversité s'explique par une pression trop faible sur le problème, selon l'analyse Vox de l'institut gfs.bern. Les électeurs ont rejeté la réforme de la LPP en raison de doutes quant à la résolution du problème.

L'initiative biodiversité n'a pas créé assez de pression sur le problème pour convaincre une majorité de la nécessité de l'accepter, écrit l'institut de recherche dans un communiqué publié vendredi. Les opposants du centre-droit étaient convaincus que l'on en fait déjà assez et que la pression sur l'agriculture indigène serait trop forte.

Quant à la réforme de la prévoyance professionnelle, l'objectif central - l'amélioration de la situation des personnes à faible revenu - était très controversée. Une nette majorité n'a pas trouvé la proposition convaincante.

Le non à la réforme du 2e pilier est venu assez unanimement du camp de gauche. Mais près de deux tiers des sympathisants de l'UDC et du Centre ont aussi voté contre le mot d'ordre de leur propre parti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

FAO: la mauvaise alimentation coûte 8000 milliards par an

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Responsables pour moitié de ce coût sanitaire: une alimentation pauvre en céréales complètes (au profit de produits raffinés, un phénomène généralisé sauf dans certains pays africains ou en Inde), des régimes pauvres en fruits (ce qui concerne tout le globe), et des régimes riches en sel. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Alimentation trop transformée, pauvre en fruits et légumes, trop salée: les mauvaises habitudes ont un coût sanitaire caché de plus de 8000 milliards de dollars par an, estime la FA0, qui appelle à "agir urgemment" pour transformer les systèmes agroalimentaires.

Ces 8100 milliards sont liés aux pertes de productivité dues aux maladies provoquées par notre alimentation (diabète, cancers, maladies cardiovasculaires...), selon le rapport annuel produit par l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture.

Ce coût largement invisible vient s'ajouter aux coûts sanitaires déjà connus et bien identifiés, notamment les dépenses médicales. De quoi doubler la facture sanitaire réelle de notre alimentation.

"Dire que cela double (la facture), c'est un ordre de grandeur qui est raisonnable", confirme David Laborde, directeur de la division Economie agroalimentaire à la FAO.

Cet impact sur la santé représente au niveau mondial 70% de tous les coûts cachés de la production alimentaire, qui a aussi des coûts environnementaux, sociaux, etc.

Produits raffinés

Responsables pour moitié de ce coût sanitaire: une alimentation pauvre en céréales complètes (au profit de produits raffinés, un phénomène généralisé sauf dans certains pays africains ou en Inde), des régimes pauvres en fruits (ce qui concerne tout le globe), et des régimes riches en sel.

Viennent ensuite les régimes riches en viande transformée (saucisses, charcuteries etc), en viande rouge, pauvres en légumes...

Jusqu'à 10% du PIB

Selon les pays, cette charge cachée représente jusqu'à 10% du PIB, notamment pour certains Etats émergents, note le rapport, qui couvre 153 pays et 99% de la population mondiale. Cette estimation est un minimum, car le calcul n'inclut pas les phénomènes de sous-nutrition, eux aussi coûteux, souligne la FAO.

Que faire? La FAO souligne "la nécessité d'engagements nationaux plus ambitieux" et voit un rôle pour chacun, du producteur au consommateur.

"Coût invisible"

L'organisation met en garde contre le risque de faire peser surtout ces changements sur les agriculteurs, placés "sur la ligne de front".

"Des chaînes d'approvisionnement de plus en plus mondialisées et un déséquilibre des pouvoirs font souvent porter le poids du changement aux parties vulnérables comme les producteurs, qui se retrouvent face à des coûts accrus liés à la réglementation et à une pression à la baisse des prix", note le rapport.

Ce coût sanitaire "supporté par la collectivité est invisible et donc personne n'y fait attention et donc personne ne veut vraiment régler ce problème", observe David Laborde à l'AFP.

Sortir du "piège"

Il faut "sortir du piège actuel, dans lequel le consommateur ne veut pas payer, le transformateur ne veut pas payer, l'Etat dit 'je n'ai pas d'argent', et où on a tendance à transférer ces coûts sur l'agriculteur", dit-il, avec pour conséquence immédiate des manifestations comme celles vues en Europe l'hiver dernier et in fine un déclin des vocations.

Les producteurs agricoles doivent avoir accès à des technologies, être payés pour leurs services écosystémiques, et les certifications (bio, commerce équitable...) sont un outil pour un meilleur revenu, liste le rapport.

Faire les bons choix

"L'agribusiness et les investisseurs ont un rôle important à jouer", insiste-t-il aussi. Enfin, les consommateurs forment "la dernière pièce, vitale, du puzzle", en choisissant des aliments sains et produits de façon durable.

Pour cela, "incitations financières, campagnes d'information, régulations peuvent soutenir le changement, notamment pour les ménages les plus fragiles", quand "dans de nombreux pays, des populations portent le double fardeau sous-nutrition/surpoids ou maladie".

Par exemple, taxer les boissons sucrées ou subventionner les fruits et légumes donnent "des résultats positifs", note le rapport.

Volonté politique nécessaire

"La communauté internationale peut toujours espérer que l'innovation résolve les problèmes des systèmes agroalimentaires, mais l'innovation seule ne les conduira probablement pas vers la durabilité: leur gouvernance doit changer grâce à la volonté politique", insiste la FAO.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Annulation partielle de la nouvelle loi lucernoise sur la police

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Le Tribunal fédéral annule plusieurs articles de la nouvelle loi lucernoise sur la police (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le Tribunal fédéral annule plusieurs dispositions de la nouvelle loi lucernoise sur la police. Ces articles ne sont pas compatibles avec la compétence pénale de la Confédération ou constituent une atteinte grave au droit à l'autodétermination en matière de données.

En octobre 2022, le Parlement lucernois a adopté cinq nouveaux articles modifiant la loi sur la police. Ces dispositions portaient notamment sur la surveillance automatisée du trafic ainsi que sur le réseau d'information de la Confédération et des cantons. Un recours a été déposé devant le Tribunal fédéral.

La 1ère Cour de droit public constate vendredi que la recherche automatisée prévoit une saisie optique des véhicules, plaques et occupants compris. Un tel système qui sert avant tout à la poursuite pénale empiète sur la compétence de la Confédération en la matière.

L'adaptation de la loi lucernoise sur la police afin de participer à la plateforme de recherche policière (POLAP) est également problématique. Trop vague, cette disposition rend plus difficile le contrôle par la justice.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Patrouille Suisse: une commission rejette de justesse son maintien

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La commission compétente du Conseil des Etats ne veut pas maintenir les jets F-5 Tiger, utilisés pour la Patrouille Suisse, car ils sont devenus obsolètes (archives). (© KEYSTONE/EPA PAP/RADEK PIETRUSZKA)

Le sort de la Patrouille Suisse reste incertain. La commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats a rejeté son maintien par 6 voix contre 6 avec la voix prépondérante de la présidente.

Pour la majorité de la commission, les coûts supplémentaires liés au maintien de l'avion de combat F-5 Tiger, utilisé pour la Patrouille Suisse, ne se justifient pas au vu de l'état des finances fédérales et de la situation sécuritaire mondiale, indiquent vendredi les services du Parlement dans un communiqué.

Pour la minorité favorable à la motion de Werner Salzmann (UDC/BE), la Patrouille Suisse constitue une vitrine pour les forces aériennes suisses, qui revêt une grande valeur symbolique et renforce la volonté de se défendre.

Le Département fédéral de la défense veut mettre un terme à l'exploitation des F-5 Tiger à la fin 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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