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Le Valais s'attend à d'importants dégâts dus au gel

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La lutte contre le gel a été intense en Valais ces dernières nuits. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les arboriculteurs ont lutté contre le gel en Valais où le thermomètre a frisé les moins six degrés. Ils s'attendent à des dégâts conséquents sur les coteaux. Les chiffres seront connus la semaine prochaine.

Le gel a frappé les vergers valaisans depuis dimanche et les arboriculteurs qui ont lutté sans relâche sont inquiets. "La nuit la plus froide était celle de mercredi à jeudi, mais la précédente était la plus compliquée en raison des intempéries", a indiqué à Keystone-ATS Olivier Borgeat, secrétaire général de l'Interprofession des fruits et légumes du Valais (IFELV).

Dans la nuit de mardi à mercredi, le fort vent et la neige ont en effet entravé le bon fonctionnement des bougies chauffantes que les arboriculteurs placent sous les abricotiers situés sur les coteaux. "Nous nous attendons à d'importants dégâts", indique Olivier Borgeat.

Pour l'heure, impossible pour le secrétaire général de l'IFELV de donner une évaluation précise et chiffrée des dommages. "Nous le pourrons dans une semaine, après avoir tiré un bilan avec l'office cantonal d'arboriculture et cultures maraîchères", précise-t-il.

Les fraises et les asperges vertes pourraient aussi avoir été touchées. Les vignes les plus précoces également.

Aspersion et bougies

Le Valais compte quelque 2000 hectares d'arbres fruitiers, dont 400 environ sur les coteaux (des abricotiers). Les abricotiers, mais aussi les pommiers, les poiriers et les cerisiers en fleur sont très sensibles au gel dès -0,5 degré.

Fin mars dernier, les arboriculteurs valaisans ont déjà fait face à un épisode de gel. Mais les pertes occasionnées se sont élevées à moins de 10%.

En plaine, le moyen de lutte principal est l'aspersion des arbres avec de l'eau tirée de la nappe phréatique. La transformation de l'eau en glace libère de la chaleur qui va protéger le fruit. Sur les coteaux, les arboriculteurs privilégient les bougies, car l'irrigation par aspersion risque notamment de provoquer des ravinements.

Aides possibles

En cas de gros dégâts, les arboriculteurs ne peuvent pas compter sur des assurances, trop chères à contracter, mais bénéficient parfois d'une aide cantonale. Cela avait été le cas en 2017, lorsque le gel avait durement frappé le canton, entraînant une perte de récolte de 35% dans l'arboriculture (50% des abricotiers) et 30% dans la viticulture.

La perte financière s'était montée au total à 70 millions de francs. Canton et Confédération avaient octroyé une aide de 7,6 millions de francs.

Rester vigilant

Le gel n'est pas exceptionnel dans le canton. Mais changement climatique oblige, les arboriculteurs craignent d'être soumis à des épisodes de plus en plus intempestifs et violents à l'avenir, note Olivier Borgeat.

La météo devrait être plus clémente ces prochains jours. Mais il s'agit de rester vigilant. Les risques de gel de printemps sont possibles jusqu'à la mi-mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Retour du week-end au Gothard: le bouchon s'installe

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Après une file de 20 km dans le sens nord-sud samedi, l'embouteillage des retours du week-end de Pentecôte au tunnel du Gothard pourrait s'étendre dans l'autre sens lundi après-midi. (© Keystone/URS FLUEELER)

Les retours du week-end de Pentecôte ont provoqué les premiers bouchons au Gothard lundi à la mi-journée. A l'entrée sud, la file d'attente atteignait 4 kilomètres peu après midi, équivalant à 40 minutes d'attente avant de se lancer dans le tunnel.

Le TCS avait anticipé un trafic intense au Gothard à l'approche de la Pentecôte. Lors des départs vers le Sud samedi, la file d'attente fut de 20 km au maximum. On était encore loin des 28 km d'embouteillage survenus à Pentecôte en 1999 et 2018.

Dimanche matin, deux incidents impliquant un animal avaient entraîné des fermetures momentanées de l'A2, ont indiqué les autorités uranaises. Des patrouilles ont cherché en vain un animal à la hauteur de l'échangeur d'Erstfeld. Le soir, le garde-chasse a abattu pour des raisons de sécurité un chevreuil qui se trouvait à cet endroit, a précisé le canton d'Uri.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Ignazio Cassis préside une réunion sur la centrale de Zaporijjia

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Le conseiller fédéral Ignazio Cassis préside mardi une séance du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à la protection de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia . (© KEYSTONE/AP/JOHN MINCHILLO)

Le Conseil de sécurité de l'ONU, sous la présidente du conseiller fédéral Ignazio Cassis, se réunit mardi pour une séance consacrée à la centrale nucléaire de Zaporijjia. Le directeur de l'AIEA, Rafael Grossi, informera à cette occasion sur la situation actuelle.

La sécurité des centrales nucléaires civiles dans les régions en conflit est un thème central pour la Suisse, a indiqué le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué lundi. Depuis des mois, M. Cassis est en contact étroit avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, à propos de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia.

L'objectif de la réunion du Conseil de mardi est d'encourager les parties impliquées à respecter les principes de sécurité nucléaire de l'AIEA.

La centrale nucléaire se trouve à proximité immédiate de la ligne de front près de la ville d'Enerhodar occupée par les Russes dans le sud-est de l'Ukraine. Les combats représentent un danger direct pour la centrale nucléaire et un accident nucléaire aurait des conséquences humanitaires et écologiques désastreuses non seulement pour l'Ukraine, mais pour tout le continent européen.

La Suisse est membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU en 2023 et 2024. Elle assure la présidence du Conseil pendant un mois en mai. Ce rôle est avant tout de nature protocolaire. La Suisse assumera la présidence pour la deuxième fois en octobre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Karine Yoakim Pasquier remporte le Prix Mousse Boulanger

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L'autrice a grandi dans la région de Montreux (Image d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Le livre "Oublier Gabriel" remporte le premier Prix Mousse Boulanger, décerné par l'Association vaudoise des écrivains. Il s'agit du premier roman de l'autrice montreusienne Karine Yoakim Pasquier.

L'ouvrage, publié aux Editions Torticolis et Frères en mars 2022, a été retenu parmi une sélection de cinq finalistes. "Son intrigue haletante se passe au coeur de la Riviera vaudoise", indique lundi un communiqué.

Née en 1984, Karine Yoakim Pasquier a grandi aux Avants. En 2018, elle s'est expatriée à Hong Kong où elle travaille sur divers projets artistiques, en parallèle à un emploi dans le domaine de l'e-learning. Elle a publié un livre jeunesse, destiné aux 8-12 ans, "A la poursuite du dragon", suivi cette année d'un deuxième opus de la même série, ainsi qu'un album intitulé "Au fil de l'eau, une aventure de Pitt le Lapin".

Le Prix Mousse Boulanger a été créé en 2023 pour rendre hommage à la femme de lettres romande décédée en début de cette année. Le concours honore le livre d’un écrivain vaudois paru durant l’année précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les découpages de Marianne Dubuis s'exposent à Château-d'Oex (VD)

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Marianne Dubuis, ici en 2013, est découpeuse d'art depuis plus de 40 ans (Archives). (© KEYSTONE/ALINE STAUB)

Artiste autodidacte reconnue, Marianne Dubuis est découpeuse d'art depuis plus de 40 ans. Elle expose dès samedi une quarantaine de ses oeuvres au Musée du Pays-d'Enhaut & Centre suisse du papier découpé. A découvrir jusqu'au 3 septembre.

L'artiste a grandi sur La Côte, non loin du Léman, mais c'est les montagnes qui l'attiraient. Aux ciseaux ou au cutter, depuis l'enfance, elle s'adonne au découpage. Elle a créé son propre style, qui évolue. Elle réside désormais à Château-d'Oex et est officiellement reconnue comme découpeuse d'art depuis 1979.

Marianne Dubuis s'est fait connaître en participant à des expositions en Suisse, mais aussi en France, en Allemagne et au Japon. Plusieurs entreprises de renom ont fait appel à elle pour des contributions, notamment Cailler pour les emballages de ses plaques ou de ses boîtes de chocolats.

Exposition personnelle

A Château-d'Oex, la découpeuse d'art propose une exposition personnelle intitulée "Reliance". "Reliance, c'est ce qui nous relie vous et moi, de ma quête à représenter un monde foisonnant de vie, de joies et de respect, à votre ressenti devant mes histoires de papier", explique l'artiste, citée dans un communiqué du musée.

L'exposition rassemble une quarantaine de ses oeuvres, dont des pièces maîtresses, certaines en couleur, d'autres en noir et blanc. Elles seront exposées au rez-de-chaussée et au sous-sol du nouveau bâtiment. Dans un musée - petit clin d'oeil - où l'artiste a travaillé comme gardienne durant onze ans.

Démonstrations

Marianne Dubuis sera sur place pour des démonstrations le 4 juin, les 8 et 9 juillet, les samedis 5 et 19 août ainsi que le 3 septembre. Des visites guidées en sa compagnie sont possibles sur réservation.

L'exposition permanente, dédiée aux traditions et à l'histoire du Pays-d'Enhaut, est proposée dans l'ancien bâtiment. Le parcours sur quatre étages a été redynamisé suite à l'agrandissement des locaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Faciliter l'intégration des personnes admises provisoirement

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Les personnes admises à titre provisoire reçoivent le permis F.(Archive). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le soutien des partis à l'abaissement des obstacles à l'entrée sur le marché du travail pour les personnes admises à titre provisoire est large. Seule l'UDC rejette les modifications d'ordonnances, car elles omettent l'interdiction pour ces personnes de voyager.

Selon l'UDC, la loi avait été adoptée au Parlement à la condition à la fois de faciliter les changements de canton pour le travail et de limiter les voyages à l'étranger. Or le Conseil fédéral ne précise dans son projet d'ordonnances que le premier point, pas le second. La guerre en Ukraine, et son flot de permis S, a en effet débuté peu après la décision des Chambre fédérales.

Le Conseil fédéral précise dans une ordonnance que les personnes admises à titre provisoire peuvent déménager plus facilement dans un autre canton si elles y trouvent un emploi. En février, il a mis en consultation jusqu'à ce lundi plusieurs modifications d'ordonnances visant à mettre en ½uvre la révision de la loi sur les étrangers et l'intégration décidée fin 2021.

Des facilités seront accordées pour le déménagement dans un autre canton si le trajet pour se rendre au travail dure plus de deux heures. Si l'UDC s'oppose, les autres partis ayant répondu sont favorables aux nouvelles ordonnances, même si le camp rose-vert estime que les modifications proposées ne vont pas assez loin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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