A Genève, le dispositif de l'Hospice général destiné aux jeunes adultes à l'aide sociale est trop complexe, a constaté la Cour des comptes dans un rapport publié jeudi. L'organe de surveillance relève une "forme de ballotage institutionnel" peu encline à mobiliser ces jeunes de 18 à 25 ans en rupture.
"Nous avons une organisation complexe et en partie décentralisée qui fragilise leur prise en charge", a indiqué Fabien Mangilli, le magistrat qui a mené cette mission d'évaluation. Interpellée par la forte hausse du nombre des 18 à 25 ans à l'aide sociale en dix ans, la Cour des comptes a procédé à une auto-saisine afin d'évaluer leur prise en charge. Leur nombre est passé de 2189 en 2015 à 3289 en 2024.
Premier constat de la Cour: de très nombreux intervenants, internes et externes à l'Hopsice général, sont impliqués. Ils agissent de manière isolée, sans réelle coordination. "Les jeunes sont envoyés à droite et à gauche", souligne M. Mangilli. Le suivi s'en trouve fragilisé et les jeunes peinent à créer une relation de confiance avec les travailleurs sociaux.
La Cour des comptes met aussi en évidence le nombre trop élevé de dossiers suivis par les travailleurs sociaux. Avec une moyenne de 100 dossiers par personne, la prise en charge ne peut pas être adéquate. Il manque de temps pour préparer les entretiens avec les jeunes mais aussi pour échanger entre professionnels. Une moyenne de 40 à 60 dossiers par travailleur social est recommandée au niveau suisse.
"Case management"
La Cour des comptes recommande de mettre en place une approche basée sur le "case management", à l'instar de ce qui existe pour l'accompagnement des migrants. Il s'agit de proposer un point d'entrée unique pour les jeunes et de leur attribuer un référent. L'Hospice général travaille actuellement à une réorganisation pour attribuer des ressources supplémentaires au dispositif "Point Jeune", qui compte 115 collaborateurs.
Autre point noir décelé par la Cour des comptes: les locaux des Glacis-de-Rive, où sont accueillis ces jeunes, ne sont pas adaptés. Le centre d'information qui leur est réservé se trouve par exemple en sous-sol. La Cour des comptes recommande de trouver un autre site plus accueillant où toutes les entités qui gravitent autour des 18-25 ans puissent être présentes. L'Hospice général a déjà lancé les recherches.
Les mesures d'insertion proposées aux jeunes adultes ne font pas l'objet d'un suivi, relève aussi la Cour des comptes. Il est ainsi compliqué d'évaluer leur pertinence et leur qualité. Ces mesures, dont le coût s'élève à près de 3,5 millions de francs par année, sont proposées par des prestataires externes. Il manque aussi une liste d'attente centralisée pour accéder à ces mesures.
Neuf mois de mission
Au final, la Cour des comptes a émis cinq recommandations, toutes acceptées par l'Hospice général. Son directeur général, Christophe Girod, a également déploré "une prise en charge morcelée" des jeunes adultes à l'aide sociale. La mise en oeuvre des recommandations est attendue dès juin 2026.
La mission de la Cour des comptes a duré près de neuf mois. L'équipe a notamment procédé à une quarantaine d'entretiens avec des travailleurs sociaux et a également assisté à des réunions entre ces professionnels et des jeunes adultes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Invité
17 mai 2022 à 14 h 30 min
Ça fait en effet un moment déjà que le gouvernement genevois démantèle toujours un peu plus années après années la profession de taxi ;-(
C'est honteux !!
Dèçu
23 mai 2022 à 0 h 31 min
Désormais, les chauffeurs taxis et les central de taxis ne doivent fournir aucun service de transport ni de l'aéroport ni vers l'aéroport et empêcher décemment et de manière convaincante ceux qui baissent leur pantalon, laissez-les les vrais voleurs comme le transport illégal avec la quelle nos autorités son très peu efficaces laissez-les également ces applications faire leur travail qu'elles facturent a des prix vraiment abusives et on va voir combien temps les utilisateurs vont supporter ces vrais larcins avec toute la complicité de nos dirigeants.
Bon déplacement avec vos protégés Madame Fischer de toute façon en tant que conseillère vous avez le droit de imposer votre volonté comme vous l'entendez et au de là.
Comment avec les problèmes économiques en plus du covid et maintenant l'invasion de la Russie Mme Fischer avec ses sbires peuvent accepter aussi une augmentation de leurs revenus qui viennent des travailleurs sans comprendre pourquoi cette augmentation est due, la quelle devraient rejeter par honnêteté, mais bien que comme ils sont les responsables ils doivent par la loi imposer et s'imposer leur revenus comme ils l'entendent, je m'excuse mais ses des vrais incompétent que savent seulement imposer leur volonté et profiter la situation
Par ailleurs, Mme Fabienne Fischer, Conseillère d’Etat, garde à l’esprit que non seulement les tarifs des taxis, qui n’ont pas connu d’augmentation depuis de nombreuses années, sont dits élevés, mais aussi la vie en Suisse est chère, tout comme les salaires, ou dites-moi, Mme Fabienne Fischer Conseiller d’Etat est-ce que la rémunération que vous percevriez serait équivalente dans d’autres pays ??
J’aimerais entendre votre réponse