Le sentiment d'insécurité de la population genevoise continue à baisser, révèle le dernier diagnostic local de sécurité (DLS) publié lundi. Cette cartographie fine de la sécurité dans le canton est réalisée par un expert indépendant tous les trois ans depuis 2004.
"Cette 7e édition du DLS révèle des résultats plus qu'encourageants avec une nette amélioration du sentiment de sécurité", indique lundi la Département des institutions et du numérique (DIN). En 2023, 28,9% des résidents s'estiment en insécurité quand ils se promènent seuls dans les rues de leur quartier après 22h00, contre 32,8% en 2020.
Le pic avait été atteint en 2013: 49,9% des résidents se disaient alors en insécurité. Ce DLS, réalisé en collaboration avec la Ville de Genève, Meyrin, Carouge, Plan-les-Ouates et Lancy se base sur les réponses d'un sondage mené auprès de près de 5000 personnes, de données policières sur la criminalité et de l'analyse des interventions sur appel au 117.
La petite et la moyenne criminalité poursuit également sa baisse enregistrée depuis une décennie. En 2010, le taux d'incidence de ce type de criminalité était de 60 événements pour 1000 habitants. En 2022, ce taux tombe à 24 cas pour 1000 habitants, soit le plus bas enregistré depuis 2007. Le recul touche davantage les délits contre le patrimoine (-54,4%) que les délits contre les personnes (-29,1%). Quelles sont les incivilités qui importunent le plus les Genevois? La réponse de Monica Bonfanti, Commandante de la police genevoise.
Espace public
Le sondage mesure également le niveau du harcèlement de rue depuis 2020. Il y a trois ans, 23,7% des personnes interrogées déclaraient avoir fait l'objet de harcèlement de rue durant les cinq dernières années. En 2023, ce taux est en léger recul (22,7%). Mais le problème de la sécurité sur l'espace public, en particulier pour les jeunes femmes, reste l'un des points noirs de ce DLS. Et bien souvent les forces de l'ordre sont impuissantes. Carole-Anne Kast, conseillère d'Etat chargée de la sécurité.
"Ce qui rend les gens insécurisés, c'est de sortir dans l'espace public, comme dans une jungle", a relevé devant la presse la nouvelle cheffe du Département des institutions et du numérique Carole-Anne Kast. La magistrate socialiste a insisté sur l'importance de poursuivre la collaboration entre les polices municipales et la police cantonale.
Interprétation des données
De son côté, Marie Barbey-Chappuis, conseillère administrative chargée de la sécurité en Ville de Genève, estime que si on peut s'appuyer sur ce diagnostic local de sécurité, il peut manquer de précision sur certains micro-points qui demanderaient une intervention précise.
Même son de cloche chez Martin Staub, conseiller administratif chargé de la sécurité à Vernier. Sa commune possède le taux d'insécurité le plus élevé des communes participant à ce DLS, pourtant la réalité du terrain est parfois différente des chiffres annoncés.
Crack pas dans le rapport
Une fois le constat établi, quels sont les axes d'amélioration dans le canton? On retrouve Monica Bonfanti.
Interrogé sur le sentiment d'insécurité de la population par rapport aux consommateurs de crack, l'expert Dominique Wisler a précisé que l'échantillon du sondage n'était pas assez représentatif pour en tirer des conclusions. Cet élément pourrait toutefois ressortir dans le prochain DLS qui sera publié en 2026.
MH avec Keystone-ATS
Invité
17 mai 2022 à 14 h 30 min
Ça fait en effet un moment déjà que le gouvernement genevois démantèle toujours un peu plus années après années la profession de taxi ;-(
C'est honteux !!
Dèçu
23 mai 2022 à 0 h 31 min
Désormais, les chauffeurs taxis et les central de taxis ne doivent fournir aucun service de transport ni de l'aéroport ni vers l'aéroport et empêcher décemment et de manière convaincante ceux qui baissent leur pantalon, laissez-les les vrais voleurs comme le transport illégal avec la quelle nos autorités son très peu efficaces laissez-les également ces applications faire leur travail qu'elles facturent a des prix vraiment abusives et on va voir combien temps les utilisateurs vont supporter ces vrais larcins avec toute la complicité de nos dirigeants.
Bon déplacement avec vos protégés Madame Fischer de toute façon en tant que conseillère vous avez le droit de imposer votre volonté comme vous l'entendez et au de là.
Comment avec les problèmes économiques en plus du covid et maintenant l'invasion de la Russie Mme Fischer avec ses sbires peuvent accepter aussi une augmentation de leurs revenus qui viennent des travailleurs sans comprendre pourquoi cette augmentation est due, la quelle devraient rejeter par honnêteté, mais bien que comme ils sont les responsables ils doivent par la loi imposer et s'imposer leur revenus comme ils l'entendent, je m'excuse mais ses des vrais incompétent que savent seulement imposer leur volonté et profiter la situation
Par ailleurs, Mme Fabienne Fischer, Conseillère d’Etat, garde à l’esprit que non seulement les tarifs des taxis, qui n’ont pas connu d’augmentation depuis de nombreuses années, sont dits élevés, mais aussi la vie en Suisse est chère, tout comme les salaires, ou dites-moi, Mme Fabienne Fischer Conseiller d’Etat est-ce que la rémunération que vous percevriez serait équivalente dans d’autres pays ??
J’aimerais entendre votre réponse