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Genève

Un crédit de 9 millions pour équiper les écoles en informatique

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Un crédit d'investissement de 9 millions de francs a été voté jeudi soir pour doter les écoles genevoises des équipements nécessaires à l'éducation numérique (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Grand Conseil genevois a voté jeudi un crédit d'investissement de 9 millions de francs pour équiper les écoles avec les outils nécessaires à l'éducation numérique. Il s'agit notamment de répondre aux exigences du plan d'études romand.

Ce crédit doit permettre d'acquérir les tablettes et les ordinateurs pour les établissements de l'enseignement obligatoire et de l'enseignement du secondaire II afin de donner des cours de science informatique, d'usages des outils numériques et de réflexions sur les technologies de l'information.

Le projet du DIP qui visait initialement à équiper toutes les classes a été revu à la baisse depuis son lancement en 2019. Suite à un compromis obtenu en commission, les élèves les plus jeunes (1P-4P) ne sont pas concernés. Le crédit permet aussi d'inclure un lot de 300 ordinateurs destinés aux élèves dans le besoin. La réaction de la Conseillère d'Etat chargée du DIP, Anne Emery-Torracinta.

Anne Emery-TorracintaConseillère d'Etat chargée de l'instruction publique

Les programmes d’éducation numérique doivent être déployés d'ici 2025. "Genève doit se mettre à la page et suivre les autres cantons romands", a souligné Youniss Mussa, député socialiste. A titre de comparaison, le Conseil d'Etat vaudois a sollicité 48 millions de francs pour poursuivre le chantier de l'éducation numérique.

"Au numérique"

Les députés ont longtemps été divisés sur ce sujet. Les craintes portent sur l'accompagnement pédagogique adéquat pour cet enseignement "au numérique" et non pas "par le numérique".

Le projet de loi a été accepté par 75 voix contre 10 et 4 abstentions.

Réforme informatique

Le Grand Conseil a voté dans la foulée un crédit d'investissement de près de 21 millions de francs pour rénover le système informatique du DIP. Il s'agit d'améliorer la gestion opérationnelle des établissements scolaires et de la formation professionnelle, ainsi que l’activité des quatre directions générales, du service de l’enseignement privé et du service de la recherche en éducation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

[ITW] Bruit et patience pour les habitants rue de Carouge

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La dernière étape du chantier jusqu'à août 2027 vise les canalisations, les réseaux et les aménagements de surface. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Plus qu'un mois avant la reprise du tram à la rue de Carouge à Genève. En chantier depuis le 3 mars 2025, les travaux sont passés par des phases bruyantes pour les ouvriers mais aussi pour les habitants du quartier. Si certains ont été aperçus à leur balcon avec un casque anti-bruit sur les oreilles, Manuela, qui vit rue de Carouge depuis 30 ans, a essuyé quelques maux de tête, et s'estime chanceuse d'aller travailler loin du site.

Manuela Habitante de la rue de Carouge

Un quotidien rythmé par la poussière

L'impact de la première phase des travaux, démarrée en mars, a été particulièrement difficile pour Manuela. Période printanière oblige, les fenêtres ouvertes ont amplifié le bruit dans son logement. «C'était très dur parce qu'il perçait de partout, il y avait énormément de bruit, énormément de poussière», se remémore-t-elle, en soulignant que c'était «surtout ça qui était dérangeant au début». Après plusieurs mois, si une accalmie s’est fait sentir côté propreté, les nuisances sonores, elles, persistent. Manuela remarque que «ça s'est calmé côté poussière, mais le bruit est toujours là [...], ça fait du bruit très tôt, dès le matin, jusqu'au soir et parfois même pendant la soirée, ou pendant la nuit».

Malgré l'habitude d'un certain tumulte sur cette artère genevoise, le niveau de décibels du chantier a engendré quelques conséquences sur son bien-être. «J'ai eu quelques maux de tête, pour dire la vérité. Ça, au début, c'était un petit peu difficile», confie-t-elle. Sa chance, précise-t-elle, est de pouvoir s’absenter pour travailler, ce qui n’est pas le cas de tous ses voisins. Elle a d’ailleurs une pensée particulière pour les plus vulnérables restés sur place durant la journée:

J’ai surtout pensé à ces personnes qui devaient rester à la maison, les personnes âgées qui ne s'absentent pas de leur maison, de leur appartement, qui ne vont pas travailler loin de la rue de Carouge.

La question du loyer

Mais l'impact des travaux ne se limite pas aux nuisances sonores. Il se ressent également dans la fluidité de la rue. Si Manuela a de bonnes relations avec les ouvriers: «de temps en temps, ça m'arrive de dire bonjour et je reçois aussi des bonjours de leur part», elle a pu observer un agacement certain chez les passants en raison de la réduction des trottoirs.

Ce que j'ai pu entendre, c'est l'agacement de certaines personnes parce qu'ils ne savaient pas où passer.

Face à tout ces changements, la question d'une réduction de loyer se pose. L'habitante de Carouge y a songé: «Oui, ça m'a traversé l'esprit, je me suis vraiment posé la question». Si d'après ses recherches concernant sa régie, les travaux extérieurs n'ouvraient pas ce droit, elle ne s'est toutefois pas rapproché de l'Association suisse des locataires (ASLOCA). Ce qui est fortement est conseillé lors de telles demandes individuelles.

Retour du tram

La riveraine s'arme de patience et se réjouit surtout de la reprise du tram. Et l'enthousiasme se fait sentir à l'approche de cette étape majeure des travaux prévue pour le 6 décembre 2025. Les lignes TPG 12 et 18 reprendront leur trafic habituel après avoir été interrompues entre Plainpalais et Carouge depuis le 18 août de cette année. «Je prendrai beaucoup moins de temps pour aller au travail. Donc, je me réjouis. J'attends et je compte presque les jours», explique t-elle. Et pour cause, dès la reprise du tram, les désagréments liés aux bruits seront en partie résolus puisque les rails de tram sont remplacés par du matériel neuf, équipé d’un dispositif anti-bruit.

Une autre motivation pour elle, c'est aussi la hâte de découvrir le résultat final du réaménagement. En effet, la nouvelle mue de la rue de carouge prévoit de mettre l'accent sur la végétalisation et la piétonnisation. Moins de voitures donc et davantage d'espace pour la mobilité douce. «Je suis très contente parce que par rapport aux photos que j'ai vues, ça va être joli», conclut-elle. «Moi, je n'ai pas de voiture, ça ne me dérange pas qu'il n'y ait plus de voitures dans la rue parce que ça causait aussi énormément de bruit.»

Pour la Manuela, ces investissements publics sont un mal nécessaire pour un bien futur: «C'est un bel investissement, je trouve, que l'État a pris, a fait les démarches pour changer la rue. Et c'est bien pour les citoyens, c'est bien pour tout le monde.»

Avec IA

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Culture

Le personnel de la RTS en première ligne contre l'initiative SSR

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Le personnel de la RTS s'engage dans la campagne contre l'initiative de l'UDC "200 francs, ça suffit!" (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le personnel de la RTS appelle à rejeter l'initiative "200 francs, ça suffit!", qui sera soumise en votation le 8 mars prochain. Dans une prise de position publique, des employés ont défendu jeudi leur mission de service public, mise à mal par ce texte.

Un manifeste contre cette initiative de l'UDC a été diffusé dans la foulée. "Ce manifeste du personnel n'est pas une plainte, mais un appel", a souligné Alexandre Madrigali, président du syndicat des médias SSM Genève. Il dénonce une nouvelle salve contre la SSR.

Quatre employés de la RTS - journalistes, réalisateurs et techniciens - ont fustigé l'initiative, qui selon eux met en péril la mission même de service public. Ils témoignaient anonymement en raison des restrictions imposées par la direction de la RTS pendant la campagne, ont-ils précisé.

L'initiative SSR vise à abaisser la redevance à 200 francs par année, et à exonérer toutes les entreprises. "Si elle passe, c'est la fin de la RTS", a insisté Valérie Perrin, secrétaire régionale du SSM.

Complément d'ici 15h00

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La Ville de Genève autorise la musique sur les terrasses à Noël

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De la musique d'ambiance pourra exceptionnellement être diffusée sur les terrasses du centre-ville de Genève les trois samedis de décembre avant Noël (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La musique de Noël à l'honneur au centre-ville de Genève. Les terrasses pourront, exceptionnellement, diffuser de la musique d’ambiance durant la période de l’Avent. La Ville de Genève a donné son autorisation pour les trois samedis qui précèdent Noël.

Le truc en plus Les terrasses autorisées à mettre de la musique d'ambiance pendant la période de l'Avent

Cette décision répond à la demande de la Société des cafetiers, restaurateurs et hôteliers de Genève et du Groupement professionnel des restaurateurs et hôteliers, tout en étant soutenue par l'association Genève commerce, a indiqué jeudi le département de la sécurité et des sports. Elle fait suite à une pétition acceptée au printemps par le Conseil municipal.

La mesure vise à dynamiser le centre-ville et à créer une ambiance conviviale et chaleureuse, estiment les associations professionnelles. Le département précise avoir tenu compte de l'expérience positive menée par la Ville de Lausanne en décembre dernier.

Les exploitants qui veulent pouvoir diffuser de la musique sur leur terrasse entre 10h00 et 20h00 pendant les jours autorisés doivent annoncer les dates concernées d'ici au 28 novembre. Le volume sera limité à 75 dB(A) au maximum. La Ville de Genève prévoit, elle aussi, de tirer un bilan de cette expérience.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Martin Pfister pris à partie à l'Université de Genève

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Le conseiller fédéral Martin Pfister a été pris à partie mercredi soir à l'Université de Genève par des manifestants pro-palestiniens, alors qu'il allait s'exprimer sur les accords bilatéraux III. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le conseiller fédéral Martin Pfister a été pris à partie mercredi soir à l'Université de Genève par des manifestants pro-palestiniens. Invité à s'exprimer sur les accords bilatéraux III, il n'a pu reprendre la parole qu'après 25 minutes d'interruption.

Le ministre de la Défense a été hué et sifflé dès qu'il est apparu sur l'estrade pour prendre la parole, à 18h45. En cause: sa décision de maintenir l'achat de drones israéliens. "Pas de collabos dans nos unis", "Israël terroriste, Pfister complice" ou encore "Free Palestine", ont scandé une cinquantaine de personnes dans l'auditoire de 600 places, tout en frappant dans les mains.

M. Pfister a quitté la salle après cinq minutes, tandis que la conseillère d'Etat genevoise Nathalie Fontanet, en charge des Finances, a tenté de discuter avec un groupe de manifestants. A 18h57, des policiers en tenue anti-émeute sont apparus, imposant le silence par leur seule présence. Escortés par des policiers en civil, les manifestants sont peu à peu sortis dans le calme.

Avant la conférence organisée par l'UNIGE et le Comité CH-UE, une quarantaine de personnes s'étaient réunies devant le bâtiment d'UniDufour pour dénoncer "la complicité de la Suisse avec le génocide" à Gaza. D'abord empêchées de rejoindre l'auditoire, elles ont finalement été autorisées entrer. D'autres manifestants, keffieh autour du cou, étaient déjà assis dans la salle.

"Notre ligne est de laisser les gens s'exprimer et poser des questions. La règle est l'écoute, par opposition à l'interruption totale d'un événement", a expliqué le porte-parole de l'alma mater Marco Cattaneo, interrogé par Keystone-ATS. Alors que le conseiller fédéral revenait sur l'estrade sous les applaudissements du public, les manifestants se faisaient entendre à l'extérieur du bâtiment.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

[ITW] Automnales 2025: une nouvelle formule en trois actes

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Une personne passe devant le stand Stock Armée un grand déstockage militaire de l'Armée suisse et d'articles de camping, lors de la 12eme édition de la foire Les Automnales, le mercredi 17 novembre 2021 a Palexpo Geneve. (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Gastronomie, marché et animations XXL: la directrice des Automnales, Jennifer Joly, présente une édition 2025 revisitée mais fidèle à l’ADN de l’événement, du 7 au 16 novembre à Palexpo. Elle était mon invitée.

Jennifer JolyDirectrice des Automnales

À Genève, les Automnales marquent depuis longtemps le début officieux de la saison hivernale. Pour cette édition 2025, Jennifer Joly, directrice de l’événement, a choisi d’en redéfinir les contours sans trahir son esprit. « On est vraiment partis sur trois espaces cette année. On a essayé de dynamiser l’événement », explique-t-elle.

Trois axes structurent désormais la visite: un Food Festival, un espace Market, et un espace Passion pour les animations. Cette nouvelle formule entend répondre à un double objectif : renouveler l’intérêt du public fidèle, tout en attirant de nouveaux exposants. « Le visiteur était toujours très fidèle. Par contre, il fallait séduire davantage d’exposants, et les fidéliser », précise Jennifer Joly.

« Manger, flâner, s’émerveiller »

Le Food Festival, l’une des grandes nouveautés, regroupera une centaine d’exposants liés à la gastronomie: producteurs locaux, épicerie fine, guinguettes… Le tout dans une halle dédiée qui restera ouverte jusqu’à 22h tous les soirs, là où les autres espaces ferment à 20h30.

Le pari de cette année est de faire monter le public jusqu’à 22h pour les animations et la nourriture

Jennifer Joly

Côté Market, l’espace a été restructuré par thématiques (maison, jardin, famille) pour une meilleure lisibilité. « On a gommé le salon bébé junior, mais pour que les animations famille s’étendent sur les dix jours, et pas seulement les week-ends », détaille la directrice. Enfin, l’espace Passion rassemblera les animations et les classiques attendus: pétanque, tyrolienne, beach-volley… et même une patinoire.

L’entrée est gratuite du lundi au jeudi. Le reste de la semaine, le tarif est fixé à 15 francs sur place, ou 10 francs en ligne. Un positionnement tarifaire modéré, assumé par l’équipe organisatrice: « Notre mission, c’est de faire vivre Genève, pas de faire du bénéfice à tout prix. On essaye simplement d’être à l’équilibre. »

Des jardins immersifs en invité d’honneur

Côté achats, Jennifer Joly est lucide: « Il faut aussi que nos exposants jouent le jeu. Nous, on prône un peu le côté "bonne affaire", mais ce sont eux qui fixent leurs prix. » Pour renforcer l’attractivité commerciale, une braderie sur cinq jours réunira une vingtaine d’exposants avec des rabais marqués.

Chaque année, les Automnales accueillent un invité d’honneur. Pour 2025, c’est la Fondation Ortus qui investira les lieux avec une installation végétale immersive. « Le public pourra découvrir des jardins, avoir un moment de répit au milieu de toutes ces Automnales », souligne Jennifer Joly.

Des conférences ponctueront également la visite, sur des thèmes concrets liés à l’environnement urbain : gestion de l’eau, biodiversité, villes éponges… « C’est dans l’air du temps, et ça a sa place aux Automnales.

Une identité genevoise assumée

Si la Foire du Valais à Martigny reste une référence dans le genre, Jennifer Joly insiste: « Il ne faut pas oublier la mentalité des Valaisans et des Genevois. Il faut créer quelque chose pour nous. » Ici, l’objectif reste simple: permettre à chacun de passer un bon moment. « Juste se retrouver, entre collègues, amis, familles. »

Un esprit que la directrice résume avec un sourire: « On connaît tous les Automnales. On y allait avec nos grands-parents, on y va avec nos parents, et maintenant on emmène nos enfants. »

Avec IA

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