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Genève

Le Grand Conseil refuse l’initiative fiscale sur les grandes fortunes

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(illustration). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le Grand Conseil genevois a rejeté l’initiative «Pour une contribution temporaire de solidarité sur les grandes fortunes ». Il a également refusé le contre-projet du Conseil d’Etat. C'est le peuple qui aura le dernier mot et qui votera sur l’initiative uniquement.

L’initiative de la gauche genevoise «Pour une contribution temporaire de solidarité sur les grandes fortunes» propose «pour sortir de la crise sanitaire, sociale, économique et climatique» de taxer les fortunes de plus de 3 millions de francs. Il s’agit de prélever 4,5 à 5 pour mille en impôts supplémentaires durant 10 ans. Elle a été rejetée jeudi soir par une majorité du Grand Conseil.

Cet impôt de solidarité rapportera 350 millions de francs au Canton, selon les initiants dont 85 millions pour les communes et 35 millions pour la Ville de Genève. Le Conseil d’Etat a accepté l’initiative mais a proposé un contre-projet qui réduit la durée de cet impôt de solidarité à 5 ans, sans succès.

Fuite de contribuables

Pour la droite, une telle initiative est inconcevable. Elle fera fuir les gros contribuables et causer une perte fiscale de 225 millions. Le chef de groupe du Centre au Grand conseil, Sébastien Defayes.

Sébastien DefayesChef de groupe du Centre au Grand Conseil

La droite a également rappelé que le canton de Genève est celui qui utilise le plus son potentiel fiscal, que son impôt sur la fortune est déjà très élevé en comparaison des autres cantons suisses. Les besoins existent bel et bien, selon Sébastien Defayes mais le Canton doit mieux maîtriser ses dépenses.

Sébastien DefayesChef de groupe du Centre au Grand Conseil

Alexandre de Senarclens (PLR) a mis en garde la gauche de ne pas rompre un équilibre fragile en faisant fuir les gros contribuables qui paient la majeure partie de l’impôt. Un impôt qui permet de fournir des prestations sociales. «Les riches paient plus de 50% d’impôts sur leurs revenus, soit davantage que dans le reste de la Suisse», a rappelé l’élu PLR.

Impôt justifié pour la gauche

Des arguments qui n’ont pas découragé la gauche pour qui cet impôt est justifié. Il permet une redistribution des richesses. Et de rappeler par la voix du socialiste Thomas Wenger que la fortune totale à Genève s’élève à 140 milliards de francs. Selon les chiffres du socialiste, il y aurait 367 personnes qui détiennent entre 25 et 30 millions, 159 qui possèdent 100 millions et 345 personnes, plus de 100 millions. Genève compterait également 16  milliardaires. Le canton serait,  pour l’élu de gauche, «l’épicentre de l’inégalité, pour preuve, 70'000 personnes touchent l’aide sociale et 36% de la population est exemptée d’impôts, par manque de moyens.

Pour le Conseiller d’Etat socialiste Thierry Apothéloz, suppléant de la ministre des finances, Nathalie Fontanet, il s’agissait de couper la poire en deux en réduisant la durée de la contribution de solidarité de 10 à 5 ans. D’où l’idée du contre-projet décidé à la majorité. Il ne croit pas à la fuite des riches contribuables. Thierry Apotéhloz.

Thierry ApothélozSuppléant de Nathalie Fontanet

Le peuple aura le dernier mot. Il votera sur l’initiative et un impôt de solidarité d’une durée de 10 ans.

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Genève

Fermeture de la rampe du Pont-Rouge: la grogne des automobilistes

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La place des Ormeaux ce matin à Lancy.

Depuis ce lundi, le département des infrastructures de l'Etat de Genève a entamé sa phase test pour améliorer la vitesse de trajet de certaines lignes de bus. Deux mesures concernent les rampes du Pont-Rouge et Quidort à Lancy. 

Il est maintenant interdit pour les automobilistes de redescendre la rampe du Pont-Rouge à Lancy. La voie de circulation a été fermée au trafic individuel motorisé. Elle ne reste accessible qu'aux cycles, taxis, et lignes de bus. Il est cependant toujours possible pour les voitures et les motos d'emprunter la voie montante. Schéma similaire sur la rampe Quidort, mais dans l'autre sens : la voie de circulation montante est désormais fermée au trafic individuel motorisé pour permettre la réalisation de bandes cyclables sécurisées. Ces deux mesures sont à l'essai pour une durée d'une année. Elles visent à améliorer la vitesse commerciale des lignes de bus 21, J, K et du tram 14.

Pour rejoindre le secteur du Pont-Rouge depuis le Petit-Lancy, les véhicules motorisés doivent dorénavant passer par la route de Chancy ou le pont de Lancy. Ce lundi matin, beaucoup d'automobilistes ignoraient encore que ces mesures étaient en vigueur. Résultat : des bouchons se sont créés devant la voie descendante de la rampe du Pont-Rouge. Nous étions sur place.

 

 

 

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Culture

Démission en cascade au FIFDH

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Irène Challand © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Trois membres du Conseil de fondation et la directrice des programmes quittent le FIFDH, le Festival du film et forum international sur les droits humains de Genève.

Le conseil de fondation a tenu une réunion à huis clos jeudi dernier, suite aux tensions apparues ces derniers mois au sein du Festival.

Dans un communiqué de presse du FIFDH, Nadia Dresti, Ursula Meier et Stina Werenfels disent regretter le manque de soutien de la part de l’équipe opérationnelle et les conflits internes qui ont amené à la situation actuelle.  Constat partagé par la directrice des programmes Irène Challand qui dit ne pas vouloir mettre davantage sa santé en péril. 

Selon les conflits qui ont été mentionnés dans les médias, elle était au centre des tensions pour des accusations d'"incompétences" et de "volonté de contrôle extrême" qui auraient presque remis en cause l'organisation du festival. Alors que sa codirectrice avait déjà remis son mandat, elle était en arrêt de 50% et se disait victime de harcèlement.

Afin de garantir une continuité, le président du FIFDH Yves Daccord reste lui en fonction. Il rend hommage à Mme Challand et regrette profondément les "circonstances" de ces démissions. Il faut une "remise en question du fonctionnement de notre festival et de ses objectifs", selon lui. Une tâche à laquelle le Conseil de fondation va s'atteler dans les prochaines semaines à Genève.

Avec ATS Keystone.

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Genève

Un appartement témoin pour sensibiliser à la protection de l'eau

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A l'occasion de la 30ème journée mondiale de l'eau, des animations et des ateliers ont pris possession du Pavillon Sicli. Le public était invité à découvrir les bons comportements pour préserver notre plus grande ressource naturelle. 

Quels sont les bons gestes à adopter pour économiser l'eau ?  L'Exp'Eau se tenait ce week-end au Pavillon Sicli pour sensibiliser la population genevoise à la protection de la plus précieuse des ressources. Divers ateliers étaient ouverts au public pour comprendre tous les enjeux autour de l'eau à Genève. Parmi les animations, un petit appartement témoin avec une salle de bain et un kit vaisselle était installé.  Objectif de ce dispositif : démontrer les bonnes pratiques à suivre chez soi au quotidien.

ReportageYann Rossier

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Genève

Visiter une exposition quand on a moins de 2 ans, c'est possible

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L'atelier se déroule au milieu des vitrines de l'exposition permanente du musée.

Tout le monde est le bienvenu au musée, et même les bébés de 0 à 2 ans. La preuve avec cet atelier d’éveil musical au MEG. 

Le MEG se veut à porter de bébé. Pour se faire, le Musée d'Ethnographie de Genève organise un mercredi ou un dimanche de chaque mois, un atelier consacré aux bambins de moins de 2 ans et à leurs parents.

Il s'agit d'un atelier d'éveil musical: en binôme, deux intervenantes - Anouck et Morgane - invitent tout petits et grands à visiter et découvrir l'exposition permanente du MEG. Aux oubliettes les longues explications, et les dates historiques: tout se passe en sons, en bruits, en chants et en mouvements.

Au milieu de cette salle sombre d'exposition, la scène n'a rien de très banale: à même le sol, assis sur des tapis colorés, des bébés peuvent toucher, taper, secouer, s'échanger des instruments de toute sorte. Ils écoutent, s'agitent ou s'arrêtent net au son d'un nouveau bruit. Certains regardent ici et là, paraissent être à la recherche de la provenance du son. Alors ils se lèvent, regardent, explorent, s'arrêtent un moment contre les grandes vitrines, y laissant un peu de salive.

Les petites mains touchent à tout et elles sont invitées à le faire.

Morgane est l'animatrice de l'atelier et on pourrait volontiers la surnommé Mary Poppins. Dans ses sacs, posés dans différents endroits de la grande pièce, des bouts de bois, des ustensiles bruyants, des sifflets, des tissus, des pochons musicaux. Elle les agite, les frotte, les presse ou les laisse tomber avant de les tendre aux enfants. Et quand Morgane ouvre la bouche pour pousser la chansonnette, c'est l'attention des bébés et des parents aussi, qu'elle réussit à attirer.

Reportage de Léna Ailloud

Pour participer aux prochains ateliers, en mars ou en avril, il faut s'inscrire. Plus d'informations sur leur site internet.

 

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Genève

Plus de 60'000 curieux pour un Salon du livre à nouveau à Palexpo

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Les curieux ont pu dialoguer avec des centaines de personnes pendant la durée du salon à Genève. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les retrouvailles du Salon du livre avec Palexpo, après trois ans en ville en raison de la pandémie, ont satisfait les organisateurs. Environ 61'000 personnes auront participé aux cinq jours de la rencontre genevoise, ont estimé dimanche ceux-ci.

Toutes les générations seront venues dialoguer avec les autrices et auteur. "Le public a largement répondu à l'appel et nous sommes comblées", se sont réjouies la directrice et la directrice artistique, Natacha Bayard et Nine Simon.

Selon elles, le succès de cette édition en présentiel confirme l'attachement aux discussions en direct. Plus de 600 auteurs et autrices ont participé, dont les deux invités d'honneur.

Réunis pour la première fois, Monica Sabolo et Joann Sfar se sont entretenus avec le public mais aussi avec leurs homologues. Les éditeurs et éditrices sont également contents, font remarquer les organisateurs.

Pendant deux jours, les Assises de l'édition ont rassemblé les professionnels. Ce dispositif ne cesse de montrer son rôle important auprès de tous les acteurs.

Les organisateurs sortent revigorés de ces quelques jours de salon. Ceux-ci ont confirmé que la rencontre est "incontournable" dans cet écosystème, ont-ils également affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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