Rejoignez-nous

Actualité

Coronavirus: La Suisse se prépare à un durcissement des mesures

Publié

,

le

L'épidémie de coronavirus continue de galoper en Suisse, qui compte désormais plus de 800 personnes contaminées et 6 personnes décédées. (©KEYSTONE/TI-PRESS/ALESSANDRO CRINARI)

 858 cas testés positifs au coronavirus, une hausse de près de 200 cas en 24 heures, le nombre de cas de Covid-19 continue d'augmenter rapidement en Suisse.  Deux nouvelles victimes sont également à déplorer au Tessin. Les deux personnes étaient âgés de plus de 80 ans, elles souffraient également déjà d’autres maladies. 

 

Différents scénarios sur les prochaines mesures que va prendre Berne vendredi circulaient dans la presse.

"La vague est maintenant arrivée", a déclaré Daniel Koch, responsable de la division des maladies transmissibles de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) jeudi matin sur les ondes de la radio alémanique. Selon lui, les mesures prises à l'échelle du Tessin seront probablement étendues à l'ensemble de la Suisse.

Un certain flottement régnait jeudi à la mi-journée tandis que l'OFSP effectuait une sorte de rétropédalage après les déclarations de Daniel Koch en matinée. Selon l'office, il n'y avait pas d'urgence nationale jeudi, même si la Suisse reste dans une situation "particulière".

Différents scénarios circulaient dans la presse en attendant les éventuelles nouvelles mesures que le Conseil fédéral devraient annoncer vendredi. L'un d'eux évoque la possibilité de descendre la barre des manifestations autorisées de 1000 personnes à 300.

Deux nouveaux décès au Tessin

Deux nouvelles personnes, âgées de plus de 80 ans et souffrant déjà d'autres maladies, sont décédées des suites du coronavirus ces dernières 24 heures au Tessin. Cela porte à six le nombre de victimes en Suisse.

Le président du Festival du film de Locarno, Marco Solari, a été testé positif au coronavirus. Il a été hospitalisé à l'hôpital régional La Carità à Locarno (TI), a indiqué à Keystone-ATS le festival. Son état est jugé stable.

Selon l'OFSP, le nombre de cas de Covid-19 continue d'augmenter rapidement. Le bilan actuel fait état de 858 tests positifs, avec une hausse de près de 200 cas en 24 heures.

Jusqu’à présent, des cas ont été déclarés dans 23 des 26 cantons suisses. Le canton du Tessin (167/3) reste le plus touché, suivi de Vaud (151/5), Zurich (90/1) et Genève (76).

Au Tessin, après l'état de nécessité décrété mercredi, les audiences de tous les tribunaux se tiennent désormais à huis clos. Et CarPostal ne dessert plus le tronçon entre Iselle (I) et Domodossola (I) avec effet immédiat et jusqu'à nouvel ordre. La compagnie ferroviaire BLS limitera elle le chargement des wagons sur le Simplon entre Brigue VS et Iselle (I) à partir de samedi.

"Situation volatile"

Du côté de l'armée, près de 830 recrues vont rester dans les casernes ce week-end pour éviter de renforcer l'épidémie. "Tous les jours nous évaluons la situation, cela fait partie de nos compétences de base. Pour l'instant, nous en restons aux mesures déjà prises. Mais tout peut changer très vite: la situation est très volatile", a déclaré Stefan Hofer, porte-parole de l'armée, à Keystone-ATS.

L'UDC est plus alarmiste. Inquiète devant la montée en puissance de l'épidémie, le parti plaide pour une fermeture immédiate des frontières pour les personnes tout en laissant transiter les marchandises.

Le parti fait une exception pour les frontaliers travaillant dans le secteur de la santé, qui devraient poser leur valise en Suisse pour quelques semaines. Elle demande aussi aux urgences et aux hôpitaux militaires de se tenir prêts.

Les hôpitaux se préparent

Dans le canton de Vaud, les collaborateurs du CHUV à Lausanne doivent annuler leurs vacances prévues jusqu'à la fin avril. Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) demandent la même chose à leur personnel.

Jeudi en fin d'après-midi, 17 personnes étaient hospitalisées en raison du coronavirus aux HUG. Parmi eux, quatre nécessitent des soins intensifs.

A Neuchâtel, l’hôpital cantonal repousse les interventions chirurgicales non urgentes dès vendredi et jusqu’à nouvel avis. A Zurich, rendre visite à un proche à l'Hôpital universitaire n'est, sauf exceptions, plus possible depuis jeudi soir.

Les frontières se ferment

Après les Etats-Unis, divers Etats d'Europe de l'Est interdisent à leur tour l'entrée dans leur pays aux ressortissants étrangers, Suisses compris. C'est le cas notamment de la Tchéquie et de la Slovaquie. La Suisse fait partie, à leurs yeux, de douze pays jugés "à risque" avec la Chine, la Corée du Sud, l'Iran, l'Italie, l'Espagne, l'Autriche, la Suède, la Norvège, les Pays-Bas, la Belgique et le Danemark.

Israël et Malte ont déjà fermé leurs frontières aux Suisses. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) est en train d'évaluer les conséquences de l'interdiction américaine tombée dans la nuit de mercredi à jeudi. Dans le même temps, quatre Suisses bloqués sur un navire de croisière au large de San Francisco ont été rapatriés.

Dans le canton de Vaud, le télétravail est désormais généralisé dans l'administration. Au Palais fédéral à Berne, le centre de presse limite le nombre de journalistes pouvant accéder à la salle de presse. Plusieurs cantons annulent camps scolaires et courses d'école jusqu'à nouvel avis et privilégient l’enseignement en ligne dans les universités.

2 Commentaires

2 Comments

  1. A.

    13 mars 2020 à 8 h 57 min

    " La Suisse fait partie, à leurs yeux ... "
    Je m'excuse, ,mais quand eux ils en ont même pas 100 cas, ils peuvent se permettre dire que la suisse fait partie de ces pays à haut risque.
    Faudra arrêter avec ces jugement, chaque pays a le droit faire ce qu'il veux.
    Comme les suisses,d'ailleurs... ça n'arrête pas d'augumenter les cas...
    Anyway, j'arrête ici, parce que c'est du n'importe quoi ...

  2. Gaetano Faraone

    13 mars 2020 à 10 h 40 min

    on dit qui a plus de 40 Suisse mais il faudrait déjà aussi contrôler à balle les gens qui viennent de l'Italie et d'ailleurs il y a même pas un seul contrôle c'est inadmissible

Laisser un commentaire

Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Tirs de drones et missiles russes contre des centrales électriques ukrainiennees

Publié

le

Plusieurs installations énergétiques ukrainiennes ont été endommagées par les attaques russes, a indiqué Kiev. (© KEYSTONE/EPA/MARIA SENOVILLA)

Des drones et des missiles russes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi des centrales électriques dans le centre-est de l'Ukraine, a annoncé vendredi le ministre ukrainien de l'Énergie. Varsovie fait état d'une surveillance renforcée de l'espace aérien polonais.

Une alerte aérienne a été déclenchée dans la nuit de jeudi à vendredi à travers toute l'Ukraine. Cette "attaque massive" a ciblé, en particulier des sites de production d'énergie dans les régions de Dnipropetrovsk, Poltava, et Cherkasy, a déclaré le ministre de l'Énergie Guerman Galouchtchenko.

Le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk a indiqué de son côté dans un communiqué que "cette nuit, les forces de défense aérienne ont abattu dix drones au-dessus de la région - dans les districts de Pavlograd, Kryvyï Rig, Dnipro, Kamiansky. Quatre missiles ont été détruits au-dessus de Dnipro".

Plusieurs blessés

"Plusieurs installations énergétiques ont été endommagées (...) Un homme a été blessé sur l'une d'entre elles", a ajouté Sergiy Lysak.

A Kamianske, une coopérative agricole a été touchée et cinq personnes ont été blessées -une enfant de 5 ans et deux femmes âgées de 19 et 47 ans, qui n'ont pas nécessité d'hospitalisation, et deux hommes de 36 et 47 ans, qui se trouvent dans un état grave.

Varsovie surveille son espace aérien

Les forces armées polonaises ont indiqué que des avions militaires de leur pays ont décollé pour surveiller l'espace aérien polonais en raison de missiles russes dans l'ouest de l'Ukraine.

"Cette nuit, on a observé une intense activité aérienne à longue portée de la part de la Fédération de Russie, liée à des frappes de missiles contre des cibles sur le territoire ukrainien", indique le commandement de l'armée polonaise dans un communiqué.

"Toutes les procédures nécessaires à la protection de l'espace aérien polonais ont été prises", et les forces polonaises "surveillent la situation de manière continue", ajoute le communiqué.

Varsovie avait indiqué dimanche qu'un missile de croisière russe tiré vers des villes de l'ouest de l'Ukraine avait pénétré l'espace aérien polonais pendant 39 secondes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

Suisse

Près de 600'000 personnes ont déménagé l'an dernier

Publié

le

C'est souvent un changement de situation familiale ou la recherche d’un bien plus spacieux qui fait déménager les Suisses (archives). (© Keystone/MICHAEL BUHOLZER)

Près de 600'000 personnes ont déménagé en 2023 en Suisse, selon La Poste. Neuf personnes sur dix lui ont communiqué leur nouvelle adresse avant de changer de domicile.

Toutes les tranches d’âge n’affichent pas la même disposition à bouger, relève La Poste. Près de la moitié des personnes qui déménagent ont entre 18 et 49 ans. Et les ménages composés d'une ou deux personnes bougent davantage.

Les motifs sont eux très variés mais c'est souvent un changement de situation familiale ou la recherche d’un bien plus spacieux qui fait déménager les Suisses.

Les déménageurs n'ont généralement pas beaucoup de kilomètres à avaler: 82% des personnes restent dans le même canton ou la même commune. En Suisse romande, Genève, avec un total de 25'146 emménagements et déménagements, Lausanne (22'803), Fribourg (7283), sont les villes qui affichaient le plus de changements.

Enfin, juillet, septembre et octobre sont les mois les plus propices au changement de domicile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Changement d'heure: Attention aux animaux sauvages sur la route

Publié

le

Qu'il fasse à nouveau plus sombre le matin dès le début de l'heure d'été a des conséquences pour les animaux sauvages (image symbolique). (© KEYSTONE/EDI ENGELER)

Les animaux sauvages ne font ni attention au trafic automobile, ni au changement d'heure des humains. Avant le passage à l'heure d'été dimanche prochain, la Protection suisse des animaux (PSA) met en garde contre des collisions.

Le risque de collision est plus élevé, car davantage de personnes circuleront à nouveau en voiture dans l'obscurité, prévient la PSA. Elle appelle les automobilistes à réduire leur vitesse et à être encore plus vigilants au volant.

Les animaux sauvages qui sont actifs au crépuscule ou la nuit sont les plus menacés. Les chevreuils, les sangliers et d'autres animaux sont à la recherche de nourriture et traversent les routes sans se soucier des voitures.

Saison des amours

Par ailleurs, le début de la saison des amours apporte des défis supplémentaires. Pendant que les animaux, comme le blaireau ou le putois, se concentrent sur la reproduction, ils font moins attention à la circulation. Les automobilistes doivent donc être particulièrement attentifs au côté droit de la route.

Si, malgré toutes les précautions, un accident avec un animal sauvage se produit, il faut en informer immédiatement la police. Il ne faut en aucun cas s'approcher trop près d'un animal blessé, car cela pourrait l'effrayer et aggraver sa blessure en cas de tentative de fuite ou de défense. Les animaux morts doivent être tirés par les pattes arrière jusqu'au bord de la route.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

A Baltimore, début des opérations pour rouvrir le port

Publié

le

Le pont Francis Scott Key s'est effondré mardi après avoir été percuté par un porte-conteneurs. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Des grues ont commencé à arriver jeudi à Baltimore, dans l'est des Etats-Unis, dans le cadre des efforts visant à dégager les débris du pont qui s'est effondré. La réouverture du port, important pour l'économie, prendra beaucoup de temps, ont prévenu les autorités.

Ces engins vont devoir retirer les restes d'acier tordus du pont Francis Scott Key, emprunté chaque jour par des dizaines de milliers de véhicules, et qui s'est écroulé mardi tel un château de cartes, après avoir été percuté par un porte-conteneurs, bloquant l'entrée du port de Baltimore.

Le Corps des ingénieurs de l'armée "déplace la plus grande grue de la côte Est à Baltimore pour nous aider", a affirmé le gouverneur du Maryland, Wes Moore jeudi soir à la presse. "Avant de pouvoir procéder au levage, nous devons trouver la manière de découper le pont en morceaux de la bonne taille afin de pouvoir les soulever hors de l'eau à l'aide d'une grue", a expliqué le contre-amiral des garde-côtes, Shannon Gilreath.

"Il s'agit également du lieu de repos de quatre pères, de quatre frères, de quatre fils", a déclaré Tom Perez, à la Maison Blanche lors d'un entretien à la chaîne américaine MSNBC. Les corps de deux des six ouvriers portés disparus ont été retrouvés mercredi.

Les opérations pour retrouver les quatre autres corps ont été interrompues car les autorités ont jugé trop dangereux l'envoi de plongeurs sur le lieu de l'accident. "L'eau est si sombre et les débris si denses que, dans la plupart des cas, nos plongeurs ne voient pas au-delà de 30 à 60 cm", a expliqué M. Moore.

"Nous sommes incroyablement sensibles à l'idée qu'il s'agit également du lieu de repos de quatre pères, de quatre frères, de quatre fils", a déclaré Tom Perez, haut fonctionnaire de la Maison-Blanche, à MSNBC plus tôt dans la journée.

"Fonds d'aide d'urgence"

Les quatre hommes, tous des immigrés latino-américains, sont présumés avoir été tués après que le Dali, un porte-conteneurs long de 300 mètres pour 48 mètres de largeur, s'est encastré dans une pile du pont à cause de problèmes de propulsion.

Ils faisaient partie d'une équipe de huit ouvriers travaillant de nuit à la réparation de la route. Deux d'entre eux ont été secourus peu après l'effondrement du pont. Les habitants de la région ont participé à une veillée dans un parc voisin jeudi matin, ont rapporté les médias locaux, tandis que la mairie de Baltimore a lancé une collecte de fonds pour soutenir les familles des victimes.

Quant à la reconstruction, elle "ne va pas prendre des heures, ni des jours, ni des semaines", a par ailleurs prévenu le gouverneur de l'Etat du Maryland, où se situe Baltimore, évoquant "un très long chemin à parcourir" avant un retour à la normale.

Le Maryland a demandé à l'Etat fédéral une première enveloppe de 60 millions de dollars, appel rapidement entendu par le gouvernement. Le ministère américain des Transports a annoncé jeudi le "déblocage rapide" de ce montant en "fonds d'aide d'urgence" au Maryland.

"Perte substantielle"

Cette somme doit permettre d'"aider le Maryland à entamer des travaux urgents" et sera suivie d'autres fonds "au fur et à mesure que la reconstruction progressera", a expliqué le ministre des Transports, Pete Buttigieg. "Personne n'oubliera jamais les images choquantes d'un porte-conteneurs percutant le pont Francis Scott Key, provoquant son effondrement et la mort tragique de six personnes", a-t-il ajouté, dans un communiqué de la Maison Blanche.

Après le drame, le président Joe Biden s'est engagé à ce que l'administration fédérale prenne en charge l'intégralité du coût de la reconstruction du pont. En raison de cet accident, le transport maritime reste suspendu, le port de Baltimore, qui génère plus de 15.000 emplois, étant le neuvième du pays en termes d'activité.

Jeudi, le patron du marché de l'assurance Lloyd's of London a prévenu que l'indemnisation par les compagnies d'assurance de l'accident pourrait être la plus élevée jamais versée dans le transport maritime. "Cela devrait représenter une perte substantielle, sans doute la plus importante" concernant le transport maritime "mais pas en dehors de nos paramètres", a affirmé Bruce Carnegie-Brown sur la chaîne CNBC.

Sa réouverture est "notre priorité ", a déclaré le contre-amiral des garde-côtes. En amont de Baltimore, les autorités portuaires de New York et du New Jersey prévoient d'accueillir plus de marchandises afin d'atténuer les conséquences de cet accident, ont annoncé jeudi les gouverneurs de ces Etats dans un communiqué commun.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Les négociations pour un accord contre les pandémies prolongées

Publié

le

Les 194 membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) devront encore discuter avant de trouver un accord pour préparer les prochaines pandémies (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les divisions restent importantes entre les 194 Etats membres à l'OMS pour un consensus sur un accord contre les pandémies. Après dix jours d'une neuvième série de négociations, censées être les dernières, ils ont décidé jeudi à Genève de prévoir une nouvelle session.

Celle-ci est prévue du 29 avril au 10 mai, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) jeudi soir. Elle devra permettre de tenter d'arracher un arrangement pour mieux anticiper les prochaines pandémies que les divergences affichées au moment du coronavirus.

Un nouveau texte simplifié, plutôt que les quelque 100 pages encore discutées mercredi soir, devrait circuler le 18 avril. Le coprésident des négociations, cité par une source qui suit les discussions, avait expliqué dès mercredi qu'il était impossible d'avoir un projet de texte sans divergences d'ici jeudi.

L'objectif reste de trouver un accord avant l'Assemblée mondiale de la santé fin mai à Genève, mais ce scénario semble de plus en plus improbable, selon des sources convergentes. Jeudi soir, les fronts restaient importants sur plusieurs chantiers.

Selon une source qui suit les discussions, le langage reste encore assez vague pour que le projet de texte soit clairement contraignant. Notamment sur l'accès équitable aux vaccins et aux autres technologies. Certains déplorent que les efforts communs soient limités à la réponse aux pandémies et non à la préparation. Ou que le personnel de santé ne soit pas davantage protégé.

Divisions encore sur la propriété intellectuelle

Il y a dix jours, le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus estimait un accord toujours possible en mai prochain. "C'est faisable", avait-il dit devant les Etats membres.

Des divisions importantes subsistent notamment entre pays riches, dont la Suisse, et pays en développement sur des questions de propriété intellectuelle. L'organisation souhaite notamment éviter l'inégalité d'accès aux vaccins observée pendant le coronavirus. Un dispositif Covax avait été lancé pour tenter de compenser ces disparités, mais des retards et des problèmes de distribution avaient été subis.

La Suisse et d'autres pays avec d'importants acteurs pharmaceutiques avaient ensuite accepté en juin 2022 à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins. Une fois seulement que l'offre dépassait largement la demande.

Part de vaccins et technologies

Depuis, les pays riches se sont opposés à un élargissement de ce dispositif aux autres technologies contre le coronavirus. Mais les discussions sont aussi intenses à l'OMS.

Dans le projet de texte sur lequel les Etats membres ont négocié depuis dix jours, l'organisation devrait conclure des accords contraignants avec des entreprises pharmaceutiques pour obtenir 10% de la production de vaccins ou technologies contre une urgence sanitaire de portée internationale gratuitement. De même, une autre part de 10% serait achetée à prix coûtant.

Une approche "largement insuffisante", selon des ONG, dont Médecins Sans Frontières (MSF) qui veulent davantage de partage de technologies. Les Etats riches ne feraient eux que promettre de faciliter celui-ci.

MSF redoute aussi un arrangement aseptisé sur le partage des pathogènes. Dans le projet d'accord, si un système multilatéral (PABS) serait établi, les Etats ne prendraient qu'un engagement de relayer rapidement ceux-ci avec des laboratoires comme le dépôt international d'échantillons prévu à Spiez (BE). Ou avec l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture