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Actualité

Coupe du Monde : Lara Gut Behrami reine de Crans-Montana

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Lara Gut-Behrami signe un retour tonitruant au premier plan (©KEYSTONE/AP/Alessandro Trovati)

Bis repetita pour Lara Gut Behrami. La Tessinoise a aligné un deuxième succès en deux jours à Crans-Montana en s'imposant devant Corinne Suter (0''02) et l'Autrichienne Nina Ortlieb (0''05).

Voilà ce qu'une Lara Gut-Behrami en confiance est capable de réaliser. Lauréate de la première descente la veille, la skieuse de Comano bien évidemment faisait partie des favorites samedi, mais le fait d'avoir le dossard 17 d'une course partant trente minutes plus tard que celle de vendredi ne la plaçait pas dans les meilleures conditions.

Seulement la Tessinoise fait partie de ces championnes hors normes. Faisant fi de cette contrainte, la championne a trouvé le moyen de passer ses skis juste devant ceux de Corinne Suter. Un bonus de deux centièmes qui représente 56 centimètres! Une véritable poussière après 87 secondes de course. On est bien loin des 80 centièmes de la veille.

En retard au dernier temps intermédiaire, Lara Gut Behrami a effectué une magnifique partie finale pour reprendre 28 centièmes à sa compatriote et la priver d'un troisième succès en Coupe du monde. De son côté, la Tessinoise aligne une 26e victoire en Coupe du monde et rejoint des grandes dames comme Tina Maze et Michaela Figini.

Derrière les deux locomotives, les autres Suissesses ont connu davantage de problèmes. Priska Nufer a pris le 14e rang, alors que Joana Hählen n'a pu faire mieux que 24e, juste devant Michelle Gisin, encore une fois décevante avec son 27e rang.

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Football

Une mission impossible pour le FC Sion

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Christian Constantin: sa soirée s'annonce délicate... (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

C'est bientôt la fin pour le FC Sion de Christian Constantin ! Tout indique que la Pontaise sera ce soir le cimetière des Valaisans à l'issue du barrage qui les oppose à Stade Lausanne-Ouchy.

Même si le passé raconte des remontadas fantastiques en finale de la Coupe de Suisse - deux succès contre Young Boys et un contre Servette après avoir été mené à chaque fois 2-0 - rien n'autorise cette fois l'espoir pour une équipe qui a concédé samedi sa sixième défaite de rang. Battus 2-0 par le troisième de Challenge League qui avait les moyens de gagner encore plus largement, Paolo Tramezzani et ses joueurs se dirigent vers ce match retour comme on se rend à l'abattoir. Cette équipe accuse trop de faiblesses pour espérer raisonnablement renverser le cours de ce barrage.

Reto Ziegler ne mérite pas ça

Même si la saison de Mario Balotelli illustre parfaitement le parcours du FC Sion, il y a quelque chose de tragique dans cette chute sans fin. Voir un Kevin Bua, un Numa Lavanchy ou un Reto Ziegler livrer des performances aussi pitoyables est attristant. Il y a peu, le Genevois et les Vaudois étaient encore des joueurs capables, chacun dans leur registre, de briller. Dernier titulaire de l'équipe de Suisse victorieuse de l'Espagne le 16 juin 2010 à Durban toujours en activité, Reto Ziegler s'est fourvoyé l'hiver dernier le jour où il fait le choix de revenir à Sion dans le fol espoir de regagner une deuxième Coupe de Suisse après celle de 2015. L'ancien joueur de Tottenham et de la Sampdoria ne mérite pas de terminer sa carrière ainsi.

Anthony Braizat et les Stadistes ne veulent toutefois pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. L'entraîneur rappelle à ses joueurs que rien n'est encore acquis. Mais le SLO jouera vraiment sur du velours lors de ce match retour. Face à une équipe obligée de se découvrir et qui n'a pas inscrit un seul but lors d'une phase de jeu lors de ses six derniers matches, les Lausannois vont se régaler. En premier lieu le gaucher Teddy Okou qui fut, samedi, le plus souvent irrésistible balle au pied.

Une saison qui pourrait se prolonger

Si le SLO fête ce mardi sa quatrième promotion en neuf ans pour se hisser en Super League depuis la 2e Ligue interrégionale, la saison ne sera malheureusement pas terminée. Elle se prolongera, selon le Nouvelliste, devant le tribunal civil avec une action que souhaite engager Christian Constantin. Le président entend, en effet, remettre en question l'octroi de la licence accordée à Yverdon-Sport.

Ce combat s'annonce long, incertain et un brin étonnant dans la mesure où Christian Constantin avait, en mars dernier, cosigné la lettre du président de la Ville de Sion qui autorisait Yverdon-Sport à jouer à Tourbillon le temps que les travaux d'aménagement de son stade soient terminés.

Le souvenir de la formidable bataille livrée il y a vingt ans pour annuler une relégation administrative en 1re ligue, encore bien présent dans sa mémoire, le guide sans doute dans cette démarche. Christian Constantin devrait toutefois avoir l'élégance d'accepter tout simplement la faillite sportive sur le terrain. Le combat qui s'annonce ne peut que desservir le football romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Les modèles économiques des hôpitaux bientôt obsolètes (Hirslanden)

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Daniel Liedtke dirige le plus grand groupe suisse de cliniques privées (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les modèles économiques des hôpitaux suisses ne fonctionneront plus nulle part dans les années à venir, selon le patron de Hirslanden, Daniel Liedtke. Il exige une augmentation des rémunérations ou une subvention directe des hôpitaux via l'argent des contribuables.

Les hôpitaux cantonaux et privés doivent être mis sur un pied d'égalité car même avec les meilleurs managers, les hôpitaux ne parviendront pas à maîtriser les problèmes des coûts, poursuit le directeur du groupe de cliniques privées dans une interview publiée mardi par le journal alémanique Neue Zürcher Zeitung.

"Nous devons mener un débat honnête sur ce que nous voulons nous offrir en tant que société", déclare-t-il. "Que faisons-nous encore, par exemple, pour une personne de 95 ans dont la fin de vie est imminente? Dans quelle mesure la médecine doit-elle pouvoir agir de manière innovante et globale?, énumère le responsable. Les réponses à de telles questions ne devraient pas être exigées des hôpitaux et du personnel de santé".

M. Liedtke appelle en outre à une remise en question critique de la branche elle-même, qui a laissé passer beaucoup de choses. "Le salaire est certes un facteur, mais beaucoup d'éléments ont aussi à voir avec les modèles d'équipe et les hiérarchies dans les hôpitaux", affirme-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Comparis s'attend à une hausse de 6% des primes d'assurance maladie

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Selon Comparis, la pandémie de coronavirus n'explique que partiellement la fluctuation extraordinairement élevée des coûts entre 2021 et 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les primes de l'assurance maladie de base devraient augmenter en moyenne de 6% l'an prochain, selon les prévisions de Comparis. De nombreux assurés pourraient même voir leur prime bondir de plus de 10%, pour la deuxième année consécutive.

Pour le comparateur en ligne, cette nouvelle forte hausse est due à la réduction des réserves, "imposée par la politique". En conséquence, de nombreuses caisses ont réduit "excessivement" leurs réserves au moyen de primes "bien inférieures aux coûts", regrette-t-il mardi dans un communiqué.

Nombre de caisses maladie "manquent maintenant d'un matelas financier pour amortir les fluctuations actuelles des coûts", explique Felix Schneuwly, expert Assurance maladie chez Comparis, cité dans le communiqué.

Sans cette réduction des réserves, "les primes n'auraient augmenté que d'environ 2,5% par an et par personne ces dernières années et continueraient de croître aujourd'hui dans ce domaine", affirme Comparis.

Selon Felix Schneuwly, ces chiffres s'appuient sur les prévisions de Comparis et du Centre de recherches conjoncturelles de l'EPFZ (KOF) qui fait état d'une croissance de l'ensemble des coûts de la santé en Suisse de 2,9% en 2022, 3,6% pour cette année et 3,1% pour l'an prochain.

La croissance de la part des coûts déterminante pour les primes d'assurance maladie s'élève cette année à 3,4% par rapport à l'année précédente. Comme souvent, la hausse des coûts publiée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) est plus élevée au premier trimestre qu'au dernier trimestre.

Un coussin de réserve

Pour le comparateur en ligne, la pandémie de Covid-19 n'explique que partiellement la fluctuation "extraordinairement élevée" des coûts entre 2021 et 2023. Et de mettre en cause d'autres facteurs, comme des lourdeurs administratives, l'absence de médicaments bon marché, la hausse du nombre de psychothérapies ou encore la mise en oeuvre de l'initiative sur les soins infirmiers.

A plus long terme, l'expert en assurance maladie Felix Schneuwly s'attend à ce que la courbe des coûts s'aplatisse de nouveau et à ce que la croissance des coûts des prestations médicales à la charge de l'assurance de base se stabilise ces prochaines années dans une fourchette légèrement inférieure à 3%.

Pour éviter que toute fluctuation des coûts n'entraîne systématiquement une fluctuation des primes, les assureurs maladie ont de nouveau besoin d'un coussin de réserve supérieur au minimum légal, ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Actualité

VIDEO - Quelle est votre intuition de votre empreinte carbone ?

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photo d'illustration

Une fondue ou un aller-retour à Barcelone ? Deux chercheurs de l'EPFL ont développé un site interactif pour mesurer comment les gens perçoivent leur empreinte carbone. Benjamin Smadja et Elsa Duperray ont rempli le questionnaire en ligne qui permet de comparer différentes actions du quotidien.

L'achat de viande de poulet locale pendant un an libère-t-il plus ou moins de CO2 qu'une douche quotidienne de 10 minutes pendant une année ? En matière d'émissions sur une année, est-il préférable de jouer au tennis ou de consulter sa boîte e-mails ? La commande de chaussures en ligne pollue-t-elle plus ou moins que le visionnage d'une saison de la série "Game of Thrones" ?

Tel est le genre de questions contenues dans le quiz Climpact. L'objectif consiste à savoir comment les gens perçoivent l'empreinte carbone de leurs actions, indique mardi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

"Le modèle que nous avons développé convertit les comparaisons de l'empreinte carbone de différentes actions en une échelle absolue. Nous pouvons ainsi comparer la perception à celle de l'empreinte carbone réelle", explique l'un des chercheurs à l'origine du projet, Victor Kristof, cité dans le communiqué.

Impact sous-estimé

Il souligne que si l'on sait que la Suisse produit 45 millions de tonnes de CO2 par an, cela ne révèle pas grand-chose "sur les détails de la vie quotidienne des gens et sur la manière dont ils peuvent réduire leur impact."

Au total, Victor Kristof et son compère Lucas Maystre ont effectué leurs calculs pour 52 actions, soumises aux visiteurs du site web Climpact. Outre un volet éducatif, le quiz vise à démontrer que la perception de l'impact carbone n'est pas toujours bonne.

"Nous espérons montrer aux pouvoirs publics que nombreuses sont les personnes à sous-estimer l'impact de certaines de leurs actions qui ont une empreinte carbone importante", indique Victor Kristof. Et d'ajouter que cela est particulièrement vrai, selon les premiers résultats du quiz, pour le chauffage des logements.

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Politique

Vers une loi fédérale pour mettre en oeuvre l'initiative anti-burqa

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La loi sur la dissimulation du visage dans l'espace public prévoit une amende de 1000 francs aux contrevenants (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Il devrait être interdit de se dissimuler le visage en public en Suisse. Le Conseil des Etats a adopté lundi par 36 voix contre 8 le projet de loi du gouvernement mettant en ½uvre au niveau fédéral l'initiative anti-burqa. Le National doit encore se prononcer.

Le Conseil des Etats était entré déjà en matière en mars dernier sur le projet. Il avait finalement opté pour une loi fédérale plutôt que de laisser aux cantons le soin de régler les exceptions et amendes dans leurs lois sur la police. Lundi, les sénateurs ont planché sur le détail de la loi qu'ils ont acceptée sans changement.

Le projet du gouvernement interdit de se dissimuler le visage en public. Yeux, nez et bouche doivent être visibles, dans tous les espaces publics ou privés accessibles au public. Les contrevenants seront passibles d'une amende d'ordre de maximum 1000 francs.

Des exceptions sont prévues pour les avions, les locaux consulaires ou de culte. Ainsi que lors de manifestations, sous conditions et si les autorités le permettent. Il en va ici de la liberté d'opinion et de la liberté de manifestation.

La gauche aurait voulu autoriser la dissimulation du visage lorsque "d'autres intérêts légitimes" le justifient. Cette réglementation est en vigueur dans le canton de Berne sans que cela pose problème, a relevé Hans Stöckli (PS/BE). Selon lui, on augmente la sécurité juridique. Mais cette formulation est jugée trop ouverte et difficilement praticable pour la police. La proposition a passé à la trappe par 29 voix contre 12.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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