Rejoignez-nous

Environnement

Les tomates touchées par un virus agressif et destructeur

Publié

,

le

Le virus de la tomate a touché toutes les zones de production, dont l'Italie et plus récemment la France. (©Agroscope)

Le virus de la tomate nommé ToBRFV pour "tomato brown rugose fruit virus" se propage et se rapproche de la Suisse. Il a récemment fait son apparition en Bretagne. Si la Suisse est pour l'heure épargnée, elle a pris des mesures de préventives pour éviter son apparition.

La maladie est apparue en 2014 en Israël. Elle s'est depuis propagée dans bon nombres de zones de production de tomates, en Italie, en Allemagne, en Grande-Bretagne notamment indique une fiche technique d'Agroscope. Le 17 février dernier, elle a été découverte dans deux serres du Finistère en France. Une nouvelle inquiétante pour les producteurs de tomates genevois qui craignent que ce virus ne se propage davantage et ne passe la frontière :

Claude JaninAdministrateur de Terre et Serre Genevoise

Le virus provoque des symptômes très différents selon les variétés affectées: feuilles atrophiées, taches brunes ou jaunes ridées ou décolorations. Si cette maladie est sans danger pour l’homme, elle peut rendre la marchandise invendable. C’est pourquoi les producteurs genevois et suisses de manière générale, prennent d’ores et déjà des mesures préventives.

Claude JaninAdministrateur de l'entreprise Terre et Serre Genevoise

Face à ce problème, l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) s'est mis en contact avec ses partenaires européens. Depuis janvier, le ToBRFV est considéré en Suisse comme "un organisme de quarantaine potentiel". Il doit obligatoirement être déclaré et combattu et tout cas suspect doit être signalé au service phytosanitaire cantonal ou au service cantonal de culture maraîchère. En revanche, si le virus venait à contaminer les pieds de tomates suisses, la situation pourrait nettement se détériorer pour les producteurs locaux car les solutions de repli ne sont pas légion.

Claude JaninAdministrateur de l'entreprise Terre et Serre Genevoise

L’entreprise « Terre et Serre Genevoises » et les producteurs du canton prennent donc ces mesures très au sérieux. L'arrivée d'un tel virus serait désastreuse pour les productions étant donné que Genève est le plus gros producteur de tomates de Suisse.

ATS/Tom Monaci

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Environnement

Fenaco voit ses recettes diminuer en 2023

Publié

le

L'an dernier, Fenaco a réalisé un chiffre d'affaires de 7,54 milliards de francs, contre 8,06 milliards en 2022 (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La coopérative de distribution agricole Fenaco a vu ses revenus diminuer en 2023. Le groupe bernois, qui détient notamment et les détaillants Volg et Landi, met en avant une situation du marché difficile, avec une demande en baisse, alliée à des coûts en forte hausse.

L'an dernier, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 7,54 milliards de francs, contre 8,06 milliards en 2022. Outre les coûts, elle a dû faire face "à la volatilité des marchés des matières premières, à un printemps pluvieux pour les magasins Landi, ainsi qu'à des récoltes en deçà de la moyenne", explique-t-elle.

Fenaco parle d'"un retour à la normale" et souligne que ce chiffre reste néanmoins le deuxième plus haut jamais atteint depuis sa création il y a 30 ans. Alors que les prix ont entraîné une baisse des recettes dans les domaines d'activité Agro et Energie, les secteurs Industrie alimentaire et Commerce de détail ont connu "une évolution réjouissante", constate la coopérative.

Le secteur Solutions pour les bâtiments, qui englobe notamment les réseaux valorisant l'énergie photovoltaïque, a pour sa part progressé de plus de 30%.

Le résultat d'exploitation (Ebit) a lui aussi souffert pour des raisons liées aux coûts, s'élevant à 107 millions de francs, contre 138,4 millions l'année précédente.

En raison d'une situation globalement stable, le taux de fonds propre a pour sa part progressé de façon significative pour atteindre 63,1% (59,5% en 2022), dépassant ainsi pour la première fois la barre de 60% visée.

En 2023, année de ses 30 ans, Fenaco a pu redistribuer 37,1 millions de francs (contre 35,9 millions en 2022) aux Landi et à leurs membres, les agriculteurs suisses. Ce montant, qui correspond à environ un tiers du résultat d'exploitation, constitue un record historique, met en avant la coopérative.

Pour l'exercice en cours, elle table sur des revenus au niveau de ceux de l'an dernier, notant que s'agissant des coûts, "il se peut que la situation reste tendue". L'Ebit et le résultat d'entreprise pourraient s'améliorer légèrement par rapport à 2023, selon elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Environnement

A Lausanne, une exposition célèbre les 50 ans des Magasins du Monde

Publié

le

Les Magasins du Monde ont joué un rôle important dans le lancement du label Max Havelaar (image prétexte). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Il y a 50 ans, les Magasins du Monde (MdM) ont vu le jour pour promouvoir un commerce plus juste, qui a pris par la suite le nom de "commerce équitable". Une exposition retrace leur histoire jusqu'au 25 mai à l'Hôtel-de-Ville de Lausanne, .

En 1974, le mouvement est né dans le but de dénoncer les pratiques commerciales de l'époque et de montrer qu'une relation plus équitable avec les producteurs du sud était possible et nécessaire. Cinquante ans plus tard, le monde a changé, mais le modèle défendu par les MdM reste pertinent, a rappelé mardi Lara Baranzini, coordonnatrice de l’association romande des Magasins du Monde.

Les MdM ont joué un rôle important dans le lancement du label Max Havelaar, qui a ouvert la voie à une démocratisation du commerce équitable. Depuis lors, ce dernier s'est développé à l'intérieur et à l'extérieur des circuits commerciaux traditionnels. Mais ces multiples labels s'avèrent plus ou moins fiables, certains n'étant vérifiés par aucune instance extérieure, note Mme Baranzini.

Rôle pionnier

Les MdM rappellent qu'en 1977 déjà ils prônaient la valorisation des sacs de course en jute à la place du plastique. En 1995, ils dénonçaient l'arrivée de l'huile de palme dans la fabrication du chocolat. Aujourd'hui, le mouvement élargit sa réflexion au commerce local, certains magasins vendant des produits agricoles de la région ou servant de relais pour des paniers de fruits et légumes.

Cette année de jubilé sera marquée par plusieurs événements, dont l'exposition "Autrement depuis 50 ans", organisée en plein centre-ville. Celle-ci explique le fonctionnement bénévole des MdM et détaille certains projets soutenus de longue date en Tanzanie (café) ou en Bolivie (cacao), par exemple. Des producteurs viendront témoigner de la réalité de ce partenariat.

En Suisse romande, les MdM comptent 35 magasins et plus de 700 bénévoles. Il existe en outre onze Botteghe tessinoises ainsi que des magasins claro en Suisse alémanique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Environnement

Le nombre d'exploitations agricoles recule en Suisse, la part du bio augmente

Publié

le

En 2023, les agriculteurs ayant fait le choix du bio disposaient d'une surface cultivable de 190'000 hectares, soit 3700 hectares de plus qu'en 2022 (+2,0%) (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Suisse comptait 47'719 exploitations agricoles en 2023, soit 1,3% de moins qu'un an plus tôt. Celles-ci sont toujours plus nombreuses à pratiquer la production bio: leur part s'élève désormais à 16,5% et elles couvrent un cinquième de la surface agricole utile.

En 2023, 7896 exploitations agricoles cultivaient leurs terres selon les directives de l'agriculture biologique, soit 77 de plus que l'année précédente (+1%), indique l'Office fédéral de la statistique (OFS) mardi. Un ralentissement est toutefois à noter par rapport aux années 2019 à 2022, précise-t-il.

Les paysans bio disposent d'une surface cultivable de 190'000 hectares, soit 3700 hectares de plus qu'en 2022 (+2,0%). Cela correspond à près d'un cinquième (18,2%) de la surface agricole utile de la Suisse. Les exploitations biologiques sont légèrement plus grandes que la moyenne (24,1 hectares, contre 21,8 hectares).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Environnement

Près de 20% de terres sans herbicides en 2023

Publié

le

En 2023, 19% des terres assolées et des vignobles ont été exploités sans herbicides en Suisse (illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

En 2023, 19% des terres assolées, des vignobles et des surfaces maraîchères suisses ont été exploités sans recourir aux herbicides. Les premiers résultats sur les nouveaux programmes relevant des paiements directs sont réjouissants, annonce la Confédération.

Début 2023, le Conseil fédéral a lancé de nouveaux programmes facultatifs liés aux paiements directs. Le but est de diviser par deux les risques liés à l'utilisation de produits phytosanitaires d'ici à 2027.

Ces programmes ont déployé des effets dès la première année: les agriculteurs ont exploité 19% (soit 53'000 ha) des terres arables, des vignobles et des surfaces maraîchères sans recourir aux herbicides, indique mardi l'Office fédéral de l'agriculture. Le retrait de certains produits phytosanitaires a toutefois créé d'importantes lacunes dans la protection des végétaux.

La Confédération a versé au total 260 millions de francs en 2023 au titre des contributions au système de production. Ce montant correspond à environ 10% du crédit des paiements directs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Environnement

Meyrin a ouvert sa légumerie

Publié

le

Des carottes bio - KEYSTONE - CHRISTOF SCHUERPF

Une légumerie a vu le jour à Meyrin. Il s’agit d’un lieu où sont préparés des légumes bio et de la région. 

Des plats préparés avec des légumes bio et locaux.

C’est la mission principale de la légumerie qui a ouvert ses portes le 15 avril dernier à Meyrin. Située dans la ferme des Vergers, c’est là que sont lavés, découpés et emballés les légumes qui sont ensuite vendus aux restaurants scolaires et aux crèches de la commune. 

Reportage:

 

Le laboratoire de la légumerie. Crédit photo: François_de_Limoges

La phase-test se poursuit donc, l’objectif pour Marie Ortega est de trouver les bons ajustements en vue de la rentrée de septembre.

Cette légumerie est le résultat d’une collaboration entre la ville de Meyrin, propriétaire de la Ferme de la Planche, la coopérative de la Ferme des Vergers, exploitante des lieux et Eldora, prestataire externe qui fournit les restaurants collectifs.

Continuer la lecture