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Suisse

Sonova propose la nomination de Gilbert Achermann à la présidence

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Le futur président de Sonova est actuellement à la tête du conseil d'administration de Straumann, poste dont il démissionnera en 2024 (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le fabricant d'aides auditives Sonova propose l'élection de Gilbert Achermann au conseil d'administration lors de la prochaine assemblée générale qui se tiendra en juin 2024.

A partir de 2025, M. Achermann devrait être nommé président de l'organe de surveillance pour remplacer Robert Spoerry, qui partira à la retraite, indique vendredi un communiqué.

Le futur président est actuellement à la tête du conseil d'administration de Straumann, poste duquel il démissionnera en avril 2024. Par ailleurs, M. Achermann a également occupé la position de directeur général du fournisseur d'implants et de dispositifs chirurgico-dentaires bâlois.

Le dirigeant est également membre des conseils d'administration de Julius Bär et Ypsomed. En 2024, il quittera également la banque de gestion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Vaud adapte son plan d'action aux évolutions du terrain

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Le dispositif inclut la répression, mais aussi la thérapie, la réduction des risques et la prévention (Image prétexte). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

L'Etat de Vaud adapte son dispositif en matière de lutte contre la consommation et le trafic de drogues. L'arrivée en Europe de cocaïne pure à très bas prix pose de nouveaux défis de maintien de l'ordre et de prise en charge socio-sanitaire.

Trois ans après le lancement de sa stratégie de lutte contre le deal de rue et la consommation de drogue, le canton tire un bilan intermédiaire "positif". La plupart des mesures du plan d'action ont été introduites, explique-t-il jeudi dans un communiqué.

Contrôle des substances

Le Drug Checking, soit le projet-pilote d'analyse des substances des drogues directement sur les lieux de fêtes, a été introduit "avec succès" et sera poursuivi. Pour la plupart des consommateurs, il a permis d'offrir un premier contact avec des professionnels de la prévention, souligne le canton.

Le projet Monitorstup, basé notamment sur le Drug Checking, a permis d'avoir une vision plus complète de l'ensemble des produits circulant sur le territoire vaudois. Il a confirmé la présence de la kétamine, un analgésique pour cheval, de plus en plus utilisé dans le milieu festif et qui présente des risques pour la santé.

Les mesures du plan d'action, lancé en 2021, ont conduit à une meilleure coordination entre les différents acteurs, un élément essentiel de la stratégie des quatre piliers, qui comprend la prévention, la thérapie, la réduction des risques et la répression. L'objectif est notamment de repérer plus rapidement les situations à risques parmi les jeunes.

Nouvelles pistes

Mais l'évolution du marché et des modes de consommation amène les autorités à adapter leur dispositif et à proposer de nouvelles pistes d'action. En 2023, la situation a "fortement évolué" dans le canton avec l'arrivée de cocaïne "très pure à des prix très bas", expliquent les autorités.

Les scènes de consommation dans l'espace public posent de nouveaux défis de maintien de l'ordre et de prise en charge. Le canton a ainsi renforcé sa coordination avec les acteurs régionaux ainsi que son dispositif, à Lausanne notamment avec une équipe mobile du CHUV.

La police poursuit son travail de terrain et des développements sont en cours pour intensifier les renvois de trafiquants incarcérés en fin de peine, annonce le communiqué. Le canton prépare de nouvelles mesures pour renforcer la coordination locale, améliorer la prise en charge socio-sanitaire et réduire les impacts sur l'espace public.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Comment retracer le passé alimentaire d'une région

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Coupe longitudinale de la fouille de la "poubelle des mamans", dans le village d'Edioungou au Sénégal. Ossements, poteries, coquilles et bouteille en verre sont visibles. (© Pauline Debels/UNIGE)

Grâce à une nouvelle approche multidisciplinaire, des scientifiques genevois et français ont retracé les pratiques alimentaires d’un village sénégalais. Cette méthode, présentée dans la revue PLOS One servira à d’autres fouilles archéologiques.

L’alimentation n’est pas qu’un simple besoin biologique. Véritable marqueur culturel et identitaire, elle regroupe de très nombreuses pratiques qui permettent de "lire" une région, un pays ou un groupe social.

Mais retracer les habitudes alimentaires d’une communauté, sans le recours aux sources orales ou écrites, est un défi à la fois historique et méthodologique. Une équipe d’archéologues et de chimistes de l’Université de Genève (UNIGE) et du CNRS français l’a relevé en déployant un important dispositif dans le village sénégalais d’Edioungou, en Basse-Casamance.

Cette localité de 300 âmes abrite un dépotoir, aujourd’hui abandonné, appelé la "poubelle des Mamans". Utilisé par les familles d’un quartier tout au long du XXe siècle, le site renferme de nombreux vestiges liés au passé alimentaire de la région.

"Nous avons creusé centimètre par centimètre en suivant les strates archéologiques. Cela nous a permis de récupérer des restes, souvent très dégradés, de poteries, d’ossements, de coquilles, de tissus et de certains aliments", indique Pauline Debels, co-première auteure de l’étude, citée dans un communiqué de l'UNIGE.

Faire dialoguer les disciplines

Pour analyser ces vestiges d’origines très diverses, l’équipe a développé une approche combinant plusieurs disciplines dont l’archéozoologie (l’étude des ossements d’animaux dans un contexte archéologique), la carpologie (l’étude des restes de graines et de fruits), la micro-botanique, la céramologie et la chimie des résidus organiques.

Cette méthode a permis d’identifier plusieurs produits animaux et végétaux, autrefois consommés par le village, piégés dans les sédiments ou les parois des récipients céramiques. Elle a également permis aux scientifiques d’accéder aux modalités de transformation des aliments et à la fonction des récipients, d’après l’observation des traces d’usure sur les parois des poteries et de la distribution des concentrations de lipides le long de leur profil vertical.

Résultat: les poissons, les huîtres et le riz constituaient la base de l’alimentation, avec une composante d’animaux terrestres, porc et mets carnés, à l’occasion de fêtes. Les aliments salés et acides bouillis semblent avoir été privilégiés.

Vers l’étude de sites plus anciens

Globalement, ces travaux mettent en évidence une certaine continuité des pratiques alimentaires, avant une rupture nette survenue il y a deux à trois décennies. La mondialisation a introduit ou généralisé de nouveaux aliments et de nouveaux matériaux pour les contenants, comme le plastique et le métal, transformant profondément les pratiques alimentaires.

Cette étude, conduite dans le cadre d'un projet Sinergia du Fonds national suisse (FNS), constitue un premier test réussi pour l'approche combinée mise au point par les scientifiques. Elle pourra désormais être appliquée à des sites archéologiques plus anciens et à d’autres régions du monde.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Le Conseil des Etats d'accord pour réduire la dette des CFF

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Les sénateurs ont dit oui de justesse à 1,15 milliard de francs pour éponger les pertes subies dans le trafic grandes lignes durant la crise du Covid-19 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le financement durable des CFF doit être garanti. Le Conseil des Etats soutient, comme le National, le versement à la compagnie ferroviaire de 1,15 milliard de francs pour réduire son endettement. Mais il tient à soumettre certains prêts au frein à l'endettement.

Le Conseil des Etats a adopté jeudi, par 23 voix contre 18, une modification de la loi sur les Chemins de fer fédéraux (CFF) présentée par le Conseil fédéral. Le gouvernement veut renforcer la situation financière des CFF qui reste fragile. En 2022, l'endettement net des CFF était de 11,4 milliards de francs, soit pratiquement le niveau de 1999.

Il propose un apport unique en capital de 1,15 milliard de francs correspond aux pertes subies sur le trafic grandes lignes durant la pandémie de Covid-19. Le PLR, l'UDC et certains élus du Centre ont tenté de diviser par deux ce montant, arguant que la situation financière de la compagnie s'est déjà bien améliorée. Sans succès: la décision de soutenir les 1,15 milliard est passée par 21 voix contre 20.

Un autre point d'achoppement a porté sur les conditions relatives au financement des investissements des CFF, à savoir s'ils doivent être soumis ou non au frein à l'endettement à partir d'un certain niveau. Une solution de compromis a été trouvée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La croissance du PIB atone au premier trimestre

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La croissance au premier trimestre s'inscrit dans le prolongement de celle enregistrée au dernier trimestre 2024, qui avait également enflé de 0,3% (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Suisse a continué d'enregistrer une croissance atone au premier trimestre. Le produit intérieur brut (PIB) corrigé des événements sportifs a progressé de 0,3% par rapport au trimestre précédent, indique jeudi le Secrétariat d'État à l'économie.

La croissance au premier trimestre s'inscrit dans le prolongement de celle enregistrée au dernier trimestre de 2024, qui avait également enflé de 0,3%, précisent les économistes du Seco. Elle est inférieure à la moyenne. Sur un an, le PIB suisse a crû de 0,4%.

Par rapport au PIB flash, indicateur précoce de la croissance publié environ 45 jours après la fin du trimestre, et qui était de 0,2%, la croissance a légèrement été revue à la hausse.

La progression sur un trimestre a été portée par le secteur des services et la consommation privée tandis que la création de valeur dans l'industrie manufacturière a essuyé un léger repli (-0,2%).

En effet, l'industrie chimique et pharmaceutique a poursuivi sa baisse et l'évolution dans les autres branches est restée globalement stable. Seul le secteur de l'énergie a connu une croissance solide.

Les services ont soutenu la croissance du PIB, grâce en particulier à une bonne évolution dans l'hôtellerie et la restauration ainsi que dans la santé et le social. Le commerce de détail a également enregistré une croissance solide.

La consommation privée a progressé de 0,4%, portée par les dépenses en produits alimentaires et non alimentaires ainsi que pour le logement et la santé. La demande intérieure finale a profité des impulsions positives des investissements en biens d'équipement, qui ont retrouvé le chemin de la croissance après trois trimestres négatifs.

La solide demande intérieure a engendré une hausse significative des importations (+2,0%) de biens et de services, tandis que les exportations de marchandises (-3,3%) ont reculé, entre autres en raison de l'évolution négative du commerce de transit. Dans l'ensemble, le commerce extérieur a contribué négativement à l'évolution du PIB.

Sur un an, le PIB suisse a crû de 0,4% au premier trimestre.

Ajusté des évènements sportifs, le PIB est attendu en hausse de 1,1% en 2024, avec d'accélérer à 1,7% en 2025, selon les prévisions livrées fin mars. La fourchette des prévisions des économistes consultés par AWP oscille entre 0,8% et 1,6% pour la croissance cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Consommation de sel trop élevée en Suisse

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La consommation de sel est trop élevée en Suisse. Le sel se cache notamment dans les produits transformés. (photo symbolique) (© KEYSTONE/DPA-tmn/CHRISTIN KLOSE)

Un adulte en Suisse ingère près de 9 grammes de sel par jour, ce qui correspond à une consommation moyenne de 75% supérieure à celle recommandée. Une consommation élevée de sel a des effets néfastes sur la santé, rappelle jeudi l'OSAV.

Malgré une prise de conscience de la population, la consommation de sel des adultes, à savoir 8,7 grammes par jour, reste trop élevée, écrit l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). Cette valeur est légèrement inférieure à celle mesurée lors de l’étude précédente menée en 2011, mais elle dépasse toujours de 75 % la quantité recommandée au quotidien par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui est de 5 grammes.

Tant les femmes que les hommes consomment trop de sel, toutes régions linguistiques confondues. Les femmes consomment en moyenne moins de sel que les hommes (7,4 g/jour contre 10 g/jour), lesquels en ingèrent deux fois plus que la quantité recommandée.

L’étude de l’OSAV confirme que la consommation excessive de sel a un impact négatif sur la santé: les participants concernés présentaient une tension artérielle significativement plus élevée, ce qui augmente le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.

Produits transformés

Plus de 90% des participants à l’étude déclarent ne jamais ajouter de sel à leurs plats ou seulement de temps en temps. Cela indique que le sel est omniprésent dans les produits transformés, comme le pain et les pâtisseries, les plats industriels, les accompagnements, ainsi que les produits à base de viande. Plus des trois quarts du sel de cuisine absorbé provient de ces aliments.

L’OSAV veut convenir d’objectifs de réduction concrets avec l’industrie agroalimentaire. Une solution envisageable consisterait à fixer des teneurs maximales pour certains aliments, comme cela se fait déjà avec succès dans d’autres pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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