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Santé

Un premier cas de variole du singe confirmé dans le canton de Genève

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(© KEYSTONE/AP)

La personne concernée se trouve en isolement. Son état général est bon et ne nécessite pas d'hospitalisation actuellement.

Le département genevois de la santé précise qu'elle a été contaminée lors d'un voyage à l'Espagne. Une enquête épidémiologique est en cours pour avertir les personnes qui pourraient être exposées. Du coté des autorités, la logistique est déjà en place. 

Laurent PaolielloDépartement genevois de la sécurité, de la population et de la santé

 

Il s'agit du deuxième cas confirmé en Suisse, le premier remonte au 21 mai dernier dans le canton de Berne, il s'agissait d'une personne qui avait également été exposée au virus à l'étranger.

Depuis le début du mois de mai 2022, plusieurs dizaines de cas de variole du singe ont été signalés dans plusieurs pays européens, en Amérique et en Australie. Pour autant, on ne s'inquiète pas plus que nécessaire au sein des autorités

Laurent PaolielloDépartement genevois de la sécurité, de la population et de la santé

 

Risque modéré

La variole du singe est une maladie infectieuse causée par virus qui se transmet de l'animal à l'humain, mais qui peut aussi se transmettre d'humain à humain. Ces derniers jours, la présence de ce virus rare, endémique dans certaines régions d'Afrique, a été rapportée dans plusieurs pays européens, dont la Grande-Bretagne, la France, la Suisse ou l'Espagne, ainsi qu'aux Etats-Unis.

Des autorités médicales, dont l'Organisation mondiale de la santé (OMS), estiment que le risque de voir cette maladie se propager largement est réduit. Le taux de létalité de la maladie varie de 1 à 10% selon le variant (il en existe deux), des taux observés en zone endémique, dans des pays au système de santé défaillant.

Mais une prise en charge médicale adéquate réduit considérablement les risques et la plupart des personnes guérissent spontanément. Dans les pays où la maladie a été repérée récemment, les cas observés sont pour la plupart bénins et il n'y a pas de décès recensés.

Avec ATS Keystone

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Santé

Novartis fait l'acquisition de Mariana Oncology

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Novartis se renforce dans les traitements contre le cancer (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le géant pharmaceutique Novartis a fait l'acquisition de la société de biotechnologies américaine Mariana Oncology. Un paiement initial d'un milliard de dollars sera effectué par le groupe bâlois.

S'en suivront des paiements supplémentaires de jusqu'à 750 millions à la réalisation d'étapes prédéterminées. "Cette transaction permet à Novartis de renforcer son orientation vers le développement d'options thérapeutiques de nouvelle génération pour les patients atteints de cancer", indique un communiqué.

Installée dans le Massachusetts, Mariana Oncology se concentre sur le développement de nouvelles thérapies par radioligands (RLT) pour traiter les cancers. L'acquisition englobe un portefeuille de programmes de RLT dans une série d'indications de tumeurs solides.

Dans ce domaine, Novartis possède déjà deux médicaments radioligands thérapeutiques, Lutathera et Pluvicto. Mardi, le laboratoire avait annoncé étendre sa collaboration avec le japonais Peptidream pour une enveloppe initiale de 180 millions de dollars suivie de paiements allant jusqu'à 2,71 milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Campari avale le cognac Courvoisier pour un milliard d'euros

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Campari est bien implanté sur le marché français, après avoir racheté la liqueur Grand Marnier en 2016, le cognac Bisquit Dubouché en 2017, les rhums Trois Rivières et La Mauny en 2019, ainsi que le Champagne Lallier en 2020 et la marque de liqueur aromatisée Picon en 2022 (archives). (© KEYSTONE/EPA/MIRROR CHEUNG)

Le groupe italien de spiritueux Campari vient de finaliser l'acquisition de la célèbre marque de cognac française Courvoisier pour 1,08 milliard d'euros (1,06 milliard de francs), signant ainsi la plus importante transaction de son histoire.

Un complément maximum de 112 millions d'euros sera payable en 2029 en fonction de la réalisation d'objectifs de ventes au cours de l'exercice 2028, a détaillé Campari dans un communiqué.

Campari a confirmé ainsi les termes d'un accord conclu en février avec le groupe américain de spiritueux Beam Suntory afin d'acquérir 100% du capital de Beam Holding France, qui détenait la marque de cognac premium Courvoisier.

Le groupe italien est déjà bien implanté sur le marché français, après avoir racheté la liqueur Grand Marnier en 2016, au terme d'une offre publique d'achat (OPA) valorisant l'entreprise à 684 millions d'euros.

Campari avait en outre mis dans son escarcelle le cognac Bisquit Dubouché en 2017, les rhums Trois Rivières et La Mauny en 2019, ainsi que le Champagne Lallier en 2020 et la marque de liqueur aromatisée Picon en 2022.

Fondée en 1828 par Félix Courvoisier à Jarnac, en Charente, la Maison Courvoisier a marqué l'histoire comme fournisseur officiel de l'empereur Napoléon III.

Courvoisier a "approvisionné les cours royales d'Europe et a été la boisson préférée de la Belle Époque, choisie pour célébrer l'inauguration de la tour Eiffel et l'ouverture du Moulin-Rouge", avait commenté Campari en décembre, lors de l'annonce de l'ouverture de négociations exclusives avec Beam Suntory.

Cette transaction devrait contribuer à l'accroissement des capacités de production et d'embouteillage de Campari en France et lui permettre de renforcer sa présence aux Etats-Unis.

Fondé en 1860, Campari s'est lancé dans des acquisitions à partir de 1995, se transformant en multinationale présente sur plus de 190 marchés, avec un portefeuille comptant désormais plus d'une cinquantaine de marques.

La transaction avec Beam Suntory avait été négociée par l'ancien PDG de Campari, Bob Kunze-Concewitz, qui avait quitté en avril le poste qu'il occupait depuis seize ans pour "se consacrer à sa famille et cultiver ses passions".

Il a été remplacé par Matteo Fantacchiotti, qui était auparavant directeur général de l'Asie-Pacifique du groupe. Bob Kunze-Concewitz est resté au conseil d'administration du groupe en tant que membre non exécutif.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Genève

L'Hôpital de la Tour à Meyrin conteste la décision du Groupe Mutuel

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L'Hopital de La Tour à Meyrin (KEYSTONE/Martial Trezzini)
L'Hôpital de la Tour à Meyrin conteste la décision du Groupe Mutuel de ne plus rembourser les séjours en division privée ou semi-privée de ses assurés au bénéfice d'une complémentaire. Il continuera à titre exceptionnel à les prendre en charge jusqu’au 1er juillet 2024, sans surcoût pour les patients.

L’Hôpital de La Tour "conteste avec la plus grande fermeté" la résiliation de contrat décidée unilatéralement par le Groupe Mutuel, annoncée le 25 avril pour des hospitalisations à compter du 1er mai, indique l'hôpital genevois mardi dans un communiqué. "Ce préavis de 5 jours est inacceptable et délétère pour les patients", ajoute-t-il.

L'hôpital a donc décidé de contester cette décision par tous moyens, y compris si nécessaire par la voie judiciaire. Il ne change donc rien à sa pratique jusqu'au 1er juillet, souhaitant, comme son directeur Rodolphe Eurin le déclarait déjà dans une interview à La Tribune de Genève, "éviter à tout prix des risques d’interruptions de traitements en cours et que les patients soient ainsi pris en otage par une décision aussi abrupte qu’irresponsable du Groupe Mutuel.

On apprenait le week-end dernier dans les médias que le Groupe Mutuel ne rembourserait plus les séjours en division privée ou semi-privée de ses assurés au bénéfice d'une complémentaire qui se font soigner à l'Hôpital de la Tour à Meyrin (GE). La facturation des prestations hôtelières et cliniques était invoquée par l'assureur.

1200 patients concernés

"Le tarif proposé pour les prestations complémentaires, qui nous paraissait justifié, n'a pas été accepté par l’Hôpital de la Tour", explique Groupe Mutuel. Il s'agit du seul établissement en Suisse romande avec "qui nous n’avons malheureusement plus d’accord pour ces divisions".

Dans le quotidien du bout du Léman, le directeur de l’Hôpital de La Tour précisait ce week-end qu'avec cette décision, ce sont "quelque 1200 patients genevois en moyenne chaque année qui se trouvent ainsi lâchés par leur assureur, sans contrepartie pour des primes inchangées".

Selon lui, Groupe Mutuel se montre irresponsable en "claquant la porte du seul hôpital privé de Suisse romande qui représente 25% des lits de soins intensifs du canton, avec les seules urgences ouvertes en tout temps de la Rive droite".

L'assureur encourage donc ses affiliés à se rendre dans un autre hôpital conventionné de la région, puisque "les médecins genevois sont généralement agréés dans plusieurs établissements" et que l'hôpital de la Tour est le seul à ne pas être reconnu par Groupe Mutuel.

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International

Coca-Cola fait mieux qu'attendu au premier trimestre

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De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires du mastodonte a progressé de 3%, pour atteindre 11,3 milliards de dollars, plus qu'attendu par un consensus d'analystes (archives). (© KEYSTONE/AP/GENE J. PUSKAR)

Le géant américain des sodas Coca-Cola a publié des résultats en hausse au premier trimestre, supérieurs aux attentes. Il a dans la foulée relevé certaines de ses prévisions pour 2024, selon un communiqué publié mardi.

De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires du mastodonte a progressé de 3%, pour atteindre 11,3 milliards de dollars, plus qu'attendu par un consensus d'analystes. En excluant les effets de change et des éléments exceptionnels, le chiffre d'affaires a même bondi de 11%, dopé par des hausses de prix et une croissance dynamique dans des régions comme l'Amérique latine.

Le bénéfice net du géant des boissons non alcoolisées a par ailleurs atteint 3,18 milliards de dollars, une croissance de 2% sur un an. C'est là aussi plus qu'attendu par le marché. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - référence pour les marchés -, ce dernier s'établit à 72 cents (+7% sur un an), un peu au-dessus des attentes.

"Nous sommes encouragés par notre début d'année 2024", s'est félicité le PDG de Coca-Cola, James Quincey, cité dans le communiqué. Le groupe en a profité pour relever une partie de ses prévisions pour l'année. Il table désormais sur une croissance organique comprise entre 8 et 9% (contre 6 à 7% annoncés auparavant), et anticipe un bénéfice par action hors éléments exceptionnels en progression de 11 à 13% (contre 8 à 10% attendus).

Dans le détail, les ventes ont été dopées par la hausse des prix dans un contexte inflationniste (+13%), pour des volumes en progression de 1% sur la période. Par régions, en Amérique du Nord, le volume des ventes a stagné. Les jus, les boissons végétales, les boissons lactées et les coca-cola ont vu leurs ventes progresser, mais les thés, cafés, boissons énergétiques et eaux ont reculé. Néanmoins, les hausses de prix ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires en croissance de 7%.

L'Amérique latine a, elle, été particulièrement dynamique, avec des volumes en hausse de 4%, pour une croissance totale du chiffre d'affaires de 10%. L'Asie Pacifique a à l'inverse vu les volumes de ventes se replier de 2%, en raison d'un déclin en Chine. Mais les hausses de prix ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires en progression de 7% pour la région.

En Europe-Moyen-Orient Afrique, les volumes ont progressé de 2%, dopés par les ventes pour l'eau, le café et le thé notamment. Au total toutefois, de fortes hausses de prix n'ont pas permis de compenser l'impact négatif des taux de change, et la région voit les revenus reculer de 3%. Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, le titre de Coca-Cola était stable à 62 dollars, aux alentours de 14h15.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Genève

A Genève, un jeune sur sept a des idées suicidaires

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Passer beaucoup de temps sur les écrans est corrélé à la détérioration de la santé mentale et physique des jeunes et la situation s’est clairement péjorée depuis la pandémie, selon cette étude genevoise (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) viennent de publier les résultats d'une étude consacrée à l'impact de la pandémie de COVID-19 sur les adolescents. Elle dévoile qu’un jeune sur sept présente des idées suicidaires.

L'étude, menée entre décembre 2021 et juin 2022, part de l'hypothèse selon laquelle les bouleversements engendrés par la pandémie pourraient avoir augmenté les comportements suicidaires des jeunes. Basée sur les témoignages de 492 individus (52% de filles et 48% de garçons) âgés de 14 à 17 ans, cette analyse souligne que 14,4% des adolescents de Genève présentent des idées suicidaires au cours des douze mois précédents, soit environ un jeune sur sept. Bien que ce taux soit élevé, il demeure comparable à celui mesuré avant la pandémie. L'auteure de l'étude, Roxane Dumont, doctorante en épidémiologie aux HUG:

 

Facteurs probables

L'une des conclusions de cette étude réside dans l'importance de l'estime de soi, c’est le facteur qui engendre le plus souvent des idées suicidaires et de détresse psychologique. Parmi les jeunes interrogés, 8,3% ont signalé une faible estime de soi, soulignant ainsi son impact sur la santé mentale des adolescents.

L'utilisation excessive des écrans et des médias sociaux joue également un rôle décisif sur la santé mentale des adolescents. Le temps passé devant un écran, y compris pour les activités scolaires, ainsi que la dépendance aux médias sociaux, a été identifié comme des facteurs de risque importants qui peut mener à des idées suicidaires. Les réseaux sociaux diminuent la confiance en soi chez plusieurs individus. Roxane Dumont, doctorante en épidémiologie aux HUG:

 

Par ailleurs, l'identification à la communauté LGBTQI+ a également un effet. La discrimination, le rejet social et le manque de soutien familial ont été reconnus comme des sources de stress importantes pour cette population. Les chercheurs soulignent l'importance cruciale de fournir un soutien psychologique aux adolescents, en mettant particulièrement l'accent sur l'amélioration des relations parents-adolescents. Ils expliquent que le sentiment d'être soutenu par ses proches, de maintenir des relations positives avec ses parents et de ne pas faire face à des obstacles à l'école contribue à renforcer la confiance en soi.

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