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Lanterne magique: la magie du ciné opère toujours!

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Photo ®Guillaume Perret

Bonne nouvelle pour les jeunes amateurs de cinéma…

C’est enfin l’heure de la reprise pour la “lanterne magique”. Le club ciné dédié aux 6-12 ans reprend ses quartiers à Genève ce week-end. Après l’arrêt prématuré des activités pour cause de Covid, les projections reprennent à partir de ce samedi, dans le respect des mesures sanitaires, entre impatience et inquiétude de savoir si le jeune public va répondre présent… Mais visiblement, l’attrait pour le grand écran se confirme chez les plus petits. Vincent Adatte, directeur artistique de la Lanterne Magique.

Vincent AdatteDirecteur artistique Lanterne Magique

Pari réussi donc pour le retour de la lanterne magique qui retrouve son public. Ce n'était pourtant pas gagné, tant les plateformes de streaming étaient plébiscitées pendant le semi-confinement.

Vincent AdatteDirecteur artistique Lanterne Magique

Malgré les contraintes sanitaires liées au Covid, les jeunes spectateurs sont donc impatients de retrouver l’ambiance des salles obscures, pour le plus grand plaisir des exploitants qui ont connu des mois difficiles. A un bémol tout de même: il y a encore peu de films à proposer au jeune public. Vincent Adatte, directeur artistique de la Lanterne Magique.

Vincent AdatteDirecteur artistique Lanterne Magique

Prochains RDV à Genève: ce samedi à Pathé Balexert à 10 et 12H et le 3 octobre à 9H30 et 12H au Cinérama Empire. Au menu, une valeur sûre : 3 courts métrages de Laurel et Hardy. 

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Relaxe en France pour Roman Polanski poursuivi en diffamation

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Roman Polanski était poursuivi en diffamation par l'actrice britannique Charlotte Lewis, pour l'avoir traitée de menteuse alors qu'elle l'accuse de viol (archives). (© KEYSTONE/AP)

Poursuivi en diffamation par l'actrice britannique Charlotte Lewis, le cinéaste Roman Polanski a été relaxé mardi par le tribunal judiciaire de Paris.

Le réalisateur âgé de 90 ans, accusé d'agressions sexuelles et de viols par plusieurs femmes, dont Charlotte Lewis, avait qualifié d'"odieux mensonge" les accusations de cette dernière.

Les juges d'une chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de presse n'avaient pas à se prononcer pour déterminer si Roman Polanski a violé ou non l'actrice britannique mais seulement si le cinéaste a fait, ou non, un usage abusif de sa liberté d'expression dans un entretien publié par le magazine français Paris Match en décembre 2019.

Les propos poursuivis relèvent d'un "jugement de valeur sur le caractère versatile de la partie civile", ont estimé les magistrats. Le tribunal a discerné "un important décalage entre l'admiration et la reconnaissance (de la comédienne) à l'égard du réalisateur, dont elle a publiquement fait part jusqu'en 2010, et la dénonciation de la nature violente de leur relation au moment où elle a décidé de participer à la vindicte engagée contre lui".

Selon le tribunal, il n'y a dans les propos poursuivis "aucun fait susceptible de porter atteinte à l'honneur et à la considération de la partie civile". "C'est une décision importante", s'est félicitée à l'issue de l'audience Me Delphine Meillet, avocate de Roman Polanski. "On peut mettre en doute la parole d'une accusatrice", a-t-elle insisté.

"Un jour très triste"

Charlotte Lewis, en larmes, a fait part de sa "tristesse". "C'est un jour très triste pour les femmes qui dénoncent leur agresseur", a-t-elle dit. Son avocat, Me Benjamin Chouai, a indiqué que sa cliente allait "probablement" faire appel. "Ce n'est pas fini", a-t-il prévenu.

Interrogé dans Paris Match sur les accusations d'agression sexuelle et de viol portées contre lui par plusieurs femmes, dont Charlotte Lewis, le réalisateur de "Rosemary's Baby" avait répondu: "voyez-vous, la première qualité d'un bon menteur, c'est une excellente mémoire. On mentionne toujours Charlotte Lewis dans la liste de mes accusatrices sans jamais relever ses contradictions".

Le réalisateur avait qualifié d'"odieux mensonge" les accusations de la comédienne. En 2010, lors d'une conférence de presse au festival de Cannes, Charlotte Lewis avait raconté avoir été agressée à l'occasion d'un casting organisé chez Roman Polanski, à Paris en 1983, alors qu'elle était âgée de 16 ans.

"Contradictions"

Pour illustrer les "contradictions" selon eux de la plaignante, les avocats de Roman Polanski avaient exhumé lors du procès un entretien accordé par la comédienne en 1999 au tabloïd News of the World dans lequel elle faisait part de son admiration pour le réalisateur qui lui a confié en 1986 un rôle dans son film "Pirates".

"Il me fascinait et je voulais être sa maîtresse. Je le voulais probablement plus qu'il ne me voulait", aurait-elle confié au tabloïd britannique. La comédienne conteste en partie les paroles qui lui sont attribuées par le journal.

Pour les avocats de Roman Polanski, leur client a été "jeté en pâture sur la place publique" dans "le contexte étouffant de #MeToo", le mouvement de la libération de la parole des femmes.

Roman Polanski, qui a gagné notamment un Oscar et une Palme d'Or à Cannes pour "Le Pianiste", a été accusé d'agressions sexuelles et viols par une dizaine de femmes au fil de sa carrière, des affirmations qu'il a toujours contestées et qui ne l'ont pas empêché de travailler. Il est considéré comme un fugitif aux Etats-Unis depuis plus de quarante ans, après une condamnation pour des "relations sexuelles illégales" avec une mineure de 13 ans, Samantha Gailey (devenue Geimer).

En 1977, arrêté, accusé d'avoir drogué et violé cette adolescente, il avait passé 42 jours en prison avant d'être libéré et de gagner Paris. Il est visé depuis par un mandat d'arrêt international de la justice américaine.

Le cinéaste est appelé à comparaître en 2025 en Californie, lors d'un procès au civil pour viol d'une adolescente en 1973, des accusations qu'il conteste "avec la plus grande fermeté" selon son avocate parisienne.

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Tout ce qui brille… en noir !

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On en plaisante pas avec le code de conduite sur le tapis rouge. (image d'illustration) (AP Photo/Daniel Cole)

Vick Capt est notre envoyée spéciale dans le sud de la France pour la 77ème édition du Festival de Cannes et nous partage les coulisses du plus prestigieux des festivals sur Radio Lac!  

C’est le grand jour, je me prépare à briller avec élégance sur les marches du Festival de Cannes !

En faisant ma valise, je me suis plongée dans le code de conduite impeccable de la 77e édition du Festival de Cannes, qui débute aujourd'hui, mardi 14 mai.

Le dress code est on ne peut plus strict pour fouler le tapis rouge.

Que vous soyez une célébrité ou non, l'élégance est de rigueur : smoking pour les messieurs et tenue de soirée pour les dames.

Une robe de cocktail, un tailleur sombre, un haut chic avec un pantalon noir, une "petite robe noire", un costume noir ou bleu nuit avec un nœud papillon feront l’affaire.

Les chaussures doivent être élégantes, talons ou pas (exit les baskets).

On se souvient aussi que Julia Roberts avait foulé le tapis rouge pieds nus, de Jennifer Lawrence qui chaussait des tongs ou encore de Kristen Stewart qui s’est déchaussée devant les photographes.

Je bourre ma valise de chaussures à talons. Question accessoires, bijoux, et maquillage, ai-je oublié quelque chose ?

Oh, bien sûr, mon smartphone pour immortaliser l'instant... Ah non, depuis 2018, les téléphones sont persona non grata sur le tapis rouge et récemment même dans les salles de projection.

"Selfies interdits", précise le règlement, même pour les stars. Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, déplore que cela entraîne des désordres intempestifs et des ralentissements.

Je me souviens encore de l'année dernière, où Jerry Bruckheimer, le producteur de Top Gun: Maverick, avait capturé la scène aux côtés de Tom Cruise...

Aujourd'hui, nous voilà prévenus : six agents veillent au grain et des sanctions sont à prévoir. Donc, pas moyen d'immortaliser le moment... En route pour l'aventure, avec une touche de noir et d'éclat !

Vick Capt

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Dans "La Promesse Verte", Alexandra Lamy veut sauver son fils sur fond de déforestation

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Photo d'illustration

Dans les salles obscures, une œuvre poignante nous transporte au cœur de l'Indonésie avec "La Promesse Verte", le dernier film d'Edouard Bergeon. Une œuvre qui explore les méandres de la déforestation et ses conséquences tragiques sur les vies individuelles, à travers le combat d'une mère pour son fils. Il était mon invité, en version longue.

Le réalisateur, connu pour son engagement et son cinéma populaire du réel, nous livre ici un récit où la petite histoire rencontre la grande. "C'est la trajectoire et le destin de personnages qui nous ressemblent, avec un sous-texte qui parle d'une réalité bien plus grande", explique Bergeon.

Dans "La Promesse Verte", on suit l'histoire d'une "femme incarnée par Alexandra Lamy, incroyable maman qui va tout faire pour sauver son fils. Elle est brut, c'est organique et c'est pour ça qu'on y croit. C'est pour ça qu'on lui ressemble.", interprété par Félix Moati. Ce dernier, étudiant en anthropologie, se retrouve injustement accusé de trafic de drogue alors qu'il enquêtait sur les pratiques des compagnies forestières en Indonésie. Le film, loin d'être un documentaire, utilise la fiction pour mettre en lumière des réalités souvent méconnues. "C'est un film en deux temps, avec cette immédiateté de l'action et puis ce deuxième temps qui est celui finalement où on se rend compte à quel point c'est plus grand que nous".

La force du cinéma, selon Edouard Bergeon, réside dans sa capacité à émouvoir et à faire voyager. "Vous avez des comédiens et des comédiennes qui incarnent des personnages qui nous ressemblent et puis par l'émotion, on va vivre un voyage", dit-il. Le film aborde aussi la complexité de l'économie mondialisée, où tout est lié et "chacun ses intérêts sur l'autel malheureusement de la planète, de la forêt". Bergeon, qui a grandi dans une ferme et a été grand reporter, insuffle dans son œuvre son vécu et ses observations, offrant ainsi une réflexion sur notre consommation et l'impact environnemental qui en découle.

Au delà de l'histoire, cet fiction du réel est aussi un appel à la jeunesse, à l'éducation et au changement. "On ne bâillonne pas la jeunesse, parce que la révolution vient souvent de la jeunesse", affirme Bergeon, convaincu que le cinéma peut contribuer à faire bouger les choses. Enfin, le réalisateur adresse ses remerciements à ceux qui ont inspiré et aidé à la création du film, soulignant que "c'est une sacrée aventure" et que "le cinéma, c'est du temps long comme l'agriculture".

"La Promesse Verte" est un film qui, au-delà de son récit captivant, nous interpelle sur des enjeux cruciaux de notre temps. Un film qui se doit d'être vu, discuté et qui, espérons-le, participera à éveiller les consciences.

Avec IA

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"Servette mon enfance", un film pour (re)découvrir le Servette des années 70

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La banderole des frères Matthey pour les matchs du SFC. Avec une coquille, on dit bien le Servette FC et non l'inverse. [DR]

Les amateurs du Servette FC vont être ravis. Dès jeudi au Cinélux, le film "Servette mon enfance", retracera une période glorieuse du SFC: les années 70. Rencontre avec le réalisateur Yves Matthey, tombé amoureux du Servette FC durant ces années et qui depuis "n'a jamais raté physiquement un match lorsqu'il se trouve à Genève".

Ce film s'intéresse aux années 1970 du Servette FC. Une décennie qui compte pléthore de joueurs devenus mythiques, d'anecdotes mais surtout de résultats glorieux. En 1979, le SFC a remporté 4 compétitions (Championnat, Coupe de Suisse, Coupe de la ligue et Coupe des Alpes). Certains fans se souviendront de cette période, d'autres découvriront ce Servette FC. Le but du film est de faire renaître des souvenirs après plus de 6 mois de montage.

Interview avec Yves Matthey

Des personnalités

Ce Servette FC des années 70 n'est pas riche qu'en anecdotes, il comptait également de nombreuses personnalités dans son effectif mais aussi dans ses supporters. Des personnages retrouvés pour le documentaire.

Interview avec Yves Matthey

Le joueur du Servette FC Joko Pfister (à droite) lutte dans un duel lors du match Servette FC - Cardiff City du 11 août 1976 sur la pelouse des Charmilles, dans le cadre du match retour de la Coupe UEFA des vainqueurs de coupe. (KEYSTONE/Str)

 

"Hé maman, j'suis tombé amoureux"

"C'est pas rationnel. Comme toutes les amours c'est déraisonnable", déclare François Werz, fan du Servette FC depuis 1952 dans la bande-annonce du film (à voir ci-dessous). Toutefois pour faire un film sur ces amours qui dépassent souvent la raison, il faut connaître le sujet. Yves Matthey a découvert le football en 1972 et en est tombé amoureux. Un amour qu'il ne porte pas seulement au foot, mais surtout à la couleur grenat.

Interview avec Yves Matthey

 

 

En attendant un film sur des périodes plus récentes du SFC, Yves Matthey prépare désormais un documentaire sur l'épopée 94 de l'équipe de Suisse.

 

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Cinéma: Dune lance 2024 sur les chapeaux de roues

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KEYSTONE - ENNIO LEANZA

Les entrées ont augmenté l’année passée en Suisse, de quoi réjouir les exploitants de salle.

Les cinémas suisses retrouvent le sourire!

L’année 2023 a été un bon cru. 

Le nombre d'entrées a dépassé les 10,5 millions pour la première fois depuis le début de la pandémie de Covid-19 selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique. 

Un succès dû en grande partie aux quatre films qui ont cartonné l’année dernière: Barbie, Avatar, Super Mario Bros et Oppenheimer. Quatre oeuvres qui ont généré 23% du total des entrées de cinéma en Suisse.  

Didier Zuchuat est exploitant du Cinérama Empire et du Ciné 17 à Genève.

Qu'a-t-il remarqué en 2023? 

Didier ZuchuatExploitant du Cinérama Empire et du Ciné 17 à Genève

Et 2024 commence sur les chapeaux de roues avec le blockbuster Dune:

Didier ZuchuatExploitant du Cinérama Empire et du Ciné 17 à Genève

D’autres films sont attendus cette année, Didier Zuchuat:

Didier ZuchuatExploitant du Cinérama Empire et du Ciné 17 à Genève

Ces bons chiffres prouvent que les Suisses aiment retourner au cinéma et qu’ils ne consomment pas que sur les plateformes:

Didier ZuchuatExploitant du Cinérama Empire et du Ciné 17 à Genève

A noter que les films suisses tirent également leur épingle du jeu, ils représentent 6,3% du marché. Un succès qui est largement dû à Ciao-Ciao Bourbine avec Vincent Kucholl.

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