Antonio Hodgers, président du Conseil d'Etat
Antonio Hodgers, président du Conseil d'Etat
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Il y a 4 ansle
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La Chine envoie sa mission spatiale Shenzhou-18
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Il y a 2 heuresle
25 avril 2024La Chine a envoyé jeudi un nouvel équipage vers sa station spatiale Tiangong, dans le cadre d'un programme visant à envoyer des astronautes sur la Lune d'ici à 2030, ont annoncé les médias d'Etat chinois.
Les trois astronautes de la mission Shenzhou-18 ont décollé à bord d'un vaisseau spatial, installé sur une fusée porteuse Longue Marche-2F, du centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine, à 20h59 heure locale (14h59 suisses).
Des spectateurs ont applaudi lorsque la fusée a décollé dans le ciel nocturne, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Le lancement est considéré comme "un succès complet", a rapporté l'agence d'Etat Chine Nouvelle.
L'équipage est sous le commandement de Ye Guangfu, un pilote de chasse et astronaute qui a déjà fait partie de l'équipage du vaisseau Shenzhou-13 en 2021. Les deux autres astronautes, Li Cong et Li Guangsu, effectuent leur premier voyage dans l'espace.
Ils devraient rester dans la station Tiangong ("Palais céleste") pendant six mois, pour mener des expériences dans "les domaines de la physique fondamentale en microgravité, de la science des matériaux spatiaux, des sciences de la vie spatiale, de la médecine spatiale et de la technologie spatiale", a indiqué l'Agence chinoise des vols spatiaux habités (CMSA).
"Aquarium spatial"
Ils vont également essayer de créer un aquarium à bord et d'y élever des poissons en microgravité, selon l'agence Chine Nouvelle.
"Non seulement les taïkonautes trouveront du plaisir dans cet 'aquarium spatial', mais cela pourrait ouvrir la voie pour que leurs homologues à l'avenir puissent bénéficier de poissons nutritifs issus de leurs propres élevages en orbite", a indiqué Chine Nouvelle.
Ils mèneront également des expériences sur des drosophiles et des souris", a indiqué un chercheur cité par l'agence de presse.
Tiangong est le projet emblématique du programme spatial chinois, qui a fait atterrir des rovers robotisés sur Mars et sur la Lune et a permis à la Chine de devenir le troisième pays à mettre des êtres humains en orbite.
Tiangong, dont la construction a été achevée en 2022, devrait rester en orbite terrestre basse, entre 400 et 450 kilomètres au-dessus de la planète, pendant au moins 10 ans. Des équipes de trois astronautes se relaient.
Le nouvel équipage remplacera celui de la mission Shenzhou-17, qui a été envoyé vers la station en octobre.
Le président Xi Jinping a donné un coup d'accélérateur au "rêve spatial" de la Chine. La deuxième économie mondiale a injecté des milliards de dollars dans son programme spatial militaire afin de rattraper les Etats-Unis et la Russie.
Pékin a pour objectif d'envoyer un équipage chinois sur la Lune d'ici à 2030 et prévoit de construire une base sur la surface lunaire.
La Chine est exclue de la Station spatiale internationale depuis 2011, date à laquelle les Etats-Unis ont interdit à la NASA de collaborer avec Pékin. La Chine a alors développé son propre projet de station spatiale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le Portugal célèbre le 50e anniversaire de sa démocratie
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Il y a 1 heurele
25 avril 2024Le Portugal fête jeudi le cinquantenaire de la Révolution des OEillets, un coup d'Etat sans effusion de sang mené par de jeunes officiers pour mettre fin à 48 ans de dictature et 13 années de guerres coloniales.
Point d'orgue de centaines d'initiatives étalées sur plusieurs semaines, la journée de jeudi a débuté par une cérémonie militaire sur une grande place du centre de Lisbonne, en bordure de l'estuaire du Tage.
Elle sera conclue par un événement rassemblant le président portugais, le conservateur Marcelo Rebelo de Sousa, et ses homologues des pays africains devenus indépendants après l'avènement de la démocratie: l'Angola, le Mozambique, la Guinée-Bissau, le Cap-vert et Sao Tomé et Principe.
M. Rebelo de Sousa a toutefois créé la surprise en amont de cette occasion, en soulevant la question d'éventuelles réparations coloniales.
"Nous sommes responsables de ce que nous avons fait là-bas. (...) Il faut payer les coûts", a-t-il dit mardi soir lors d'une rencontre informelle avec la presse étrangère à Lisbonne.
Cette position s'est aussitôt heurtée à l'opposition du nouveau gouvernement de droite issu des élections du mois dernier. "C'est un sujet toxique" et "inopportun", a affirmé une source gouvernementale citée par l'hebdomadaire Expresso.
Lors de la "session solennelle" organisée jeudi au Parlement, le président n'a pas évoqué sa suggestion, qui a été ignorée par la gauche mais très critiquée par la droite.
"Fier de l'histoire"
Le leader d'extrême droite André Ventura a été le plus virulent, en accusant M. Rebelo de Sousa d'avoir "trahi les Portugais". "Payer quoi? Payer à qui? (...) Moi je suis fier de l'histoire de ce pays", a-t-il dit.
Les célébrations de l'avènement de la démocratie au Portugal interviennent cette année dans un contexte marqué en outre par une nouvelle percée électorale de l'extrême droite, le parti "Chega" ("Assez") ayant renforcé son rang de troisième force politique du pays avec 18% des voix.
Selon une enquête publiée la semaine dernière, la moitié des personnes interrogées a estimé que le régime autoritaire renversé en 1974 avait davantage d'aspects négatifs que positifs, mais un cinquième d'entre elles a affirmé le contraire.
En tout cas, 65% de l'échantillon a considéré que la révolution du 25 avril était l'événement le plus important de l'histoire du Portugal, loin devant l'adhésion à l'ancêtre de l'Union européenne en 1986, ou la fin de la monarchie en 1910.
"La motivation principale était de régler le problème de la guerre coloniale", a rappelé à l'AFP le colonel à la retraite Vasco Lourenço, président de l'Association 25 avril héritière du "mouvement des capitaines" qui a organisé le soulèvement.
"J'avais 20 ans et le 25 avril a évité que je sois envoyé à la guerre, donc ça été très important pour moi", a témoigné, ému, Manuel Lima, un retraité assistant à la parade militaire de jeudi matin.
"Beaucoup d'héroïsme"
La Révolution des OEillets a été baptisée ainsi car la population, qui s'est aussitôt rangée du côté des putschistes, a distribué ces fleurs du printemps à certains soldats qui les ont plantés dans le canon de leur fusil.
"Ce seront surtout les images prises ce jour-là qui vont transformer l'oeillet rouge en symbole de la Révolution du 25 avril et qui finira par donner une vision romantique, poétique à un acte qui tenait beaucoup de l'héroïsme, même si cette révolution a été particulièrement pacifique", explique l'historienne Maria Inacia Rezola, en charge du vaste programme de commémorations.
Pendant les années de plomb marquées par le slogan du dictateur Antonio Salazar - "Dieu, patrie, famille" -, le Portugal est resté "un pays pauvre, arriéré, analphabète et isolé du reste du monde", décrit-elle.
Après des mois de tension qui ont failli dégénérer en guerre civile, la période révolutionnaire s'est refermée le 25 novembre 1975 avec une intervention militaire du général Antonio Ramalho Eanes, devenu l'année suivante le premier président démocratiquement élu du Portugal et présent jeudi au Parlement.
Autre personnage clé de l'époque, le socialiste Mario Soares a remporté les premières élections libres au suffrage universel, organisées le 25 avril 1975 pour former l'assemblée constituante qui a rédigé l'actuelle loi fondamentale du pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Environnement
Du maïs pour lutter contre l'arsenic dans les sols
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Il y a 1 heurele
25 avril 2024Le maïs est capable de se défendre contre l'arsenic, une substance toxique. Ses racines libèrent une sorte d'antidote dans le sol, comme le montrent des chercheurs suisses dans la revue américaine PNAS. Ainsi, la plante absorbe non seulement moins d'arsenic, mais détoxifie également le sol.
Cette découverte pourrait permettre de cultiver des plants de maïs qui absorbent particulièrement peu d'arsenic, a indiqué mardi l'Université de Bâle dans un communiqué.
L'arsenic est un semi-métal toxique. Une trop forte exposition est cancérigène et peut entraîner des troubles neurologiques. La substance est naturellement présente dans de nombreux sols et eaux. D'autres sont pollués par l'exploitation minière ou l'agriculture, qui utilisait autrefois l'arsenic comme insecticide.
Des pays comme le Bangladesh, le Vietnam et la Chine sont particulièrement touchés. Mais il existe également en Suisse quelques points chauds où l'arsenic est naturellement présent en concentrations supérieures à la moyenne, par exemple dans les sols de Liesberg (BL).
Par les racines
Les plantes confondent l'arsenic avec le phosphore, un nutriment important. Comme les deux substances se comportent chimiquement de manière similaire, l'arsenic est absorbé par les canaux de transport du phosphore via les racines.
Dans leur étude, les scientifiques emmenés par Klaus Schläppi, de l'Université de Bâle, et Matthias Erb, de l'Université de Berne, montrent que le maïs se défend contre l'arsenic grâce à des benzoxazinoïdes. Les plants libèrent cette substance dans le sol par leurs racines.
"Des indices laissaient penser que le maïs absorbait moins d'arsenic que d'autres espèces végétales", indique Klaus Schläppi, cité dans le communiqué. Pour découvrir pourquoi, les scientifiques ont planté des variétés de maïs sauvages et des plants de maïs présentant un défaut génétique empêchant la production de benzoxazinoïdes sur des sols contenant ou non de l'arsenic.
L'antidote tient longtemps
Il s'est avéré que le maïs de type sauvage poussait nettement mieux sur les sols contenant de l'arsenic que le maïs qui ne sécrétait pas l'antidote. De plus, l'effet protecteur de l'antidote libéré par les plantes de maïs a duré longtemps: même une deuxième génération de maïs a profité de l'antidote libéré par la première.
Selon les auteurs, le fonctionnement exact de ce mécanisme de défense n'est pas encore entièrement élucidé. Ils supposent que les benzoxazinoïdes transforment l'arsenic toxique de telle sorte qu'il ne puisse plus être absorbé par les racines.
Avec Keystone-ATS
La compagnie IndiGo va passer une commande ferme de 30 Airbus A350-900, a annoncé jeudi l'avionneur européen, qui doit déjà au transporteur indien low-cost le plus gros contrat en volume de l'histoire de l'aviation civile pour des monocouloirs.
Cette commande, assortie de droits d'achat pour 70 appareils supplémentaires, et qui doit être signée dans les prochains jours, constituera la première d'avions gros porteurs d'IndiGo, dont la croissance effrénée épouse le dynamisme de l'économie indienne. Au prix catalogue, jamais appliqué, les 30 appareils vaudraient au total 9,5 milliards de dollars (environ 8,7 milliards de francs).
Les livraisons doivent débuter en 2027.
Pour IndiGo, déjà la première compagnie indienne avec 100 millions de passagers en 2023 - surtout sur des lignes intérieures -, ces aéronefs à long rayon d'action, jusqu'à 15'000 km, vont lui permettre "de déployer davantage ses ailes et d'étendre son réseau".
Ainsi, "IndiGo entamera la prochaine phase de sa transformation en l'un des grands acteurs de l'aviation mondiale", a espéré son directeur général, Pieter Elbers, cité dans un communiqué de son entreprise.
IndiGo et Airbus avaient fait sensation en juin 2023 en annonçant la plus importante commande en volume de l'histoire de l'aviation civile, avec 500 appareils de la famille A320neo, lors du salon aéronautique du Bourget. Prix catalogue théorique: 55 milliards de dollars.
Au total, IndiGo a passé commande de quasiment 1000 appareils de la famille A320, l'avion à succès d'Airbus face au Boeing 737 MAX affecté par de multiples revers.
Le vice-président d'Airbus chargé des ventes d'avions commerciaux, Benoît de Saint-Exupéry, a salué un "formidable nouveau chapitre dans notre relation très proche avec IndiGo", qui, avec ses futurs A350, va "davantage ouvrir le monde à l'Inde". Il a remercié la compagnie pour "avoir fait une fois de plus confiance" à Airbus.
L'A350, le dernier-né d'Airbus, fêtera en décembre le 10e anniversaire de sa mise en service. Il existe en deux versions, le 900 et le 1000, plus grand. Le 900 peut transporter entre 300 et 350 passagers, 440 dans la configuration la plus dense.
A fin mars, l'avionneur avait déjà enregistré 71 commandes pour l'A350 depuis le début de l'année. L'appareil s'affiche comme un "best-seller" pour Airbus qui en a vendu plus de 1200 depuis le lancement du programme.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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Le recrutement dans le secteur de la construction : les défis de l'intérim en 2024
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Il y a 53 minutesle
25 avril 2024Le secteur de la construction fait face à des enjeux majeurs en termes de gestion des ressources humaines, notamment en ce qui concerne l'emploi temporaire. Les professionnels des ressources humaines se retrouvent à jouer un rôle crucial pour attirer et gérer efficacement ces travailleurs essentiels, tout en améliorant l'image de l'employeur dans un marché très compétitif.
Gestion de l'intérim comme levier d'attractivité
Dans l'industrie de la construction, où les travailleurs intérimaires peuvent représenter jusqu'à 40% de la main-d'œuvre sur un chantier, une gestion stratégique s'avère indispensable. Cette gestion va bien au-delà du simple recrutement : elle englobe l'intégration, le suivi et la satisfaction des besoins en compétences spécialisées à court terme. Ces pratiques visent non seulement à assurer la fluidité des opérations sur le chantier, mais également à construire une marque employeur attrayante.
Une gestion efficace de l'intérim implique de comprendre les exigences spécifiques de chaque projet et de les concilier avec les compétences et les disponibilités des travailleurs intérimaires. Cela nécessite une coordination étroite entre les agences de placement et les entreprises de construction pour s'assurer que les bonnes personnes sont au bon endroit et au bon moment.
En s'associant à des agences spécialisées telles que Pemsa, les entreprises de construction peuvent accéder à un vivier de talents qualifiés et adaptés aux exigences du secteur. Ces agences offrent des solutions d'emploi flexibles et sur mesure, ce qui permet aux entreprises de répondre efficacement aux défis changeants du marché du travail dans le domaine de la construction. En fin de compte, une gestion efficace de l'intérim contribue à renforcer la réputation de l'entreprise en tant qu'employeur de choix, attirant ainsi les meilleurs talents et favorisant la croissance et le succès à long terme.
L'urgence de trouver les bons profils
Face à une pénurie criante de main-d’œuvre qualifiée dans le domaine du BTP, identifier et embaucher rapidement les bons candidats devient une priorité. La complexité s’accroît avec les contraintes techniques, administratives et réglementaires spécifiques aux métiers du bâtiment, nécessitant ainsi une expertise aiguisée chez les gestionnaires RH et un système agile. Chaque projet de construction réclame une adaptation rapide aux normes en vigueur, impliquant des vérifications régulières des qualifications et des conditions de sécurité respectées par les intérimaires. Le moindre écart dans la gestion peut entraîner des retards, des coûts supplémentaires ou des risques juridiques accentués.
Il est à noter que les accidents de travail sont quatre fois plus fréquents chez les travailleurs temporaires que chez les permanents, ce qui souligne l'importance d'une formation adéquate et d’une supervision attentive. Cela implique également un besoin accru en technologies innovantes pour garantir la conformité et minimiser les erreurs.
Solutions technologiques : clés de l'efficacité en matière d'intérim
L'avènement des outils numériques dédiés offre des perspectives prometteuses pour optimiser la gestion de l'intérim. Des plateformes spécialisées permettent désormais l'amélioration continue du processus d'embauche, depuis le contrat initial jusqu’à la facturation automatisée, prenant en charge même les aspects les plus complexes du cadre légal français.
Une gestion réussie de la force laborieuse temporaire reflète positivement la réputation de l'entreprise. En offrant des conditions de travail dignes et sécurisées, et en témoignant d'un engagement envers la qualité et la responsabilité, les entreprises renforcent inévitablement leur attractivité vis-à-vis des futurs candidats.
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