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Techno

Notre réaction au virus prévue par l'intelligence artificielle

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(KEYSTONE/Ti-Press/Alessandro Crinari)

Une fois déployé, cet outil pourrait permettre aux médecins de traiter certains patients en priorité alors que les systèmes de santé de nombreux pays dans le monde arrivent à saturation, a expliqué Megan Coffee, de l'école de médecine Grossman de l'université de New York, dans la revue Computers, Materials & Continua.

L'outil a découvert plusieurs indicateurs qui présument fortement de la possibilité pour un patient de développer un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), une complication du Covid-19 qui remplit les poumons de liquide et tue environ 50% des personnes la développant.

L'analyse par un algorithme intelligent des données de 53 patients atteints du coronavirus dans deux hôpitaux de Wenzhou, en Chine, a montré que des changements dans le taux d'alanine aminotransférase, une enzyme présente dans le foie, le taux d'hémoglobine et dans les signalements de douleurs, étaient les indications les plus précises d'une complication.

Avec d'autres facteurs, l'outil a permis de diagnostiquer un risque de SDRA avec une précision de jusqu'à 80%.

Affiner l'outil

Les symptômes considérés comme des marqueurs du Covid-19, comme la fièvre, une image particulière des poumons au scanner, et des réponses immunitaires fortes, n'ont par contraste pas permis de prédire si les patients atteints d'une forme légère de la maladie pourraient développer un SDRA.

Le sexe ou l'âge ne sont pas des indicateurs utiles, même si d'autres études ont indiqué que les patients âgés de 60 ans et plus étaient un groupe à risque élevé.

"Beaucoup de données utilisées par la machine pour influencer ses décisions sont différentes de celles qu'un médecin consulterait normalement", a affirmé à l'AFP Megan Coffee, co-auteure de l'étude.

L'intelligence artificielle sert déjà aux dermatologues pour prédire quels patients sont susceptibles de développer un cancer de la peau.

Dans le cas du Covid-19, une maladie encore mal connue, l'outil peut mener les médecins dans la bonne direction pour savoir quels patients traiter en priorité si les hôpitaux sont surchargés de malades, a assuré l'autre responsable de l'étude, Anasse Bari, professeur de sciences de l'informatique à l'université de New York.

L'équipe tente désormais d'affiner son outil avec les données de New York, épicentre de la pandémie aux Etats-Unis, espérant qu'il puisse être prêt à être déployé en avril.

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Genève

Une vidéo pour expliquer le métier d’influenceur

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KEYSTONE Byline CHRISTOF SCHUERPF

“Plus tard, je veux être influenceur”

Si vous êtes parents, vous avez peut-être déjà entendu cette phrase.

Car c’est un fait, les nouvelles générations peuvent rêver de gagner leur vie en faisant ce nouveau métier.

Pour les informer, la Fondation Action Innocence et l’association CIAO publient une nouvelle vidéo d’animation qui explique ce métier et son modèle économique. Elle est accessible à tous et explique les termes essentiels à comprendre comme "placements de produits", "produits dérivés", ou "annonces publicitaires".

Autre objectif de la vidéo, rassurez les parents mais pas seulement.

Tiziana Bellucci, directrice générale d’Action Innocence.

Tiziana BellucciDirectrice générale d’Action Innocence

Justement, la vidéo rappelle l’engagement et le travail nécessaires pour réussir dans ce domaine: 

Tiziana BellucciDirectrice générale d’Action Innocence

Précisons que la vidéo est purement informative sur le métier d’influenceur, elle n’aborde pas les dérives ou les risques. 

La vidéo est diffusée sur les plateformes et les réseaux sociaux d’Action Innocence et de CIAO.  A retrouver ici.

Pour en savoir plus, retrouvez l'interview de Tiziana Bellucci ci-dessous:

Tiziana BellucciDirectrice générale d’Action Innocence

 

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Genève

Nouvelle réglementation pour les drones

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KEYSTONE/Marcel Bieri

Depuis le 1er janvier, la Suisse a intégré la réglementation européenne concernant les drones. Il va falloir se mettre en conformité pour continuer à voler.

Les nouvelles règles ont été adoptées au début de l'année mais il y a une période transitoire qui va durer jusqu'au 1er septembre. Reste que les changements concernent tout le monde, usagers de drones professionnels comme de loisirs. Parmi les nouveautés, un marquage CE obligatoire pour identifier tous les appareils. Mais ça va plus loin que ça, comme l'explique Régis Thevenet, opérateur drone chez Drone GVA, spécialisé en imagerie aérienne par drone:

Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA

Pour passer le brevet, rendez-vous sur le site UAS.gate.

Et quand on dit que toues les pilotes seront impactés par la nouvelle réglementation, c'est vrai. Les professionnels aussi sont concernés Régis Thevenet à nouveau.

Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA

A noter que cette nouvelle réglementation ne met pas un terme à une situation hors de contrôle, il y avait déjà des règles en Suisse.

Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA

Pour tout connaitre des nouvelles règles en vigueur, consultez le site de l'OFAC.

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Genève

Lensa, une appli qui cartonne et qui questionne

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C'est l'une des applications les plus téléchargées du moment: Lensa.

Elle permet de créer votre avatar sur la base de plusieurs selfies que vous envoyez directement sur l’application. Des représentations de vous-mêmes, agrémentées de codes qui viennent d'univers différents, comme les mangas ou les bandes dessinées. On se retrouve avec des portraits haut en couleurs, et c’est ce qui plaît sans doute aux utilisateurs comme nous le dit Olivier Glassey, sociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL:

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL

Pour autant, les critiques sont nombreuses contre cette application.

Certains utilisateurs  reprochent à Lensa une hypersexualisation du corps de la femme.

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL

Des artistes ont appelé au boycott de l'application qui utilisent leurs œuvres, selon eux sans leur accord. Olivier Glassey  

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL

Et comme à chaque fois qu’une application connaît un gros succès, on se pose la question des données et de leur utilisation.

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL:

L'application Lensa AI est également payante, il faut donc faire attention comme nous le rappelle Olivier Glassey:

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL

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Genève

Une école genevoise donne des cours dans le métavers

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Credit KEYSTONE Source EPA Byline RUNGROJ YONGRIT

L’école du futur aura-t-elle lieu dans le métavers? 

Une école genevoise de langues propose depuis peu d’apprendre dans ce monde virtuel.

C'est une première en Suisse. Une école de langues propose depuis cette rentrée de faire ses cours dans un monde virtuel: le métavers.

Son nom: la Swiss language Academy. A la base, c’est une école tout à fait classique, basée à Carouge.

Puis le COVID a bouleversé les habitudes. Aujourd’hui, les cours en ligne représentent 60% de l’activité. L’idée d’Anouche Dumortier-Karaman, la créatrice de l’école, c’était d’aller encore plus loin:

Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy

Que voit-on dans ces cours? La réponse d’Anouche Dumortier-Karaman  :

Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy

Est-ce que ces cours sont plus efficaces pour l’apprentissage?

Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy

Précisons qu'il n'a pas besoin obligatoirement de lunettes, Portals, le métaverse qui héberge l’école est en train de travailler sur des développements.

Retrouvez l’interview de d’Anouche Dumortier-Karaman ci-dessous:

Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy

Le site de l’école est à retrouver ici.

 

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Genève

Déjà plus de 1000 jours d’observation pour CHEOPS

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Crédit photo: KEYSTONE Source SCIENCE PHOTO LIBRARY SPL Byline ATG MEDIALAB/EUROPEAN SPACE AGEN

Cela fait plus de 1000 jours que CHEOPS scrute le ciel, le télescope télescope spatial suisse a fait une cinquantaine de découvertes.

Le 18 décembre 2019, ce jour est marqué d’une pierre blanche pour les universités de Genève et Berne.

Elles voyaient décoller le télescope CHEOPS. Cela fait donc maintenant plus de mille jours qu’il se trouve en orbite autour de la Terre. Ce télescope a permis de faire plus de cinquante découvertes. Les scientifiques impliqués se retrouvent d’ailleurs cette semaine pour la première fois physiquement à Padoue en Italie pour faire le point sur la mission et son futur. 

David Ehrenreich en fait partie, il est professeur d’astronomie à l’UNIGE. Il nous décrit l’une des découvertes majeures de CHEOPS:

David EhrenreichProfesseur d’astronomie à l’UNIGE

Les missions spatiales s'enchaînent ces derniers mois. Un autre télescope James Webb est aussi parti pour l’espace. D’ailleurs l’UNIGE participe aussi à ce projet. Quelle est la différence avec CHEOPS? David Ehrenreich:

David EhrenreichProfesseur d’astronomie à l’UNIGE

CHEOPS qui devait finir sa mission dans un an, pourrait rester dans l’espace jusqu’en 2025. On devrait en savoir plus cette semaine. 

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