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Techno

En Chine, on peut payer avec son visage

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benoit rouchaleauLe monde de demain

Le monde de demain : On connaissait la formule, « souriez-vous êtes filmé », en Chine c’est « souriez pour payer... »

Plus besoin de carte bancaire, de liquide, de QR Code ou même de smartphone, les consommateurs chinois peuvent désormais payer leurs achats, simplement en scannant leur visage. Plusieurs géants du paiement mobile se sont déjà engouffrés dans la brèche : Alipay, notamment, le leader chinois du e-commerce, a déjà installé des machines dans 100 villes du pays. Et l'entreprise prévoit même d'investir plus de 400 millions de francs sur 3 ans pour améliorer sa technologie baptisée "Smile-to-Pay" ("Souriez-pour-payer").

Comment est-ce que cela fonctionne ?

Au préalable, les consommateurs doivent d'abord lier une photo de leur visage à leur compte bancaire ou à un système de paiement mobile. Et une fois dans le magasin, ils n'ont ensuite plus qu'à se faire scanner la tête par le terminal au moment de régler leurs achats Et leur compte bancaire est immédiatement débité. Et la technologie est déjà en service : Par exemple, la chaîne chinoise de boulangeries Wedome utilise des terminaux de reconnaissance faciale dans plus de 300 points de vente. 400 autres sont attendues rapidement...

Vous imaginez que la pratique fait débat, entre ceux qui craignent pour la protection des données et ceux qui y voient une avancée confortable... Les chinois eux restent imperturbables : seul bémol, un récent sondage a montré que 60% des consommateurs se trouvent "laid" lorsque leur visage apparaît sur l'écran du terminal de paiement. Pas de problème, Alipay a promis d’ajouter des filtres qui embellissent...

 

 

 

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Genève

Casque d'Apple: révolution ou pas?

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KEYSTONE Source EPA Byline JOHN G. MABANGLO

Apple a enfin dévoilé son tout premier casque de réalité augmentée.

Son nom: l’Apple Vision Pro.

Alors révolution ou pas? Et bien les avis divergent.

Sur le papier, la marque à la pomme promet les dernières technologies. Ce casque est une sorte de mini ordinateur. Il est bardé de capteurs internes et externes et de deux écrans internes en ultra haute définition, jusqu’à 23 millions de pixels au total. A titre de comparaison, un téléviseur 4K, c’est 8  millions de pixels au total.  

Nous avons demandé l’avis de Vincent Bifrare, co-fondateur de Donuts Communication, une agence spécialisée dans la communication digitale à Genève. 

Qu’est-ce que ce casque a de différent des autres?

Vincent BifrareCo-fondateur de Donuts Communication

Autre révolution technologique, le casque fonctionne à l’aide de la voix, des yeux et des mains, Par exemple, vous verrez devant vos yeux les applications que vous avez sur votre téléphone. Vous pourrez les actionner en utilisant vos doigts, en les pinçant par exemple, pour zoomer ou dézoomer.

Vincent BifrareCo-fondateur de Donuts Communication

Appel a frappé fort une nouvelle fois selon Vincent Bifrare:

Vincent BifrareCo-fondateur de Donuts Communication

Si certaines personnes sont enthousiastes suite à cette annonce, d’autres experts se montrent plus réticents. 

Quoiqu'il en soit, Apple a comme d’habitude bien réfléchi à sa communication. Vincent Bifrare:

Vincent BifrareCo-fondateur de Donuts Communication

Il va falloir de toute façon patienter, le lancement est prévu aux États-Unis dès le début de l’année 2024, puis dans d’autres pays non spécifiés dans un deuxième temps.

 

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Genève

Une vidéo pour expliquer le métier d’influenceur

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KEYSTONE Byline CHRISTOF SCHUERPF

“Plus tard, je veux être influenceur”

Si vous êtes parents, vous avez peut-être déjà entendu cette phrase.

Car c’est un fait, les nouvelles générations peuvent rêver de gagner leur vie en faisant ce nouveau métier.

Pour les informer, la Fondation Action Innocence et l’association CIAO publient une nouvelle vidéo d’animation qui explique ce métier et son modèle économique. Elle est accessible à tous et explique les termes essentiels à comprendre comme "placements de produits", "produits dérivés", ou "annonces publicitaires".

Autre objectif de la vidéo, rassurez les parents mais pas seulement.

Tiziana Bellucci, directrice générale d’Action Innocence.

Tiziana BellucciDirectrice générale d’Action Innocence

Justement, la vidéo rappelle l’engagement et le travail nécessaires pour réussir dans ce domaine: 

Tiziana BellucciDirectrice générale d’Action Innocence

Précisons que la vidéo est purement informative sur le métier d’influenceur, elle n’aborde pas les dérives ou les risques. 

La vidéo est diffusée sur les plateformes et les réseaux sociaux d’Action Innocence et de CIAO.  A retrouver ici.

Pour en savoir plus, retrouvez l'interview de Tiziana Bellucci ci-dessous:

Tiziana BellucciDirectrice générale d’Action Innocence

 

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Genève

Nouvelle réglementation pour les drones

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KEYSTONE/Marcel Bieri

Depuis le 1er janvier, la Suisse a intégré la réglementation européenne concernant les drones. Il va falloir se mettre en conformité pour continuer à voler.

Les nouvelles règles ont été adoptées au début de l'année mais il y a une période transitoire qui va durer jusqu'au 1er septembre. Reste que les changements concernent tout le monde, usagers de drones professionnels comme de loisirs. Parmi les nouveautés, un marquage CE obligatoire pour identifier tous les appareils. Mais ça va plus loin que ça, comme l'explique Régis Thevenet, opérateur drone chez Drone GVA, spécialisé en imagerie aérienne par drone:

Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA

Pour passer le brevet, rendez-vous sur le site UAS.gate.

Et quand on dit que toues les pilotes seront impactés par la nouvelle réglementation, c'est vrai. Les professionnels aussi sont concernés Régis Thevenet à nouveau.

Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA

A noter que cette nouvelle réglementation ne met pas un terme à une situation hors de contrôle, il y avait déjà des règles en Suisse.

Régis Thevenetopérateur drone chez Drone GVA

Pour tout connaitre des nouvelles règles en vigueur, consultez le site de l'OFAC.

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Genève

Lensa, une appli qui cartonne et qui questionne

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C'est l'une des applications les plus téléchargées du moment: Lensa.

Elle permet de créer votre avatar sur la base de plusieurs selfies que vous envoyez directement sur l’application. Des représentations de vous-mêmes, agrémentées de codes qui viennent d'univers différents, comme les mangas ou les bandes dessinées. On se retrouve avec des portraits haut en couleurs, et c’est ce qui plaît sans doute aux utilisateurs comme nous le dit Olivier Glassey, sociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL:

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL

Pour autant, les critiques sont nombreuses contre cette application.

Certains utilisateurs  reprochent à Lensa une hypersexualisation du corps de la femme.

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL

Des artistes ont appelé au boycott de l'application qui utilisent leurs œuvres, selon eux sans leur accord. Olivier Glassey  

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL

Et comme à chaque fois qu’une application connaît un gros succès, on se pose la question des données et de leur utilisation.

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL:

L'application Lensa AI est également payante, il faut donc faire attention comme nous le rappelle Olivier Glassey:

Olivier GlasseySociologue, maître d’enseignement et de recherche, et spécialiste des réseaux sociaux à l’UNIL

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Genève

Une école genevoise donne des cours dans le métavers

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Credit KEYSTONE Source EPA Byline RUNGROJ YONGRIT

L’école du futur aura-t-elle lieu dans le métavers? 

Une école genevoise de langues propose depuis peu d’apprendre dans ce monde virtuel.

C'est une première en Suisse. Une école de langues propose depuis cette rentrée de faire ses cours dans un monde virtuel: le métavers.

Son nom: la Swiss language Academy. A la base, c’est une école tout à fait classique, basée à Carouge.

Puis le COVID a bouleversé les habitudes. Aujourd’hui, les cours en ligne représentent 60% de l’activité. L’idée d’Anouche Dumortier-Karaman, la créatrice de l’école, c’était d’aller encore plus loin:

Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy

Que voit-on dans ces cours? La réponse d’Anouche Dumortier-Karaman  :

Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy

Est-ce que ces cours sont plus efficaces pour l’apprentissage?

Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy

Précisons qu'il n'a pas besoin obligatoirement de lunettes, Portals, le métaverse qui héberge l’école est en train de travailler sur des développements.

Retrouvez l’interview de d’Anouche Dumortier-Karaman ci-dessous:

Anouche Dumortier-KaramanCréatrice de l’école Swiss language Academy

Le site de l’école est à retrouver ici.

 

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