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Techno

Des chiens-robots en test pour des opérations de déminage

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Photo Boston Dynamics

Le monde de demain : Les chiens de police du futur seront des chiens-robots...

Benoît RouchaleauLe monde de demain

L'entreprise Boston Dynamics fait beaucoup parler d’elle depuis quelques mois avec ses prototypes de robots capables de marcher ou de sauter avec une fluidité sans pareil...

Et bien un de leur dernier né va désormais intégrer les rangs de la police de l'Etat du Massachusetts aux Etats-Unis qui a loué un de ses robots, un chien-robot : le Spot Mini. Ils l’ont testé entre août et novembre pour des opérations de déminage.

Et apparemment, ils ont été utilisés sur le terrain, en conditions d'intervention réelles, à 2 reprises en 4 mois, en tant qu’appareil d’observation pour fournir des informations ou des images à distance. C’est-à-dire pour être « les yeux et les oreilles » de la police sur le terrain, sans mettre en danger les agents.

A quoi ressemble-t-il ce chient-robot ?

Il a l’allure d’un chien, en tout cas d’un quadrupède, avec à la place de la tête un bras articulé qui lui permet d'ouvrir des portes. Il peut se déplacer sur n'importe quel type de terrain. Il peut transporter des charges jusqu’à 14 kg sur son dos, il peut se relever quand il tombe et travailler à des températures comprises entre -20 et 45 degrés. Il a une autonomie de 90 minutes et sa vitesse maximale est d’environ 5km/h. Et il est également résistant à l’eau.

Mais au-delà de ses caractéristiques techniques, c’est son utilisation qui interroge, notamment sur des questions éthiques en cas d’armement du robot par exemple. Boston Dynamics assure en écho qu’ils ne peuvent être utilisés pour nuire physiquement ou intimider des personnes.

La firme mise aussi sur son robot pour des opérations moins spectaculaires, le robot-chien peut aussi aider dans les tâches ménagères, à remplir le lave-vaisselle ou sortir les poubelles. Une autre forme de terrain miné...

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Techno

Payer pour utiliser Facebook ou Instagram, ça change quoi?

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KEYSTONE - RICHARD DREW

Payer pour utiliser Facebook ou Instagram sans publicité, c’est possible depuis quelques semaines contre une dizaine de francs par mois.  

Etes-vous prêts à payer pour utiliser Facebook ou Instagram?

Depuis début novembre, vous avez forcément eu ce message qui vous propose de ne plus voir apparaître de publicité sur le fil d’actu de vos réseaux sociaux. Oui mais à une condition: payer. Environ une dizaine de francs par mois. 

Alors il est toujours possible d’utiliser les plateformes du groupe Meta gratuitement, mais les données personnelles des utilisateurs sont collectées et utilisées pour afficher de la publicité ciblée. 

Vincent Bifrare est co-fondateur de Donuts Communication, une agence spécialisée dans la communication digitale à Genève. Il a testé cette version payante, qu'a-t-il constaté?

Vincent BifrareCo-fondateur de Donuts Communication

En réalité Meta a toujours collecté nos données personnelles à des fins publicitaires. 

Cet abonnement est en fait une mise en conformité du groupe américain à la législation européenne. 

Alors concrètement, ça veut dire quoi? Vincent Bifrare:

Vincent BifrareCo-fondateur de Donuts Communication

Est-ce que tous les réseaux sociaux vont devenir payants?

Vincent BifrareCo-fondateur de Donuts Communication

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Suisse

Bientôt une identité numérique "e-ID" en Suisse

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En plus des documents papier, nous pourrons utiliser une "e-id" (Archive © KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La nouvelle identité électronique (e-ID) sera étatique, facultative et gratuite. Elle pourrait être en place dès 2026. Le Conseil fédéral a adopté mercredi le message en ce sens.

La nouvelle identité électronique (e-ID) émise par la Confédération permettra de prouver son identité de manière simple, sûre et rapide. Quiconque dispose d'une carte d'identité ou d'un passeport suisse, ou encore d'un titre de séjour pour étranger, pourra demander l'obtention d'une e-ID, en ligne ou auprès du service des passeports. Une possibilité demandée en procédure de consultation.

Il sera possible de s'en servir sur Internet, par exemple pour demander un extrait du casier judiciaire, un permis de conduire, une attestation de résidence. Mais aussi dans le monde physique via une application sur smartphone, par exemple pour prouver son âge en achetant de l'alcool.

Une précédente tentative avait largement échoué devant le peuple en 2021. La gestion par des privés et la centralisation des données en étaient les principaux écueils.

"Le refus populaire a constitué une véritable opportunité", a dit Elisabeth Baume-Schneider, ministre de la justice, devant les médias à Berne. Le Conseil fédéral a tiré les leçons. "La loi a été repensée de A à Z", notamment sur les questions essentielles de la sécurité et de la protection des données.

Comme un portefeuille

Concrètement, toute personne souhaitant se munir d'une e-ID devra télécharger une application, qui fonctionne comme un portefeuille. Il devra ensuite demander une e-ID auprès de Fedpol.

Pour ce faire, il devra scanner sa carte d'identité, son passeport ou son titre de séjour. Une vérification filmée en temps réel est ensuite prévue. Après vérification, Fedpol émettra une e-ID, ce qui devrait prendre quelques minutes. Les données sont les mêmes que celles sur une carte d'identité et qui sont déjà en main de Fedpol, à quoi s'ajoute le numéro AVS.

Les données resteront en possession de l'utilisateur. Ce dernier peut choisir quelles données il livre, lors d'un achat par exemple. "On pourra par exemple indiquer que l'on est majeur sans donner sa date de naissance exacte", précise Mme Baume-Schneider.

La Confédération exploitera l'infrastructure nécessaire. Elle fournira l’application pour smartphone, qui sera aussi pleinement accessible aux personnes en situation de handicap. Contrairement à ce que prévoyait l’avant-projet, ce ne sont pas les cantons mais la Confédération qui fournira une assistance technique aux utilisateurs.

Pas une obligation

Toutes les démarches auprès de la Confédération qui pourront se faire virtuellement, avec présentation de l’e-ID, pourront continuer de se faire physiquement. "On doit pouvoir vivre dans le monde réel sans se préoccuper d'une e-ID", a insisté Elisabeth Baume-Schneider.

En même temps, toutes les autorités suisses seront tenues d'accepter l'e-ID comme document d'identité valable si elles acceptent le principe d'une preuve électronique de l’identité.

Le Conseil fédéral propose en outre que l’infrastructure technique mise en place pour exploiter l'e-ID puisse aussi servir pour d’autres types de preuves électroniques et qu’elle soit ouverte tant aux autorités cantonales et communales qu’aux acteurs du secteur privé.

Il sera ainsi possible de faire également usage de cette infrastructure pour établir et utiliser des documents tels que des diplômes, des billets pour des manifestations culturelles ou des cartes de membre. Ce type de document, qui existe aujourd’hui surtout sur papier ou sous forme de fichier PDF, pourrait alors être géré sur le smartphone de l'utilisateur.

La loi est formulée de telle manière qu’elle ne dit rien sur les technologies à employer. Il sera ainsi plus facile à la Confédération d’adapter les systèmes choisis en fonction des évolutions techniques et sociales. Enfin, ces systèmes répondront aux normes internationales, de sorte que l’e-ID puisse à l’avenir être utilisée aussi à l’étranger.

182 millions

Les coûts de mise en oeuvre pour la période 2023-2028 se montent à 182 millions de francs. Les frais d'exploitation à partir de 2029 sont estimés à environ 25 millions de francs par an.

Le Conseil fédéral estime que l’e-ID pourrait être disponible à partir de 2026. Pour tenir ce délai, il a déjà engagé les travaux de mise en place.

Avec Keystone-ATS

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Suisse

Nous gardons notre smartphone quasiment 3 ans

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En Suisse, les jeunes remplacent leur smartphone au bout d'un peu moins de trois ans. Selon un nouveau rapport, ils conservent donc leur téléphone près d'un an de plus que lors de la dernière enquête en 2016.

Alors qu'en 2016, un appareil était remplacé en moyenne après 1,9 an, il était utilisé pendant environ 2,7 ans en 2022, comme le montre le rapport JAMESfocus publié mercredi par la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW) et Swisscom. Plus de 1000 jeunes âgés de 12 à 19 ans ont été interrogés dans le cadre de ce sondage.

Les adolescents utilisent ainsi leur smartphone plus longtemps que les adultes, a fait savoir la ZHAW. La durée moyenne parmi la population adulte est d'environ deux ans.

Des différences ont été constatées selon la région linguistique. En Suisse alémanique, les smartphones sont utilisés un peu plus longtemps (2,8 ans) qu'en Suisse romande (2,5 ans) et au Tessin (2,3 ans).

Une différence a également été observée en fonction de l'origine des jeunes: les adolescents suisses remplacent leur smartphone en moyenne un peu plus tard (après 2,8 ans) que les jeunes du même âge sans passeport suisse (après 2,3 ans).

Davantage d'appareils d'occasion

Selon le rapport, la proportion d'appareils d'occasion est plus élevée chez les jeunes (18%) que chez les adultes (7%). Et 42% des jeunes ont déjà fait réparer leur smartphone, contre 7% seulement des adultes.

Pour la ZHAW, les résultats montrent que la durabilité est devenue plus importante pour les jeunes. Toutefois, elle n'est pas la première priorité dans ce domaine.

Selon l'étude, pour la majorité des jeunes (73%), les caractéristiques techniques, comme la qualité de l'appareil photo ou la capacité de stockage, comptent parmi les critères les plus importants lors du choix d'un appareil. Le deuxième critère est le prix.

En troisième position, on trouve, à une certaine distance, la marque, suivie de près par la durée de vie de la batterie. Le design ou l'apparence de l'appareil fait partie des trois caractéristiques les plus importantes pour un quart des jeunes. La pertinence de l'apparence a donc diminué. En 2016, ce critère était encore d'une importance capitale pour près de la moitié des jeunes.

Le fait que le smartphone ait été fabriqué dans des conditions de travail équitables n'est un critères pertinent que pour moins d'un dixième des jeunes. En 2022, 99% des jeunes de 12 à 19 ans possédaient leur propre téléphone portable.

Avec Keystone-ATS

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International

Après ChatGPT, OpenAI lance ses robots conversationnels

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Archives (© KEYSTONE/AP/MICHAEL DWYER)

Moins d'un an après le lancement phénoménal de l'interface d'intelligence artificielle (IA) générative ChatGPT, la start-up OpenAI a présenté lundi ses dernières innovations pour rendre sa technologie plus performante et moins chère pour les développeurs.

"Le 30 novembre dernier nous avons discrètement mis en ligne une première version de ChatGPT, à des fins de recherche. Et ça c'est plutôt bien passé", a plaisanté Sam Altman, le patron de l'entreprise.

"Nous avons désormais environ 100 millions d'utilisateurs actifs toutes les semaines", a-t-il ajouté sur scène à San Francisco, lors d'une conférence retransmise en ligne en direct.

Le succès sans précédent de ChatGPT et les inquiétudes que suscite l'IA générative ont propulsé le jeune dirigeant (38 ans) sur le devant de la scène en 2023, d'auditions parlementaires à des entretiens avec des chefs d'Etat.

Robots conversationnels

Lundi, il a réitéré sa confiance dans la capacité de l'IA à l'avenir à donner des capacités émancipatrices à chacun, "à une échelle que nous n'avons jamais vue auparavant".

"Nous serons en mesure de faire plus, de créer plus et d'avoir plus", a-t-il assuré. "Au fur et à mesure que l'intelligence (artificielle) sera intégrée partout, nous aurons tous des superpouvoirs à la demande."

Car OpenAI a lancé lundi les "GPT" : les utilisateurs peuvent désormais créer des chatbots personnalisés, sans coder. "Les GPT peuvent par exemple vous aider à apprendre les règles de n'importe quel jeu de société ou à enseigner les mathématiques à vos enfants."

Ces robots conversationnels sont fondés sur les modèles de langage d'OpenAI (la technologie de base de l'IA générative) et sur les instructions et documents ajoutés par le créateur du chatbot (comme les règles d'un jeu).

Largement considérée comme une révolution comparable à l'avènement d'internet, et popularisée par ChatGPT, l'IA générative permet de produire textes, images et sons sur simple requête en langage courant.

2 millions de développeurs

Pour de nombreux observateurs, elle va permettre de créer des agents d'IA personnalisés, qui aideront les humains dans leurs vies personnelles et professionnelles.

Outre les GPT, les annonces d'OpenAI s'adressaient principalement aux plus de 2 millions de développeurs qui se servent de ses technologies pour créer des applications.

Sam Altman a présenté "GPT-4 Turbo", un nouveau modèle qui peut prendre plus de contexte en considération lors des requêtes, et a accès à internet jusqu'en avril 2023 (au lieu de 2021).

L'interface de programmation d'application (API) gagne en capacités multimédia (vision informatique, voix, etc). Et les tarifs d'utilisation des modèles baissent.

"Nous espérons que vous reviendrez l'année prochaine, car ce que nous avons lancé aujourd'hui paraîtra bien pittoresque par rapport à ce que nous sommes en train de créer pour vous", a promis Sam Altman.

Avec Keystone-ATS

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Genève

Une nouvelle arnaque envahit WhatsApp

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KEYSTONE CHRISTIAN BEUTLER

Une offre en anglais qui vous propose de gagner de l’argent facilement? Attention c’est une arnaque!

En effet, vous avez peut-être reçu via l’application WhatsApp un message provenant d’un numéro inconnu. L’offre d’emploi est alléchante, il s’agit de rédiger des avis sur des articles de mode ou des applications pour des sommes d’argent intéressantes. C’est là que les escrocs demandent une avance de plusieurs dizaines ou centaines de francs pour l’obtention d’une autorisation en Suisse par exemple et le piège se referme sur la victime. 

Mais comment ces escrocs obtiennent nos numéros privés?

Stéphane Koch, vice-président d'ImmuniWeb, spécialisée en sécurité de l'information.

Stéphane KochVice-président d'ImmuniWeb, spécialisée en sécurité de l'information

Et pour savoir si votre numéro a été piraté, vous avez un site pour le vérifier.

Les escrocs proposent donc de gagner de l’argent mais pas seulement:

Stéphane KochVice-président d'ImmuniWeb, spécialisée en sécurité de l'information

Grâce aux messages, il est possible de parler avec un interlocuteur, mais avec qui dialogue t-on réellement? Des robots ou des personnes physiques?

Stéphane KochVice-président d'ImmuniWeb, spécialisée en sécurité de l'information

Les arnaques ne cessent jamais d’évoluer, est-ce inquiétant ?

Stéphane KochVice-président d'ImmuniWeb, spécialisée en sécurité de l'information

Alors si vous avez reçu un message comme celui-ci, vous bloquez le numéro. Et surtout vous pouvez le dénoncer aux autorités comme au Centre national pour la cybersécurité.  

 

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