Les volleyeuses de Châtelaine ont leur destin entre leurs mains : une victoire samedi (17h30) face à Toggenbourg dans leur salle de l’école Henri Dunant dans le troisième match des play-outs leur assurerait leur place en Ligue Nationale A pour la saison prochaine.
Dans un week-end complètement "coronavirussé" pour le sport d’élite suisse, seul les sports de salle ont été épargnés. Les rencontres du championnat attirant le plus souvent moins de mille personnes, celles-ci peuvent se dérouler normalement. Pourtant jeudi soir, soit à la veille des mesures annoncées par le Conseil Fédéral, Swiss Volley avait déjà édicté un certain nombre de nouvelles règles. Mais la nouvelle coach principale de Genève Volley, Aïda Shouk ne panique pas. Loin de là!
Vendredi, en revanche, fini de rigoler ! Les mesures prises ont pour effet de paralyser les disciplines médiatisés. Pour les autres, la situation sur le plan sanitaire semblant contrôlable, l'aspect compétition reprend le dessus.
Entrée en matière réussie pour Aïda Shouk
Intronisée à la tête de la première équipe pour les play-outs en lieu et place de Ludovic Gruel, Aïda Shouk (qui était l'une de ses assistantes en compagnie de Fabia Gnädinger) a connu une certaine réussite pour les deux premières rencontres gagnées face aux néo-promues de Toggenbourg. Ces deux parties ont été moins facile à gagner que le score (3-0 à chaque fois) ne l'indique.
La prise de conscience de la part des joueuses a permis à Genève Volley de se relever. Mais elle n'explique pas à seule la victoire en trois manches à Wattwil une semaine à l'occasion du deuxième acte des play-outs alors qu'à la reprise du championnat le déplacement saint-gallois s'est soldée par une courte défaite (2-3). Sans doute, l'approche plus pragmatique d'Aïda Shouk (37 ans) axée sur la motivation convient mieux aux joueuses que les conceptions sans doute trop intellectuelles de son prédécesseur. De peur de mal faire, celles-ci étaient probablement inhibées.
Ancienne joueuse de l'Equipe de Suisse, la Lausannoise a connu quatre clubs au cours de sa carrière (Lucerne, Cheseaux, Kanti Schaffhouse et Köniz), de quoi emmagasiner une précieuse expérience à transmettre à son équipe.
Autre clef de la réussite retrouvée de la formation de Châtelaine, l'arrivée de la nouvelle Américaine Julia Brown arrivée pour pallier la blessure de sa compatriote Caitlyn de Witt sérieusement blessée à l’épaule.
Terminer le travail
Reste une victoire à remporter : la dernière pour mettre un terme à cette saison. Mais la "balle de match" est souvent la plus difficile à jouer.
Reste à savoir quelle la clé de cette potentiellement ultime partie de l'exercice samedi (17h30) face à Toggenbourg à l'Ecole de Culture Générale Henri Dunant.