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US Open: Un spectateur expulsé après avoir crié l'hymne nazi

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Alexander Zverev a entendu un fan chanter l'hymne nazi pendant son match contre Jannik Sinner (© KEYSTONE/EPA/WILL OLIVER)

Un spectateur a été expulsé de l'US Open pendant le match d'Alexander Zverev contre Jannik Sinner. Ceci après avoir crié depuis les tribunes les paroles de l'hymne de l'Allemagne nazie.

Zverev servait dans le quatrième set en huitième de finale sur le court Arthur Ashe lorsque l'incident s'est produit. L'Allemand, 12e mondial, s'est adressé à l'arbitre de chaise James Keothavong pour se plaindre. "Il vient de dire la phrase d'Hitler la plus célèbre au monde, a déclaré Zverev à l'arbitre. C'est incroyable."

Keothavong a ensuite consulté les responsables de la sécurité pour tenter d'identifier le coupable. Finalement, un homme portant une casquette de baseball bleue a été désigné et a reçu l'ordre de quitter l'enceinte.

 

Zverev a ensuite déclaré aux journalistes qu'il avait entendu le spectateur chanter les premières paroles de l'hymne allemand de l'époque nazie, "Deutschland Uber Alles". "Il a commencé à chanter l'hymne hitlérien de l'époque - Deutschland Uber Alles - c'était un peu trop", a déclaré Zverev.

"Il s'est impliqué dans le match pendant un long moment et cela ne me dérange pas. J'aime quand les fans sont bruyants, j'aime quand les fans sont émotifs, mais je pense qu'en tant qu'Allemand, je ne suis pas vraiment fier de cette histoire, ce n'est pas vraiment une bonne chose à faire", a ajouté le joueur de 26 ans.

"Et lui, assis dans l'un des premiers rangs, beaucoup de gens l'ont entendu. Si je ne réagis pas, je pense que ce n'est pas bien de ma part", a-t-il souligné.

Zverev a cependant déclaré qu'il n'avait pas laissé l'incident l'ébranler, lui qui a finalement remporté une victoire en cinq sets contre le no 6 mondial 6-4 3-6 6-2 4-6 6-3.

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International

La pluie freine l'avancée d'un feu près d'une ville canadienne

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Le feu n'a pas progressé depuis mercredi vers Fort McMurray. (© KEYSTONE/AP/Jeff McIntosh)

La pluie a permis de freiner la progression d'un immense brasier qui menace la ville pétrolière de Fort McMurray, dans l'ouest du Canada ont déclaré les autorités jeudi. Le feu reste cependant toujours hors de contrôle.

Il a déjà brûlé près de 21'000 hectares de forêt et entraîné l'évacuation de milliers de personnes, en ce mois de mai marqué par la sécheresse.

L'incendie n'a pas progressé depuis mercredi vers Fort McMurray, a indiqué la porte-parole des pompiers de l'Alberta, principale région productrice de pétrole. Il se trouvait toujours jeudi à environ 4,5 kilomètres de la ville.

"Grâce aux températures plus fraîches et aux vents réduits", les pompiers ont pu "faire des progrès", a-t-elle expliqué, indiquant qu'il faudra néanmoins "du temps et du travail pour éteindre un feu de forêt de cette taille", probablement des mois. "Les prochains jours seront très importants", a estimé le maire Sandy Bowman.

6000 habitants évacués

L'ordre d'évacuation visant plus de 6000 habitants devrait rester en place en fin de semaine et pourrait être levé dès mardi prochain, selon le chef des pompiers de la région.

Les mines de sables bitumineux ne sont pas menacées dans l'immédiat, mais la production de plus de 2 millions de barils par jour pourrait être compromise si la situation s'aggrave.

Les compagnies pétrolières, comme Suncor, Canadian Natural Resources et Syncrude n'ont pas encore signalé d'impact sur leurs activités près de Fort McMurray, d'après une note du cabinet Rystad Energy. Mais certaines, comme la multinationale Imperial Oil, ont déclaré cette semaine avoir réduit leurs effectifs sur place.

Après un printemps et un été 2023 dramatiques, le Canada craint une nouvelle saison des feux dévastatrice. La sécheresse sévit dans de nombreuses régions et le mois de mai est déjà marqué par de premiers feux violents et l'évacuation de milliers de personnes dans l'ouest du pays.

L'Alberta enregistre ainsi actuellement plus de 40 feux actifs et la province voisine de Colombie-Britannique plus de 120. Dans cette dernière, les émissions de gaz à effet de serre dues aux incendies ont atteint un nouveau record en mai, à 15 mégatonnes de carbone, selon l'observatoire européen Copernicus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouvelle-Calédonie: "situation plus calme et apaisée"

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La situation était plus calme vendredi à Nouméa après l'instauration de l'état d'urgence. (© KEYSTONE/AP/Nicolas Job)

Nouméa s'est réveillée vendredi dans "une situation plus calme et apaisée", selon le représentant de l'Etat français en Nouvelle-Calédonie. Une école et deux entreprises ont cependant été incendiées après une quatrième nuit de contestation de la réforme électorale.

"L'état d'urgence a permis, pour la première fois depuis lundi, de retrouver une situation plus calme et apaisée dans le grand Nouméa, malgré les incendies d'une école et de deux entreprises", a indiqué le haut-commissariat de la République dans un communiqué.

La nuit de jeudi à vendredi a été "marquée par l'arrivée des renforts envoyés" de la France métropolitaine, a ajouté la même source. Le gouvernement avait annoncé quelques heures plus tôt l'envoi d'un millier d'effectifs de sécurité intérieure, en plus des 1700 membres des forces de l'ordre déjà sur place.

L'armée s'est également déployée pour "sécuriser" les ports et l'aéroport du territoire, désormais sous le régime de l'état d'urgence décrété par le gouvernement mercredi soir.

Mesures maintenues

Même si un début d'apaisement se dessine, le représentant de l'Etat dans l'archipel maintient "les mesures d'interdiction de rassemblement, de transport d'armes et de vente d'alcool, ainsi que le couvre-feu de 18h00 à 06h00". Il réitère en outre "son appel au calme".

Jeudi matin, un deuxième gendarme a été tué à la suite d'un "tir accidentel", a annoncé le ministre français de l'intérieur Gérald Darmanin. Les faits ont eu lieu alors que ce militaire, un adjudant-chef de 45 ans, partait en mission, selon la gendarmerie. Au total, cinq personnes sont décédées depuis le début des émeutes lundi.

La nuit de mercredi à jeudi avait déjà "été moins violente" que les deux précédentes, selon le haut-commissaire Louis Le Franc. Mais la situation sur l'archipel "reste très tendue, avec des pillages, des émeutes, des incendies, des agressions qui sont évidemment insupportables et inqualifiables", avait estimé le premier ministre français Gabriel Attal jeudi après-midi (heure de Paris).

Selon Gérald Darmanin, les forces de l'ordre ont procédé à de nombreuses interpellations et "dix leaders mafieux" de la CCAT, la mouvance indépendantiste la plus radicale, ont été assignés à résidence.

200 millions d'euros de dégâts

Le ministre a par ailleurs dénoncé l'ingérence de l'Azerbaïdjan où plusieurs chefs indépendantistes calédoniens se sont déplacés ces derniers mois. Bakou a cependant réfuté toute ingérence, jugeant les accusations de Paris "infondées".

C'est essentiellement l'agglomération de Nouméa qui a été la proie des violences. Les émeutes ont causé pour 200 millions d'euros de dégâts, selon le président de la chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Nouvelle-Calédonie.

C'est une réforme constitutionnelle adoptée par les députés dans la nuit de mardi à mercredi qui a mis le feu aux poudres. Ce texte doit encore être voté par les parlementaires réunis en congrès, sauf si un accord sur un texte global entre indépendantistes et loyalistes intervient avant.

Le texte voté vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales en Nouvelle-Calédonie. Les partisans de l'indépendance estiment que cette modification risque de réduire leur poids électoral et marginaliser "encore plus le peuple autochtone kanak".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un adolescent américain tué par une chips ultra-épicée

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La chips contenait du piment Carolina Reaper, le plus fort au monde, selon le livre Guinness des records (archives). (© KEYSTONE/DPA/A4766/_SEBASTIAN GOLLNOW)

Un Américain de 14 ans est décédé après avoir mangé une chips extrêmement pimentée, selon un rapport d'autopsie jeudi. Il a subi un "arrêt cardioventilatoire dû à l'ingestion d'une substance alimentaire à forte concentration de capsaïcine", est-il précisé.

La capsaïcine est un composant actif du piment qui provoque une sensation de brûlure. Cet habitant du Massachusetts, dans le nord-est du pays, participait à un défi très controversé.

Selon la presse locale, le garçon, qui vivait dans la ville de Worcester, est décédé le 1er septembre 2023, après s'être essayé au "One Chip Challenge", un défi controversé consistant à ingérer cette chips ultra-épicée sans boire d'eau le plus longtemps possible.

Hospitalisations

Le produit en question contenait du piment Carolina Reaper, le plus fort au monde, selon le livre Guinness des records. La chips était vendue en sachet individuel, lui-même conditionné dans un emballage en forme de cercueil décoré d'une tête de mort. La société la fabriquant l'a retirée du commerce après la mort du jeune Harris.

Selon l'autopsie, le jeune homme souffrait de pathologies cardiovasculaires, ce qui pourrait avoir contribué à sa mort.

La presse locale cite des cas d'autres adolescents tombés malades voire hospitalisés après avoir consommé ces chips, notamment en Californie ou dans le Minnesota.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

France: 20 minutes va supprimer son édition papier

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L'édition papier de 20 minutes était le dernier des journaux gratuits en France. (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BLUMBERG)

"20 minutes", dernier journal gratuit distribué en France, va arrêter sa formule papier en septembre pour se concentrer sur le numérique, a indiqué sa direction à l'AFP jeudi, confirmant une information du média La Lettre.

Selon une source interne qui confirme une information de La Lettre, cette mesure va s'accompagner de 56 suppressions de postes. La direction du journal, contrôlé par les groupes Ouest-France et Rossel, n'a pas commenté ce chiffre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Toshiba veut supprimer jusqu'à 4000 postes au Japon

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La restructuration doit remettre Toshiba sur la voie de la reprise et de la croissance, estime le groupe nippon (archives). (© KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA)

Le conglomérat nippon Toshiba, privatisé l'année dernière après maints déboires, a annoncé jeudi qu'il allait supprimer jusqu'à 4000 emplois au Japon. Le groupe évoque des départs à la retraite anticipés dans le cadre d'un plan de restructuration.

"La décision a été difficile à prendre pour la direction, mais nous pensons que ces mesures sont essentielles pour remettre Toshiba sur la voie de la reprise et de la croissance", a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'entreprise.

Ce plan sera exécuté d'ici fin novembre en proposant aux salariés âgés de plus de 50 ans qui répondent à des critères spécifiques un départ volontaire à la retraite anticipé, a-t-elle précisé.

Les licenciements massifs sont rares au Japon, mais le recours aux régimes de retraite anticipée ou aux départs volontaires a fortement augmenté.

Toshiba avait accepté l'an dernier de se faire racheter par un consortium d'entreprises nippones emmenées par le fonds Japan Industrial Partners (JIP), après un long bras de fer avec ses actionnaires activistes.

"La privatisation nous a donné l'occasion de résoudre fondamentalement les problèmes structurels de Toshiba et de revenir à +ce que Toshiba devrait être+, peut-on lire dans un communiqué présentant le "plan de revitalisation" du groupe.

Toshiba écrit encore vouloir "rationaliser la structure du personnel en examinant les opérations faisant double emploi" pour "atteindre les objectifs du nouveau plan d'entreprise à moyen terme".

Ancien emblème de la puissance du Japon dans l'électronique et l'informatique jusque dans les années 2000, Toshiba a ensuite fortement décliné, victime notamment de la concurrence d'autres voisins asiatiques (Chine, Taïwan, Corée du Sud), mais aussi de groupes américains comme Apple.

Sa situation est ensuite devenue critique à partir de 2015 quand a éclaté un énorme scandale de maquillage de ses comptes, suivi peu après de la faillite de sa filiale nucléaire américaine Westinghouse.

Pour survivre, Toshiba a dû vendre de nombreux actifs, dont son joyau, sa filiale de puces-mémoires Toshiba Memory (rebaptisée Kioxia depuis 2018), et a été obligé d'ouvrir la porte de son capital à de nombreux actionnaires activistes.

Ces actionnaires sont progressivement devenus de plus en plus critiques et exigeants face aux sous-performances chroniques du conglomérat, lequel avait fini par se résoudre en 2022 explorer la piste d'un rachat pour tenter de prendre un nouvel élan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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