L’Olympique de Genève ne compte pas se laisser faire. Le club de football amateur dépose ce mardi, un recours contre l’interdiction d’utiliser les terrains de Varembé, décidée par la Ville de Genève, a appris Radio Lac. La Chambre administrative de la Cour de justice pourrait rendre sa décision d’ici la fin de la semaine.
Le conflit entre l'Olympique de Genève et la Ville prend une tournure judiciaire. Le club de football amateur a décidé de déposer un recours, ce mardi matin, auprès de la Chambre administrative de la Cour de justice pour faire annuler l'interdiction d'exploiter les terrains de Varembé. Cette interdiction a été décidée par la Ville de Genève, le 25 novembre, suite à de graves problèmes financiers et de gouvernance au sein de l'Olympique de Genève. Une rencontre avec le Département des Sports était organisée, lundi mais elle n’a rien donné. L'Olympique de Genève a donc décidé de se tourner vers la Chambre administrative de la Cour de justice qui pourrait décider de suspendre cette interdiction de terrain, le temps d'étudier l'affaire. Maitre Romain Jordan, l’avocat de l’Olympique de Genève, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac, dans le 6 minutes avec, pour détailler la stratégie du club 👇
Le Département des Sports de la Ville de Genève a privé de terrain l’Olympique de Genève, à cause de problèmes financiers et de gouvernance. Qu'en est-il ressorti?
"On a enfin su le contenu de l'analyse qui avait mené à la décision qu'on a reçue du jour au lendemain, le 21 novembre. On a été surpris de ne pas avoir eu la possibilité d'avoir cette présentation avant que la décision ne soit rendue. On vous dit « on vous ferme » et puis une semaine après on vous dit « ah mais venez quand même, on va vous expliquer pourquoi ». C'est un modus operandi qui est un peu surprenant surtout qu'on sait qu'il y a 300 "gamins" qui du jour au lendemain n'ont plus pu s'entraîner."
"La Ville de Genève brise l'élan de réorganisation et de reprise du club"
Qu'est-ce que la ville reproche exactement à l'Olympique de Genève ?
"C'est un historique assez compliqué. Il y a une question de tenue de comptabilité mais qui a été prise en main par le nouveau comité qui a été élu en octobre. Sauf que là, la Ville de Genève brise l'élan de réorganisation et de reprise du club qui avançait très bien, il y avait une reprise des différents créanciers par le nouveau comité et puis la Ville arrive avec ses gros sabots et décide de tout fermer. Qu'il y ait eu des soucis de fonctionnement dans une association avec un comité bénévole, malheureusement ce sont des choses qui arrivent. Mais ce qui est important c'est que l'association en soit consciente et puis prenne les mesures nécessaires pour réorganiser, pour assainir la situation. En l'occurrence c'était le cas et puis la ville de Genève sans rien demander à quiconque a fait son analyse dans son coin, sans la partager avec le comité et puis est venue fermer en prétendant en plus que la décision s'appliquait tout de suite sans même possibilité de recours. Ce n'est pas admissible de fonctionner ainsi"
"C'est un peu surprenant que la Ville, alors qu'elle a pris une décision d'une force incroyable, refuse aujourd'hui de la justifier"
Après cette rencontre avec la Ville, a-t-elle changé sa position ?
La Ville semblait intéressée par certaines explications qui ont déjà permis de clarifier un bon nombre de choses. Après, pour pouvoir aller jusqu'au bout de l'exercice et donner toutes les explications, il faut que la Ville nous donne son analyse. On a juste eu une présentation, lundi. J'ai demandé à avoir copie de la présentation, j'ai demandé à avoir copie de l'analyse, je n'ai toujours rien reçu, on m'a refusé, on m'a dit que c'était des documents internes. C'est un peu surprenant que la Ville, alors qu'elle a pris une décision d'une force incroyable, refuse aujourd'hui de la justifier, de nous donner la possibilité de clarifier tous les points qui devraient l'être. Précisément en termes comptables, en termes de fonctionnement, nous ne connaissons pas exactement les griefs de la Ville. On a eu une présentation hier qui a duré une quinzaine de minutes, qui était très intéressante. Il y avait un PowerPoint, on nous a sorti tout plein de normes, etc., qui à mon avis ne s'appliquent pas à une association. Ca aurait été intéressant d'avoir le contenu précisément, qu'on puisse ensuite se mettre autour de la table et apporter des réponses. Visiblement, la Ville n'a pas envie qu'on vérifie ce qu'elle a fait"
"On va déposer un recours aujourd'hui"
Donc, rien n'est ressorti de cette rencontre?
"On va déposer un recours aujourd'hui pour que la justice constate le fait que la décision ne s'applique pas immédiatement, et puis évidemment, on va demander la protection du juge. C'est toujours malheureux dans ce genre de circonstances de devoir le faire, mais c'est nécessaire pour qu'il annule la décision, parce que l'association n'a pas pu se déterminer sur les reproches qui lui sont faits, quand on lui est tombé dessus du jour au lendemain. Mais hier, je suis intervenu plusieurs fois pour dire qu'on n'a pas vocation à faire de la procédure, à fortiori dans un domaine où il y a 300 jeunes joueurs de foot qui veulent s'entraîner, qui ont l'image du club, qui dorment le soir avec leur maillot, comme disait hier une membre du comité, il y a un enjeu qui va plus loin que des désagréments d'audit ou de normes comptables, etc. Je relance ce matin l'invitation au Conseil administratif et à Madame Barbey Chappuis qui, de manière surprenante. n'était pas là hier soir, pour se mettre autour de la table, mettre en place un plan, acter aussi les efforts qui ont été faits par le comité de l'association depuis maintenant deux mois, et puis de penser plus loin que juste des normes ici ou là, et d'aller de l'avant."
Marie Barbey Chappuis, qui est la conseillère administratif chargée des sports, qui a pris cette décision, n'était pas, lundi, à cette rencontre.
"Voir la ville rendre une décision applicable immédiatement, tombant un peu par surprise sur un club, à qui on dit du jour au lendemain tu vas arrêter tes activités, tes juniors vont être transférés dans un autre club, est une décision surprenante. Surtout que Madame Barbey Chappuis serait membre de cet autre club, Interstar. La Ville va donc mandater un avocat pour gérer l'intégralité de ce transfert et cela a un coût. Est-ce qu'on ne pourrait pas faire mieux, différemment, en faisant un pas de côté par rapport à cette décision: pas de procédure, pas de recours, pas de reproche ici ou là, pas de polémique, mais bâtir une solution pour les 300 jeunes, c'est encore une fois, je l'espère, une solution qui pourra prévaloir".
A quelques jours du possible dépôt du référendum contre l’achat de la Maison de Zep par la Ville pour 21,5 millions, le collectif de soutien au parc Masset poursuit sa mobilisation. Il a tenté ce mercredi de rencontrer les partis référendaires pour dialoguer. La délégation était munie de copies de 1'500 signatures récoltées auprès des habitants, suite à son appel de soutien.
C’était l’opération de la dernière chance pour le collectif de soutien au parc Masset. A quelques jours du possible dépôt du référendum lancé contre l’achat de l'actuelle propriété de Zep par la Ville pour 21,5 millions de francs, les membres du collectif ont déposé chez les partis référendaires des copies des 1’500 signatures récoltées, selon le comité, auprès des habitants en faveur du parc. Avec bien sûr, derrière, l’espoir de les faire renoncer à déposer leur référendum. Les précisions de Marina Janssens, membre du collectif de soutien au parc Masset.
Marina Janssens
Membre du collectif de soutien au Parc Masset
Marina JanssensMembre du collectif de soutien au Parc Masset
Marina JanssensMembre du collectif de soutien au Parc Masset
La rencontre avec les partis de la Droite et du Centre n’ayant rien donné, l'heure est à la déception et l’inquiétude. Marina Janssens, membre du collectif de soutien au parc Masset.
Marina Janssens
Membre du collectif de soutien au Parc Masset
Marina JanssensMembre du collectif de soutien au Parc Masset
Marina JanssensMembre du collectif de soutien au Parc Masset
Les référendaires Le Centre, PLR, Les Vert'libéraux et l’UDC auraient déjà récolté 2'000 signatures sur 2'400 nécessaires. Ils doivent déposer leur référendum lundi 27 janvier.
A Genève, une caisse d'assurance-maladie publique liée à un réseau de soins intégrés public-privé permettrait une économie de 15% pour les ménages. Rendu public mercredi, le rapport du groupe d'experts ne chiffre toutefois pas les montants à investir.
Baptisé "Béluga", le projet de création d'une caisse d'assurance-maladie cantonale publique vise à proposer une prime maladie plus basse de 20% aux assurés, tout en garantissant l'accès aux soins, a expliqué devant les médias le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge de la Santé. Il s'inscrit dans le programme de législature de l'exécutif.
"Il n'y a pas de doute sur une économie de 15%, si le réseau de soins intégrés fonctionne bien", a déclaré le président du groupe d'experts, l'ex-conseiller d'Etat David Hiler. Ce réseau comprendra des médecins mais aussi les Hôpitaux universitaires de Genève et l'Institution de maintien à domicile. Afin d'éviter des actes inutiles et coûteux, la coordination devra s'appuyer sur un système d'information performant.
Masse critique
Parmi les autres recommandations du groupe d'experts figurent des mesures d'économies connues: prescrire des médicaments génériques, promouvoir la prévention et la santé, maintenir les patients à domicile. En outre, un spécialiste des assurances devra être mandaté pour préciser le taux d'économies possible, le capital de départ pour financer le réseau et le montant des réserves de la caisse.
Le nombre d'assurés et de généralistes nécessaires à la viabilité du système doit aussi faire l'objet d'études complémentaires. Tous ces éléments pourraient aboutir à la présentation d'un projet l'été prochain. Selon David Hiler, le financement le plus important concerne la mise en place du réseau de soins intégrés public-privé.
"Volonté politique"
La suite du projet de caisse d'assurance-maladie publique dépendra de l'Office fédéral de la santé publique. "On pousse les dispositions légales dans leur élasticité", a relevé M. Maudet, tout en admettant que "ça va être compliqué." "Il n'y a pas grand'chose d'autre sur la table actuellement. Essayons!" a-t-il déclaré.
Dressant un parallèle avec Papyrus, l'opération de régularisation des sans-papiers qu'il a lancée à Genève, le magistrat compte "sur une volonté politique à la tête du Département fédéral de l'intérieur", avec lequel "contact a été pris". En cas de feu vert de l'OFSP, le canton entend conduire une expérience-pilote entre 2026 et 2030.
Mais en cas de refus de la Confédération quant à la création d'une caisse cantonale publique, Genève devrait tout de même créer un réseau de soins intégrés public-privé, estime David Hiler. Un avis partagé par Pierre Maudet, qui pense que le canton pourrait alors "lancer un appel d'offres public pour utiliser les compétences qui existent."
Périmètre bouclé ce mercredi matin derrière le Grand Théâtre à Genève suite à la découverte d’un colis suspect.
Police, pompiers et service de déminage ont été déployés vers 9h environ aux abords de la Rue François-Diday, qui était interdite à la circulation sur toute la longueur jusqu'en début d'après-midi.
Il s’agirait d’un colis piégé contenant de l’explosif. Le Ministère Public de la Confédération reprend le dossier.
Selon le MPC, le paquet suspect a été découvert dans un immeuble se trouvant 26 rue de la Corraterie, une rue qui se situe en plein centre de Genève, à l'orée du quartier des banques.
"Des investigations sont en cours pour déterminer l'origine et la nature exacte du contenu du paquet", a encore précisé le MPC.
Ce colis suspect fait penser à deux autres affaires impliquant des dispositifs piégés qui avaient explosé en août et en novembre dernier à Genève, un sur le palier d'un appartement du quartier de St-Jean, un autre dans une boîte aux lettres d'un immeuble de Grange-Canal, blessant grièvement une fille de 12 ans.
Deux frères avaient été arrêtés dans le cadre de l'enquête sur ces explosions. La police avait interpellé l'un des suspects à Genève et l'autre en Valais. Plusieurs médias, à l'époque, avaient indiqué que ces dispositifs piégés auraient pu viser des employés de la manufacture horlogère Patek Philippe.
Evoquant l'enquête sur le paquet retrouvé rue de la Corraterie, le MPC, qui a repris l'enquête des mains de la police et du Ministère public genevois, a dit pour l'heure n'exclure "aucune piste".
L'OSR lance une appli pour vivre un concert symphonique de l'intérieur- Photo: CyberlArt
L’Orchestre de la Suisse romande a développé avec CybeI'Art, une société basée à Morges, une application qui permet de se plonger au cœur d’un orchestre symphonique.
Vivre un concert symphonique au milieu de l’orchestre.
C’est désormais possible grâce à la réalité virtuelle. L’Orchestre de la Suisse romande lance une application mobile grand public de réalité virtuelle, son nom: Virtual Hall, développée par CybeI'Art. Elle permet une immersion totale grâce notamment à un casque de réalité augmentée. Et c’est une première mondiale. Le public pourra découvrir cette prouesse technologique dès le 30 janvier à Art Genève. Objectif de ce projet: rendre accessible au plus grand nombre la musique et son expérience.
Steve Roger, directeur de l'OSR:
Steve Roger
Diirecteur de l'OSR
Steve RogerDiirecteur de l'OSR
Steve RogerDiirecteur de l'OSR
L’appli Virtual Hall est gratuite mais le contenu est payant. A terme, Steve Roger souhaiterait que d’autres orchestres intègrent l’application:
Steve Roger
Diirecteur de l'OSR
Steve RogerDiirecteur de l'OSR
Steve RogerDiirecteur de l'OSR
A quoi ressemble cette immersion? Reportage:
Reportage
L'OSR lance une appli pour vivre un concert symphonique de l'intérieur
ReportageL'OSR lance une appli pour vivre un concert symphonique de l'intérieur
ReportageL'OSR lance une appli pour vivre un concert symphonique de l'intérieur
Et l’application Virtual Hall sera disponible à partir de mars.
Réaliser un parking souterrain sous la place des Alpes et la place Dorcière, voilà ce que demande une motion déposée au Grand Conseil par les députés UDC, en décembre dernier.
La motion invite le Conseil d’Etat à étudier la faisabilité du projet et ses impacts en matière de mobilité.
Ce parking souterrain remplacerait le parking des Alpes, sur 8 niveaux en surface, situé à proximité, mais qui n’est plus adapté aux réalités d’aujourd’hui selon le député UDC Christo Ivanov, premier signataire de la motion.
Christo Ivanov
Député UDC
Christo IvanovDéputé UDC
Christo IvanovDéputé UDC
Ce parking souterrain pourrait contenir entre 300 et 500 places. Un étage pourrait aussi être réservé aux bus touristiques qui viennent à la place Dorcière, ajoute Christo Ivanov. Pour le député UDC, ce parking est nécessaire au vu, notamment, des enjeux liés à la piétonnisation de la gare de Cornavin et de la volonté de la ville de Genève de végétaliser la place Dorcière.
Christo Ivanov
Député UDC
Christo IvanovDéputé UDC
Christo IvanovDéputé UDC
La motion va être renvoyée au Grand Conseil ce jeudi. Elle pourrait être traitée avant cet été.