L'UEFA a décidé de reporter l'Euro à l'an prochain. Le tournoi réunissant les 24 meilleures équipes nationales du continent se jouera du 11 juin au 11 juillet.
La nouvelle est tombée mardi en début d'après-midi, alors que l'instance faîtière du ballon rond européen n'avait pas encore communiqué à ce sujet. C'est la fédération norvégienne de football qui a rendu l'information publique sur son compte twitter... L'UEFA a confirmé le report de l'Euro, après avoir consulté ses membres, les associations nationales.
L'UEFA acculée par le coronavirus
Acculée par le coronavirus, l'UEFA n'avait plus le choix. Il lui fallait absolument reporter le tournoi. Le risque de propagation du Covid-19 était trop grand, alors que les phases qualificatives ne sont pas encore terminées. Quatre sélections doivent encore gagner leur place. Or, les matches de barrage - réunissant seize équipes qui obtenu leur participation par le truchement de la Ligue Nations - devaient se dérouler du 26 au 31 mars.
Cette décision n'est pas surprise. Loin de là! La seule question qui demeurait encore en suspens était de savoir l'Euro se jouerait en hiver ou l’été prochain. Manifestement, les dirigeants du Vieux-Continent ont tenu à préserver l’intégrité du calendrier.
Les avantages d'un report
Ce report pose évidemment de nombreux problèmes. Les coûts pourraient être conséquents. Selon un quotidien britannique, "The Athletic", l'UEFA aurait demandé plus de trois-cents millions d'Euro aux clubs pour la soutenir. En revanche, les championnats nationaux, la Swiss Football League est concernée au premier chef, pourraient se terminer avant le 30 juin, date officielle de la fin de saison... Pour les équipes nationales qui comptent de nombreux blessés, Belgique et Pays-Bas notamment, cette décision est également un avantage.
Leader invaincu de la Super League féminine, Servette Chênois disputera ce printemps la première finale de Coupe de Suisse de son histoire.
Les Servettiennes ont dominé leurs rivales du FC Zurich 3-0 mercredi en demi-finale à Meyrin. Elles affronteront St-Gall le samedi 29 avril en finale au Letzigrund.
Battu en demi-finale en 2018 - alors qu'il évoluait en LNB - et en 2022, stoppé par le Covid en 2020 alors qu'il devait déjà affronter Zurich pour une place en finale, le SFCCF n'a pas laissé passer sa chance. Des réussites de Cassandra Korhonen (13e) et de Natalia Padilla (16e) lui ont permis de faire rapidement la différence.
Les protégées du coach Eric Sévérac ont parfaitement géré cet avantage, Sandrine Mauron scellant le score à la 84e. En quête d'un deuxième trophée après le titre national conquis en 2021, les Servettiennes tenteront de devenir le troisième club romand à s'adjuger la Coupe de Suisse dames après Sion, lauréat des deux premières éditions (1976, 1977), et Yverdon (2010, 2011).
Le SFCCF partira favori en finale face à St-Gall (5e de Super League), que les Genevoises sont allées battre 3-2 à Wil samedi dernier en championnat. Les St-Galloises ont décroché leur ticket de finaliste en s'imposant 4-3 mercredi face à Lucerne, forçant leur destin grâce à un penalty transformé par Eva Bachmann au bout des arrêts de jeu (95e).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Murat Yakin ne pouvait que se féliciter des deux victoires sur la Biélorussie (5-0) samedi et sur Israël (3-0) mardi soir à Genève : "Les dix jours passés ensemble ont été une véritable réussite !".
"Nous avons battu Israël 3-0 d'une manière souveraine. Nous avons témoigné d'une concentration extrême. Nous avons très bien joué sur le plan offensif. En défense, nous n'avons rien laissé passer, poursuit le Bâlois qui assure avoir trouvé le "bon" système avec son 4-3-3 résolument porté vers l'avant. "Zakaria a su s'imposer comme n° 6. Quant à Xhaka et à Freuler, ils peuvent désormais s'exprimer beaucoup mieux sur le plan offensif."
Z.Amdouni: un footballeur de rue
Murat Yakin est, bien sûr, revenu sur la première titularisation de Zeki Amdouni. "Trois matches avec nous, deux buts déjà: son intégration se passe très bien, sourit le coach national. On voit qu'il est en forme. Qu'il traverse une très belle période. On voit aussi qu'il joue à l'instinct. C'est un véritable footballeur de rue. Sa grande force est peut-être qu'il peut jouer sur tout le front de l'attaque."
"Ce fut une performance de choix, se félicite pour sa part Granit Xhaka. Nous voulions classer l'affaire au plus vite. Nous l'avons fait juste après la pause. Avec deux victoires en deux matches, aucun but encaissé, huit marqués et des occasions à foison: je ne crois pas que l'on puisse faire beaucoup mieux..."
"La patience a été la clé du succès, souligne enfin Ruben Vargas, auteur de l'ouverture du score. Sur un plan personnel, je suis heureux d'être à nouveau en pleine possession de mes moyens. J'espère pouvoir maintenant enchaîner avec Augsbourg."
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Ce n'est pas la performance du siècle. Elle est toutefois la bienvenue après le funeste huitième de finale de la Coupe du monde. En trois jours seulement, l'Equipe de Suisse est sur les rails vers l'Euro24.
Victorieuse face à la Biélorussie (5-0) samedi à Novi Sad, l'Equipe de Suisse n'a pas manqué ses retrouvailles avec son public. A Genève, elle a nettement battu Israël (3-0) pour prendre la tête du groupe I du tour préliminaire de l'Euro à égalité de points avec la Roumanie, mais avec une différence de buts largement supérieure. Sans faire injure au Kosovo, tenu en échec par Andorre (1-1) à domicile, ces deux formations sont les plus placées pour garder la main jusqu'à la fin de cette campagne pour une qualification sans histoire et sans frayeur.
Après quatre rencontres sans la moindre victoire entre 2004 et 2009, ce premier succès face à Israël dans un match officiel souligne combien la Suisse a grandi depuis quatorze ans. Murat Yakin recueille les fruits du travail de ses deux prédécesseurs pour qu'un tel match ne soit plus depuis longtemps un match piège.
Même sans Xherdan Shaqiri et sans Breel Embolo, l'équipe peut faire parler ses individualités pour forcer la décision. Ainsi, un Remo Freuler aura su faire le bon geste pour amener les deux premiers buts. Celui qui a inscrit le goal de la victoire en décembre dernier contre la Serbie fut l'homme du match.
Une victoire longue à se dessiner
Signer un hat-trick parfait trois jours plus tôt ne vous assure pas une place de titulaire: Renato Steffen, le héros de Novi Sad, a connu cette infortune pour céder sa place à Zeki Amdouni dans un onze à nouveau articulé en 4-3-3. Face à un adversaire plus coriace que la Biélorussie mais tout aussi timoré avec aucune véritable occasion à son crédit Amdouni et ses coéquipiers ont pris leur temps avant de donner leur pleine mesure. Mais l'adjoint de Murat Yakin, cette demi-heure en demi-teinte s'explique.
Vincent Cavin
Assistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Penalty refusé par la VAR
Après un penalty provoqué à la 29e minute par Cédric Itten mais finalement refusé par la VAR, les joueurs de Murat Yakin ont progressivement pris l'ascendance sur leurs adversaires avant de prendre l'avantage à une action d'école pour l'ouverture du score de la 39e. Lancé en profondeur par Denis Zakaria, Amdouni adressait un centre que Remo Freuler prolongeait de la tête vers Ruben Vargas. Auteur de sa cinquième réussite sous le maillot national, le Lucernois a adressé une reprise aérienne en demi volée à bout portant imparable pour le gardien Omri Glazer.
Deux ailiers pour un souffle nouveau
Déjà très à son avantage à Novi Sad, Vargas était, trois minutes après son but, à l'origine d'une rupture qui aurait pu permettre à Amdouni de doubler la mise. Mais le Genevois butait sur Glazer. Sur ces deux actions, les deux joueurs ont su justifier la confiance du coach national. Même si tout ne fut pas parfait, notamment chez Amdouni, la vie qu'ils amènent sur les ailes procure un souffle nouveau à l'équipe.
Ils le démontraient dès la reprise avec le 2-0 qui était aussi beau que le 1-0. Itten déviait pour Vargas dont le centre était à nouveau pour Freuler. Le demi de Nottingham voyait sa frappe repoussée par Glazer, mais comme l'histoire de ce match devait être belle, Amdouni avait bien suivi pour inscrire son douzième but de l'année, sans doute le plus facile.
Zeki Amdouni
Attaquant de l'Equipe de Suisse
Zeki AmdouniAttaquant de l'Equipe de Suisse
Zeki AmdouniAttaquant de l'Equipe de Suisse
Cinq minutes plus tard, le but de Silvan Widmer a permis aux "Rouges" de Murat Yakin d'enfoncer le clou d'une tête imparable sur un service impeccable adressé par Denis Zakaria. Le match a alors pris des allures de soirée de gala pour le plus grand plaisir des 14'819 spectateurs présents dont un certain Roger Federer.
Préparation ou inspiration
Ainsi donc, ces trois buts, tous très beaux sont arrivés consécutivement à autant d'actions rondement menées. Est-ce le résultat d’un travail à l’entraînement ou d’une inspiration ?
Vincent Cavin
Assistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Le technicien vaudois évoque l’impression laissée durant ce rassemblement par Amdouni, qui est le véritablement joueur qui monte dans cette sélection helvétique.
Vincent Cavin
Assistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Enfin, durant ces deux premiers matches, les choix du coach national se sont révélés payants que ça soit la titularisation que Renato Steffen, auteur des trois premiers buts à Novi Sad ou celle de Zaki Amdouni mardi soir à la Praille.
Vincent Cavin
Assistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Militants de la cause palestinienne
A noter, sur le plan-extra-sportif, la présence de quelques dizaines, peut-être centaines de militant-e-s de la cause palestinienne qui ont brandi des drapeaux dans un coin de la tribune nord. A part manifester bruyamment, en sifflant la formation visiteuse, ces personnes n'ont pas occasionné de débordement.
Des supporters ont déployé des drapeaux palestiniens dans l'enceinte du Stade de la Praille, côté tribune nord. A noter la présence d'un autre drapeau, bleu et blanc, ressemblant à celui d'Israël (KEYSTONE/Laurent Gilliéron)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Zeki Amdouni fête mardi soir à la Praille sa première titularisation en équipe de Suisse. L'attaquant du FC Bâle figure dans le onze de Murat Yakin appelé à affronter Israël.
Buteur samedi à Novi Sad contre le Bélarus, le Genevois a été préféré à Renato Steffen pour occuper le flanc droit de l'attaque aux côtés de Ruben Vargas et de Cédric Itten. Malgré son hat-trick parfait de Novi Sad, Renato Steffen est, ainsi, le seul titulaire de samedi à ne pas être reconduit pour cette deuxième rencontre du tour préliminaire de l'Euro24.
Ce match ne sera, par ailleurs, pas un match comme les autres pour Granit Xhaka. Le capitaine honorera sa 113e sélection pour devenir le deuxième international suisse de l'histoire derrière Heinz Hermann (118) mais devant désormais Alain Geiger (112) et Xherdan Shaqiri (112).
L'équipe de Suisse évoluera dans la composition suivante ce soir (coup d'envoi à 20.45) contre Israël: Sommer; Widmer, Akanji, Elvedi, Rodriguez; Freuler, Zakaria, Xhaka; Amdouni, Vargas; Itten.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Djibril Sow (26 ans) ne sera pas à disposition du coach national Murat Yakin contre Israël mardi soir (20h45) à Genève. Blessé, il a quitté prématurément le rassemblement de l'Equipe de Suisse.
Souffrant de douleurs musculaires, le milieu de terrain d'Eintracht Francfort ne sera donc pas non plus de la partie ce mardi soir à la Praille pour affronter Israël. Il n'avait déjà pas été aligné samedi lors du premier match qualificatif pour l'Euro24, qui avait vu l'Equipe de Suisse largement dominer la Biélorussie (5-0) à Novi Sad.
Victoire à confirmer
Cette absence ne devrait pas trop perturber la sélection helvétique. La large victoire sur la Biélorussie (5-0) est idéale pour lancer cette campagne qualificative. Mardi soir sur le site des anciens abattoirs, il faudra confirmer contre un adversaire d'un autre niveau. Les Israéliens – profitant certes de l’exclusion de la Russie – ont obtenu leur promotion dans l’élite de la Ligue des Nations. Avec un objectif : remporter la totalité de l'enjeu. Mais rien ne va être facile face à des adversaires que les Helvètes n’ont encore jamais battu en match officiel. Il n'y a eu deux victoires en match amical qui date de plus de trente-cinq ans à Aarau 1-0 (19.05.87) et à Tel Aviv 2-0 (16.12.87). Et Murat Yakin ne garde pas vraiment un très bon souvenir des Israéliens qu'il a affronté en tant que joueur lors du tour préliminaire de la Coupe du Monde en Allemagne.
Au-delà des trois points en jeu, un joueur sera particulièrement motivé le capitaine Granit Xhaka qui fêtera sa cent treizième sélection, il dépasse ainsi Alain Geiger qui en compte cent douze, comme Xherdan Shaqiri, et s’approche du record absolu détenu par un autre ancien Servettien Heinz Hermann avec cent dix-huit présences sous le maillot national.
Granit Xhaka
Capitaine de l'Equipe de Suisse
Granit XhakaCapitaine de l'Equipe de Suisse
Granit XhakaCapitaine de l'Equipe de Suisse
Reste à savoir quels sont les points forts de cette équipe israélienne.