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Football

Pajtim Kasami: "L'histoire n'est pas terminée"

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Le Sédunois Pajtim Kasami donne sa version des dernières semaines. (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

C'est dans la peau d'un homme désormais apaisé que Pajtim Kasami respecte le confinement imposé par la pandémie du coronavirus.

Depuis Montreux, loin de sa famille qui vit à Zurich, le Champion du monde M17 s'est livré sans retenue à Keystone-ATS. De la problématique du chômage partiel à son avenir en passant par la situation actuelle du FC Sion, le joueur n'a éludé aucune question.

"Le refus dans un premier temps du chômage partiel a déclenché une véritable tempête médiatique. Des journalistes de l'Europe entière n'ont cessé de m'appeler, lâche-t-il. Maintenant que la question est réglée avec l'accord finalisé avec le FC Sion vendredi dernier, je dois reconnaître que je me sens beaucoup mieux." Le Zurichois précise que c'est le club qui a fait le premier pas dans ce conflit regrettable.

"Si je lisais toutes les critiques, j'aurais arrêté le foot depuis longtemps"

Sa présence dans le groupe des neuf joueurs qui a refusé dans un premier temps de recourir au chômage partiel a sans doute donné encore plus de relief à la critique qui affirme que Pajtim Kasami, le joueur le mieux payé de l'effectif, n'est qu'un "mercenaire" parmi d'autres dans le contigent du FC Sion. "Si je lisais toutes les critiques, j'aurais arrêté le foot depuis longtemps. Mais le foot, c'est toute ma vie. Je mange 100 % foot, je dors 100 % foot, lâche-t-il. Et croyez-moi, le FC Sion est depuis trois ans "mon" club. Ainsi, je ne suis pas contre de prolonger l'aventure en Valais. Mais c'est le club qui a les cartes en main."

Avant de rejoindre le FC Sion à l'été 2017, Pajtim Kasami avait déjà connu bien des expériences dans une carrière qui l'a conduit notamment à Palerme, à Fulham, à l'Olympiakos et à Nottingham Forest. "J'ai vu beaucoup de choses dans le foot, avoue-t-il. Comme ces supporters de l'AEK qui m'ont suivi, m’ont guetté, pendant trois jours après un derby contre l'Olympiakos..." Mais à Sion, il a découvert un aspect auquel il n'avait encore jamais été confronté. "La communication autour du FC Sion est un peu spéciale dans la mesure où presque rien ne reste à l'interne, poursuit-il. Tout se retrouve très vite dans les journaux."

Une autre caractéristique du club sédunois réside dans la fascination qu'il éprouver devant le... changement. "En 2017, je débute la saison sous les ordres de Paolo Traverzani. En 2018 avec Murat Yakin et en 2019 avec Stéphane Henchoz, remarque-t-il. Je peux vous assurer que rien n'est simple alors dans la tête d'un joueur. Je dois reconnaître que certains doivent trouver tout cela bien confus. Il y aussi l'effectif qui est sans cesse bouleversé. Nous ne sommes plus que cinq qui étaient présents à l'été 2017: Ermir Lenjani, Kevin Fickentscher, Jan Bamert, Birama Ndoye et moi."

"Jamais tiré un trait sur l'équipe nationale"

Même s'il sera libre d'aller où il veut le 1er juillet et même si les espoirs qu'il a pu nourrir en Valais depuis 2017 ne se sont pas vraiment concrétisés, Pajtim Kasami veut croire que l'histoire n'est pas terminée. "Les chances de reprendre la compétition à la fin mai ou au début juin existent, affirme-t-il. J'ai demandé à la FIFA ce qui pouvait se passer pour un joueur en fin de contrat si la saison devait se conclure en juillet ou en août. Rien ne s'y oppose à condition bien sûr qu'il trouve un accord avec le club. Je veux donc assurer le maintien en Super League avec le FC Sion et l'aider à gagner la Coupe de Suisse !"

Après, il sera temps pour lui de songer à son avenir, de "trouver le projet qui me donnera le plus de chances de revenir en équipe de Suisse". Malgré deux véritable blessures - sa non-convocation pour la Coupe du monde 2014 et pour l'Euro 2016 -, le Zurichois n'a "jamais tiré un trait sur l'équipe nationale". "Je n'ai que 27 ans, rappelle-t-il. Tout serait plus aisé si le FC Sion tenait les premiers rôles en championnat. Je suis toujours dans la liste des 30 présélectionnés. Je sais que je n'étais pas loin d'être appelé en octobre dernier pour les rencontres contre l'Irlande et Gibraltar. Maintenant, je dois briller avec mon club, qu'il s'agisse du FC Sion ou d'un autre, pour convaincre le sélectionneur." Son profil de joueur box-to-box peut, doit même, le servir dans cette noble ambition.

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Equipe de Suisse

Ligue des Nations : défaite des Suissesses face à l'Italie

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Une seule Suissesse Riola Xhemaili, en rouge, empêtrée dans la défense italienne représentée entre autres par Aurora Galli, n°4, Elena Linari, n°5, Marina Lenzini, n° 19, et Lucia Di Guglielmo (© KEYSTONE/Michael Buholzer).

L'équipe de Suisse féminine s'est inclinée par la marge la plus étroite (0-1) face à l'Italie vendredi soir à Saint-Gall pour son premier match de la la Ligue des nations.

Arianna Caruso a réussi après l'heure de jeu le seul but de la rencontre suivie par plus de 6000 spectateurs en Suisse orientale.

Il s'agit de la troisième défaite des Suissesses en onze matches sous la direction de la coach nationale Inka Grinks, dont l'équipe a peiné sur le plan offensif. Les deux actions les plus dangereuses sont venues des tirs de loin de la latérale Nadine Riesen. Mais la meilleure occasion helvétique a finalement échu à Neben Pilgrim, juste entrée en jeu, qui a ajusté le poteau de la cage italienne.

 

Alayah Pilgrim, en rouge, qui prend ici le dessus sur Giada Greggi, en blanc et bleu marine, a fait valoir sa force de pénétration en fin de partie (© Michael Buholzer/Keystone via AP).

 

Comme à la Coupe du Monde, la sélection ibérique est venue à bout de la Suède (3-2). Mardi les Suissesses se rendront en Espagne pour affronter les championnes du monde.

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Football

Une différence de niveau entre Servette et Slavia Prague

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Bradley Mazikou, en grenat, tente de fausser compagnie à Oscar Dorley, en turquoise. Sans succès. Les Servettiens n'ont pas eu les arguments nécessaires pour s'opposer aux vice-champions tchèques (© KEYSTONE/Valentin Flauraud)

La différence de niveau entre Servette et Slavia Prague est apparue presque dès le début du match gagné par les vice-champions tchèques (2-0) jeudi soir à la Praille. Même si les joueurs de René Weiler auraient peut-être pu mieux faire.

Pas de miracle pour Servette battu par Slavia Prague (0-2) jeudi soir au Stade de la Praille devant près de près de vingt mille spectateurs. Dominés dans tous les compartiments du jeu, les joueurs de René Weiler n’ont presque jamais réussi à inquiéter le gardien adverse. Même en seconde mi-temps, lorsqu’ils ont fait meilleure figure. Ils ont donc subi une défaite logique lors de leur premier match en phase de groupe de l’Europa League. Mais il y avait mieux à faire. .

Alexis AntunesMeneur de jeu du Servette FC

 

Les Pragois ont maîtrisé leur sujet de bout en bout ou presque. Dès le 1er quart d’heure, qui était plutôt à leur avantage, les Servettiens ont éprouvé beaucoup de difficultés face aux vice-champions tchèques.

René WeilerEntraîneur du Servette FC

Reste à expliquer ces difficultés. On retrouve le technicien zurichois du onze grenat…

René WeilerEntraîneur du Servette FC

 

Dans l’autre match de ce groupe G, l’AS Rome est allé gagner en Moldavie 2-1 face à Sheriff Tiraspol. Prochain rendez-vous pour les Servettiens dimanche (16h30) à Lucerne en championnat.

 

 

https://www.radiolac.ch/sport/la-marche-etait-trop-haute-pour-servette-battu-par-slavia-prague/

 

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Football

Servette se rate

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Servette battu par le Slavia Prague à la Praille (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La grande première du Servette FC en phase de poules d’une compétition européenne ne restera pas dans les mémoires. Les Grenat ont balbutié leur football face au Slavia Prague.

Devant 19'783 spectateurs, le Servette FC s’est incliné 2-0 au Stade de Genève devant les Pragois. Cette défaite initiale ôte pratiquement tout espoir de qualification pour les seizièmes de finale aux Grenat. Ils doivent limiter leurs ambitions à la conquête de la troisième place synonyme de repêchage en Conerence League dans un duel avec le Sheriff Tiraspol, battu 2-1 jeudi soir à domicile par la Roma de Jose Mourinho.

Une équipe qui doit attendre la 69e minute pour adresser son premier tir cadré de la soirée ne méritait pas un meilleur salaire. Incapable de se créer une seule véritable occasion, la formation de René Weiler ne fut pas à la hauteur de l’événement. Et rien ne dit malheureusement qu’elle le sera dans deux semaines à Rome face au favori du groupe. La crainte que cette phase de poules de l’Europa League s’apparente à un chemin de croix n’est peut-être pas infondée.

Seul Cognat...

Après une entame soignée avec une volonté clairement affichée de donner du rythme à la rencontre, le Servette FC a très vite dévoilé ses limites. Face au collectif adverse, les Grenat furent bien incapables de peser véritablement sur la rencontre. Lors des venues de Genk et des Rangers à l'occasion du tour préliminaire de la Ligue des Champions, ils avaient offert une bien meilleure réplique. Seul Timothé Cognat sembla en mesure de provoquer un véritable danger.

Le Slavia a très vite cerné les manques adverses pour attaquer notamment les Grenat sur leur flanc gauche toujours aussi mal tenu par Bradley Mazikou. L’ouverture du score de la 32e est ainsi venue de ce côté avec la frappe imparable de Lukas Masopust qui avait su exploiter un renvoi bien médiocre de Bendeguiz Bolla.

Une affaire pliée avant l'heure de jeu

A la 58e, le buteur armait le corner pour la tête du Nigérian Igoh Ogbu pour le 2-0 qui a su profiter cette fois des largesses au marquage de David Douline. La messe était ainsi dite avant même l’heure de jeu pour un Servette FC toujours aussi inoffensif. Longtemps blessé cet été, Miroslav Stevanovic a ainsi livré une performance bien quelconque le soir où il aurait dû être grand.

A la 67e, René Weiler lançait dans la bataille Enzo Crivelli, Jérémy Guillemenot et Gaël Ondua avec le secret espoir que les trois bannis du moment lui sauvent la mise. Même si ce triple changement a insufflé un réel élan, la montagne à gravir restait bien trop haute pour ce Servette en panne d’inspiration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La marche était trop haute pour Servette battu par Slavia Prague

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Alexis Antunes, au centre en grenat, déséquilibré par le défenseur tchèque Tomáš Holeš, en turquoise, sous les yeux de Miroslav Stevanovic, a été le meilleur Servettien sur le terrain jeudi soir à la Praille (© Martial Trezzini/Keystone via AP).

Le Servette FC s'est logiquement incliné contre Slavia Prague (0-2) lors de son tout premier match en phase de groupe de l'Europa League. Les vice-champions tchèques s'imposent grâce à des buts de Masopust et Ogbu.

Essayé, pas pu ! Tel est le seul constat qu'on peut faire après le tour premier match joué par le onze grenat dans une phase de groupe de l'Europa League jeudi soir à la Praille. Même si la seconde mi-temps des Servettiens a été bien meilleure que la première, ils ne possèdent pas actuellement les armes pour rivaliser avec une équipe comme Slavia Prague. Sans doute peut-on incriminer les choix du coach ou la propension à miser sur des longs ballons, mais si les passes sont imprécises et que les joueurs manquent de lucidité, aucun système de jeu au monde ne peut être efficace. Dégarni pendant plus d'un mois, le flanc droit résume bien les difficultés auxquelles est confronté René Weiler. Tsunemoto n'a plus joué depuis fin juillet, Bolla manque encore de compétition, alors que Stevanovic n'a fait sa rentrée qu'à l'occasion du match de Coupe de Suisse à Bulle. Tout ce beau monde manque d'automatismes.

Antunes en évidence

Titularisé à la pointe de l'attaque Antunes a tiré une nouvelle fois véritablement tiré son épingle du jeu dans un rôle qui n'est habituellement pas le sien, grâce à une activité débordante. En revanche, Chris Bedia qui fait des ravages dans le championnat suisse a souffert de la comparaison dans les duels face à Ogbu, défenseur intraitable s'il en est, et auteur qui plus est du second but de son équipe.  En un mot, comme en cent, Slavia Prague n'est pas l'équipe "abordable" que certains imaginaient. Alors, oui, Servette peut encore nourrir des ambitions de qualification, ne serait-ce que pour la phase à élimination de la Conference League, mais l'entraîneur, l'encadrement et les joueurs ont bien du pain sur la planche.

 

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Football

Servette défie Slavia devant près de 20'000 spectateurs

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Près de 19'000 billets ont été déjà vendus pour le match Servette - Slavia Prague qui se jouera jeudi (18h45) à la Praille. René Weiler alignera Jeremy Frick dans les buts.

Servette s'attaque à un premier adversaire de grande valeur jeudi (18h45): Slavia Prague. Lors du tirage au sort, la direction du club grenat a affirmé vouloir viser la deuxième place dans ce groupe G.  réunissant, pour mémoire, également l'AS Rome et Sherif Tiraspol (Moldavie). Les vice-champions tchèques, malgré l'absence de grands noms, s'annoncent coriaces: pas question de parler de groupe abordable pour autant.

Alexis AntunesMeneur de jeu du Servette FC

 

Deux fois quarts de finalistes ces dernières saisons (18-19, puis 20-21), les vice-champions tchèques partent favoris. Peu de grandes vedettes dans les rangs des vice-champions tchèques qui s’annoncent redoutables. Le coach du SFC nous dévoile les caractéristiques de cette équipe.

René WeilerEntraîneur du Servette FC

 

Les Servettiens, eux, n'ont comme vécu que les confrontations face à Genk et aux Glasgow Rangers cet été lors des tours préliminaires de la Ligue des Champions. Une expérience utile malgré tout?

René WeilerEntraîneur du Servette FC

 

Et les Servettiens n'entendent pas se mettre une quelconque pression, non plus.

René WeilerEntraîneur du Servette FC

 

Le onze grenat aligné par René Weiler sera sans doute proche de celui aligné à Bulle. Une chose est sûre Jeremy Frick sera titulaire. Plusieurs autres joueurs qui ont joué commenceraient le match a-t-il joué sans autre forme de précision. Le gardien et capitaine genevois retrouve donc sa place malgré les excellentes performances de Joël Mall.

René WeilerEntraîneur du Servette FC

 

Le meneur de jeu Alexis Antunes, jouera un rôle différent de celui qu'il a tenu en début de saison (© KEYSTONE/Martial Trezzini).

 

Le technicien zurichois a introduit un nouveau système de jeu le samedi précédent à Bulle, Ainsi, Alexis Antunes a endossé un nouveau rôle: alors qu'il avait le plus souvent évolué sur le flanc droit dans un 4-4-2 classique à plat, il a cette fois joué en véritable numéro dix...

Alexis AntunesMeneur de jeu du Servette FC

 

Autre nouvelle réjouissante: ce match va attirer la grande foule: plus de dix-huit milles cinq cents billets ont été vendus mercredi matin (9h30). On devrait donc atteindre les dix-neuf milles spectateurs à coup sûr, probablement les vingt milles. Pas sûr que le Stade soit plein, comme contre les Glasgow Rangers, mais l'ambiance promet d'être chaude.

 

 

 

 

 

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