Les Lions de Genève ont battu Fribourg Olympic d'extrême justesse (57-55) au terme d'un match intense et indécis. Leur persévérance et leurs qualités mentales ont prévalu face aux détenteurs du trophée.
On ne pouvait rêver meilleure propagande pour la sphère orange ! Même si en terme de d'actions d'éclats, les puristes n'ont pas tous été ravis par ce qu'ils ont vu, la première demi-finale a tenu toutes ces promesses. Indécise d'un bout à l'autre, elle n'a livré son verdict qu'à l'ultime seconde de la partie. La prestation des deux équipes a connu des hauts et des bas. Les joueurs des bords de la Sarine ont eu le dessus durant vingt-cinq minutes environ. Ensuite, ce sont Donatas Sabeckis et ses coéquipiers qui ont patiemment et progressivement fait tourner le match. Une joie et un soulagement pour les Lions qui ont su faire front pour finir par s'imposer, confirmant une fois de plus qu'il faut compter avec eux cette saison...
Roberto Kovac
Arrière-shooteur des Lions de Genève
Roberto KovacArrière-shooteur des Lions de Genève
Roberto KovacArrière-shooteur des Lions de Genève
Le coup de génie final
Si les dernières minutes ont eté capitales comme le souligne Roberto Kovac, ce sont surtout les vingt dernières secondes qui ont marqué les esprits. Le pivot américain Dominic Morris venait de remettre les deux équipes à égalité d'un tir à trois points. Direction les prolongations, croyait-on. Erreur ! Les basketteurs du Grand-Saconnex ont plus d'un tour dans leur sac à malice. Alors que les Fribourgeois s'efforçaient de gêner les shooteurs adverses. Le meneur de jeu lituanien a adressé une passe lumineuse à Eric Adams, sans laissé la moindre surveillance devant le panier. Ce dernier ne s'est pas fait prier pour donner la victoire aux siens d'un dunk d'anthologie. La messe était dite, grâce à une action qui resterait dans les annales.
Sur la dernière action, synonyme de victoire pour les Lions, l'option retenue était la plus adéquate au vu des circonstances. Sans oublier, la passe lumineuse adressée par Donatas Sabeckis.
Michel-Ofik Nzege
Pivot des Lions de Genève
Michel-Ofik NzegePivot des Lions de Genève
Michel-Ofik NzegePivot des Lions de Genève
L'occasion de souligner encore une fois, si besoin était, les qualités hors-norme par rapport au niveau de l'élite helvétique du meneur lituanien.
Michel-Ofik Nzege
Pivot des Lions de Genève
Michel-Ofik NzegePivot des Lions de Genève
Michel-Ofik NzegePivot des Lions de Genève
Imad Fattal de son côté rend hommage à son coach comme à ses joueurs pour leur présence d'esprit sur l'action décisive comme dans les minutes qui ont précédé.
Imad Fattal
Président des Lions de Genève
Imad FattalPrésident des Lions de Genève
Imad FattalPrésident des Lions de Genève
Du rarement vu!
Forcement une telle rencontre est appelée à laisser une trace dans les mémoires et on peut se demander si les joueurs ont été déjà vécu un scenario aussi incroyable.
Jeremy Jaunin
Meneur de jeu des Lions de Genève
Jeremy JauninMeneur de jeu des Lions de Genève
Jeremy JauninMeneur de jeu des Lions de Genève
Le président genevois Imad Fattal n’en pas vu beaucoup non plus de rencontres comme celles-là. Lui qui est passé par tous les états d’âme..
Imad Fattal
Président des Lions de Genève
Imad FattalPrésident des Lions de Genève
Imad FattalPrésident des Lions de Genève
Auteur d'une performance solide (dix points, six rebonds), le pivot genevois Michel-Ofik Nzege relève les qualités mentales de son équipe qui lui a permis de revenir dans le match dès le milieu du troisième quart-temps.
Le détenteur du trophée a été éliminé. Il en va tout autrement de Jeremy Jaunin qui lui, s'apprête à jouer une deuxième finale consécutive et pourrait à nouveau soulever sous un maillot différent.
Jeremy Jaunin
Meneur de jeu des Lions de Genève
Jeremy JauninMeneur de jeu des Lions de Genève
Jeremy JauninMeneur de jeu des Lions de Genève
Les Lions face à la SAM
Vainqueurs d'Union Neuchâtel sur un score plus net (72-57), les Tessinois de Massagno défieront les Lions dimanche (16h) dans ce qui sera une revanche de la finale jouée voilà deux ans sur le parquet de la Salle du Pierrier.
Les Lions de Genève tiennent leur nouvel entraineur: c'est Dragan Andrejevic qui vient d'être nommé jusqu'à la fin de la saison en cours.
Quatre jours après le licenciement de son coach Alain Attallah, le club de basket genevois a officialisé ce mercredi matin son remplaçant.
Le technicien Serbe de 48 ans était précédemment coach en Allemagne et dans le championnat suisse, à la tête de Vevey Riviera Basket de 2017 à 2018 et aux Starwings Basel pendant 3 saisons.
Dragan Andrejevic a notamment été couronné du titre "Coach of the year" lors des Swiss SBL Awards 2021.
Les dirigeants des Lions n'ont eu quelques jours pour trouver le successeurs du coach gréco-égyptien, mais ils sont néanmoins satisfaits de leur choix tant en raison des qualités de tacticien d'Andrejevic que du fait qu'il part d'une "feuille blanche".
Robert Margot
Directeur sportif des Lions de Genève
Robert MargotDirecteur sportif des Lions de Genève
Robert MargotDirecteur sportif des Lions de Genève
Battus Nyon (70-76), les Lions de Genève semblent être dans une impasse. Ce 3e revers de suite a entraîné une décision immédiate des dirigeants du club: ils ont limogé l'entraîneur Alain Attalah peu de temps après le match.
C'est la défaite de trop, celle qui fait vraiment mal. La troisième en une semaine. Après celle à Lugano (81-92), celle face à Boncourt (84-93) et enfin la désillusion face au BBC Nyon (70-76). Et surtout, les Lions de Genève perdu tour à tour contre le huitième, le neuvième et le dixième.
Autographes et selfies
Pourtant, rien ou presque ne transparaît à première vue, les mille cent spectateurs présents ne semblent pas leur en vouloir; les joueurs, à commencer par le capitaine Bryan Colon font des selfies et signent des autographes à tour de bras. Mais en coulisse, c'est la grogne.
Séance de crise
Les dirigeants convoquent une séance de crise. L'entraîneur Alain Attalah quitte les lieux rapidement sans se retourner. Peu de temps après, la nouvelle tombe: le coach égyptien est demis de ses fonctions avec effet immédiat. C'est le président Ognjen Kapetanovic l'annonce dépité: c'est la première dans l'Histoire des Lions de Genève nés voilà treize ans bientôt de la fusion des Geneva Devils (hébergés par Champel) et d'MGS/Grand-Saconnex qu'ils concèdent trois défaites de suite. A l'entendre, c'est ce qui a rendu le limogeage inévitable. En coulisse, on murmure que c'est plus facile de se séparer d'un entraîneur que d'une bonne dizaine de joueurs.
Lions dominés au rebond
Mais revenons au match. Sur le parquet, les Lions ont été dominés en première mi-temps avant de refaire progressivement surface en seconde. Ils ont repris l'avantage à la marque au début du quatrième quart. Mais ils n'ont jamais réussi à prendre plus d'un point d'avance. Des mauvais choix, tirs à trois points tentés trop facilement notamment, puis la difficulté de s'imposer au rebond (24-41). A titre d'exemple, le pivot américain du Pommier Keith Clanton n'en a capté que six contre dix à Jeremy Jaunin (170 cm), meneur de jeu genevois de l'équipe de La Côte.
Le capitaine Bryan Colon, évidemment désabusé, a pris le temps de réfléchir avant de s'exprimer (les dirigeants n'avaient pas encore communiqué leur décision à ce moment-là).
Attendre d'être menés de 15 points pour jouer collectif, ça ne va pas. Bryan Colon
Fait surprenant, malgré la présence d'une douzaine de joueurs sur le bande et un effectif qualitativement supérieur à la moyenne, les Lions ne sont pas en mesure de prendre le dessus sur leurs adversaires. Une explication à cela: l'individualisme. Vouloir multiplier les exploits n'aboutit à rien: "si on attend d'être mené de quinze points pour commencer à miser sur le jeu collectif, ça ne fonctionne pas dans ce championnat où tout le monde peut battre tout le monde."
Bryan Colon
Capitaine des Lions de Genève
Bryan ColonCapitaine des Lions de Genève
Bryan ColonCapitaine des Lions de Genève
Pas question de baisser les bras
A titre personnel, le Lausannois ressent de la frustration, mais il n'entend pas baisser les bras.
Olympic est - une nouvelle fois - allé s'imposer (82-74) au Pommier face aux Lions de Genève samedi dans le traditionnel choc de la SBL. Les Fribourgeois laissent ainsi leurs adversaires du jour à 8 points au classement.
Les joueurs de Petar Aleksic ont fait la course en tête pendant quasiment tout le match. Le 6-0 signé à l'entame du dernier quart temps leur a permis de se détacher (66-53), et ils ont assuré leur succès en prenant dix-sept points d'avance (74-57) à quelques cinq minutes de la fin après un panier primé de Natan Jurkovitz.
Keith Clanton: 11 rebonds
Olympic a largement dominé les débats dans la raquette. Le meilleur rebondeur du match est certes Genevois (Keith Clanton, avec onze prises), mais les Lions n'ont capté que 29 rebonds contre 45 pour Olympic. Les remplaçants fribourgeois ont en outre marqué 39 points, contre seulement 11 pour les joueurs sortis du banc genevois.
Le leader Massagno a repris quatre longueurs d'avance sur son dauphin Olympic dimanche en battant Monthey-Chablais 80-75. Menés 38-49 à la 25e, les vainqueurs de la SBL Cup ont renversé la vapeur en signant un partiel de 21-3 pour conclure le troisième quart temps. Ils ont ensuite géré leur acquis.
Victoire du BBC Nyon
Nyon a par ailleurs renoué avec la victoire samedi. Battus lors de leurs trois précédentes parties en championnat, les hommes du coach Stefan Ivanovic ont dominé Lugano 81-70 grâce notamment aux 20 points et 17 rebonds de l'intérieur Devante Brooks. Union Neuchâtel a pour sa part dominé Boncourt 72-63 dimanche.
Battus à Monthey mercredi soir (71-77), les Lions de Genève veulent retrouver des couleurs samedi (18h) face à Fribourg Olympic.
La défaite des Lions de Genève sur le parquet du Reposieux face au BBC Monthey Chablais (71-77) est de celle qui fait mal, ce d'autant plus qu'elle intervient quatre jours après celle subie face à Massagno lors du final four le samedi précédent à la Salle du Pierrier. Cette issue d'autant plus rageante pour les basketteurs du Grand Saconnex qu'ils menaient d'un point à la mi-temps (38-37) et surtout de dix points à la fin du premier quart temps (23-13).
1'41'' pour égaliser
Mais les Montheysans n'ont eu besoin que d'une minute et quarante-et-une secondes pour égaliser lors du deuxième quart perdu (15-24), comme le troisième (15-22). Une immense déception pour Clayton Le Sann. Ludovic Turin de Radio Chablais a rencontré l'ancien joueur des Sangliers bas-valaisans (mais qui a fait ses classes à Bernex et à Meyrin, avant de jouer quelques matches avec les Lions) juste après la partie...
Clayton Le Sann
Meneur de jeu des Lions de Genève
Clayton Le SannMeneur de jeu des Lions de Genève
Clayton Le SannMeneur de jeu des Lions de Genève
Chassé-croisé dans le dernier quart
A l'heure de l'analyse, on se rend compte que le dernier quart temps a été des plus disputé avec un véritable chassé-croisé. En retard de six points, les Lions sont progressivement revenus dans la partie pour reprendre l'avantage (67-66) à cinq minutes et vingt-cinq secondes de la fin grâce notamment à leur Américain Erik Thomas qui a inscrit cinq points en l'espace de trente-sept secondes, mais les visiteurs ont une nouvelle fois cédé sur la fin.
Les Lions n'ont pas démérité
A noter la performance XL de John Chandler, auteur de vingt-six points pour la formation chablaisienne. Du côté genevois, Jeremiah Paige (auteur dix-sept points), Bryan Colon (16) et Erik Thomas (15) se maintiennent à un niveau de performance des plus respectables. Au vu de ces statistiques, l'équipe d'Alain Attalah n'a pas démérité.
Samedi (18h), les Lions retrouveront Fribourg Olympic sur leur route trois semaines après la nette défaite (53-77) en quarts de finale de la Coupe de Suisse. Après la défaite face à Massagno (66-76) en demi-finale de la Coupe de la Ligue, ils n'ont atteint/n'atteindront aucune finale dans les deux compétitions par élimination directe. Le championnat reste donc leur unique chance de bien terminer la saison...
Vevey n'est pas parvenu à remporter la finale de la Coupe de la Ligue à Clarens. Les Vaudois, battus 73-69 par Massagno, ont en plus dû composer avec la blessure à la cuisse de Thabo Sefolosha.
"On a manqué d'expérience." Le capitaine veveysan Jonathan Dubas n'a pas besoin d'épiloguer. En quelques mots, il a mais les mots sur les maux de son équipe en finale. Face aux frères Mladjan, Isaiah Williams et Juwann James, les Vaudois ont notamment manqué de roublardise.
Et l'absence de Thabo Sefolosha, touché à la cuisse droite durant le deuxième quart, n'a rien arrangé sur ce plan. Monstre d'expérience, le premier joueur suisse en NBA aurait certainement pu calmer ses coéquipiers sur le terrain, mais on ne refait pas l'histoire. "J'en saurai plus lundi, a expliqué Sefolosha en conférence de presse. Je ne voulais pas tricher et aller sur le parquet en étant trop loin d'un niveau satisfaisant. Ca fait quelques jours que j'ai ce petit souci. Est-ce que ça aurait changé quelque chose si j'avais moins joué samedi (réd: plus de 33 minutes)? Je ne pense pas. On avait envie de tout donner pour nos supporters, mais il faut savoir s'écouter."
La frustration de Thabo Sefolosha
Très critique envers ses performances, Sefolosha a reconnu que même au cours de ses 13'35 sur le terrain, il n'était guère satisfait: "Je n'ai pas beaucoup aidé l'équipe, je manquais de coffre." Mais l'ancien joueur des Chicago Bulls espère bien que la demi-finale de Coupe de Suisse qui s'annonce aux Galeries du Rivage sera le théâtre d'une belle revanche. Même état d'esprit chez Jonathan Dubas, très affecté par cette défaite dans une salle presque entièrement acquise aux Vaudois.
Ce que tous les acteurs ont relevé c'est l'atmosphère bouillante dans cette salle du Pierrier qui a vibré et redonné ses lettres de noblesse au basket helvétique. Il est évident que la présence de Vevey et de Sefolosha a donné un sérieux coup de boost à la compétition. "Ca manquait à la Suisse, a noté le coach veveysan, Niksa Bavcevic. On doit profiter de ça et faire grandir l'intérêt de ce sport. (il sort une médaille de sa poche) Et celle-là je la garde pour le président Nathan Zana. Il faut plus de gens comme lui dans le basket suisse."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats