Après trois succès de rang, les Young Boys ont perdu 2 points à Zurich (0-0), score identique entre Servette et le FC Bâle à la Praille (0-0).
Leaders de Super League, les Young Boys ont été tenu en échec (0-0) par le FC Zurich dans le choc des extrêmes. Au Letzigrund, ils ne se sont guère montrés flamboyants. Face à une lanterne rouge Zurich attaché à bien défendre pour la première en Super League de son nouvel entraîneur Bo Henriksen, la formation de Raphaël Wicky a singulièrement manqué de mordant. On attendait plus des Bernois face à une équipe qui n'a toujours gagné une seule rencontre de championnat cette saison...
Statu quo en tête
La position des "jaunes et noirs" de la capitale fédérale demeure toutefois confortable dans la mesure où le Servette FC, son dauphin, reste désormais sur trois matches sans victoire. A la Praille, les Genevois ont partagé l'enjeu avec le FC Bâle sur ce même score de 0-0 dans une rencontre qui n'a pas tenu ses promesses. La faute aux Rhénans. Au point de se poser une question pertinente: comment une équipe si séduisante sur le papier peut-elle balbutier ainsi son football ? Alex Frei tarde à trouver la bonne formule. Dimanche, ses joueurs ont attendu la 88e minute pour se créer leur première occasion par leur attaquant vaudois Dan Ndoye. Ce pâle FCB était bon à prendre. Malgré les lacunes des visiteurs, le onze grenat n'a pas été en mesure de sauter sur l'occasion.
L'ombre de Ronny Rodelin
Ainsi, l'ombre de Ronny Rodelin a plané sur la Praille. Déjà freiné par la limite de son contingent, Servette a perdu le seul attaquant de pointe "valide" qui lui restait encore. Celui-ci a déclaré forfait le matin du match (dos bloqué). A l'heure de l'analyse, le mentor valaisan de la Praille ne pouvait que regretter un manque de précision certain dans les passes.
Ancien buteur « grenat », mais actuel entraîneur du FC Bâle, Alexander Frei, lui, déplore surtout le piteux état de la pelouse, qui a décidément bien de la peine à supporter la tenue de matches de rugby (elle n'a pas été conçue pour cela).
Un pâle FC Bâle
Comme les Bâlois, les Servettiens n'ont été dangereux qu'en fin de match, notamment sur une frappe de Alexandre Patricio qui a frôlé le poteau de Marwin Hitz. Mais l'international M19 avait mieux à faire sur cette action, il a ignoré Patrick Pflücke qui était totalement démarqué sur le côte gauche. Ce manque de lucidité qui a également affecté bon nombre de ses coéquipiers explique en grande partie les problèmes offensifs servettiens...
10'800 spectateurs à la Praille
Cependant, tout n'est pas à jeter. Les satisfactions sont de deux ordres. D'abord, l’affluence, avec 10'800 spectateurs, souvent enthousiastes. Et surtout, Servette conserve son deuxième rang au classement.
Un 2e rang encourageant
Son entraîneur, lui, se montre plus philosophe que son dernier rempart. Il s'est efforcé de replacer les chiffres bruts (deuxième rang après onze matches; dix-neuf points récoltés) dans un contexte plus global. Car si les fans du SFC peuvent être déçus du résultat du match de dimanche, les craintes de début de saison liés à l'étroitesse de l'effectif ne se sont (pour l'instant en tous cas) pas vérifiées.
Cet article a été publié automatiquement, modifié ultérieurement. Source : ATS