Ce mardi soir, le Lausanne Hockey Club défiera Genève-Servette à Malley 2.0., dans le cadre de la National League. Un match très important pour les deux formations.
Le début de saison est à oublier pour Lausanne et Genève. Les Lions, qui totalisent neuf points, sont dixième au classement, soit un rang au-dessus des Aigles qui comptent également neuf unités, mais qui ont eux joué deux matchs de plus que les Vaudois.
Autant dire que le besoin de points presse, d'un côté, comme de l'autre. A Lausanne, un climat quelque peu tendu semble s'être installé depuis la défaite concédée samedi contre Langnau à domicile.
A l'issue du match, une dizaine d'ultras lausannois ont fait part de leur mécontentement en pénétrant sur la glace. Certains cadres de l'équipe rouge et blanche (Junland, Gobbi ou Froidevaux, entre autres) ont dû leur faire face pour s'expliquer.
Place désormais au deuxième derby romand de la saison. Hier à l’entrainement, le coach canadien de Lausanne Dan Ratushny évoquait cette rencontre très attendue.
Dan Ratushny
Entraineur du LHC
Dan RatushnyEntraineur du LHC
Dan RatushnyEntraineur du LHC
Pour rappel, ce match entre Lausanne et Genève débutera à 18h45 puisque la Suisse et le Portugal en découdront, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018.
Après le match marathon de samedi soir, achevé après 114 minutes et 56 secondes de jeu, Genève-Servette se rendait mardi soir à Lugano pour l'acte IV de ce quart de finale des playoffs 2023. Des Grenat qui s'inclinent 2-1 après 1'18'' de jeu dans la prolongation et voit Lugano égaliser 2-2 dans la série. L'acte V, qui s'annonce bouillant et décisif, se tiendra vendredi aux Vernets.
Principal changement dans le clan genevois, Robert Mayer qui prend la place de Gauthier Descloux (très bon dans les trois premiers actes) entre les poteaux du GSHC. A noter aussi l'absence de Benjamin Antonietti, annoncé malade pour cet acte 4.
Une rencontre qui a démarré sur les chapeaux de roue pour les Grenat, omniprésents dans la zone luganaise dans les premières minutes. Une domination qui sourit aux Genevois avec l'ouverture du score tombée après 2 minutes 13 grâce à Linus Omark. Le Suédois, qui n'avait plus marqué depuis 7 matchs, a pu pousser au fond un des nombreux rebonds accordés par Mikko Koskinen, le gardien luganais.
Supériorité famélique
Voir Genève-Servette mené au score a relevé presque de l'exploit puisque hormis l'acte I gagné 6-3 par les Servettiens, les Genevois n'ont eu l'avantage au score que durant 1 minute et 8 secondes entre l'acte 2 et l'acte 3. Mais l'avantage grenat n'a pas duré plus de 9 minutes. Après un peu plus de 11 minutes jouées, les Luganais ont pu égaliser sur leur 3e tir cadré de la partie, au terme d'un contre redoutablement efficace.
La deuxième période n'a pas apporté de solution, ni côté tessinois ni côté genevois. Des Grenat qui peuvent regretter les longues minutes passées en supériorité numérique. Que ce soit à 5 contre 4 ou à 4 contre 3, les habituels artificiers du GSHC n'ont pas trouvé de solution pour percer la muraille Koskinen. Comme lors de l'acte I de cette série, le score après 40 minutes est égal puisque les deux équipes se sont quittées sur le score de 1-1.
Un score inchangé après 60 minutes. Ainsi comme samedi soir, c'est la prolongation qui a décidé de l'issue de la rencontre. En faveur des Bianconeri qui s'imposent 2-1 au delà du temps règlementaire après 1 minute et 18 petites secondes de jeu.
La commission de discipline de la Swiss Football League a puni Servette. Son match de Super League perdu 1-0 à domicile le 12 mars contre Lucerne a été transformé en une défaite 3-0 par forfait.
Durant cette rencontre, le club genevois avait fait entrer sur le terrain Hussayn Touati à la 75e. Mais le nom de ce joueur ne figurait pas sur la feuille de match officielle, ce qui constitue une violation de l'article 34 alinéa 4 du règlement de jeu.
Servette peut toutefois déposer un recours dans les cinq jours contre cette décision.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Aux portes du top 100 de l'ATP, Dominic Stricker se bat pour obtenir des points et entrer directement dans le tableau de Roland-Garros. Mais pour ça il doit gagner à Bienne.
"Je n'en fais pas une obsession. Mais le sujet est toutefois bien présent dans ma tête." Le cerveau de Dominic Stricker (ATP 118) a fait tous les calculs depuis longtemps. Il lui manque une bonne centaine de points ATP pour figurer dans le tableau principal de Roland-Garros.
Le gaucher tentera de les gagner cette semaine au Challenger de Bienne qui assure justement 100 points ATP à son vainqueur. Tête de série no 1, Dominic Stricker entrera en lice ce mardi face au Kazakh Beibit Zhhukayev (ATP 343). S'il devait échouer à Bienne, il lui resterait une dernière chance la semaine prochaine à Lille.
"Je sais ce qui m'attend, explique-t-il. Je sais que tout le monde peut battre tout le monde dans un Challenger. Je sais aussi que je joue bien depuis le début de l'année. La clé est de le faire en pleine possession de ses moyens." Le Bernois avoue, ainsi, traîner depuis des semaines une inflammation au pied qui l'a notamment diminué il y a dix jours en demi-finale du Challenger de Lugano. Comme son camarade de promotion Leandro Riedi, contraint de déclarer forfait pour les qualifications du Masters 1000 de Miami en raison d'une fracture de fatigue - le diagnostic doit toutefois être affiné -, le physique est peut-être le pire adversaire de Dominic Stricker.
"Je suis prêt à aller plus loin avec Dominic"
Sur le plan du tennis, le champion juniors de Roland-Garros 2020 rallie tous les suffrages. Swiss Tennis a cru très vite en ses capacités pour le soutenir pleinement depuis des années et deux coaches de renom, l'Allemand Dieter Kindlmann et le Suédois Peter Lundgren, lui apportent désormais leur concours. Ancien mentor d'Angelique Kerber, Dieter Kindlmann est son coach principal. Quant à Peter Lundgren, qui a oeuvré on le sait aux côtés de Roger Federer et de Stan Wawrinka, il est à l'essai pour une troisième et dernière semaine. "Je suis prêt à aller plus loin avec Dominic, dit-il. Il frappe à la porte du top 100. Il va d'ailleurs y entrer très prochainement. Il doit très vite nourrir l'ambition de figurer parmi les 50 premiers joueurs mondiaux."
Cette accession dans le top 100 est aujourd'hui une nécessité. Un joueur assure tous ses frais seulement s'il a l'assurance de disputer les quatre tournois du Grand Chelem. Or aujourd'hui, Dominic Stricker doit rétribuer un coach principal et peut-être un pigiste de luxe. Comme pour Roger Federer il y a plus de vingt ans, le temps est venu pour Dominic Stricker de voler de ses propres ailes sans le soutien financier de Swiss Tennis. "Oui, Dominic devient son propre entrepreneur, souligne le responsable du sport d'élite au sein de Swiss Tennis, Alessandro Greco. A lui de rétribuer ses entraîneurs désormais. Mais Swiss Tennis sera toujours à ses côtés pour lui offrir, s'il le désire, des coups de main dans le domaine de l'entraînement physique notamment."
Une réalité assimilée
Le Bernois a assimilé cette réalité économique depuis un certain temps. C'est pourquoi il avait fait le choix en décembre dernier de s'aligner en Arabie saoudite dans une exhibition lucrative qui lui a permis d'assurer ses arrières. "Cette question financière ne me prend pas la tête. Je les ai définies, dit-il avec force. Le tennis demeure ma priorité. Et je veux croire que les apports de Dieter Kindlmann et de Peter Lundgren vont m'aider à passer des paliers." Le premier est connu. Dans un monde idéal, il sera franchi dimanche après la finale du Challenger de Bienne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le logo du "Credit Suisse" continuera à figurer sur les vestes d'entraînement et les maillots des joueurs de l'équipe nationale. Cela restera ainsi pour le moment, a déclaré l'ASF.
Du moins tant que la marque "Credit Suisse" existera encore, a avancé lundi le chef de la communication Adrian Arnold avant l'entraînement public de l'équipe nationale à Bâle.
Cette déclaration montre qu'il y a encore beaucoup de questions ouvertes concernant cette collaboration. Depuis 1993, le Credit Suisse est le sponsor principal de l'ASF et soutient non seulement l'équipe A, mais aussi toutes les équipes nationales de la relève avec des contributions considérables. Le contrat actuel court jusqu'au 30 juin 2024. "Nous avons eu de bonnes discussions avec nos contacts au CS, qui nous ont assuré que les contrats existants seraient honorés", a expliqué A. Arnold.
La suite des événements reste ouverte. "Nous souhaiterions que le partenariat se poursuive par la suite, sous quelque forme que ce soit", a fait savoir l'ASF. Des signaux positifs ont été émis quant à la poursuite de la collaboration. Mais tout est encore trop frais pour se fendre de déclarations fermes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
René Weiler entraînera le Servette FC dès la reprise de la saison prochaine. Il prendra la succession d'Alain Geiger cet été. Thierry Regenass devient le président du SFC dès le 1er avril, le club grenat l'a annoncé sur son site internet lundi.
Comme attendu, Alain Geiger quittera le poste d'entraîneur de Servette en juin. Après cinq saisons à la tête du Servette dont une en Challenge League, Geiger doit donc passer la main avec un bilan très favorable, puisque l'équipe est toujours deuxième du classement. Puisque le Servette FC a décidé de nommer René Weiler entraîneur de sa première équipe.
Un coach "de haut niveau"
Le club se dit «heureux d’accueillir un coach de haut niveau qui a démontré ses qualités sur la scène nationale et internationale». René Weiler a signé un contrat de deux ans avec le SFC, avec une option de prolongation pour une saison supplémentaire.
René Weiler: 40 matches en grenat
René Weiler est bien connu des fans de football suisse et du Servette FC. Ancien joueur du club, il a disputé plus de 40 rencontres sous le maillot grenat (94-96). L'ancien défenseur Eddy Barea, son coéquipier à cette époque-là (94-96) qui allait par la suite devenir champion de Suisse avec le SFC (98-99) a gardé un bon souvenir de cet arrière latéral très offensif.
Eddy Barea
Ancien défenseur du Servette FC
Eddy BareaAncien défenseur du Servette FC
Eddy BareaAncien défenseur du Servette FC
Promu avec Aarau, champion avec Anderlecht
En tant qu’entraîneur, il démarre sa carrière à Schaffhouse avant prendre en charge les destinées du FC Aarau avec lequel a réussi l'ascension en Super League voilà dix ans. Direction ensuite la 2e Bundesliga au FC Nuremberg, puis la Belgique avec à la clé un titre de Champion au RSC Anderlecht (16-17). Mais il a été limogé en septembre de la saison suivante ne dirigeant les mauves que durant soixante-six matches, sa plus longue expérience ces dix dernières années). S’en suivra un retour en Suisse puis des expériences en Egypte (Al Ahly) et au Japon (Kashima Antlers).
René Weiler qui a connu les Charmilles en tant que joueur, se réjouit de découvrir la Praille en tant qu'entraîneur: « il y a plus de vingt-cinq ans je jouais pour le SFC dont j’étais fan depuis l’enfance. Une blessure et un drame familial m’ont fait retourner chez moi à Zürich. Je me réjouis de revenir à Genève, travailler pour ce magnifique club pour la seconde fois, avec une nouvelle fonction. J’ai été séduit par l’ambition et la vision du club et j’ai hâte de travailler avec les joueurs, le staff et les dirigeants pour bâtir une équipe compétitive et ambitieuse. En attendant ma prise de fonction, je serai le premier supporter du club pour les échéances importantes à venir » a-t-il indiqué dans le communiqué du club publié lundi.
Le Servette de Weiler devrait ressembler à celui de Geiger... Eddy Barea
Eddy Barea ne s'attend pas à une rupture lors de la passation de pouvoir entre l’actuel mentor valaisan de la Praille et son successeur zurichois, mais plutôt à un changement dans la continuité.
Eddy Barea
Ancien défenseur du Servette FC
Eddy BareaAncien défenseur du Servette FC
Eddy BareaAncien défenseur du Servette FC
Regenass président, Moscatello vice-président
Le dirigeants servettiens sont convaincus que «l'expérience de René Weiler et sa connaissance du football de haut niveau permettront au SFC d’atteindre ses objectifs» et ils se disent «impatients de travailler avec lui dès cet été». Déjà membres du Conseil d'Administration du SFC, Thierry Regenass prendra la présidence du club début avril (01.04.23), alors qu’Alain Moscatello en deviendra le vice-président.
L'avenir de Geiger en discussion
Alain Geiger continuera à diriger l’équipe et le staff technique jusqu’au terme de la saison. Avec près de deux-cents matches à la barre du club, il est parfaitement concentré et impliqué pour les rencontres à enjeux qui attendent le SFC ces prochaines semaines. Selon le communiqué publié lundi, le coach actuel est en discussion afin de «construire une collaboration d’un type nouveau» qui pourrait contribuer au développement du club grenat.