La Suisse a signé le plus bel exploit de son histoire à Bucarest en 8e de finale de l'Euro
Le 28 juin 2021 restera à jamais comme le grand soir du football suisse. A Bucarest, la Suisse a éliminé la France pour se hisser en quart de finale de l'Euro 2021. La sélection de Vladimir Petkovic a sorti les champions du monde en titre, 5-4 aux tirs au but. Elle affrontera l'Espagne vendredi en quart de finale à St-Pétersbourg.
Revivez l'explosion de joie des supporters suisses en images.
La Suisse a forcé la décision aux tirs au but pour effacer les souvenirs mortifiants de Cologne 2006 et de Saint-Etienne 2016. Les cinq frappeurs suisses, Mario Gavranovic, Fabian Schär, Manuel Akanji, Ruben Vargas et Admir Mehmedi, n'ont laissé aucune chance à Hugo Lloris alors que Yann Sommer a stoppé le cinquième penalty des Tricolores qui a été frappé par la star Kylian Mbappé.
Après avoir renvoyé au pays les Champions du monde et avoir brisé enfin ce plafond de verre des huitièmes de finale, la Suisse ne doit plus avoir aucune limite. Son prochain défi la conduira sur la pelouse maudite de Saint-Pétersbourg, où elle avait été éliminée il y a trois par la Suède lors de la Coupe du monde 2018. Elle défiera l'Espagne pour une place dans le dernier carré. Sans malheureusement l'admirable Granit Xhaka. Le capitaine sera suspendu pour avoir écopé un second carton jaune dans ce tournoi.
La plus belle
La chronique de ce huitième de finale raconte que la Suisse a été menée 3-1 à la 75e alors qu'elle aurait pu, qu'elle aurait dû, mener 2-0 à la 55e. Le penalty raté par Ricardo Rodriguez fut le premier tournant d'une rencontre qui restera longtemps dans les mémoires. Et qui restera comme la plus belle jamais livrée par l'équipe de Suisse en raison non seulement de la performance de ses joueurs mais aussi et surtout du standing de l'adversaire. Regarder la meilleure équipe du monde les yeux dans les yeux pendant 120 minutes n'est pas donné à n'importe qui.
Avec d'un côté les onze titulaires de Bakou face à la Turquie et de l'autre une équipe articulée pour la première fois dans une phase finale autour d'une défense à trois, la Suisse s'avançait au coup d'envoi avec un avantage. Elle était habitée par ses certitudes alors que les Français nageaient dans un doute certain.
Même si Kylian Mbappé était apparu en jambes dans les premiers instants de la rencontre, le début de match était celui espéré par les Suisses. Ils pouvaient poser leur jeu avec une assise collective qui leur permettait de gommer un manque de justesse technique que l'on pouvait parfois déceler.
Une première depuis 1954
Au quart d'heure, la Suisse avait le bonheur d'ouvrir le score sur une tête de Haris Seferovic. Le Lucernois a pris le meilleur sur Clément Lenglet, qui n'avait pas disputé la moindre minute de jeu lors du premier tour, pour reprendre victorieusement un centre de Steven Zuber, auteur en la circonstance de son quatrième assist du tournoi. C'est la première fois depuis 1954 et le funeste quart de finale de la Coupe du monde contre l'Autriche que la Suisse menait au score dans une rencontre à élimination directe. L'histoire était en marche.
Elle devait malheureusement balbutier en l'espace de quatre minutes seulement. A la 55e, la VAR dictait un penalty pour une faute de Benjamin Pavard sur l'admirable Steven Zuber. Ricardo Rodriguez voyait sa frappe repoussée par Hugo Lloris qui stoppait son premier penalty en équipe de France depuis neuf ans.
Le Zurichois échouait pour la troisième fois de suite dans cet exercice en sélection après ses ratés de 2019 contre l'Eire et de mai dernier face aux Etats-Unis. N'aurait-il pas été plus judicieux de modifier la hiérarchie des tireurs pour "décharger" un Rodriguez qui s'est morfondu ces derniers mois sur le banc des remplaçants du Torino ?
L'échec de Rodriguez devait galvaniser les Français qui évoluaient en 4-2-4 depuis la reprise avec l'introduction de Kingley Coman pour Lenglet. Après une perte de balle de Seferovic, Karim Benzema pouvait égaliser en devançant la sortie de Yann Sommer. A la 59e, l'attaquant du Real Madrid surgissait cette fois après un centre d'Antoine Griezmann pour le 2-1. En grande souffrance en première période, Paul Pogba donnait à la 75e deux longueurs d'avance aux Champions du monde avec une frappe splendide dans la lucarne de Sommer.
Des ressources cachées
On pensait que la messe était dite. Mais c'était sans compter sur les ressources cachées de cette équipe de Suisse et le coaching gagnant de Vladimir Petkovic, qui lançait des forces vives dans la bataille avec les introductions de Mario Gavranovic, de Christian Fassnacht et de Kevin Mbabu.
Seferovic pouvait ainsi réduire le score sur une nouvelle tête victorieuse à la 81e avant l'égalisation à la 90e de Mario Gavranovic, lancé par une passe lumineuse de Xhaka. Le 39e France - Suisse de l'histoire a vraiment épousé un scénario complètement fou.
Murat Yakin ne pouvait que se féliciter des deux victoires sur la Biélorussie (5-0) samedi et sur Israël (3-0) mardi soir à Genève : "Les dix jours passés ensemble ont été une véritable réussite !".
"Nous avons battu Israël 3-0 d'une manière souveraine. Nous avons témoigné d'une concentration extrême. Nous avons très bien joué sur le plan offensif. En défense, nous n'avons rien laissé passer, poursuit le Bâlois qui assure avoir trouvé le "bon" système avec son 4-3-3 résolument porté vers l'avant. "Zakaria a su s'imposer comme n° 6. Quant à Xhaka et à Freuler, ils peuvent désormais s'exprimer beaucoup mieux sur le plan offensif."
Z.Amdouni: un footballeur de rue
Murat Yakin est, bien sûr, revenu sur la première titularisation de Zeki Amdouni. "Trois matches avec nous, deux buts déjà: son intégration se passe très bien, sourit le coach national. On voit qu'il est en forme. Qu'il traverse une très belle période. On voit aussi qu'il joue à l'instinct. C'est un véritable footballeur de rue. Sa grande force est peut-être qu'il peut jouer sur tout le front de l'attaque."
"Ce fut une performance de choix, se félicite pour sa part Granit Xhaka. Nous voulions classer l'affaire au plus vite. Nous l'avons fait juste après la pause. Avec deux victoires en deux matches, aucun but encaissé, huit marqués et des occasions à foison: je ne crois pas que l'on puisse faire beaucoup mieux..."
"La patience a été la clé du succès, souligne enfin Ruben Vargas, auteur de l'ouverture du score. Sur un plan personnel, je suis heureux d'être à nouveau en pleine possession de mes moyens. J'espère pouvoir maintenant enchaîner avec Augsbourg."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Ce n'est pas la performance du siècle. Elle est toutefois la bienvenue après le funeste huitième de finale de la Coupe du monde. En trois jours seulement, l'Equipe de Suisse est sur les rails vers l'Euro24.
Victorieuse face à la Biélorussie (5-0) samedi à Novi Sad, l'Equipe de Suisse n'a pas manqué ses retrouvailles avec son public. A Genève, elle a nettement battu Israël (3-0) pour prendre la tête du groupe I du tour préliminaire de l'Euro à égalité de points avec la Roumanie, mais avec une différence de buts largement supérieure. Sans faire injure au Kosovo, tenu en échec par Andorre (1-1) à domicile, ces deux formations sont les plus placées pour garder la main jusqu'à la fin de cette campagne pour une qualification sans histoire et sans frayeur.
Après quatre rencontres sans la moindre victoire entre 2004 et 2009, ce premier succès face à Israël dans un match officiel souligne combien la Suisse a grandi depuis quatorze ans. Murat Yakin recueille les fruits du travail de ses deux prédécesseurs pour qu'un tel match ne soit plus depuis longtemps un match piège.
Même sans Xherdan Shaqiri et sans Breel Embolo, l'équipe peut faire parler ses individualités pour forcer la décision. Ainsi, un Remo Freuler aura su faire le bon geste pour amener les deux premiers buts. Celui qui a inscrit le goal de la victoire en décembre dernier contre la Serbie fut l'homme du match.
Une victoire longue à se dessiner
Signer un hat-trick parfait trois jours plus tôt ne vous assure pas une place de titulaire: Renato Steffen, le héros de Novi Sad, a connu cette infortune pour céder sa place à Zeki Amdouni dans un onze à nouveau articulé en 4-3-3. Face à un adversaire plus coriace que la Biélorussie mais tout aussi timoré avec aucune véritable occasion à son crédit Amdouni et ses coéquipiers ont pris leur temps avant de donner leur pleine mesure. Mais l'adjoint de Murat Yakin, cette demi-heure en demi-teinte s'explique.
Vincent Cavin
Assistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Penalty refusé par la VAR
Après un penalty provoqué à la 29e minute par Cédric Itten mais finalement refusé par la VAR, les joueurs de Murat Yakin ont progressivement pris l'ascendance sur leurs adversaires avant de prendre l'avantage à une action d'école pour l'ouverture du score de la 39e. Lancé en profondeur par Denis Zakaria, Amdouni adressait un centre que Remo Freuler prolongeait de la tête vers Ruben Vargas. Auteur de sa cinquième réussite sous le maillot national, le Lucernois a adressé une reprise aérienne en demi volée à bout portant imparable pour le gardien Omri Glazer.
Deux ailiers pour un souffle nouveau
Déjà très à son avantage à Novi Sad, Vargas était, trois minutes après son but, à l'origine d'une rupture qui aurait pu permettre à Amdouni de doubler la mise. Mais le Genevois butait sur Glazer. Sur ces deux actions, les deux joueurs ont su justifier la confiance du coach national. Même si tout ne fut pas parfait, notamment chez Amdouni, la vie qu'ils amènent sur les ailes procure un souffle nouveau à l'équipe.
Ils le démontraient dès la reprise avec le 2-0 qui était aussi beau que le 1-0. Itten déviait pour Vargas dont le centre était à nouveau pour Freuler. Le demi de Nottingham voyait sa frappe repoussée par Glazer, mais comme l'histoire de ce match devait être belle, Amdouni avait bien suivi pour inscrire son douzième but de l'année, sans doute le plus facile.
Zeki Amdouni
Attaquant de l'Equipe de Suisse
Zeki AmdouniAttaquant de l'Equipe de Suisse
Zeki AmdouniAttaquant de l'Equipe de Suisse
Cinq minutes plus tard, le but de Silvan Widmer a permis aux "Rouges" de Murat Yakin d'enfoncer le clou d'une tête imparable sur un service impeccable adressé par Denis Zakaria. Le match a alors pris des allures de soirée de gala pour le plus grand plaisir des 14'819 spectateurs présents dont un certain Roger Federer.
Préparation ou inspiration
Ainsi donc, ces trois buts, tous très beaux sont arrivés consécutivement à autant d'actions rondement menées. Est-ce le résultat d’un travail à l’entraînement ou d’une inspiration ?
Vincent Cavin
Assistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Le technicien vaudois évoque l’impression laissée durant ce rassemblement par Amdouni, qui est le véritablement joueur qui monte dans cette sélection helvétique.
Vincent Cavin
Assistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Enfin, durant ces deux premiers matches, les choix du coach national se sont révélés payants que ça soit la titularisation que Renato Steffen, auteur des trois premiers buts à Novi Sad ou celle de Zaki Amdouni mardi soir à la Praille.
Vincent Cavin
Assistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Vincent CavinAssistant-coach de l'Equipe de Suisse
Militants de la cause palestinienne
A noter, sur le plan-extra-sportif, la présence de quelques dizaines, peut-être centaines de militant-e-s de la cause palestinienne qui ont brandi des drapeaux dans un coin de la tribune nord. A part manifester bruyamment, en sifflant la formation visiteuse, ces personnes n'ont pas occasionné de débordement.
Des supporters ont déployé des drapeaux palestiniens dans l'enceinte du Stade de la Praille, côté tribune nord. A noter la présence d'un autre drapeau, bleu et blanc, ressemblant à celui d'Israël (KEYSTONE/Laurent Gilliéron)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Djibril Sow (26 ans) ne sera pas à disposition du coach national Murat Yakin contre Israël mardi soir (20h45) à Genève. Blessé, il a quitté prématurément le rassemblement de l'Equipe de Suisse.
Souffrant de douleurs musculaires, le milieu de terrain d'Eintracht Francfort ne sera donc pas non plus de la partie ce mardi soir à la Praille pour affronter Israël. Il n'avait déjà pas été aligné samedi lors du premier match qualificatif pour l'Euro24, qui avait vu l'Equipe de Suisse largement dominer la Biélorussie (5-0) à Novi Sad.
Victoire à confirmer
Cette absence ne devrait pas trop perturber la sélection helvétique. La large victoire sur la Biélorussie (5-0) est idéale pour lancer cette campagne qualificative. Mardi soir sur le site des anciens abattoirs, il faudra confirmer contre un adversaire d'un autre niveau. Les Israéliens – profitant certes de l’exclusion de la Russie – ont obtenu leur promotion dans l’élite de la Ligue des Nations. Avec un objectif : remporter la totalité de l'enjeu. Mais rien ne va être facile face à des adversaires que les Helvètes n’ont encore jamais battu en match officiel. Il n'y a eu deux victoires en match amical qui date de plus de trente-cinq ans à Aarau 1-0 (19.05.87) et à Tel Aviv 2-0 (16.12.87). Et Murat Yakin ne garde pas vraiment un très bon souvenir des Israéliens qu'il a affronté en tant que joueur lors du tour préliminaire de la Coupe du Monde en Allemagne.
Au-delà des trois points en jeu, un joueur sera particulièrement motivé le capitaine Granit Xhaka qui fêtera sa cent treizième sélection, il dépasse ainsi Alain Geiger qui en compte cent douze, comme Xherdan Shaqiri, et s’approche du record absolu détenu par un autre ancien Servettien Heinz Hermann avec cent dix-huit présences sous le maillot national.
Granit Xhaka
Capitaine de l'Equipe de Suisse
Granit XhakaCapitaine de l'Equipe de Suisse
Granit XhakaCapitaine de l'Equipe de Suisse
Reste à savoir quels sont les points forts de cette équipe israélienne.
Les Helvètes ont très nettement gagné face à la Biélorussie (5-0) samedi à Novi Sad (Serbie) leur premier match qualificatif en vue de l'Euro dont la phase finale se jouera l'an prochain en Allemagne. Renato Steffen a marqué 3 fois en moins d'une demi-heure!
S'il y a bien un scenario auquel peu d'observateurs s'attendaient c'est celui-là: trois buts de Renato Steffen. En moins d'une demi-heure qui plus est. Habituellement demi extérieur plutôt offensif, latéral à la Coupe du Monde au Qatar, le gaucher du FC Lugano s'est subitement mué en renard des surfaces pour mettre fin au semblant de suspense qui régnait avant la partie. La glorieuse incertitude du sport a trouvé l'une de ses plus expressions lors d'une pluvieuse soirée dans cette Voivodine (province autonome serbe, avec une importante minorité hongroise) qui se désintéressait de l'évènement. Tout de grenat vêtus, les Biélorusses n'ont eu qu'une seule véritable occasion en tout de partie. Soixante secondes ne s'étaient pas encore écoulé quand le tir d'Uladimir Khvashchinki a heurté la barre transversale des buts défendus par Yann Sommer. Ensuite, rideau.
3 buts venus du côté gauche
Les trois premières réussites sont toutes venues de la gauche grâce à des bons mouvements collectifs. Elles ont toutes été conclues par un Renato Steffen censé évoluer à droite. Se faisant discrètement oublier dans son rôle principal d'ailier droit, il a émergé dans un rôle secondaire qu'on lui connaissait pas jusqu'alors celui de buteur patenté avec un sang-froid à faire pâlir de jalousie un Filippo Inzaghi ou plus près de nous, un Harry Kane.
Les choix du coach
Si souvent critiqué, le coach national a encore une fois fait un choix que d'aucuns auraient qualifié de "farfelu". Sauf que l'idée en question a débouché sur une avance de trois buts avant même la demi-heure. Murat Yakin est peut-être une personnalité à part, mais il a souvent eu du succès. Personne n'attendait la titularisation de Noah Okafor à Rome contre l'Italie (1-1): un autre choix surprenant qui a permis aux Helvètes de prendre l'avantage dans le premier quart d'heure et d'obtenir un point précieux dans l'optique de la qualification pour la Coupe du Monde. Samedi, le technicien bâlois a aligné neuf joueurs de Super League. C'est assez rare pour être souligné. Et surtout, ça montre que l'Equipe de Suisse a besoin de tout le monde lors de dix matches qualificatifs pour l'Euro qui s'apparentent à autant de peaux de banane...
Amdouni marque aussi
Difficile de rêver mieux et surtout, idéal pour mettre du baume au cœur des supporters rouge à croix blanche encore meurtri après la cuisante déconvenue subie contre le Portugal au Qatar (1-6). La suite a été du même acabit avec un but du capitaine-chef d'orchestre Granit Xhaka et un autre de l'espoir genevois Zeki Amdouni. De quoi se mettre dans de bonnes dispositions avant de recevoir Israël mardi soir (20h45) au Stade de la Praille. Quant à savoir si ce large succès est à même de faire décoller la prélocation, c'est une autre histoire...
Breel Embolo s'est blessé et doit renoncer à jouer les deux matches qualificatifs pour l'Euro 24.
Murat Yakin devra se passer de Breel Embolo pour les deux premiers matches qualificatifs en vue de l'Euro'24 à Novi Sad (Voivodine/Serbie) face à la Biélorussie samedi (18h) et contre Israël mardi à Genève (20h45). L'attaquant de l'Association Sportive de Monaco doit quitter le rassemblement de l'Equipe de Suisse à cause de douleurs à un genou. Il retourne dans son club; aucun joueur ne sera appelé pour le remplacer. L'absence d'Embolo s'ajoute à celle de Xherdan Shaqiri. La présence de Noah Okafor, Cédric Itten, Ruben Vargas et Zeki Amdouni, sans oublier Christian Fassnacht offre quelques options au coach national.