Rejoignez-nous

Sport

Football: les Servettiennes à l'aube d'une saison historique

Publié

,

le

Genève vit un moment historique avec la première saison dans l’élite d’une équipe féminine du Canton. Rencontre avec les joueuses de Servette Chênois - qui restent sur un résultat nul obtenu contre les Grasshoppers (1-1) samedi - à l'occasion de leur premier entraînement d'après-match.

Le ballon rond féminin progresse dans la République ! Preuve en est l'accession à l’élite helvétique de Servette Chênois. Et les Genevoises sont parties d'un bon pied contraignant au match nul, une équipe des meilleures de Suisse. Après un dimanche de congé, les retrouvailles se sont faites dans la joie et la bonne humeur, signe que l’équipe est particulièrement soudée, cette saison comme les précédentes. Et les joueuses se taquinent: plaque tournante du milieu de terrain Sandy Maendly s’est vue affublée d’un tout nouveau surnom, «gazon» par sa coéquipière Marianne Di Pasquale. Au début, on perçoit à peine la plaisanterie. Petit à petit, on entre dans l'ambiance.

Sandy MaendlyJoueuse de milieu de terrain du Servette fc Chênois féminin

 

Lundi soir au programme : une séance de décrassage, autrement dit un entraînement allégé. Tout ça dans un but bien précis : retrouver les sensations et effacer les fatigues de la partie contre GC. Mais pas seulement. L’entraîneur grenat Eric Severac nous dévoile les dessous de cette pratique.

Eric SeveracEntraîneur du Servette fc Chênois féminin

 

Touchée à la cheville, Marianne di Pasquale ne s’est pas entraînée, tout comme Paula Serrano. Les deux joueuses se contentant de pédaler sur 1 vélo d’appartement. Les Servettiennes ne joueront que dans dix jours leur prochaine rencontre de championnat. En attendant, un match amical est prévu jeudi soir et Servette Chênois sera opposé à une équipe masculine.

Eric SeveracEntraîneur du Servette fc Chênois féminin

 

Jouer à un rythme d’une rencontre toutes les deux semaines si on tient compte de leur match en Coupe de Suisse est inhabituel. Est-ce que ça convient aux joueuses ?

Sandy MaendlyJoueuse de milieu de terrain du Servette fc Chênois féminin

 

Le club-phare du canton a trouvé une filière sud-américaine plus qu’intéressante pour renforcer sa première équipe. Servette Chênois a obtenu le prêt de deux Colombiennes, en plus de la signature d'une Espagnole et de la Genevoise Mirela Jakupi, en provenance d’Aïre-le-Lignon. Davantage de details sur leur apport.

Sandy MaendlyJoueuse de milieu de terrain du Servette fc Chênois féminin

 

Prochaine rencontre pour Sandy Maendly et ses coéquipières le samedi 8 septembre à Bâle. Elles retrouveront les pelouses genevoises une semaine plus tard contre Yverdon-Sports aux Stade des Trois-Chênes (20h).

 

Football

Les Young Boys gagnent la Coupe de Suisse en battant le FC Lugano

Publié

le

Les "jaunes et noirs" de la capitale fédérale ont réalisé le 3e doublé Coupe-championnat de leur Histoire dimanche au Wankdorf (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE).

Après 1958 et 2020, les Young Boys ont signé le troisième doublé de leur histoire. Cinq semaines après le sacre en Super League, ils se sont imposés d'extrême justesse (3-2) face au FC Lugano en finale de la Coupe de Suisse dimanche.

Sur "leur" pelouse artificielle du Wankdorf, les Bernois ont pris une première option sur la victoire grâce à deux réussites de la tête de l'ancien Servettien Jean-Pierre Nsame en première période. Le meilleur buteur du championnat a imposé, tant sur le corner de Fabien Rieder à la 20e que sur le coup-franc de Cédric Zeziger dans le temps additionnel sa détente et sa puissance physique pour terrasser les Tessinois.

 

Auteur de deux buts en finale de la Coupe de Suisse face au FC Lugano, l'ancien Servettien Jean-Pierre Nsame a, une fois de plus, fait parlé la poudre dimanche au Wankdorf (© KEYSTONE/Alessandro della Valle)

 

A la pause, le détenteur du trophée s'est retrouvé au pied du mur. Mattia Croci-Torti a procédé alors à deux changements pour repasser à une défense à quatre et, surtout, pour replacer Ousmane Doumbia en ligne médiane après l'avoir titularisé en défense centrale pour pallier le forfait de Fabio Daprelà. Ce coaching s'est avéré très vite gagnant avec la réduction du score de Mattia Bottani, entré en jeu à la pause (53e). Ce but a changé la physionomie de cette finale. Elle est devenue bien plus indécis et engagée avec une formation tessinoise qui a jeté toutes ses forces dans la bataille pour pousser les "jaunes et noirs" dans leurs derniers retranchements.

Fatidique 85e minute

Tout s'est finalement joué à la 85e minute avec une occasion en or pour John Espinoza annihilée par Keller, Meschack Elia pouvait inscrire le 3e but de son équipe après une bourde de Kreshnik Hajrizi. La réduction du score de Renato Steffen (88e) a redonné un dernier souffle à des Luganais dont on ne soulignera jamais assez leurs mérites lors de cette finale.

Wicky entre dans l'Histoire

Même s'il n'avait sans doute pas imaginé voir son équipe aussi bousculée après la pause, Raphaël Wicky peut savourer son triomphe. Le Valaisan marche ainsi sur les pas d'Albert Sing et de Gerardo Seoane, les deux autres entraîneurs qui ont mené les Young Boys au doublé. Les choix forts qu'il a opérés au coup d'envoi, Fabian Lustenberger et de Kastriot Imeri sur le banc, ont payé. Le remarquable défenseur centrale Aurèle Amenda, dont l'avenir s'annonce particulièrement prometteur, et Filip Ugrinic ont justifié la confiance de leur entraîneur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Football

Bernois et Tessinois attendent la finale de Coupe avec impatience

Publié

le

Fumigènes, chants et applaudissement ont ponctué la marche des supporters bernois. (© KEYSTONE/Alessandro della Valle)

Environ 30'000 fans de football bernois et tessinois attendent avec impatience la finale de la Coupe de Suisse dimanche à Berne. Les supporters des Young Boys de Berne ont pris possession du centre-ville dès le matin.

Sous un ciel bleu et des températures estivales, ils se sont mis dans l'ambiance du match sur la Bärenplatz, dans le centre de la ville fédérale. Vers midi, jusqu'à 10'000 fans d'YB ont ensuite participé à la marche des supporters en direction du stade du Wankdorf, dans une ambiance pacifique, a constaté un journaliste de Keystone-ATS. Celle-ci a été ponctuée de fumigènes, de chants et d'applaudissements.

Les supporters du FC Lugano ont pour leur part renoncé à défiler cette année. Six trains spéciaux en provenance du Tessin se sont arrêtés directement à la gare du Wankdorf. L'année dernière, les Tessinois avaient marché depuis Ostermundigen jusqu'au stade.

Le match, qui débutera à 14h00, affichera complet, avec 31'500 places vendues. Les deux clubs ont bénéficié d'un contingent de 13'000 billets. Lugano n'en a toutefois vendu que 11'616. Les autres billets ont été mis en vente par différents canaux ou ont atterri chez des sponsors et des fonctionnaires de la fédération.

Lugano avait remporté la coupe l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Football

Les Young Boys sur leurs gardes

Publié

le

Fabian Rieder veut réussir ses adieux avant de partir en Allemagne. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le nouveau champion contre le détenteur du trophée: l'affiche de la finale de la Coupe de Suisse qui déroulera ce dimanche au Wankdorf avec un coup d'envoi à 14h00 est riche de promesses.

Les Young Boys viseront leur troisième doublé, alors que le FC Lugano entend devenir la première équipe à conserver sa Coupe de Suisse depuis le FC Bâle en 2008. Rassurées quant à leur avenir européen avec une participation certaine à une phase de poules - la Ligue Europa pour YB et la Conference League pour Lugano - les deux équipes pourront se livrer sans aucune arrière-pensée.

Sur leur pelouse artificielle fétiche du Wankdorf, les Young Boys s'efforceront d'emballer très vite le match pour ne laisser aucune ouverture à des Luganais qui excellent dans l'art de faire déjouer l'adversaire.

"On s'est très vite remis dedans"

Cinq semaines après avoir remporté un championnat qu'ils ont survolé, les Young Boys n'ont pas commis l'erreur de 2018 dans l'approche de cette finale. Il y a cinq ans, l'équipe était apparue un brin démobilisée après la conquête du titre.

"Le doublé a toujours été le grand objectif de notre saison", rappelle Kastriot Imeri, auteur d'un but magnifique lundi contre Winterthour. "Il y a eu bien sûr un relâchement après l'officialisation de notre titre. Mais on s'est très vite remis dedans." Les Bernois seront toutefois privés de deux des grands artisans du succès en demi-finale face au FC Bâle (4-2) avec les blessures du gardien Anthony Racioppi et du buteur Cedric Itten.

L'incroyable profondeur de son banc offre toutefois à Raphaël Wicky la possibilité de faire face à ce double forfait. Mais l'entraîneur valaisan prévient que rien ne sera acquis contre une équipe qui n'a perdu qu'un seul de ses dix-neuf derniers matches. "J'ai un immense respect pour Lugano", confesse-t-il.

Raphaël Wicky sait qu'une finale de Coupe impose ses propres règles. Le côté émotionnel de la rencontre sera encore plus prononcé dans la mesure où elle sera la dernière sous les couleurs bernoises de Cédric Zesiger et de Fabian Rieder. Le défenseur a signé à Wolfsburg alors que le demi s'apprête lui aussi à partir en Bundesliga. Nul doute que les deux hommes, sans doute le duo maître des Young Boys cette saison, ne voudront pas manquer leurs adieux.

Un Lugano qui a du coffre

Porté par ses 10'000 tifosi, le FC Lugano ne partira toutefois pas battu d'avance. L'an dernier, la formation de Mattia Croci-Torti avait réussi une démonstration tactique en finale pour terrasser 4-1 le Saint-Gall de Peter Zeidler. Le 15 avril en demi-finale, l'ouverture du score des Servettiens n'avait pas altéré la sérénité d'une équipe parfaitement équilibrée et qui n'accuse pas vraiment un point faible. Cette équipe a vraiment du coffre.

Ce printemps, elle tire aussi sa force de la verve de Renato Steffen. L'ancien joueur des... Young Boys n'arrête pas de marquer et de délivrer des passes décisives, notamment lundi au Letzigrund face au FC Zurich avec son but de la victoire à la 90e minute. Comme si son triplé historique à Novi Sad contre le Bélarus avec l'équipe de Suisse le 25 mars dernier lui avait donné des ailes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Basketball

Les Lions encore une fois absents de la finale des play-offs

Publié

le

Malgré une fin de saison tonitruante, Keith Clanton, n°69, Eric Thomas, à droite, et les Lions de Genève n'ont pas eté en mesure de rivaliser face au Fribourg Olympic de Boris Mbala, en bleu et blanc (© KEYSTONE/Anthony Anex).

Pour la deuxième année consécutive, les Lions de Genève ne jouent pas la finale des play-offs d'SBL qui commence samedi entre Fribourg Olympic et Massagno. Bilan et perspectives pour les basketteurs du Grand-Saconnex...

Eliminés en trois matches par Fribourg Olympic (82-86, 71-99, 67-93), les Lions de Genève ont réellement fait ce qu'ils ont pu face aux ogres fribourgeois. En vain. Les blessures du capitaine Bryan Colon, puis de l'arrière shooteur Thomas Jurkovitz ont constitué un handicap trop lourd face à l'invincible armada des bords de la Sarine. Les six joueurs alignés lors du troisième acte n'ont guère fait illusion plus d'une quinzaine de minutes. La marche était trop haute!

Robert MargotDirecteur sportif des Lions de Genève

Reste à tirer le bilan de l'exercice 22-23, marqué par une élimination en demi-finales de la Coupe de la Ligue et une autre en quarts de finale de la Coupe de Suisse face aux deux grands favoris de cette saison, respectivement Massagno et Fribourg Olympic.

Principal point positif de la saison : avoir décroché un top 3 à l'issue de la saison régulière, objectif avoué du club.

Robert MargotDirecteur sportif des Lions de Genève

 

Fribourg Olympic favori de la finale

Les Fribourgeois qui ont remporté les quatre dernier titres nationaux n'ont certes pas l'avantage du terrain, mais leur confiance semble à toute épreuve. Surtout depuis l'arrivée de Roberto Kovac, l'ancien arrière shooteur des Lions de Genève qui a quitté Massagno avec pertes et fracas au début de l'année. Olympic n'a pas perdu le moindre match depuis le 21 janvier et la venue de... Massagno lors de la 16e journée (69-81).

Divorce R. Kovac - Gubitosa

L'emblématique coach Robbi Gubitosa (50 ans) a, ensuite, perdu un joueur majeur : Roberto Kovac a en effet disputé son dernier match sous le maillot tessinois en ce 21 janvier, soit huit jours avant que le club décroche (enfin) son premier trophée en s'adjugeant la SBL Cup. Le contrat du "sniper" de 33 ans a été rompu un mois plus tard. Et l'arrière international suisse n'a pas tardé à s'en trouver un nouveau: il s'est engagé avec Olympic, où il avait déjà évolué entre 2011 et 2016 avant de rejoindre Genève.

23 succès de suite pour Mbala & co.

De leur côté, le capitaine Boris Mbala et ses coéquipiers ont enchaîné depuis 23 succès d'affilée, 21 en championnat et 2 en Coupe de Suisse. Massagno a pour sa part concédé trois défaites depuis cet affrontement du 21 janvier, dont deux face à Fribourg. Les Tessinois ont notamment perdu leur duel le plus important jusqu'ici, la finale de la Coupe de Suisse le 1er avril à St-Léonard (86-76).

 

L'ancien sniper tessinois des Lions de Genève Roberto Kovac, au premier plan, et Olympic abordent en pleine confiance la finale des play-off (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX).

Une aubaine pour Olympic

L'arrivée de Roberto Kovac est une aubaine pour Fribourg et son coach Petar Aleksic, qui venaient d'apprendre que Jonathan Kazadi était contraint de se faire opérer à la hanche et de mettre fin à sa saison. Le Tessinois a très vite repris ses marques à St-Léonard.

Avide de revanche face à Massagno, Roberto Kovac était resté plutôt discret face à son ancienne équipe en finale de Coupe (9 points). Il a en revanche brillé lors du face-à-face suivant, inscrivant 21 points à Fribourg dans le cadre de la dernière journée de la phase préliminaire.

Intensité

Ce duel du 29 avril ne constitue certes pas un match référence. Assuré de terminer en tête grâce à ses deux succès obtenus dans les deux précédentes confrontations directes, Massagno n'avait pas jeté toutes ses forces dans la bataille. Son meilleur marqueur Dusan Mladjan n'était pas du voyage, tout comme le précieux Juwann James.

La finale de Coupe peut en revanche servir de référence. Marko Mladjan y avait alors souligné un élément-clé dans la rivalité entre les deux équipes: la profondeur du banc. Celle-ci permet non seulement de faire souffler ses cadres durant un match, mais aussi d'avoir une plus grande intensité dans les duels à l'entraînement.

Et de l'intensité, Olympic peut en mettre à chaque instant avec des joueurs suisses dominants (Kovac, Mbala, Natan Jurkovitz, Arnaud Cotture, Paul Gravet ou encore Yuri Solca) et des renforts étrangers prêts à se fondre dans un collectif (Antonio Ballard, Matthew Milon, Davonta Jordan et Milos Jankovic).

Dépendants des frères Mladjan

En face, on est "Mladjan-dépendant". Les frères Dusan (17,3 points par match en play-off) et Marko Mladjan (13) sont les seuls Suisses ayant joué plus de 17' par match depuis le début des séries. Et du côté des importés, seul Shannon Bogues (16,3 points par match) semble capable d'assumer aussi un rôle de leader offensif.

A Fribourg, c'est Roberto Kovac qui mène l'attaque avec 18,7 points par match en play-off, Boris Mbala n'étant pas en reste (16,3). Le Tessinois monte en puissance et sa soif de revanche, combinée à la volonté qu'a Olympic d'offrir un sixième titre de champion à son futur ex-coach Petar Aleksic, pourrait bien faire pencher la balance.

Cet article a été publié automatiquement, modifié ultérieurement par la rédaction. Source : ats

Continuer la lecture

Football

Servette Chênois passe à côté de sa finale face à Zurich 0-3

Publié

le

Sandrine Mauron, en grenat, et les Servettiennes ne sont parvenues à trouver le chemin des filets face au FC Zurich de Julia Stierli, en blanc, et la gardienne Seraina Friedli, en jaune fluorescent, vendredi soir à Saint-Gall (KEYSTONE/Ennio Leanza).

Nettement battues en demi-finales de la Coupe de Suisse (0-3), les Zurichoises ont pris leur revanche sur les Servettiennes sur le même score vendredi soir à Saint-Gall et remportent le 24e titre de championnes de Suisse.

Une issue cruelle si on en juge par l'absurdité de la formule, mais totalement logique au vu de la physionomie du match : voilà la principale conclusion qu'on peut tirer de cette finale de play-offs de Super League. Le FC Zurich a nettement battu Servette Chênois (3-0) vendredi à Saint-Gall devant moins de deux mille spectateurs (1937 dans un stade qui peut en contenir 18'000) grâce à des réussites de l'Autrichienne Marie Thérèse Höbinger juste avant la pause, de l'inévitable Fabienne Humm - on ne peut décidément pas la laisser seule dans les seize mètres - à un quart d'heure de la fin et de la toute jeune Alayah Pilgrim (néophyte en équipe nationale) au cours des arrêts de jeu.

Une formule absurde mais...

Premier constat: la formule de championnat est on ne peut plus inique. Créée pour susciter un intérêt médiatique et populaire, elle rate sa cible. Preuve en est l'affluence, encore plus faible qu'à la Tuillière, l'année dernière (quelques 2600 personnes) et même plus faible qu'à Meyrin fin mars à l'occasion des demi-finales de la Coupe de Suisse. L'horaire, un vendredi soir à 20h, y a contribué, les supporters servettiens n'ayant pas la possibilité de rentrer à la maison. Ainsi, les joueuses d'Eric Séverac perdent une couronne de championnes qu'elles auraient mille fois mérité après avoir dominé la saison régulière de la tête et des épaules terminant avec six longueurs d'avance sur les Zurichoises.

...une victoire indiscutable

Une fois les réflexions sur la formule exposées, on doit évidemment se pencher sur le verdict purement sportif. Sur ce point-là, force est de constater que la victoire des protégées de Jacqueline Dünker ne souffre pas la moindre discussion. Elles ont dominé cette partie dans tous les compartiments du jeu et sur tous les plans. Les Servettiennes, elles, au contraire, ne sont jamais véritablement entrées. Les occasions de buts en première mi-temps, à quelques rares exceptions près, sont toutes zurichoises. C'est donc le plus logiquement du monde que Marie-Thérèse Höbinger a ouvert la marque juste avant la pause.

Servettiennes dangereuses sur balles arrêtés

En seconde période, les pensionnaires de la Fontenette sont parvenues à porter le danger devant les buts adverses grâce aux balles arrêtées parfaitement bottées par le pied gauche d'Ágata Filipa. Sur un coup-franc, Mônica Mendes a été à deux doigts d'égaliser d'une habile reprise de la tête mais Seraina Friedli (gardienne remplaçante de l'Equipe de Suisse) s'est parfaitement détendue pour dévier la balle en corner. Les entrées en jeu de Coumba Sow et d'Alexandra Korhonen à l'heure de jeu n'ont pas permis d'inverser la tendance. Le suspense a néanmoins duré jusqu'à un quart d'heure de la fin. Mais la réussite inscrite par Fabienne Humm y a mis fin.

 

Coumba Sow: consternée (KEYSTONE/Ennio Leanza).

Rôles inversés

Venue du FC Bâle l'été dernier, Imane Saoud a fait son apparition pour les dix dernières minutes, mais les championnes de Suisse en titre tenaient leur os et n'allaient plus le lâcher. La troisième réussite, celle d'Alayah Pilgrim mettant un point final. On a ainsi revécu le scenario qu'en demi-finales de la Coupe de Suisse au Stade des Arbères à cela près que les rôles ont été inversés.

 

Fabienne Humm, en blanc au centre, marque le 2-0 et met fin au suspense (KEYSTONE/Ennio Leanza).

Pas de Ligue des Championnes!

Cette victoire récompense en fin de compte non pas l'équipe qui a été la plus régulière sur l'ensemble, mais qui s'est montrée la plus performante lors de la phase décisive du championnat: les play-offs. Servette Chênois ne prendra pas donc pas part aux matches de barrage de la Ligue des Championnes (unique compétition européenne interclubs féminine), mais on ne saurait parler de saison ratée quand on se remémore la conquête de la Coupe de Suisse, une première dans l'Histoire du club...

 

Continuer la lecture