Dans son atelier, rue Daubin, à Genève, Sandy Rey, une jeune bijoutière, finalise l'une de ses pièces unique: un collier destiné à la superstar américaine Katy Perry. Ce projet audacieux, né d'une étincelle d'inspiration, est devenu une véritable obsession pour la Genevoise.
L'histoire débute en février 2025. Pour son anniversaire, Sandy Rey reçoit un billet VIP pour assister au concert de Katy Perry à Lyon le 7 novembre prochain. Cette heureuse nouvelle déclenche une série d'idées folles. «J'ai déconné avec mon compagnon en disant « Ah mais en fait, imagine je lui fais un bijou et elle le porte. » Et puis il me regarde en me disant « Bah ouais.»», raconte Sandy. Si l'idée lui semblait d'abord irréalisable, elle a mûri au fil des mois. En juin, la décision est prise: «Non mais en fait, ça me perturbe trop. J'ai trop envie de faire. Au pire des cas, qu'est-ce qui se passe? Au pire des cas, j'ai une pièce extraordinaire que je pourrais présenter pour des événements ou des choses. Donc allez, let's go. Je fais le projet. J'y vais à fond.»
« Ah mais en fait, imagine je lui fais un bijou et elle le porte. »
Le bijou en question est un papillon monarque, un motif récurrent dans les clips de la chanteuse, qui intègre des effets de stalactites. «Là, on part vraiment sur un papillon qui fait des effets un peu de stalactite, c'est l'effet que je voulais qu'on retrouve. Et elle, dans quasiment tous ses clips, il y a un papillon, donc je me suis dit bon, le papillon, on est sûr, c'est banger, ça va surtout», explique la bijoutière. La pièce est ornée de quartz trouvés en montagne, dont une tranche dénichée il y a des années, que Sandy destinait à une création extraordinaire. Ce quartz fait également un lien avec l'album Witness de Katy Perry, qui arbore un œil en son centre. Depuis le mois d'août, Sandy s'attelle à nettoyer, aplanir et polir la pièce pour qu'elle devienne totalement brillante.
En quatre mois de confection, Sandy a peaufiné sa stratégie pour que son rêve devienne réalité. Étant en carré VIP, elle espère que Katy Perry, connue pour interagir avec son public, tendra la main et prendra le bijou. «Je sais qu'elle le fait de temps en temps pour d'autres personnes», confie Sandy. L'autre espoir est que son histoire soit entendue et qu'une opportunité se présente pour lui offrir ce collier. Avec toujours un seul rêve en tête: «Au prochain show, qu'elle puisse le porter... ce serait ouf!»
Des fans de Taylor Swift devant une peinture sur le Wembley Stadium à Londres, le 15 aout 2024 avant le concert The Eras Tour. (EPA/ANDY RAIN)
Alors que Taylor Swift dévoile son nouvel album The Life of a Showgirl, Charlotte, genevoise de 33 ans et fan inconditionnelle depuis l’adolescence, raconte comment la musique de la star américaine accompagne sa vie depuis près de quinze ans. Rencontre en version longue avec une « Swiftie » genevoise, entre admiration sincère, passion familiale et karaokés entre amies.
Charlotte
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CharlotteSwiftie
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Un phénomène mondial vécu depuis Genève
Elle a découvert Taylor Swift à l’âge de 15 ans, grâce à une amie qui lui a fait écouter You Belong With Me. Ce fut une révélation. Depuis, Charlotte n’a jamais cessé de suivre le parcours de la chanteuse américaine, de ses débuts country à son immense carrière pop. « On a à peu près le même âge. J’ai grandi avec elle, et elle a grandi avec moi », dit-elle avec un sourire. Loin de l’image d’une simple admiratrice adolescente, sa passion est ancrée, mature, assumée.
« C’est fou, tout le monde aime Taylor Swift », affirme Charlotte. Si elle reconnaît que le phénomène a des racines très américaines, elle insiste sur son envergure mondiale, notamment avec les 149 dates de la tournée. « Les billets partent en quelques minutes, c’est devenu incroyable. »
Elle-même a assisté à un show du Eras Tour en Suisse, à Zurich. Un moment que Charlotte décrit comme « monstrueux »: trois heures de concert, costumes, émotions et chansons reprises à l’unisson. « On connaissait presque tout. Le temps a filé à une vitesse folle », se souvient-elle. « Beaucoup de copines sont allées la voir deux ou trois fois. Moi, je ne l’ai vue qu’une fois, mais je peux toujours revoir le concert en streaming. »
Une figure féminine forte et inspirante
Ce qui touche Charlotte chez Taylor Swift, ce n’est pas uniquement la musique. C’est aussi ce que l’artiste incarne. « Elle se bat pour des choses justes, pour les droits des artistes, pour les femmes, pour le droit à l’avortement… Elle essaye d’être quelqu’un de bien. »
Charlotte évoque également les critiques que la chanteuse a subies, sa gestion de l’image publique, ses combats judiciaires pour récupérer la propriété de ses chansons originales. « Elle s’est relevée à chaque fois. Ce n’est pas quelqu’un qu’on a propulsé: elle écrit, elle compose, elle joue. Elle fait tout. »
Pour Charlotte, les chansons de Taylor Swift accompagnent les grands moments, mais aussi le quotidien. « Quand on est triste, il y a une chanson triste. Quand on est heureux, il y a une chanson joyeuse. Il y a toujours un morceau qui colle à l’humeur du moment. »
Ses enfants, eux aussi, grandissent avec Taylor Swift. « Ils écoutent avec moi dans la voiture. Mon grand adore The Man, une chanson féministe, mais c'est peut-être parce que je l'ai beaucoup écouté devant lui. » Et les moments de partage se prolongent en famille ou entre amis, à travers des karaokés ou des discussions passionnées avec d’autres Swifties.
Une relation durable à sens unique
Charlotte sait déjà que The Life of a Showgirl va lui plaire. Même si certaines chansons ne seront peut-être pas à son goût, elle fait confiance à l’artiste. « Au début, on aime pas forcément tout. Mais en les réécoutant, on les adopte. » Elle attend notamment le duo avec Sabrina Carpenter ainsi qu'un titre baptisé Ruin the Friendship, et les chansons inspirées par la tournée Eras Tour.
Un film, prévu le soir même de la sortie de l’album, viendra compléter l’expérience. « Je pense que ce sera sur la tournée. Et l’ambiance dans la salle va être géniale, avec plein de fans. »
Charlotte reconnaît avoir tenté des choses un peu folles. Comme cette fois où elle a déboursé 300 francs pour des billets revendus sur Facebook… qui était en fait une arnaque. « Tant pis, j'ai essayé j'ai perdu. »
Mais cela n’entame pas sa passion. À 33 ans, mère de trois enfants, elle reste fidèle à la musique d’une artiste qui, selon elle, ne quittera jamais vraiment la scène: « Elle a ça en elle. Elle continuera tant qu’elle le pourra. »
Le duo Aliose, Alizé Oswald, et Xavier Michel au Caribana Festival à Crans-Pres-Celigny le 5 juin 2018 (KEYSTONE/Patrick Huerlimann)
Jeudi 25 septembre 2025, la scène de l’Alhambra accueillera un concert solidaire. Trois univers musicaux locaux et un seul message: soutenir SOS Méditerranée et rappeler l'urgence humanitaire en mer. Ecoutez Alizé Oswald, du duo Aliose en version longue.
Alizé Oswald
Aliose
Alizé OswaldAliose
Alizé OswaldAliose
C’est un rendez-vous musical qui sort du cadre habituel. Le duo Aliose, la chanteuse Stéphane et la jeune artiste Marie-Jay uniront leurs voix le temps d’une soirée, au cœur de Genève, à l’Alhambra, dans le cadre d’un concert de soutien à SOS Méditerranée. Objectif: mettre en lumière une cause humanitaire trop souvent reléguée à la marge de l’actualité.
Le but c’est vraiment de visibiliser cette cause le temps d'une soirée, avec d’autres artistes très féminines et ultra douées
explique Alizé Oswald, la voix féminine d’Aliose, en duo avec Xavier Michel. Ensemble, ils veulent créer un moment de partage, mais surtout de conscience.
Une cause qui résonne
Depuis sa création en 2014, SOS Méditerranée indique avoir secouru plus de 40'000 personnes en mer, tout en alertant sur le drame silencieux de celles qui n'ont pas pu être sauvées: plus de 23'000 morts en Méditerranée centrale. Une réalité que les artistes ne peuvent ignorer.
Ce n’est pas une date comme les autres. Même dans le choix de notre setlist, on a envie de choisir des chansons qui font sens
confie Alizé Oswald. Aliose, qui ne se définit pas comme un groupe engagé au sens classique, revendique toutefois une forme d’engagement artistique: « On met beaucoup d’engagement dans nos chansons. » Parmi celles-ci, « Pieds Nus », qui évoque ces personnes avançant vers un Eldorado, fera écho à la thématique de l’exil.
C’est Oriane de Saussure de SOS Méditerranée, qui a fait le lien entre les artistes et l’ONG. « Elle est venue vers nous, un peu timidement, pour nous proposer ce projet. Mais elle était tellement passionnée, claire et respectueuse qu’on n’a pas hésité », raconte Alizé.
Nos seules armes, si j’ose dire, ce sont nos chansons. Alors si on peut s’en servir pour faire passer un message, on le fait
Dire les choses avec douceur
Aliose a toujours cultivé un art de la nuance. Une manière de faire passer des idées sans tomber dans la frontalité. « On a eu une discussion avec Maxime Le Forestier, qui disait que parfois, à vouloir trop trancher, on ne fait que convaincre les convaincus. Nous, on essaie de dire des choses, mais avec notre douceur, en espérant que ça résonne davantage », explique la chanteuse.
Une philosophie que l’on retrouve dans d’autres projets du duo, comme « Sorcière – Le Musical », un spectacle sur les persécutions de femmes accusées de sorcellerie en Suisse. « C’était un sujet ultra dur. Mais on a essayé d’y amener de la lumière, de faire réfléchir. Beaucoup de spectateurs sortaient en se demandant: est-ce qu’on est vraiment meilleurs aujourd’hui ? »
Malgré la gravité des thématiques abordées, Alizé Oswald garde un regard optimiste sur l’avenir. Maman d’une petite fille, elle puise dans la spontanéité et l’élan vital de l’enfance un motif d’espoir. « Elle a une soif d’aller vers l’autre, de créer du lien… C’est une ode à la vie. J’ai l’impression que ces générations-là seront bien plus fortes que nous. »
Le jeudi 25 septembre sera donc l'occasion, en plus d'écouter des artistes suisses de talent, de faire preuve de solidarité.
La chanteuse Alanis Morissette sur la scène de l'auditorium Stravinski durant le 46e Montreux Jazz Festival à Montreux, le 2 juillet 2012. (KEYSTONE/Laurent Gillieron)
Soirée de cloture pour la 59e édition du Montreux Jazz Festival. Pour cette soirée de cloture, la chanteuse canado-américaine Alanis Morissette est sur la scène du Lac 30 ans après la sortie de son album "Jagged Little Pill". Suivez cette soirée en direct.
Quincy Jones sur la scène du Montreux Jazz Festival, le 16 juillet 2014. (KEYSTONE/Valentin Flauraud)
C'est parti pour la 59e édition du Montreux Jazz Festival! Pour cette soirée d'ouverture, la mythique chanteuse Chaka Khan donnera 2 concerts. Un show "classique" pour ses 50 ans de carrière, et un hommage à Quincy Jones, fidèle ami du MJF durant lequel elle accueillera plusieurs surprises. Suivez cette soirée exceptionnelle en direct.
La chanteuse Chantal Goya a porté plainte mardi pour le vol de la tête du costume du personnage de Panda, rendu célèbre par la chanson "Pandi-Panda", a annoncé à l'AFP son producteur.
Selon la plainte consultée par l'AFP, déposée auprès de la gendarmerie de Buzançais (Indre), le vol de cet élément du costume a été constaté après un spectacle le 27 avril dans l'après-midi à Sausheim (Haut-Rhin).
Chantal Goya avait signalé le vol sur Instagram le 25 juin.
"Panda nous manque à tous. Aidez-moi à le retrouver très vite pour tous les enfants de France, de Belgique, du Liban, et de tous ceux qui l'aiment comme moi", écrivait-elle.
Son producteur Damien Nougarède avait alors indiqué à l'AFP que la disparition de cette tête de panda avait été constatée lors du démontage des décors à l'issue du spectacle.
Chantal Goya avait décidé de "ne pas révéler cette disparition immédiatement, pour ne pas faire de la peine aux petits enfants", rapportait-il.
Quelques jours plus tard fin juin, le chanteur Julien Doré, qui utilise également un costume de panda sur scène, avait proposé spontanément à la chanteuse de lui donner un des deux exemplaires.
"Coucou ma Chantal, c'est Juju Doré. Qu'est-ce que j'apprends ?! Alors, j'ai bien réfléchi: je pense que c'est évident, pour que tu puisses continuer à chanter 'Pandi-Panda', c'est de t'offrir l'un de mes costumes de panda. J'en ai deux, le deuxième il est pour toi", écrivait-il.
Chantal Goya avait remercié le chanteur mais garde l'espoir de retrouver la tête disparue, utilisée par l'un de ses danseurs depuis 1984. Elle promet à qui la rapportera de lui offrir un café.
Selon elle, si la tête revient à son danseur, "on n'en parlera plus".