Rejoignez-nous

Santé

Sika soutenu sur neuf mois par MBCC, le bénéfice recule

Publié

,

le

Sika a profité au troisième trimestre de la contribution de MBCC, la plus importante acquisition de son histoire, consolidée depuis le mois de mai et qui devrait générer plus de synergies que prévu. (archives) (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le chimiste de la construction Sika a enregistré une forte croissance au cours des neuf premiers mois de l'année, grâce notamment à l'acquisition de MBCC, ex-filiale du géant allemand BASF.

Le franc fort a cependant freiné le géant zougois dans son élan, tout comme les dépenses exceptionnelles. Les objectifs annuels sont reconduits.

Le chiffre d'affaires s'est étoffé de 5,6% sur un an à 8,45 milliards de francs, indique vendredi le groupe zougois. En monnaies locales (ML), l'augmentation s'élève à 12,4%.

Dans un contexte compliqué sur les plans géopolitique et économique, Sika a pu compter sur MBCC, la plus importante acquisition de l'histoire de l'entreprise, pour doper ses recettes. La société rachetée est consolidée depuis le mois de mai. La direction a relevé ses prévisions en termes de synergies attendues pour MBCC, les portant à 180-200 millions contre 160-180 millions précédemment.

Toutes les régions ont bénéficié d'une croissance d'au moins 10%. La zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (Emea) a ainsi étoffé ses ventes de 10,6%, porté par le Moyen-Orient et, dans une moindre mesure la France, l'Espagne et le Portugal. L'activité de l'unité Dach (Allemagne, Autriche, Suisse) et Europe du Nord s'est tassée.

La progression en ML s'est inscrite à 14% pour le continent américain (31,9% sur neuf mois en 2022), malgré l'impact négatif de l'inflation, de la hausse des taux d'intérêts et la pénurie de main d'oeuvre dans la construction. Sika a racheté en juillet le producteur de mortier Thiessen Team USA. Les ventes en Asie ont bondi de 13,5%, soutenues par l'Inde et la Chine, où un léger déclin de l'activité commence à se faire sentir.

Rentabilité améliorée au 3e trimestre

La rentabilité du groupe a été affectée par l'absence des gains liés aux désinvestissements réalisés en 2022 (168 millions de francs), mais aussi par les coûts d'acquisition et d'intégration. Pour MBCC, ces frais devraient atteindre 230 millions, dont 200 millions seront comptabilisés en 2023. Dans son communiqué, Sika revendique cependant une forte amélioration au troisième trimestre.

Le résultat opérationnel brut (Ebitda) a atteint 1,50 milliard, ce qui représente un recul de 1,2%. L'excédent d'exploitation avant intérêts et impôts (Ebit) a plongé de 7% à 1,14 milliard, alors que le résultat net accuse un recul de 17% à 736,5 millions de francs.

Globalement, les chiffres publié par Sika sont mitigés par rapport aux prévisions du consensus AWP. Les recettes ont raté le coche, alors que l'Ebit et le résultat net sont peu ou prou dans la cible.

Pour l'exercice 2023, la direction table toujours sur une croissance des ventes en monnaies locales de 15%, avec l'apport de MBCC. L'Ebit devrait progresser davantage que le chiffre d'affaires, en excluant cette importante acquisition. Le flux de trésorerie opérationnel devrait être supérieur à 10% des recettes.

Au début du mois, Sika a dévoilé sa feuille de route stratégique sur cinq ans. Le groupe veut générer une marge Ebitda de 20 à 23% et vise aussi une croissance annuelle des ventes de 6 à 9% en monnaies locales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Gaza: monastère de Saint-Hilarion au patrimoine mondial en péril

Publié

le

"Situés sur les dunes côtières de la municipalité de Nousseirat, les vestiges du monastère de Saint-Hilarion/Tell Umm Amer représentent l'un sites monastiques les plus anciens du Moyen-Orient, datant du IVe siècle", écrit l'Unesco sur son site internet. (© KEYSTONE/AP/KHALIL HAMRA)

Le monastère de Saint-Hilarion, situé dans la bande de Gaza, a été inscrit au patrimoine mondial en péril de l'Unesco. Cela du fait de la guerre entre Israël et le Hamas, a annoncé vendredi l'organisation onusienne pour l'éducation, la science et la culture.

"Nouvelle inscription sur la Liste du #PatrimoineMondial et sur la Liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco: Monastère de Saint-Hilarion/Tell Umm Amer, en #Palestine", a fait savoir sur X l'Unesco, dont le Comité du patrimoine mondial se réunit actuellement à New Delhi.

"Cette décision vient reconnaître à la fois la valeur universelle exceptionnelle de ce site et le devoir de le protéger face aux dangers imminents", explique l'organisation onusienne dans un communiqué.

"Procédure d'urgence"

"Compte tenu des menaces imminentes qui pèsent sur ce patrimoine dans le contexte du conflit en cours dans la bande de Gaza, le Comité du patrimoine mondial a eu recours à la procédure d'urgence prévue dans les procédures de la Convention du patrimoine mondial", peut-on encore lire dans ce texte.

"Situés sur les dunes côtières de la municipalité de Nousseirat, les vestiges du monastère de Saint-Hilarion/Tell Umm Amer représentent l'un sites monastiques les plus anciens du Moyen-Orient, datant du IVe siècle", écrit l'Unesco sur son site internet.

"Première communauté monastique en terre sainte", fondée par saint Hilarion, "elle permit la diffusion des pratiques monastiques dans la région", "illustrant la prospérité des centres monastiques désertiques de la période byzantine", selon l'organisation.

"Demande de la Palestine"

"La demande (vient) de la Palestine", pour qui "c'est le seul recours pour protéger le site contre une destruction dans le contexte actuel", avait expliqué à l'AFP Lazare Eloundou, le directeur du Patrimoine mondial. Elle a été adoptée "par consensus" par le Comité du patrimoine mondial, "ce qui n'avait rien d'évident au vu du contexte actuel", a expliqué à l'AFP un diplomate onusien.

La Palestine a été admise comme membre à part entière de l'Unesco en 2011, ce qui avait provoqué dans un premier temps la suspension des contributions des Etats-Unis, qui avaient ensuite quitté l'organisation en 2017, sous Donald Trump, suivis par Israël.

Le département d'Etat américain avait alors justifié sa décision par les "partis pris anti-israéliens persistants" de l'Unesco.

En juin 2023, Washington a toutefois officiellement demandé à réintégrer l'Unesco, sous l'égide de Joe Biden. La Première dame américaine Jill Biden était présente en juillet 2023 à la cérémonie marquant le retour des Etats-Unis au sein de l'institution. Israël n'est pas revenu au sein de l'Unesco.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Santé

Ventes et rentabilité en repli pour Lonza après six mois

Publié

le

A plus long terme, soit à l'horizon 2028, la multinationale rhénane vise une croissance annuelle moyenne des revenus de 12 à 15% en monnaies locales. (archive) (© KEYSTONE/PATRICK STRAUB)

Lonza a comme attendu affiché une performance en repli au 1er semestre. Le sous-traitant pharma bâlois, privé depuis l'automne 2023 du contrat avec Moderna dans le domaine des vaccins contre le Covid-19, a vu ses revenus se contracter en l'espace d'un an.

De janvier à fin juin, le chiffre d'affaires s'est inscrit à 3,06 milliards de francs, un montant inférieur de 0,7% à celui dégagé un an auparavant, écrit jeudi le groupe établi à Bâle et qui dispose d'un important site de production à Viège, en Valais. En excluant les effets de change, les revenus ont augmenté de 1,8%.

Le résultat opérationnel avant intérêts et impôts (Ebit) a reculé de 1,1% à 534 millions de francs et l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 4,1% à 899 millions. L'Ebitda dit de base a pour sa part fléchi de 3,1% à 893 millions, la marge correspondante s'établissant à 29,3%, 0,8 point de pourcentage de moins qu'un an auparavant. La contraction de la rentabilité reflète également la fin du très lucratif contrat signé avec Moderna.

La performance s'est révélée supérieure aux attentes des analystes, à l'exception du bénéfice net. Sondés par l'agence AWP, les experts avaient en moyenne anticipé un chiffre d'affaires de 3,03 milliards de francs, un Ebitda de base de 827 millions et un résultat net de 347 millions.

Attentes confirmées

Dans le détail de ses divisions, les affaires avec les produits biologiques ont continué d'enregistrer une croissance robuste, les revenus s'étoffant de 7,3% en devises locales à la faveur d'une demande soutenue. En excluant les affaires liées au vaccin anti-Covid de Moderna, les ventes ont bondi de près de 10% . La marge Ebitda de base a atteint 34,8 %, la bonne performance opérationnelle étant partiellement compensés par les coûts et la montée en puissance des investissements.

La division des petites molécules, Small Molecules, a affiché une croissance des ventes de 2,5%, soit un peu moins bien que le niveau attendu pour l'ensemble de l'année, le phénomène illustrant l'étalement de la campagne sur le second semestre. Jugée solide, la marge Ebitda de base s'est fixée à 33,6% à la faveur d'un mix de produits favorable et une utilisation élevée des capacités.

La division des traitements cellulaires et des thérapies géniques, Cell & Gene a elle vu ses ventes se tasser de 6,6%. En excluant l'arrêt l'an dernier des activités issues du partenariat avec la société biopharmaceutique massachussetaise Codiak Bioscience, la croissance aurait atteint 10%. La marge Ebitda core a atteint 18,7%.

L'unité des capsules pour compléments alimentaires, Capsules & Health Ingredients, a dégagé un chiffre d'affaires en repli de 6,1%, lié à un déstockage continu. La marge Ebitda s'est inscrite à 24,8%, reflet d'une utilisation moindre des capacités de production et de la baisse de la demande.

Evoquant ses perspectives, le groupe rhénan prévoit en 2e partie d'année des ventes supérieures à celles du premier semestre. Le groupe confirme ses attentes pour l'ensemble de l'exercice, considéré comme une phase de transition alors que l'entreprise a renouvelé ses organes dirigeants avec l'arrivée en mai d'un nouveau président en la personne de Jean-Marc Huët et d'un nouveau directeur général début juillet, Wolfgang Wienand.

Lonza continue d'anticiper une évolution stable pour ses ventes et une marge Ebitda de base de 27 à 29% cette année. A plus long terme, soit à l'horizon 2028, la multinationale rhénane vise une croissance annuelle moyenne des revenus de 12 à 15% en monnaies locales. La marge Ebitda de base devrait grimper à un niveau entre 32 et 34%.

En parallèle à sa performance semestrielle, Lonza a annoncé la nomination de deux nouveaux administrateurs indépendants, Juan Andres, lequel a assumé diverses responsabilité chez Novartis, puis Moderna, et Eric Drapé, un membre de la direction de Teva Pharmaceuticals. Leur élection au sein de l'organe de surveillance sera soumise aux actionnaires lors de l'assemblée générale de l'année prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Santé

Roche maintient son cap à mi-parcours en 2024

Publié

le

Les actionnaires de Roche peuvent compter sur une nouvelle augmentation de leur rémunération. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le béhémoth pharmaceutique et des dispositifs de diagnostic Roche reconduit son objectif de croissance pour l'ensemble de l'année, relevant au passage son ambition en matière de rentabilité.

Le chiffre d'affaires sur les six premiers mois de l'année a stagné (+5% hors effets de change) à 29,8 milliards de francs.

La normalisation des recettes de la relativement modeste division Diagnostics - qui avait littéralement explosé pendant la pandémie - s'est encore amenuisée, pour ne plus représenter qu'une contraction de 1% à 7,2 milliards.

Le segment Pharma a, lui, poursuivi son essor, avec des revenus de 22,6 milliards, en hausse de 1%.

La rentabilité a progressé. L'excédent d'exploitation (Ebit) apuré de tout élément non récurrent a gagné 4% à 11,3 milliards. Le bénéfice par bon de jouissance de base s'est enrobé de 13 centimes à 10,23 francs.

La direction entend toujours générer sur l'ensemble de l'exercice une croissance de l'ordre de 5%, hors effets de changes, assortie désormais d'une progression de près de 10% du bénéfice de base par bon de jouissance. Les actionnaires peuvent compter sur une nouvelle augmentation de leur rémunération.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Santé

Nestlé avec des ventes et des bénéfices en repli après six mois

Publié

le

La direction du géant de l'alimentation a revu ses prévisions à la baisse, visant désormais une croissance d'au moins 3% en 2024, contre 4% auparavant. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Nestlé a bouclé le premier semestre sur un chiffre d'affaires en repli à 45 milliards de francs, essentiellement dû à des cessions et des effets de change. En termes organiques, la croissance s'est établie à 2,1% en rythme annuel.

La croissance interne réelle (RIG) a quant à elle regagné la zone positive, s'établissant à 0,1%, souligne la multinationale veveysane jeudi dans un communiqué. Elle s'est renforcée au deuxième trimestre pour atteindre 2,2% avec une amélioration dans toutes les régions et dans toutes les catégories de produits.

Les taux de change ont affecté les ventes à hauteur de 4,4%, reflétant la force du franc. La cession de Buitoni, éclaboussée par le scandale des pizzas surgelées contaminées, a quant à elle eu un effet de 0,4% sur le chiffre d'affaires.

Le résultat opérationnel (Ebit) courant récurrent s'est inscrit à 7,8 milliards en repli de 0,8% sur un an, pour une marge afférente de 17,4%, en hausse comparé aux 17,1% de l'an passé. Le bénéfice net est quant à lui resté stable à 5,6 milliards.

Ces chiffres sont globalement conformes aux attentes des analystes qui tablaient sur un chiffre d'affaires de 45,14 milliards, une croissance organique de 2,4% et une RIG de -0,5%. L'Ebit était attendu à 7,81 milliards et la marge correspondante à 17,3%.

Après des difficultés d'approvisionement, la division Nestlé Health Science a retrouvé une croissance positive, les ventes de vitamines et autres compléments alimentaires ayant progressé dans la plupart des segments au cours du deuxième trimestre. Le plan d'intégration est conforme à la feuille de route, souligne la direction.

Concurrence intensifiée

Pour l'ensemble de l'exercice, la direction du géant de l'alimentation a revu ses prévisions à la baisse, visant désormais une croissance d'au moins 3%, contre 4% auparavant. Cette année, le groupe augmentera ses prix moins que prévu.

"L'environnement de prix est devenu plus difficile", a souligné le directeur général (CEO) Mark Schneider lors d'une téléconférence. "Nous avons observé un ralentissement plus rapide qu'anticipé dans les adaptations tarifaires". De manière générale, les consommateurs sont sous pression, "les entreprises du secteur de l'alimentation et des boissons répondent à un tout nouveau niveau d'intensité promotionnelle dans toutes les catégories de produits", a encore ajouté le CEO.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Santé

Nestlé: ventes en repli au premier semestre

Publié

le

Alerte Info (© )

Nestlé a bouclé le premier semestre sur un chiffre d'affaires en repli à 45 milliards de francs. En termes organiques, la croissance s'est établie à 2,1% en rythme annuel, indique la multinationale veveysane jeudi dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

Continuer la lecture