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Santé

Ventes et rentabilité en repli pour Lonza après six mois

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A plus long terme, soit à l'horizon 2028, la multinationale rhénane vise une croissance annuelle moyenne des revenus de 12 à 15% en monnaies locales. (archive) (© KEYSTONE/PATRICK STRAUB)

Lonza a comme attendu affiché une performance en repli au 1er semestre. Le sous-traitant pharma bâlois, privé depuis l'automne 2023 du contrat avec Moderna dans le domaine des vaccins contre le Covid-19, a vu ses revenus se contracter en l'espace d'un an.

De janvier à fin juin, le chiffre d'affaires s'est inscrit à 3,06 milliards de francs, un montant inférieur de 0,7% à celui dégagé un an auparavant, écrit jeudi le groupe établi à Bâle et qui dispose d'un important site de production à Viège, en Valais. En excluant les effets de change, les revenus ont augmenté de 1,8%.

Le résultat opérationnel avant intérêts et impôts (Ebit) a reculé de 1,1% à 534 millions de francs et l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 4,1% à 899 millions. L'Ebitda dit de base a pour sa part fléchi de 3,1% à 893 millions, la marge correspondante s'établissant à 29,3%, 0,8 point de pourcentage de moins qu'un an auparavant. La contraction de la rentabilité reflète également la fin du très lucratif contrat signé avec Moderna.

La performance s'est révélée supérieure aux attentes des analystes, à l'exception du bénéfice net. Sondés par l'agence AWP, les experts avaient en moyenne anticipé un chiffre d'affaires de 3,03 milliards de francs, un Ebitda de base de 827 millions et un résultat net de 347 millions.

Attentes confirmées

Dans le détail de ses divisions, les affaires avec les produits biologiques ont continué d'enregistrer une croissance robuste, les revenus s'étoffant de 7,3% en devises locales à la faveur d'une demande soutenue. En excluant les affaires liées au vaccin anti-Covid de Moderna, les ventes ont bondi de près de 10% . La marge Ebitda de base a atteint 34,8 %, la bonne performance opérationnelle étant partiellement compensés par les coûts et la montée en puissance des investissements.

La division des petites molécules, Small Molecules, a affiché une croissance des ventes de 2,5%, soit un peu moins bien que le niveau attendu pour l'ensemble de l'année, le phénomène illustrant l'étalement de la campagne sur le second semestre. Jugée solide, la marge Ebitda de base s'est fixée à 33,6% à la faveur d'un mix de produits favorable et une utilisation élevée des capacités.

La division des traitements cellulaires et des thérapies géniques, Cell & Gene a elle vu ses ventes se tasser de 6,6%. En excluant l'arrêt l'an dernier des activités issues du partenariat avec la société biopharmaceutique massachussetaise Codiak Bioscience, la croissance aurait atteint 10%. La marge Ebitda core a atteint 18,7%.

L'unité des capsules pour compléments alimentaires, Capsules & Health Ingredients, a dégagé un chiffre d'affaires en repli de 6,1%, lié à un déstockage continu. La marge Ebitda s'est inscrite à 24,8%, reflet d'une utilisation moindre des capacités de production et de la baisse de la demande.

Evoquant ses perspectives, le groupe rhénan prévoit en 2e partie d'année des ventes supérieures à celles du premier semestre. Le groupe confirme ses attentes pour l'ensemble de l'exercice, considéré comme une phase de transition alors que l'entreprise a renouvelé ses organes dirigeants avec l'arrivée en mai d'un nouveau président en la personne de Jean-Marc Huët et d'un nouveau directeur général début juillet, Wolfgang Wienand.

Lonza continue d'anticiper une évolution stable pour ses ventes et une marge Ebitda de base de 27 à 29% cette année. A plus long terme, soit à l'horizon 2028, la multinationale rhénane vise une croissance annuelle moyenne des revenus de 12 à 15% en monnaies locales. La marge Ebitda de base devrait grimper à un niveau entre 32 et 34%.

En parallèle à sa performance semestrielle, Lonza a annoncé la nomination de deux nouveaux administrateurs indépendants, Juan Andres, lequel a assumé diverses responsabilité chez Novartis, puis Moderna, et Eric Drapé, un membre de la direction de Teva Pharmaceuticals. Leur élection au sein de l'organe de surveillance sera soumise aux actionnaires lors de l'assemblée générale de l'année prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Actualité

IA, innovations et résistance antimicrobienne au menu du Congrès mondial sur le cancer

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Les professionnels du cancer ont les yeux tournés vers Genève où se tient, en ce moment, le Congrès mondial sur le cancer. L’occasion de présenter les avancées dans la lutte contre cette maladie. 

Près de 2’000 personnes du monde entier sont réunies en ce moment à Genève pour assister au Congrès mondial sur le cancer.  Il s'agit de responsables de santé publique, professionnels du cancer mais aussi des patients et des personnes affectées par cette maladie.
En 2022, on estime à 20 millions le nombre de nouveaux cas de cancer et à 9,7 millions le nombre de décès, selon les derniers chiffres de l'OMS.
Environ une personne sur cinq développe un cancer au cours de sa vie et un homme sur neuf et une femme sur 12 en meurent.

Ce congrès, organisé par l’Union Internationale contre le Cancer, est aussi l’occasion de faire le point sur les avancées de la recherche en oncologie. Et les progrès sont nombreux dans tous les domaines, explique le Docteur Matti Aapro, oncologue à la clinique de Genolier. 

Le Dr Matti Aapro Oncologue à la Clinique de Genolier

Il est aussi question de l'intelligence artificielle. En quoi l’IA est utile pour prévenir et traiter le cancer?

Le Dr Matti Aapro Oncologue à la Clinique de Genolier

L'impact de la résistance antimicrobienne sera également abordé lors de cet évènement. 

Le Dr Matti Aapro Oncologue à la Clinique de Genolier

Ce Congrès mondial sur le cancer se tient jusqu’à jeudi à Genève. Plus d'informations ici

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Culture

L'ArchéoLab de Pully propose une immersion dans le passé

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L'ArchéoLab de Pully propose une expérience immersive en réalité virtuelle avec sa nouvelle exposition. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'ArchéoLab de Pully inaugure samedi sa nouvelle exposition. Intitulée "Portail vers le passé", elle propose une expérience immersive en réalité virtuelle qui met en scène les découvertes archéologiques de la ville sur trois périodes historiques. A découvrir jusqu'à fin juin 2025.

"Les enfants sont invités à choisir leur personnage pour voyager dans le temps à la rencontre d'esclaves romains et de leurs maîtres banqueteurs, d'une communauté préhistorique endeuillée ou d'une famille burgonde en quête d'une terre nouvelle", explique le musée dans un communiqué. Chaque période leur fera vivre des situations originales et découvrir la diversité des modes de vie des sociétés qui se sont succédé sur le Plateau suisse.

Trois scénarios ont été imaginés: la préparation d'une cérémonie funéraire au sein d'une communauté néolithique liée à la nécropole de Pully-Chamblandes au début du 4e millénaire av. J.-C., le service du vin lors d'un somptueux banquet dans le pavillon d'été de la villa romaine du Prieuré au 2e siècle ap. J.-C. et la rencontre entre de jeunes migrantes burgondes et des enfants gallo-romains vivant sur le territoire de Pully au 5e siècle ap. J.-C.

L'ArchéoLab invite aussi le public dès huit ans à explorer les coulisses de la création numérique en découvrant les véritables objets qui ont inspiré le projet "Portail vers le passé". "Témoins d'une histoire vieille de 6000 ans, ces trésors portent en eux la richesse d'un héritage commun et permettent d'entrevoir le quotidien des sociétés anciennes", souligne le musée pulliéran.

Cette exposition est le fruit d'un projet soutenu par le Fonds national suisse pour la recherche scientifique (FNSRS) afin d'encourager la communication entre science et société.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Clariant cède un bien immobilier en Allemagne pour réduire sa dette

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Clariant a signé un accord afin de se séparer de son parc industriel de Fechenheim, à Francfort-sur-le-Main, pour 95 millions d'euros. (archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le chimiste de spécialités Clariant a signé un accord afin de se séparer de son parc industriel de Fechenheim, situé à Francfort-sur-le-Main, pour 95 millions d'euros (soit 89 millions de francs) en espèces.

Le groupe de Muttenz s'attend à un gain comptable d'environ 70 millions de francs, comptabilisé comme élément exceptionnel dans l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) de la société à la clôture des comptes, selon le communiqué paru mardi.

Clariant a l'intention d'utiliser ces fonds pour réduire sa dette et renforcer son bilan.

Le chimiste n'a pas d'activité opérationnelle sur le site, qui compte 428'000 mètres carrés et a été cédé au francfortois Lugman Group, spécialisé dans l'immobilier.

La transaction devrait être finalisée courant 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Neuf soignants des HUG au marathon de New-York contre le cancer de la prostate

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Neuf collaborateurs des HUG vont participer au marathon de New-York pour financer un appareil de pointe qui permettrait d'améliorer le dépistage et la prise en charge du cancer de la prostate. 

L'idée est née un soir de garde... Comment améliorer le confort des patients et augmenter la qualité des soins? Quelques mois plus tard, neuf soignants des HUG se sont lancés le pari un peu fou de courir le prestigieux marathon de New-York, début novembre, pour récolter des dons et financer l'achat d'un nouvel appareil échographique pour le centre du cancer de la prostate de l'hôpital cantonal.

Thomas SchallerInfirmier spécialisé aux HUG

Chaque participant va financer sa propre aventure (vol, hôtel, dossard) et tous les dons recueillis seront intégralement reversés pour financer l'appareil, qui coûte 180'000.- En complément, la fondation privée des HUG va doubler les sommes collectées.

Les HUG n'auraient-ils pas pu financier l'appareil eux-mêmes? Les neuf collaborateurs y voient un témoignage supplémentaire de leur implication auprès de leurs patients.

Thomas SchallerInfirmier spécialisé aux HUG

Les entrainements vont bon train depuis quelques mois, via une application. Et pour l'équipe, qui s'est nommée Prostateam, la préparation est intense.

Thomas SchallerInfirmier spécialisé aux HUG

Le cancer de la prostate touche un homme sur six en Suisse, soit 7'200 personnes. Et il représente 16% des diagnostics de cancer.

 

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Politique

L'éclairage "écolo" de la cathédrale de Lausanne franchit une étape

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Le nouvel éclairage "écolo" de la cathédrale de Lausanne se dévoilera dès le printemps prochain (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le projet de nouvel éclairage extérieur de la cathédrale de Lausanne a franchi une étape importante. Après une série de tests ce printemps, le projet d'origine a été adapté pour favoriser la biodiversité autour de l'édifice. La mise à l'enquête de cet été n'a suscité aucune opposition. Les travaux ont donc débuté en septembre.

Ils se poursuivront jusqu'en mai 2025, à temps pour les célébrations du 750e anniversaire de l'édifice l'an prochain, ont indiqué vendredi la Ville de Lausanne et le Canton de Vaud dans un communiqué. Le projet avait été présenté en janvier dernier.

En avril, des tests d'éclairage se sont déroulés sur place avec succès en présence du comité de pilotage et de la Commission technique de la cathédrale. Ils ont permis de finaliser des éléments importants tels que le choix du matériel et la température de couleur de l'éclairage, expliquent Ville et Canton.

La température a été abaissée de 3000k à 2700k. Ainsi plus chaude, elle met mieux en valeur la molasse de la cathédrale et sera mieux tolérée par la faune nocturne, soulignent-ils.

Etude écologique

Le nouveau projet d'éclairage se distingue par un éclairage de voile cadré, distant, mais précisément dirigé sur le bâtiment, minimisant ainsi la pollution lumineuse, est-il rappelé. Il est complété par la mise en valeur d'éléments architecturaux par un éclairage de rehauts installé directement sur le bâtiment.

A la suite d'une étude d'un écologue mandaté pour cartographier la faune environnante, le projet a été adapté, relèvent les autorités. L'éclairage sera ainsi éteint de mars à septembre sur une partie importante de la façade nord de la cathédrale, afin que les oiseaux puissent nicher sans perturbation lumineuse et pour favoriser la présence de chauves-souris lucifuges.

Cette face est moins fréquentée par le public et permet une liaison propice avec les zones plus naturelles et plus sombres du parc de l'Hermitage et du bois de Sauvabelin. Un scénario d'alerte migration permettra d'éteindre la tour lanterne et le beffroi, des éléments en hauteur pouvant potentiellement désorienter les oiseaux dans certaines conditions climatiques de brouillard et causer des échouages.

Fouilles

La phase de mise à l'enquête s'est déroulée du 19 juillet au 19 août 2024 et n'a suscité aucune opposition. Le permis de construire a été délivré et les travaux ont commencé le 9 septembre par des fouilles autour de la cathédrale, accompagnée d'un suivi archéologique.

Le projet de rénovation du système d'éclairage extérieur est mené conjointement par le Canton de Vaud (propriétaire) et la Ville de Lausanne (responsable de l'éclairage public). Il permettra de valoriser le statut de monument historique d'importance nationale de la cathédrale Notre-Dame tout en tenant compte des impératifs environnementaux, conformément au Plan lumière de la Ville et la démarche d'exemplarité du Canton, est-il encore relevé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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