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Santé

Pour Santésuisse: la hausse des primes se justifie

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© Keystone/GAETAN BALLY

Le calcul est simple, estime la faîtière des assureurs santésuisse: des coûts plus élevés entraînent des primes plus élevées. Les coûts des médicaments, les soins, la psychothérapie et la physiothérapie ont particulièrement augmenté en 2023, ce qui justifie la hausse de 8,7% en 2024, estime-t-elle.

Reste qu'aux yeux de la faîtière, des réformes sont indispensables, par exemple la baisse des tarifs des laboratoires et des prix des médicaments au niveau des autres pays européens, ainsi que le recours aux génériques. Ces mesures permettraient d'économiser bien plus d'un milliard de francs, estime santésuisse.

Les prix des analyses de laboratoire sont également trop élevés. Dans ce domaine, la même prestation coûte en Suisse plus de deux fois plus cher que dans les autres pays européens. La faîtière préconise des baisses de 10 à 15%.

De nettes améliorations sont encore nécessaires dans la planification de l'approvisionnement par les cantons auprès des hôpitaux ainsi que pour les médecins.

Avec Keystone-ATS

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Genève

Patient guéri du virus du sida: "je suis la preuve que le corps peut combattre le VIH"

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Il est le sixième au monde à être en rémission du virus du SIDA. Romuald, plus connu sous le nom du "patient de Genève", a décidé de sortir de l'anonymat et de raconter son histoire. Il se veut porteur d'espoir. 

C’était il y a 40 ans. En 1983, l’Institut Pasteur à Paris, découvrait le virus responsable du SIDA, le VIH. Depuis, la lutte se poursuit avec aussi un espoir de guérison pour les 39 millions de personnes vivant avec le virus dans le monde.

Romuald, qu’on connaît plus sous le nom du « patient de Genève », est en rémission du VIH depuis deux ans maintenant, après avoir subi une greffe de moelle osseuse. Il s’agit seulement du sixième cas de guérison. Après avoir gardé l’anonymat ces derniers mois, Romuald veut désormais être porteur d’espoir.

Romuald

Diagnostiqué séropositif il y a une trentaine d'années, Romuald contracte une leucémie en 2018 et suite à une greffe de moelle osseuse, il est aujourd’hui en rémission du virus.

Fait particulier: la greffe de moelle osseuse est issue d’un donneur qui ne porte pas une mutation génétique, connue pour protéger naturellement du VIH, contrairement aux cinq autres. Un cas exceptionnel.

Romuald

Ce cas unique permet de faire avancer la recherche et pourrait peut-être permettre à terme à des patients de bénéficier d'autres traitements.

Romuald

Vendredi aux HUG, Romuald racontera, à travers son histoire, les incroyables étapes franchies depuis la découverte du VIH. Il sera aussi possible de se faire dépister gratuitement dans le hall d'entrée de l’hôpital.

Retrouvez l'interview en intégralité ci-dessous:

Témoignage Romuald

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Santé

Novartis relève ses ambitions d'ici 2027

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En tout, 103 projets sont actuellement menés, avec jusqu'à 15 dépôts de demandes d'homologations majeures attendus entre 2024 et 2027. (KEYSTONE/Urs Flueeler) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Novartis se montre plus gourmand en matière de croissance du chiffre d'affaires à moyen terme. Après s'être séparé de sa filiale Sandoz, le groupe pharmaceutique se concentre sur ses produits existants et sa pépinière de recherche et développement (R&D).

Novartis ambitionne désormais une croissance annualisée (CAGR) des ventes de 5% sur la période courant jusqu'en 2027, contre 4% jusqu'à présent, a-t-il indiqué mardi, en amont de sa journée des investisseurs à Londres. Il vise aussi une marge opérationnelle de base supérieure à 40%. La progression des recettes doit se maintenir autour de 5% sur le long terme également.

La multinationale explique continuer à faire des "progrès significatifs dans l'amélioration de la performance de la recherche et développement (R&D)", en concentrant le portefeuille en développement "sur les actifs à forte valeur", après avoir introduit sa filiale génériques et biosimilaires Sandoz à la Bourse suisse début octobre.

Selon Vas Narasimhan, directeur général de la firme des bords du Rhin, "Novartis a désormais achevé sa transformation en une société pharmaceutique innovante et 'pure-player', avec de fortes augmentations de marge de base et de flux de trésorerie disponible, tout en continuant à réaliser une solide performance opérationnelle".

Le groupe souligne dans le communiqué se concentrer sur quatre domaines thérapeutiques (cardiovasculaire, rénal et métabolique; immunologie; neuroscience; oncologie) ainsi que les plateformes technologiques (chimie, biothérapeutique, xRNA, radioligand, thérapie génique et cellulaire) dans quatre zones prioritaires que sont les Etats-Unis, la Chine, l'Allemagne et le Japon.

Plus de 100 projets en cours

En tout, 103 projets sont actuellement menés, avec jusqu'à 15 dépôts de demandes d'homologations majeures attendus entre 2024 et 2027.

En 2022, les recettes ont reculé de 2% à 50,55 milliards de dollars (à peine moins en francs). A taux de changes constants (tcc), le géant pharmaceutique revendiquait une croissance de 3%.

JPMorgan s'attend à une certaine prudence de la part des investisseurs. Si les nouvelles perspectives sont encourageantes, des obstacles se trouvent sur le chemin du groupe. Car Novartis va perdre d'ici 2027 et au-delà des droits de brevets exclusifs pour certains de ses produits les plus générateurs de revenus.

Laurent Flamme de la Banque cantonale de Zurich (ZKB) juge qu'il aurait été plus opportun de repousser la période de prévision, car à partir de 2028 et en particulier 2029, il faut s'attendre à des signes de freinage. L'expert attend des détails sur des dépôts des demandes d'homologation pour Kisqali et Pluvicto, escomptés respectivement en 2023 et 2024, car le marché n'apprécierait pas s'ils devaient être retardés.

L'action Novartis faisait partie des rares gagnantes de l'indice phare de la Bourse suisse vers 11h25, grappillant 0,15% à 86,10 francs, dans un SMI en recul de 0,7%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Morosité écomomique et inflation ont plombé les ventes de bière

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Au cours de l'année brassicole écoulée - du 1er octobre 2022 au 30 septembre 2023 - le marché de la bière suisse a enregistré une contraction de 2,5% à 4,57 millions d'hectolitres (hl) (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Après une reprise post-pandémique vigoureuse, les ventes de bière sont reparties à la baisse en 2022/23. Un repli que l'Association suisse des brasseries (ASB) met sur le compte de la hausse des prix et des incertitudes géopolitiques.

Au cours de l'année brassicole écoulée - du 1er octobre 2022 au 30 septembre 2023 - le marché de la bière suisse a enregistré une contraction de 2,5% à 4,57 millions d'hectolitres (hl). Dans un communiqué diffusé mardi, la faîtière des brasseurs relativise toutefois ce recul, l'exercice 2021/22 ayant bénéficié d'un fort effet de rattrapage après la pandémie de Covid-19.

L'évolution est également sensiblement différente s'agissant de la production nationale (-1,2%) ou des importations (-7,0%), dont la part frôle désormais le cinquième (21,3%) alors qu'elle représentait plus d'un quart (26,1%) il y a une dizaine d'années. L'engouement du public helvétique pour la bière sans alcool s'est une nouvelle fois confirmé: avec une hausse de 5,3% à près de 280'000 hl, ce segment constitue désormais 6,1% du marché, contre 5,8% en 2021/22.

"La peur de l'inflation, la hausse des primes d'assurance maladie, les coûts élevés de l'énergie et la situation géopolitique incertaine pèsent sur le moral des consommateurs", avance le président de l'ASB Nicolò Paganini. A cela s'ajoute un euro plus bas que jamais, qui stimule le tourisme d'achat, ainsi qu'une météo capricieuse, qui a limité les occasions de consommer en extérieur au printemps, et que l'été indien n'a pas suffi à compenser.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Sika prend une participation minoritaire dans le finlandais Concria

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Avec sa participation dans Concria, Sika investit dans une technologie intéressante et innovante pour la fabrication de revêtements de sol (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le chimiste de la construction Sika s'est porté acquéreur de 30% du capital-actions de Concria Oy, une jeune pousse finlandaise spécialisée dans les sols en béton. Les détails financiers de la transaction n'ont pas été divulgués.

"Avec notre participation dans Concria, nous investissons dans une technologie intéressante et innovante pour la fabrication de revêtements de sol", s'est félicité Ivo Schaedler, responsable de l'unité Construction de la multinationale zougoise, cité mardi dans un communiqué.

Le groupe finlandais bénéficiera quant à lui du réseau de distribution et de l'implantation de Sika à travers le monde pour promouvoir ses ventes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Novartis cède Cellforcure au français Seqens

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Novartis avait racheté Cellforcure afin d'augmenter en Europe ses capacités de production de thérapie cellulaire CAR-T. En février dernier, le géant rhénan avait indiqué vouloir s'en séparer (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Novartis cède son site français de production de thérapies cellulaires Cellforcure. Le géant pharmaceutique bâlois a vendu pour un montant non dévoilé cette unité au sous-traitant d'outre-Jura Seqens. Le nombre de salariés repris n'est pas non plus révélé.

Fondé il y a dix ans par le Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB), racheté en 2019 par Novartis, le site de CellforCure aux Ulis, en région parisienne, sera repris le 1er décembre par Seqens. Ce dernier est notamment connu pour sa future usine de production de paracétamol, à Roussillon (Isère), annoncée à l'été 2021 dans le cadre du projet de relocalisation de production de cette molécule.

Le rachat de Cellforcure, l'un des premiers producteurs en Europe de médicaments de thérapie cellulaire et génique, a été officialisé lundi par Seqens. L'opération "permet de maintenir l'outil industriel, préserver le savoir-faire et sauvegarder un maximum d'emplois", sur quelque 200 postes du site, indique pour sa part Novartis dans un communiqué.

La plateforme Cellforcure, dont les principaux concurrents se trouvent aux Etats-Unis ou en Suisse, a "vocation à proposer une solution locale de qualité aux acteurs français, européens et américains", souligne Seqens dans un communiqué séparé. Concrètement, il s'agira de produire "à grande échelle", pour le compte de laboratoires académiques, de centres de thérapies cellulaires, de biotechs et de sociétés pharmaceutiques, précise le groupe français.

Novartis avait racheté Cellforcure afin d'augmenter en Europe ses capacités de production de thérapie cellulaire CAR-T ("chimeric antigen receptor T-cells"), une classe de nouvelles thérapies qui réarment le système immunitaire en ciblant les cellules cancéreuses. En février dernier, le géant rhénan avait indiqué vouloir s'en séparer après y avoir investi 50 millions d'euros (86 millions de francs au cours actuel).

Tenu de chercher un repreneur conformément à la loi Florange qui vise à éviter ou limiter les effets sur l'emploi d'un projet de fermeture de site, Novartis avait annoncé en juillet mener des négociations exclusives avec Seqens.

Entre 300'000 et 400'000 euros

"L'utilisation des cellules CAR-T connaît un fort développement clinique" et environ plus de 15.000 patients ont à ce jour reçu des cellules CAR-T dans le monde, selon l'Académie de médecine. Qui souligne le coût de ces traitements: entre 300 et 400'000 euros pour une perfusion - une seule est nécessaire par malade. Des prix qui reflètent les montants que les grands groupes pharmaceutiques "ont dû débourser par l'achat des brevets des jeunes pousses, voire des jeunes pousses elles-mêmes, et des frais de marketing et de lobbying nécessaires pour l'accès au marché", explique l'Académie.

Dans un rapport publié le 7 novembre, elle préconise ainsi de "soutenir le développement des cellules CAR-T d'origine institutionnelle au sein d'un réseau français, franco-espagnol voire européen". Pas si simple, rétorquent des spécialistes du secteur: ils rappellent que la propriété intellectuelle des produits de thérapie cellulaire ne permet pas leur production par une structure publique (sauf exception).

En outre, s'il est possible de produire à petite échelle dans une infrastructure hospitalière, c'est bien plus difficile lorsqu'il faut passer à de larges volumes. Selon les spécialistes du secteur, la baisse des prix des thérapies cellulaires s'amorcera notamment avec la concurrence et l'augmentation des volumes.

La production de thérapies CAR-T est particulièrement complexe car chaque dose est fabriquée sur mesure pour chaque patient, à partir de prélèvements de ses propres cellules sanguines. Elles sont ensuite modifiées génétiquement en laboratoire et mises en culture in vitro avant d'être réinjectées au patient en milieu hospitalier. Les indications de la thérapie cellulaire CAR-T concernent surtout les cancers du sang agressifs mais elles pourraient s'étendre aux tumeurs solides et à d'autres pathologies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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