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Santé

COVID19: bilan des décès en Chine au plus bas depuis 3 semaines

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[AP Photo/Ahn Young-joon]

La Chine a annoncé mercredi un bilan de 52 morts du coronavirus au cours des dernières 24 heures, portant à 2715 le total cumulé depuis l'apparition de la pneumonie virale en décembre dans le Hubei (centre). Ces 52 nouveaux décès, chiffre le plus bas depuis 3 semaines, sont à déplorer dans cette province.

Le Hubei compte également 401 des 406 nouveaux cas de contamination répertoriés mercredi, selon la commission nationale (ministère) de la Santé. La Chine compte désormais plus de 78'000 cas de contamination.

Les autorités ont par ailleurs mis en quarantaine 94 personnes présentes sur un vol arrivant à Nankin (est de la Chine) en provenance de Séoul, car trois passagers étaient fiévreux, a rapporté la télévision nationale.

Quant à la Corée du Sud, elle est désormais le deuxième foyer de contagion après la Chine, avec 1146 cas de contamination annoncés mercredi, chiffre en hausse de 169 par rapport à la veille. Le pays déplore 11 décès.

La 11e personne à avoir succombé au virus est un homme d'une trentaine d'années originaire de Mongolie, selon un communiqué du Centre de contrôle et de prévention des maladies (KCDC). Il était hospitalisé dans l'attente d'une greffe du foie, d'après l'agence de presse Yonhap.

Les rues de Daegu, ville où 90% des nouveaux cas ont été détectés et qui compte quelque 2,5 millions d'habitants, sont largement désertées depuis des jours, à l'exception de longues files d'attente dans les quelques magasins qui vendent des masques de protection.

Les autorités ont appelé la population à se montrer très prudente, en conseillant aux habitants de rester chez eux en cas de fièvre ou de symptômes respiratoires. "Le gouvernement va mobiliser toutes les ressources et tous les moyens" pour tenter de contrôler l'épidémie, a déclaré le Premier ministre, Chung Sye-kyun, lors d'une réunion à Daegu, a rapporté l'agence de presse Yonhap.

Soldat américain

Un soldat américain en poste en Corée du Sud a été testé positif au coronavirus, ont par ailleurs annoncé les responsables militaires, précisant qu'il s'agissait du premier militaire américain contaminé. Ce soldat était en poste dans le camp de Carroll, à 30 kilomètres au nord de Daegu, ville épicentre de l'épidémie. Il a été placé en auto-quarantaine dans sa résidence située en dehors de la base.

En outre, un premier cas de coronavirus a été détecté au Brésil, ce qui constitue également le premier cas en Amérique du Sud. Hors de Chine, l'épidémie touche de plus en plus de pays, où elle a fait au moins 2500 contaminations et plus d'une quarantaine de morts.

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Santé

Les ventes de Kuros s'envolent

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Grâce à son produit phare Magnetos, un substitut osseux, Kuros a vu ses ventes bondir au premier trimestre. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La société de biotechnologie Kuros Biosciences a plus que doublé son chiffre d'affaires sur les trois premiers mois de l'année, a indiqué mercredi le groupe zurichois dans un communiqué. Et ce grâce à son produit phare Magnetos, un substitut osseux.

Les ventes directes de Magnetos ont bondi de 155% à 13,9 millions de francs au premier trimestre, selon le communiqué. Les ventes totales générées par les dispositifs médicaux se sont envolées de 75% par rapport à la même période de l'année dernière pour atteindre 13,9 millions également.

Kuros Biosciences a également annoncé un Ebitda de 3,9 millions de francs - l'année précédente, le résultat opérationnel avant intérêts et amortissements était de 0,5 million. La société estime ses liquidités à 13,7 millions à fin mars 2024 après 14,2 millions à fin 2023.

"Nous sommes extrêmement satisfaits de l'évolution du premier trimestre", a déclaré le directeur général Chris Fair. Magnetos a dépassé ses objectifs pour le premier trimestre de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Roche toujours en décroissance au 1er trimestre

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Roche a souffert du franc fort et de la concurrence des génériques au premier partiel. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le mastodonte du médicament et du diagnostic Roche a encore souffert sur les trois premiers mois de l'année de l'évaporation des dernières recettes de la franchise Covid-19. La force du franc et la concurrence des génériques et biosimilaires ont aussi pesé.

Le chiffre d'affaires s'est ainsi affaissé de 6,0% à 14,40 milliards de francs, en recul de 6% sur un an. Apuré des effets de changes, la multinationale rhénane se calcule une croissance de 2% et reconduit sa feuille de route pour l'ensemble de l'exercice. Hors effet Covid-19, cette même croissance aurait atteint 7%.

L'essentiel de la disparition des dernières recettes réalisées dans la franchise Covid-19 aura été comptabilisé sur les trois premiers mois de l'année et la direction laisse augurer une embellie dès le deuxième partiel.

Le manque à gagner attribué aux génériques et biosimilaires s'est élevé à environ 400 millions et doit toujours atteindre 1,6 milliard sur l'ensemble de l'exercice.

Par division, la contribution du c½ur de métier Pharma s'est amenuisée de 5,9% à 10,92 milliards et celle de Diagnostics de 6,4% à 3,48 milliards, détaille le compte-rendu diffusé mercredi. Les ventes de tests Covid-19 ont été divisées par trois à quelque 100 millions.

L'évolution des recettes chiffonne les attentes des analystes consultés par AWP. Les ventes de médicaments étaient en moyenne attendues à 14,55 milliards et celles des dispositifs de dépistage à 3,56 milliards.

Devant poser les fondations d'une nouvelle normalité après les années Covid-19, l'exercice en cours doit toujours marquer le retour d'une croissance hors effets de change devisée à 5%. L'excédent opérationnel doit suivre une courbe similaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Environnement

PIB: modérée en 2024, la croissance pourrait s'accélérer en 2025

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Les entreprises vaudoises ont continué de créer des emplois à un rythme soutenu en 2023. Un bon signe pour l'économie du canton (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les nouvelles sont plutôt "assez bonnes" pour l'économie vaudoise, son produit intérieur brut (PIB) et sa croissance. Encore modérée en 2024, cette dernière pourrait s'accélérer en 2025. Surtout, les entreprises continuent de créer des emplois à un rythme soutenu.

"Dans une conjoncture mondiale morose, l'économie vaudoise continue de se montrer robuste", ont affirmé mardi de concert à Lausanne les partenaires de Conjoncture vaudoise, la Banque cantonale vaudoise (BCV), la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et Statistique Vaud.

Le PIB du canton s'était inscrit à 1,2% en 2023, soit en dessous de la moyenne des dix dernières années (1,9%). En l'absence d'un rebond de l'économie mondiale, la croissance restera modérée cette année, avec une hausse du PIB attendue à 1,1%, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise.

"En revanche, elle pourrait accélérer à 1,8% l'an prochain avec le rééquilibrage attendu de la conjoncture mondiale. Les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue", indique-t-elle.

L'atout vaudois

"C'est une croissance molle attendue pour 2024 avec une amélioration prévue pour 2025. La situation actuelle est globalement assez bonne. Pas excellente ni très bonne, mais pas du tout mauvaise non plus. Le taux de chômage est bas et la création d'emplois est très positive", a résumé Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la BCV.

Au dernier trimestre 2023, la création d'emplois a grimpé de 2,4% pour Vaud contre 1,7% pour la Suisse.

La formule magique qui sourit au canton de Vaud est toujours la même: une robustesse de l'économie domestique qui s'explique par la diversité et l'hétérogénéité des entreprises sur sol vaudois, dont le tissu économique s'est adapté, dynamisé et constamment régénéré depuis la crise des années 90. A cela s'ajoute une dynamique démographique positive avec toujours plus de consommateurs qui consomment.

Concrètement, il y a à la fois des petites PME et des multinationales, beaucoup d'innovation, des secteurs très variés allant des nouvelles technologies, et notamment le "med-tech", à l'industrie agro-alimentaire en passant par la chimie-pharmaceutique ou encore l'horlogerie. "Ce qui permet au canton de Vaud d'être moins euro-dépendant que la Suisse par exemple", a expliqué Claudio Bologna, chef de projet à Statistique Vaud.

Exportations en baisse

Autre constat à mettre en évidence: une baisse de 5,1% des exportations vaudoises en 2023. "Elle est liée à la forte inflation et donc une baisse de la demande extérieure, notamment dans la zone euro", a fait remarquer M. Bologna.

Au niveau des branches, la chimie-pharma devrait afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l'an prochain. Dans le commerce, une forte croissance en 2024 pourrait laisser la place à une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2025.

Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient connaître une stagnation (évolution entre -0,5% et +0,5%) cette année, puis une croissance forte l'an prochain. Egalement attendus en stagnation en 2024, les services publics et parapublics ainsi que les services financiers pourraient afficher une croissance modérée en 2025.

Dans l’hôtellerie-restauration, après une croissance modérée cette année, une stagnation est possible l'an prochain. L'industrie des machines et l'horlogerie pourraient connaître un repli modéré (entre -0,5% et -2%) en 2024 et en 2025.

Dans les transports et les communications, ainsi que dans la construction, un fort repli de l'activité (au-delà de -2%) cette année pourrait être suivi par un repli modéré l'an prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Novartis a soigné croissance et rentabilité au 1er trimestre

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Le géant pharmaceutique Novartis a augmenté ses ventes sur les trois premiers mois de l'année. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le géant pharmaceutique Novartis a engrangé sur les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 11,83 milliards de dollars (10,78 milliards de francs), en hausse de 9,5% sur un an.

L'excédent d'exploitation (Ebit) de base a suivi une courbe plus ascendante encore, atteignant 4,54 milliards. Le bénéfice net apuré de tout élément jugé inopportun a gagné 13,9% à 3,68 milliards, indique la multinationale dans un communiqué mardi.

La performance s'inscrit dans le haut des projections des analystes consultés par l'agence AWP. Le chiffre d'affaires était attendu à 11,49 milliards, l'Ebit ajusté à 4,30 milliards et le bénéfice net de base à 3,49 milliards.

La direction se montre un peu plus optimiste pour l'année en cours qu'à la fin janvier.

La croissance organique doit désormais s'établir à environ 10% et l'Ebit de base entre 10% et 15%. L'hypothèse reste conditionnée à l'absence de lancement d'un générique du moteur de ventes Entresto aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

La biotech helvétique a profité d'un regain de fonds en 2023

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Des sociétés non cotées de la Biotech ont collecté un total de 600 millions. (archive) (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les entreprises biotechnologiques helvétiques ont profité l'an dernier d'un net afflux de liquidités, au sortir d'un exercice 2022 placé sous le signe de la frugalité.

Les levées de fonds du secteur ont ainsi rebondi de moitié pour dépasser à nouveau les 2 milliards de francs, indique mardi le Swiss Biotech Report annuel publié par le cabinet EY et la faîtière du secteur notamment.

Le regain d'investissements s'est porté pour l'essentiel sur des sociétés non cotées, qui ont collecté un total de 600 millions. Noema Pharma a levé 103 millions, Alentis Therapeutics 94 millions, Rejuveron 67 millions, Nouscom 65 millions et Newbiologix 45 millions, égraine le rapport.

Leurs homologues négociées en Bourse ont engrangé 1,4 milliard, dont 415 millions de francs pour le zougois Moonlake Therapeutics un an après son introduction au Nasdaq par le truchement d'un véhicule d'acquisition dédié (Spac) et 144 millions de dollars pour Oculis, à l'occasion là aussi d'une accession au Nasdaq par Spac interposé.

Les recettes du secteur dans son ensemble de leur côté ont inscrit une nouvelle marque de référence à 7,3 milliards, contre 6,8 milliards en 2022 et 3,7 milliards un an plus tôt. Les dépenses de recherche et développement par contre se sont contractées à 2,4 milliards, contre 2,7 milliards il y a deux ans.

Les effectifs se sont stabilisés autour de 19'000 équivalents plein temps.

Les auteurs du rapport relèvent aussi un regain d'activité sur le front des fusions et acquisitions, avec notamment le rachat pour plus d'un milliard de dollars du bâlois Vectivbio par le massachussetais Ironwood Pharmaceuticals ou pour quelque 450 millions de francs de son voisin champêtre T3 Pharmaceuticals par l'allemand Boehringer Ingelheim. Un autre bâlois, Vertical Bio, est tombé dans l'escarcelle du français Pierre Fabre pour un montant non dévoilé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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