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Santé

Appel aux souvenirs sur l'ex-centrale nucléaire de Lucens

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Le 21 janvier 1969, la centrale nucléaire expérimentale de Lucens avait été le théâtre du plus grave accident nucléaire sur sol suisse (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/JOE WIDMER)

Les Archives cantonales vaudoises (ACV) veulent mettre en lumière l'histoire de l'ancienne centrale nucléaire expérimentale de Lucens (VD), théâtre d'un grave accident en 1969. Elles ont lancé lundi un appel aux personnes intéressées à donner leur témoignage. Ces récits de vie feront l'objet d'une publication en juin 2025.

L'histoire de l'ancienne centrale de Lucens est essentiellement disponible aux Archives fédérales et seulement en partie aux archives cantonales, notent les AVC. Pour cette raison, celles-ci souhaitent "recueillir des témoignages concernant le village broyard et ce qui s’y est passé au temps de l’exploitation de la centrale, mais aussi avant et après", ont-elles indiqué lundi dans un communiqué.

La centrale avait connu le plus grave accident nucléaire du pays, - répertorié comme le huitième accident nucléaire au niveau mondial -, lorsque le coeur de son réacteur expérimental avait subi une fusion partielle le 21 janvier 1969. Celui-ci avait alors été mis à l'arrêt. Les conséquences de l'accident avaient cependant été limitées.

Le site avait ensuite été dénucléarisé puis transformé. Depuis 1997, l'ex-centrale de Lucens constitue l'un "coffres-forts de la mémoire cantonale vaudoise" et abrite des collections de différentes institutions culturelles du canton.

"Nimbé de mystère"

La construction du site, l'accident, puis les projets de la Confédération relatifs au stockage définitif de déchets radioactifs ont profondément touché toute une région et l'image de la commune de Lucens, tandis que l'accident a marqué les esprits et la vie des personnes qui y travaillaient ou vivaient à proximité, notent les ACV. "Pourtant, l'histoire de la centrale reste méconnue pour une partie de la population, voire nimbée de mystère", écrivent-elles.

La future publication devrait y remédier. L'autrice Emmanuelle Ryser a été mandatée pour recueillir ces récits de vie. Les personnes intéressées à faire part de leur témoignage peuvent contacter les ACV jusqu'à la fin septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Archives de la Veille des femmes déposées aux archives cantonales

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La médecin lausannoise Yvette Barbier (à gauche) et la photographe Hélène Tobler (à droite) de l'association de "La Veille des femmes", en mars 2004, dans la caravane près du Palais fédéral à Berne (archives). (© Keystone/JUERG MUELLER)

Les Archives cantonales vaudoises accueillent officiellement les archives de la Veille des femmes, manifestation de femmes campant sous les fenêtres des parlementaires à Berne durant 278 jours en 2004. Elles sont aussi mises en ligne à cette occasion et les documents sont consultables en salle de lecture des Archives cantonales.

Les Archives vaudoises sont "reconnaissantes que cette donation enrichisse l'histoire des femmes de Suisse et forment le voeu qu'à travers elles, 'ce mouvement, même s'il est terminé en tant que tel, continue son chemin souterrainement' ou du moins, autrement", écrivent-elles dans un communiqué publié mardi.

Il y a 21 ans, le 10 décembre 2003, la conseillère fédérale Ruth Metzler, élue au Conseil fédéral en 1999, se faisait exclure du Conseil fédéral au profit de Christoph Blocher. Quelques mois avant, les élections fédérales avaient porté 54 femmes et 182 hommes aux Chambres fédérales. Loin, trop loin de la parité pour les femmes.

Celles-ci sont en colère, indignées que les parlementaires aient choisi de ne réélire au Conseil fédéral qu'une seule femme, Micheline Calmy-Rey. Le 13 décembre 2003, elles sont des milliers à manifester à Berne. L'élan de cette journée retombe peu à peu, mais les associations féministes préparent la suite. Elles se retrouvent à Berne pour la Journée internationale des femmes, le 8 mars 2004.

Photographies et livre d'or

Dans l'intervalle, Yvette Barbier, médecin lausannoise, a eu une idée: estimant qu'une nouvelle journée de manifestation ne suffit pas, elle propose de "camper sous les fenêtres des parlementaires pendant des mois, pour signifier que rien n'est résolu".

Avec l'aide de sa belle-s½ur Marie Perny, du cirque Stellina qui met gratuitement une caravane à disposition, de la Bernoise Brigitte Kürsteiner et de la jeune Zurichoise Sibylle Grosjean, une veille s'organise. Elle commence le 8 mars 2004 et dure jusqu'au 10 décembre 2004, soit 278 jours durant lesquels se succèdent des femmes de tout le pays, de tous les bords politiques, de toutes les générations, rappellent les Archives cantonales.

Tout ceci a été documenté. L'association de "La Veille des femmes" est officiellement créée le 17 février 2004. La photographe Hélène Tobler est présente sur toute la durée de la veille et réalise un "manifeste photographique pour la cause des femmes". Les veilleuses, elles, écrivent jour après jour dans le livre d'or de la veille, partageant leurs réflexions, leurs expériences et leurs espoirs.

C'est toute cette riche documentation qui repose désormais à Lausanne aux Archives cantonales vaudoises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une pièce romaine à l'effigie de Brutus vendue 1,84 million

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Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine. (© NGSA)

Une rarissime pièce romaine à l'effigie de Brutus, le plus célèbre des assassins de Jules César, a été vendue aux enchères lundi à Genève pour 1,84 million de francs, a annoncé Numismatica Genevensis, responsable de la vente.

La pièce en or a été vendue pour plus de 1,84 million de francs, commission de vente comprise, "à un collectionneur européen", a indiqué la société dans un communiqué.

Sa mise à prix était de plus de 742'000 euros.

La vente a donné lieu à "une intense bataille entre huit enchérisseurs en ligne", a détaillé la maison d'enchères.

Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine, avait expliqué à l'AFP Frank Baldacci, le directeur de Numismatica Genevensis, il y a quelques jours.

La pièce - pesant 8 grammes et d'une dimension similaire à celle d'un euro - a été frappée en 43-42 avant JC par "Brutus et ses amis qui ont assassiné Jules César" en mars 44 avant JC, détaille-t-il.

Dix-sept spécimens

Cet aureus particulier arbore côté face le profil de la tête de Brutus entouré de feuilles de laurier et célèbre au revers ses récentes victoires militaires avec des symboles guerriers. C'est l'un des 17 spécimens connus, selon la maison d'enchères.

Cette pièce, "frappée non pas à Rome mais dans un atelier qui bougeait avec Brutus et ses armées, alors qu'il tentait de s'octroyer le pouvoir après avoir assassiné Jules César", avait aussi une "valeur de propagande", selon M. Baldacci.

La couronne de lauriers est vraiment le signe de "quelqu'un qui veut se promouvoir empereur" qui veut être "calife à la place du calife", avait-il relevé, soulignant l'inscription "IMP" - pour Imperator, chef des armées, titre qui deviendra héréditaire sous l'Empire.

La pièce a été frappée peu de temps avant la bataille très célèbre de Philippes, que Brutus a perdu contre Marc-Antoine et Octave et à l'issue de laquelle il s'est "donné la mort", avait expliqué M. Baldacci.

L'aureus a voyagé à travers les siècles, passant de main en main, à l'abri des regards.

La pièce n'a refait surface que dans les années 1950 lorsqu'elle a été publiée dans le catalogue d'un collectionneur privé. Elle est réapparue par la suite lors d'une vente aux enchères en 2006 à Zurich, où elle a été vendue à un autre collectionneur privé pour 360'000 francs.

La pièce est conservée dans une boîte hermétique pour empêcher toute altération, et pour "garantir son authenticité", avait indiqué M. Baldacci, expliquant que la certification par des sociétés spécialisées se fait notamment en comparant avec d'autres monnaies anciennes, ainsi qu'en examinant l'or utilisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Protéger les mineurs des réseaux sociaux: "une bonne chose" selon un ado accro au téléphone

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Une motion pour protéger les mineurs des réseaux sociaux a été déposée par plusieurs élus de tous bords politiques. KEYSTONE-DPA (ALICIA WINDZIO)

Une motion pour protéger les mineurs des réseaux sociaux a été déposée la semaine dernière par plusieurs élus de tous bords politiques. Un jeune de 16 ans, accro à son téléphone a accepté de donner son témoignage. Il peut passer jusqu'à 45 heures par semaine sur son smartphone.

Faut-il une loi pour mieux protéger les jeunes des réseaux sociaux?

En tout cas, des députés de tous bords politiques veulent lancer le débat en Suisse. Le bureau de la Commission interparlementaire de contrôle de la Convention scolaire romande a décidé de déposer un texte en ce sens dans les sept parlements cantonaux de Suisse romande dont Vaud et Genève. Cette initiative arrive après que l'Australie ait récemment interdit les réseaux sociaux pour les moins de 16 ans.

Illustration avec Rafael, 16 ans. Ce jeune romand peut passer entre 7h et 9h le nez sur son écran chaque jour:

Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone

Une consommation qui interpelle son entourage, en particulier ses amis:

Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone

Pour Rafael, l'idée que les politiques s'intéressent à cette question de protéger les plus jeunes des réseaux sociaux est une bonne chose: 

Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone

Car ce sont les effets néfastes des réseaux sociaux qui sont visés par cette initiative. Selon certaines études, l’impact sur le moral des jeunes peut être dévastateur. Sans en arriver à ce point, Rafael en a bien conscience: 

Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone

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Culture

Notre-Dame de Paris oublie sa "peine" et célèbre sa première messe

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La messe, présidée par l'archevêque de Paris Laurent Ulrich, a duré près de deux heures. (© KEYSTONE/AP/Sarah Meyssonnier)

"Ce matin, la peine du 15 avril 2019 est effacée": l'archevêque de Paris, Laurent Ulrich, a célébré dimanche matin la première messe de Notre-Dame de Paris depuis l'incendie ravageur, devant un parterre ému de dirigeants, ecclésiastiques, bénévoles et fidèles.

Mgr Ulrich s'est réjoui d'"un jour si particulier où la cathédrale de Paris retrouve sa splendeur, telle que personne ne l'a connue auparavant", devant quelque 2500 personnes présentes dans l'enceinte de la cathédrale rénovée.

Il a salué les fidèles "avec une intense émotion", qu'ils soient "présents dans cette cathédrale ou devant un écran, y compris peut-être sous la pluie".

Plus de deux heures

La messe, rythmée notamment par la bénédiction de l'eau, la consécration de l'autel, les lectures bibliques, la déposition des reliques, la bénédiction du tabernacle et le rite de la paix, a duré plus de deux heures.

Elle devait être suivie à 18h30 d'une seconde messe prévue cette fois pour le grand public, qui ne pouvait y accéder que sur réservation. La billetterie ayant été prise d'assaut, plus aucun créneau n'est disponible pour dimanche ou pour les messes de la semaine suivante.

Comme la veille, étaient présents dimanche matin plusieurs chefs d'Etat, dont Emmanuel Macron, aux côtés de 150 personnes en situation de précarité - invitées ensuite à un déjeuner -, 150 évêques de France et du monde, ainsi qu'un prêtre de chacune des 106 paroisses parisiennes et des sept églises catholiques de rite oriental.

Le président français, qui avait prononcé un discours à l'intérieur de la cathédrale samedi soir, n'a pas communié mais partagé la paix avec ses voisins, respectant la séparation des Eglises et de l'Etat en France.

Trump, Zelensky, Berset

Samedi, près de 2500 invités avaient pris place dans l'édifice, dont une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement - parmi lesquels le président élu des Etats-Unis Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky -, des têtes couronnées, le secrétaire général du Conseil de l'Europe Alain Berset, ou encore le milliardaire Elon Musk.

Après la réouverture en mondovision samedi soir, le public, moins nombreux, s'était massé dimanche matin près des barrières et devant les écrans géants sur le parvis pour suivre cette première messe depuis l'incendie du 15 avril 2019, en ce jour de célébration de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie.

"Aujourd'hui, c'est pour nous"

A l'intérieur de Notre-Dame, Patrick Orhand, bénévole au Secours catholique 68 ans, est venu "rendre hommage à toutes ces personnes, pour l'énergie qu'elles ont mises à restaurer Notre-Dame".

Non loin, Florence Leroux, 51 ans, est l'une des fidèles venues représenter sa paroisse de Saint-Pierre de Montmartre. Au début "je ne pensais pas pouvoir venir. Quand on m'a proposé d'être porte-bannière, j'ai tout de suite dit oui", s'est-elle réjouie.

Le diocèse organise jusqu'au week-end prochain une semaine d'"octave" avec deux messes quotidiennes, à 10h30 et 18h30 locales. Un point fort de la semaine sera le retour, vendredi après-midi, de la couronne d'épines à Notre-Dame.

Pour les visiteurs souhaitant admirer les murs blonds sans assister à la messe, l'accès à la cathédrale sera possible à partir de lundi 15h30 - là aussi sur réservation. Après ces cérémonies de réouverture, l'affluence devrait durer, le diocèse de Paris attendant désormais de 14 à 15 millions de visiteurs chaque année.

Accès gratuit

Le pape François a plaidé samedi pour continuer à accueillir "gratuitement" les visiteurs, alors que la ministre française de la Culture démissionnaire Rachida Dati a lancé un pavé dans la mare en évoquant une entrée payante.

Le souverain pontife s'exprimait par écrit, ayant décliné l'invitation à cette cérémonie fastueuse - une absence d'autant plus remarquée qu'il se rendra le week-end prochain en Corse, à l'occasion d'un modeste colloque sur la religiosité populaire.

Le dispositif de sécurité exceptionnel reste inchangé dimanche, avec 6000 policiers et gendarmes mobilisés, selon une source sécuritaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pharmacie: Teva va céder son entreprise au Japon

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Teva-Takeda est une coentreprise qui se concentre principalement sur les médicaments génériques (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Le groupe pharmaceutique israélien Teva, plus grand fabricant de génériques au monde, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'il allait céder son entreprise au Japon.

"La cession prévue de Teva-Takeda, l'entreprise commerciale de Teva au Japon, qui comprend des produits génériques et des produits traditionnels, permettra à Teva de se concentrer sur l'introduction de ses médicaments innovants sur le marché japonais", indique le groupe dans un communiqué.

Teva-Takeda est une coentreprise créée en 2016 par le fabricant japonais de médicaments Takeda et Teva, qui se concentre principalement sur les médicaments génériques.

Un accord a été conclu avec JKI, établi par un fonds géré par la société d'investissements japonaise J-Will, pour lui transférer toutes les actions de Teva Takeda et de sa filiale à 100%, Teva Takeda Yakuhin, détaille le communiqué.

Teva prévoit que cette cession soit finalisée d'ici au 1er avril 2025.

Le groupe est avant tout un géant des médicaments génériques mais il investit dans la recherche de médicaments innovants et biopharmaceutiques, notamment dans des traitements pour les troubles respiratoires et du mouvement, la douleur, la migraine et l'oncologie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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