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Politique

Une nouvelle loi pour renforcer la biodiversité

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La nouvelle loi vaudoise sur la protection du patrimoine naturel et paysager est sous toit (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le canton de Vaud se dote d'une nouvelle loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPnp). Le texte, dont l'objectif principal consiste à mieux protéger la biodiversité, a été plébiscité mardi par le Grand Conseil.

La version de la loi actuelle, qui date de 1969, relève "presque de l'Antiquité", a relevé le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos. Il a défendu une "nécessaire mise à jour" pour tenir compte de l'évolution du droit fédéral et, surtout, d'une biodiversité "gravement menacée."

Pour le ministre de l'environnement, ce nouveau cadre législatif doit servir de "boîte à outils" pour les différents acteurs concernés. Parmi les buts poursuivis, il s'agira d'abord de mieux identifier les milieux qui doivent être protégés, contrôlés et entretenus sur l'ensemble du territoire vaudois.

Plusieurs autres objectifs sont visés: mise en réseau de corridors à faune, meilleure protection des arbres dits "remarquables", lutte contre les espèces exotiques envahissantes, renforcement de la surveillance des délits environnementaux, sensibilisation dans les écoles ou encore développement d'espaces verts en ville.

Rôle clé des communes

La nouvelle loi souligne aussi le rôle des communes comme "acteurs clés" en matière de biodiversité. Des tâches leur seront ainsi attribuées et déléguées. Il est également prévu de renforcer le soutien aux communes, sur le plan financier notamment.

Les membres du Grand Conseil ont réservé un bon accueil à ce projet de loi. "Face à une biodiversité en chute libre, nous avons enfin une loi cantonale forte qui nous donne les moyens de stopper cette tendance. C'est un beau progrès", a déclaré Rebecca Joly, la cheffe du groupe des Verts.

A droite, certains députés ont reconnu avoir "quelques réserves" sur d'éventuelles répercussions sur l'agriculture. Le PLR Maurice Neyroud a mentionné "la crainte d'un grignotage de surfaces agricoles". Il a souligné l'importance "de trouver un bon équilibre, de ménager la biodiversité sans prétériter une agriculture nourricière".

"Mettre le paquet"

Après avoir enchaîné premier et deuxième débats, les députés ont quasiment tous accepté le projet de loi en vote final: 124 oui, 2 abstentions et aucun non.

Rebecca Joly s'est dite "agréablement surprise" de voir le Grand Conseil uni sur la nécessité "d'agir urgemment et intelligemment" pour lutter contre l'érosion de la biodiversité. L'écologiste a ajouté qu'il fallait désormais "mettre le paquet" pour que le canton dégage les moyens nécessaires pour mettre en oeuvre cette nouvelle loi.

Le projet de loi avait été présenté en janvier dernier par le Conseil d'Etat. Il avait été mis auparavant en consultation auprès de la Confédération, des partis politiques, des associations (faîtières des communes ou oeuvrant pour la protection de la nature), de musées et de l'Université de Lausanne.

A noter que cette loi est née de la scission de la loi cantonale sur la protection de la nature, des monuments et des sites. Elle a été partagée en trois lois distinctes: patrimoine mobilier et immatériel, patrimoine bâti et, finalement, patrimoine paysager et naturel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les Suisses boivent moins de vin, mais plus local

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La part de marché des vins suisses a augmenté en 2023, malgré une consommation globale en baisse. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

En Suisse, la consommation de vin a légèrement baissé en 2023 par rapport à l'année précédente, indique jeudi l'OFAG. Il y a par contre matière à se réjouir pour les producteurs suisses: les vins helvétiques ont gagné du terrain sur ceux provenant de l'étranger.

Les parts de marché du vin suisse ont ainsi atteint 38,6%, une augmentation de 1,6 point de pourcentage par rapport à 2022, précise l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) dans un communiqué. Sur les 236 millions de litres consommés en 2023, les vins étrangers se taillent toutefois toujours la part du lion avec près de 145 millions de litres (-3,1%), contre 91 millions de litres de vins suisses (+3,8%).

Concernant les pays de provenance des vins étrangers, le trio de tête se compose de l'Italie (43%), de la France (22%) et de l'Espagne (18%), selon les chiffres publiés par l'OFAG.

Au niveau suisse, c'est le Valais qui dispose de la plus grande surface viticole (32%), suivi du canton de Vaud (26%), puis de ceux de Genève (9%) et du Tessin (8%).

L'interprofession de la vigne et du vin suisse (IVVS) indique dans un communiqué être satisfaite de la progression de la part des vins suisses. Elle pense que ce résultat est une conséquence du travail effectué dans la promotion des vins indigènes. Ces efforts doivent se poursuivre, écrit-elle cependant, soulignant une "situation économique toujours préoccupante pour le secteur vitivinicole".

En tout, 236 millions de litres ont coulé dans les verres en Suisse en 2023, une légère baisse de 0,5% sur un an. Ce recul est imputable à une baisse de la consommation de vins rouges et de rosés. Rouges et rosés restent cependant en tête des préférences des consommateurs avec près de 151 millions de litres bus, contre 85 millions de litres pour les vins blancs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Vaudoise aréna: les loyers sont trop faibles, selon un audit

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Les loyers demandés au LHC pour évoluer à la Vaudoise aréna sont jugés insuffisants (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les loyers payés par les clubs sportifs basés à la Vaudoise aréna, le Lausanne Hockey Club (LHC) en tête, ne sont pas assez élevés. C'est l'une des conclusions de l'audit réalisé auprès du propriétaire et exploitant du site, le Centre sportif de Malley (CSM).

L'information, révélée jeudi par 24 heures, figure dans un rapport d'audit menée l'an dernier par le Contrôle des finances de la Ville de Lausanne (CFL). Celui-ci recense six recommandations qui doivent permettre à CSM "d'optimiser sa gouvernance ainsi que sa gestion opérationnelle et financière", peut-on lire dans ce rapport, mis en ligne par la Ville de Lausanne.

Parmi les recommandations à la priorité "élevée", il est indiqué que CSM devrait revoir à la hausse sa politique tarifaire. Actuellement, les loyers et tarifs dont bénéficient les clubs "peuvent s'apparenter à du soutien, ce qui n'est pas prévu dans les buts statutaires de CSM". Il en découle une perte économique estimée à 2,5 millions de francs par an.

L'audit mentionne notamment le prix pour la location de la glace pour les entraînements de la 1ère équipe du Lausanne HC. Il a été fixé à 100 francs par heure, alors que le prix de revient de l'heure de glace pour CSM se monte à 400 francs.

Le loyer annuel payé par le club de tennis de table et le cercle des armes de Lausanne est aussi qualifié de "très largement inférieur au coût de revient".

Mesures à venir

CSM a accepté cette recommandation et affirmé que des mesures avaient été prises. La location pour la première équipe du LHC sera notamment révisée dès la saison prochaine. Une étude a aussi été menée pour repenser l'ensemble des tarifs pour les autres locataires. Des propositions seront présentées au Conseil d'administration durant le premier semestre 2024.

L'audit dévoile d'autres éléments à améliorer pour CSM: la rationalisation des dépenses administratives, la mise en place d'indicateurs chiffrés pour évaluer la stratégie ou encore l'identification d'éventuels conflits d'intérêts.

Déficit qui se creuse

Ouverte par étapes entre 2019 et 2022, la Vaudoise aréna a connu des années de turbulences sous l'ancienne direction. La gestion administrative et opérationnelle sont désormais "conduites de façon professionnelle et efficace", souligne l'audit. Il revient néanmoins à la direction de "mettre l'accent sur la maîtrise des coûts et l'optimisation des revenus afin de limiter le déficit".

Celui-ci continue en effet de plonger dans les chiffres rouges, de 8,9 millions en 2021 à 12,3 millions de francs en 2022. Les budgets 2023-2027 prévoient un déficit en augmentation avec une stabilisation à environ 15 millions de francs.

Ces déficits sont couverts par les collectivités publiques - Lausanne surtout, mais aussi Prilly, Renens et Lausanne-Région -, qui sont majoritaires dans le capital-actions de CSM.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La Genève internationale s'active pour de meilleurs politiciens

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Des dizaines d'acteurs politiques émergents viendront chaque année à Genève pour être encadrés (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les campagnes électorales dans de nombreux pays montrent une méfiance envers les dirigeants politiques et un décalage avec les citoyens. Quatre organisations, dont trois de la Genève internationale, ont lancé une coalition pour de meilleurs responsables politiques.

Cette initiative pour "l'excellence dans le leadership politique" (LEiP) regroupe le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) la Fondation Kofi Annan et NexusVesting. Mais également la "Fondation apolitique", établie à Londres.

Dès mai, une vingtaine de jeunes acteurs politiques émergents du monde entier, dont une Suissesse, viendront à Genève pour être encadrés, ont affirmé jeudi à Keystone-ATS ces différentes entités. L'objectif est aussi d'investir dans la recherche sur le leadership politique face aux défis du 21e siècle, comme c'est déjà le cas pour le secteur privé.

"En comparaison avec d'autres branches, peu est fait pour identifier, préparer, soutenir et évaluer les responsables politiques", affirme le responsable du GCSP en charge du dispositif, Peter Cunningham. Alors que les discours sont de plus en plus "toxiques" sur la politique, selon lui, des campagnes publiques tenteront également de rapprocher dirigeants politiques et citoyens.

Une semaine du leadership politique sera elle organisée chaque année à Genève. Des sondages seront menés auprès de citoyens dans différents pays. Un dialogue sera porté avec des partis pour considérer "leurs défis, leurs besoins et leurs attentes".

"Le leadership politique aujourd'hui est dur. Peut-être plus dur que jamais", fait remarquer la directrice exécutive de la Fondation Kofi Annan, Corinne Momal-Vanian. Face aux questions auxquelles ils doivent répondre, les dirigeants doivent être armés de valeurs et d'outils. "Nous devons les soutenir. C'est ce que cette initiative souhaite faire", dit la directrice exécutive.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Vote samedi aux Etats-Unis sur l'aide à l'Ukraine

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L'Ukraine manque de munitions pour repousser les assauts des troupes russes (archives). (© KEYSTONE/AP/MATT ROURKE)

La chambre américaine des représentants va voter samedi sur des enveloppes de plusieurs milliards de dollars pour l'Ukraine, Israël et Taïwan. Ces textes ont reçu le soutien appuyé du président américain Joe Biden.

Les élus se prononceront sur quatre propositions de loi dont les contours ont été dévoilés en début d'après-midi mercredi. La première prévoit près de 61 milliards de dollars pour aider l'Ukraine, principalement de l'aide militaire.

Des textes distincts planifient également le déblocage de plus de 26 milliards de dollars pour soutenir Israël et plusieurs milliards de dollars pour Taïwan.

"C'est un message très important que nous allons envoyer au monde cette semaine", a déclaré le chef républicain de la chambre américaine des représentants, Mike Johnson, qui a longtemps bloqué l'envoi de fonds pour l'Ukraine.

Empêtré dans des querelles partisanes, le congrès bute depuis des mois sur l'adoption d'une enveloppe pour Kiev. L'Ukraine manque désespérément de munitions dans sa guerre face à la Russie et les crédits américains sont épuisés.

Trumpistes à la manoeuvre

Dans un communiqué publié dans l'après-midi, le président américain Joe Biden s'est dit "très favorable" à ces enveloppes. "La chambre des représentants doit adopter ces textes cette semaine et le Sénat devra agir dans la foulée", a exhorté le démocrate, qui plaide depuis des mois pour l'envoi de ces fonds.

Une enveloppe de 60 milliards de dollars d'assistance militaire et économique pour l'Ukraine avait été adoptée au Sénat en février. Mais les républicains de la chambre des représentants ont refusé d'examiner le texte, en raison, entre autres, d'un différend sur la question de l'immigration.

L'annonce de Mike Johnson a été rejetée par certains de ses collègues républicains, ravivant la possibilité d'une motion de censure et d'une nouvelle crise à la chambre. Son prédécesseur, Kevin McCarthy avait été destitué l'an dernier après une rébellion de l'aile trumpiste de son parti.

Mike Johnson a plongé le parti républicain "dans le chaos en servant les démocrates et en adoptant l'ordre du jour de Biden", a critiqué sur le réseau social X (ex-Twitter) l'élue Marjorie Taylor Greene.

"Maintenant, il va financer des guerres à l'étranger", a-t-elle ajouté. Il "doit annoncer une date pour sa démission et permettre aux républicains d'en élire un nouveau afin de mettre l'Amérique d'abord et faire passer un programme républicain". Le "speaker" a écarté tout départ volontaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Meta et UE: la protection des données n'est pas une option

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L'UE place Meta face à ses obligations. L'Irlande du Nord aura le dernier mot. (© KEYSTONE/AP/Jenny Kane)

La protection des données est "un droit fondamental" qui ne doit pas se transformer en "option payante" pour les usagers des réseaux sociaux, a estimé mercredi le Comité européen de la protection des données, critiquant la formule d'abonnement adoptée par Meta.

"Les plateformes doivent offrir aux utilisateurs un véritable choix. Les systèmes que nous voyons aujourd'hui exigent généralement des individus soit qu'ils paient, soit qu'ils acceptent l'usage de toutes leurs données", a déclaré Anu Talus, présidente du Comité européen de la protection des données, l'EDPB.

Les opérateurs "doivent éviter de transformer le droit fondamental à la protection des données en une fonctionnalité pour laquelle les usagers doivent payer pour en bénéficier", a-t-elle souligné.

Cet avis très attendu de l'organisme qui réunit les autorités de protection des données des pays de l'UE - plus la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein - vise la formule d'abonnement payant lancée par Meta.

Depuis novembre, le géant américain propose aux utilisateurs européens de Facebook et d'Instagram de choisir entre continuer à utiliser gratuitement ces services en consentant à livrer leurs données personnelles à des fins publicitaires ou payer un abonnement pour ne plus voir de publicités.

Ce système est présenté par le groupe comme une façon de se conformer aux règles européennes sur le traitement des données, qui lui ont déjà valu plusieurs condamnations et amendes.

Référence à la Cour de justice

Mais les défenseurs de la vie privée y voient une pratique injuste et une violation des droits des consommateurs. L'avis de l'EDPB avait été sollicité par les autorités de protection des données des Pays-Bas, de Norvège et de Hambourg (Allemagne).

Meta se réfère à une décision de la Cour de justice de l'UE qui ouvrait la voie à des formules payantes comme moyen d'obtenir le consentement d'un usager pour utiliser ses données. "L'avis de l'EDPB ne modifie pas ce jugement, et l'abonnement (...) est conforme aux législations de l'UE", a assuré un porte-parole du groupe.

Meta attend que tranche l'autorité de régulation de l'Irlande où est localisé son siège européen.

"Meta à court d'options"

Dans ce système d'abonnement, "la plupart des utilisateurs consentent au traitement [de leurs données] afin d'utiliser le service et ne comprennent pas toutes les implications de leur choix", argumente cependant l'EDPB.

Les grandes plateformes sont tenues d'envisager "une option alternative équivalente sans frais", précise l'EDPB. "Cette option alternative gratuite devrait être dépourvue de publicité ciblée, par exemple avec des publicités basées sur un volume réduit de données ou n'impliquant pas le traitement de données personnelles".

Enfin, les opérateurs "doivent évaluer au cas par cas si des frais (d'abonnement) sont appropriés, et si oui de quel montant", et "se demander quelles conséquences négatives - exclusion d'un service important, privation d'accès aux réseaux professionnels, perte de contenus...- entraîne le refus de payer ces frais".

Les utilisateurs européens de Meta peuvent s'abonner pour 9,99 euros par mois sur le web, ou 12,99 euros s'ils le font depuis les applications iOS ou Android.

L'association NOYB, fondée par le juriste autrichien Max Schrems, avait déposé une plainte en novembre auprès de l'autorité autrichienne de protection des données. Des groupes de consommateurs ont également saisi le réseau européen des autorités de protection des consommateurs.

"Meta est à court d'options dans l'UE: il doit désormais offrir aux utilisateurs une véritable option 'oui/non' aux publicités personnalisées", a réagi Max Schrems mercredi.

"Dangereux précédent"

S'ils doivent payer un abonnement pour être exemptés de publicité ciblée, "99% des usagers consentent au traitement de leurs données" pour utiliser gratuitement la plateforme, "c'est aussi loin d'un consentement 'librement donné' que la Corée du Nord l'est d'une démocratie", a-t-il ironisé.

Au final, l'EDPB n'exclut pas catégoriquement les formules d'abonnement, mais prévient qu'il établira des critères "précis" de "consentement éclairé, spécifique et sans ambiguïté".

Le lobby de la tech, CCIA, a dénoncé de son côté "un dangereux précédent". "Obliger les entreprises à proposer des services à perte est inédit, cela envoie de mauvais signaux", a déclaré sa dirigeante européenne Claudia Canelles Quaroni. "L'idée selon laquelle la publicité contextuelle (non ciblée) peut constituer une alternative adaptée pour générer des revenus est irréaliste", a-t-elle insisté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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