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Suisse Romande

Nouveau label romand pour valoriser le volontariat des pompiers

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Photo d'illustration (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)
Face à l'érosion des effectifs de sapeurs-pompiers volontaires dans les casernes ces 20 dernières années, la profession lance un nouveau label en Suisse romande. Appelé "Employeur partenaire", il vise à certifier et valoriser l'engagement des employeurs en faveur des pompiers volontaires. Il s'agit aussi de formaliser les droits et devoirs respectifs au sein des entreprises.

"C'est la première fois que l'on met autant nos forces ensemble en Suisse romande pour convaincre les employeurs à participer à l'effort collectif et à un acte de civisme", indique à Keystone-ATS Rafael Stuker, responsable de la communication de l'Etablissement d'assurance contre l'incendie et les éléments (ECA-Vaud).

En Suisse, le service de protection contre les incendies repose essentiellement sur le volontariat: 98% des pompiers sont volontaires et s'engagent pour la protection de la population sur leur temps libre (vacances, week-ends, soirées), mais aussi durant leurs heures de travail. Le pourcentage est pratiquement le même en Romandie.

Un plus et une fausse idée

L'idée du label "Employeur partenaire" est de "faire prendre conscience aux employeurs" qu'un employé engagé volontairement dans la défense incendie "amène aussi un plus en termes de sécurité et de premiers secours dans l'entreprise, de gestion du stress et de leadership", explique M. Stuker.

Il s'agit aussi de lutter contre cette "fausse idée" qu'un employé sapeur-pompier est constamment mobilisé sur le terrain. "Dans le canton de Neuchâtel par exemple, on compte six interventions en moyenne par jour. Ce qui équivaut à maximum une ou deux interventions pour un sapeur-pompier volontaire", relève-t-il. Il y a aussi toujours la possibilité pour l'employé de dire qu'il n'est pas disponible s'il est occupé en séance ou à une tâche primordiale.

Dans le canton de Vaud par exemple, une trentaine d'entreprises ont montré un intérêt pour ce label. Des petites et moyennes entreprises mais aussi des plus grandes et même quelques multinationales, selon le porte-parole de l'ECA-Vaud. La distinction sera décernée aux entreprises qui signent la "Charte Employeur". Secteurs privé et public sont tout autant ciblés.

En la signant, l'employeur s'engage à libérer le sapeur-pompier de ses obligations professionnelles en cas d'urgence ou d'exercice. De son côté, l'employé s'engage à informer son employeur de sa fonction bénévole au moment de l'embauche ou avant le début de la formation et à adapter son calendrier d'exercices et de gardes à ses impératifs professionnels.

Démarche anticipative

"Il n'y a absolument pas péril en la demeure. Nous avons aujourd'hui les effectifs nécessaires. Mais il s'agit d'anticiper pour le futur face au constat d'une lente érosion des pompiers volontaires ces 20 dernières années", affirme M. Stuker. Il cite dans le même temps les besoins croissants de lutte incendie à l'avenir en raison du réchauffement climatique (canicule, sécheresse, feux de forêt, etc.).

"Nous avons commencé avec les cantons de Vaud, Neuchâtel, Fribourg, Valais et Jura, via les fédérations cantonales de sapeurs-pompiers et les ECA", explique-t-il. "Nous sommes encore en discussion avec Genève, dont l'intérêt est différent vu que son système est plus basé sur des pompiers professionnels", précise-t-il. A long terme, l'idée est d'étendre ce label à l'ensemble de la Suisse, selon lui.

L'inexorable érosion des effectifs dans les casernes depuis les années 2000 est "difficilement explicable". M. Stuker évoque quelques hypothèses: "Il y a des raisons sociétales liées à l'individualisation de nos sociétés. Les candidats hésitent à s'engager pour la communauté, par manque de temps ou de motivation. Sans compter la pression toujours plus forte au niveau professionnel qui a aussi un impact sur la gestion du travail et de la vie privée".

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Suisse Romande

La forêt en fête samedi à Sauvabelin

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La partie officielle se tiendra au pied de la tour de Sauvabelin (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La forêt sera en fête samedi à Sauvabelin, sur les hauts de Lausanne. Au menu de cette 11e édition d'Arbracadabra, des démonstrations de débardage à cheval, des ateliers forestiers et nature, des contes et des concerts.

La manifestation a pour thème le rôle des forêts dans la protection du climat. Des professionnels de la forêt, des associations et des artistes participeront à cette journée, organisée par la ville de Lausanne en partenariat avec l'association Arbracadabra.

Une place de choix sera réservée à la filière forestière et aux métiers de la forêt. Des stands informeront sur l'actualité du plan canopée, qui vise à rafraîchir la ville, et le projet 123... Nature, qui cherche à dresser un état des lieux de la biodiversité.

Des stands de restauration et une buvette seront à la disposition du public, qui est invité à se rendre à la fête à pied ou en transports publics. Une navette est proposée depuis le parking-relais des Avettes (proche de Grand-Vennes), la Sallaz et Sauvabelin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Piste de ski vertigineuse inaugurée aux Diablerets

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Le Black Wall relie le sommet de Glacier 3000 (3000 m) au col du Pillon (1546 m), en passant par un tunnel de 265 m percé dans la montagne. La pente atteint jusqu'à 46° (104%). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Une piste noire présentée comme l'une des plus raides au monde a ouvert lundi sur le domaine skiable de Glacier 3000, aux Diablerets. Cette descente de 3 km relie le sommet (3000 m) au col du Pillon (1546 m), via un tunnel de 265 m percé dans la montagne.

Avec une pente maximale à 104% (46°), le Black Wall (mur noir) dépasse la Streif ou le Lauberhorn, les redoutables pistes de ski alpin de Kitzbühel (Autriche) et de Wengen (Alpes bernoises), compare un communiqué de Glacier 3000. Sa préparation a représenté un défi, souligne l'exploitant. Il a fallu stationner une dameuse avec un treuil de 1400m de long dans la paroi au sommet de la pente, afin de pouvoir damer la partie supérieure de la piste.

Le nouveau tracé se trouve sur le secteur de Pierres Pointes, déjà utilisé pour le ski de 1963 à 1999. Ce versant était alors desservi par une télécabine, démantelée lors du renouvellement des installations.

La réalisation du tunnel - qui est équipé d'un tapis de ski pour l'intérieur - a pris six mois. Dans le but de limiter le recours à l'hélicoptère, l'essentiel du matériel a été acheminé à l'aide des remontées mécaniques existantes et d'un téléphérique de chantier installé pour l'occasion, indique le communiqué.

Garantir la compétitivité

Glacier 3000 dispose désormais de trois grandes pistes de plus de 1000 m de dénivelé: Combe d'Audon (7 km), Red Run (8 km) et Black Wall. "Toutes les trois se situent sur des versants nord, avec un départ à plus de 3000 m d'altitude, garantissant un enneigement naturel cinq mois par année", relève l'entreprise.

Il s'agit de garantir une "offre compétitive" dans un contexte marqué par le réchauffement climatique et la raréfaction de la neige. La société rappelle ainsi que l'exploitation du secteur du glacier de Tsanfleuron, sur le domaine de Glacier 3000, est incertaine pour les prochaines décennies en raison de la fonte des glaces.

Les amateurs de glisse pourront s'essayer à la nouvelle piste jusqu'au 7 mai prochain, date qui marquera la fin de la saison de ski. Le Black Wall aurait initialement dû être inauguré le 9 février dernier, mais les conditions météorologiques en avaient décidé autrement.

Une partie de la station supérieure de Glacier 3000 a été ravagée par un incendie en septembre dernier. Le restaurant dessiné par l'architecte tessinois Mario Botta au 4e étage ainsi que le self-service du 3e étage ont été détruits, mais le téléphérique est resté intact et les installations ont pu ouvrir le 12 novembre, avec une offre de restauration adaptée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

VIDEO - La forge traditionnelle entre dans le patrimoine immatériel vaudois

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Craignant une perte de connaissances en lien avec leurs métiers, plusieurs professionnels de la forge traditionnelle alliés au Musée du fer et du chemin de fer de Vallorbe (sur l'image) se sont adressés au Canton de Vaud afin de faire reconnaître l’importance de ce patrimoine (archive). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les savoir-faire de la forge traditionnelle font leur entrée à l'Inventaire cantonal du patrimoine immatériel vaudois. Ils rejoignent le fromage d'alpage, les boîtes à musique ou encore le tavillonnage. Découverte avec Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

 

Craignant une perte de connaissances en lien avec leurs métiers, devenus de nos jours plus rares, plusieurs professionnels de la forge traditionnelle alliés au Musée du fer et du chemin de fer de Vallorbe se sont adressés au Canton afin de faire reconnaître l'importance de ce patrimoine, explique lundi un communiqué de l'Etat de Vaud. Leur demande a été satisfaite.

"Cette démarche, qui acte légalement la reconnaissance symbolique de la valeur historique d'une tradition, permet aux détenteurs d'obtenir des soutiens financiers pour des actions de préservation, de recherche ou de visibilisation", indique le communiqué. Pour acquérir ce statut, les pratiques doivent avoir un lien significatif avec le territoire, son histoire et son identité, exister depuis plus de 30 ans et être toujours vivantes, précise le Canton.

Pratique raréfiée

Le travail du fer, attesté dans l'arc jurassien dès le IVe siècle avant notre ère, se pratique toujours aujourd'hui "avec excellence" dans certaines régions du canton de Vaud. Les fouilles archéologiques ont établi la présence au pied du Jura de près de 60 exploitations sidérurgiques dès 350 avant notre ère et, à Vallorbe, l'existence d’un véritable centre industriel avec trois ferrières alimentant le travail de dizaines de forgerons dès le XVIe siècle.

L'activité, ayant perduré dans la région au travers des siècles et faisant ces dernières années l'objet d’un regain d'intérêt de la part du public, n'occupe néanmoins qu'une place réduite dans les systèmes de production et de consommation actuels. Comme d'autres métiers artisanaux, les savoir-faire de la forge traditionnelle sont utilisés aujourd'hui dans des buts pratiques ou artistiques, sur commande de particuliers ou lors de restaurations.

Pour rappel, le patrimoine immatériel rassemble les traditions orales (contes et légendes, etc.), les coutumes (Saint-Nicolas, guet de la cathédrale de Lausanne, etc.) les fêtes (carnavals, etc.) et les savoir-faire de métiers (tavillonnage, etc.). A l'instar des savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d'art inscrits en 2020 à l'UNESCO, le patrimoine immatériel vaudois est, dans certains cas, reconnu au-delà des frontières.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Des élus lausannois de tous bords clament leur colère

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Des conseillers communaux de six partis lausannois ont exprimé leur colère lundi face au retard de plusieurs années annoncé pour le chantier de la gare de Lausanne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Des élus lausannois de tous bords politiques ont clamé leur colère lundi après l'annonce d'un nouveau retard important pour le chantier de la gare. Dénonçant une inégalité de traitement, ils exigent que les surcoûts soient pris en charge par la Confédération.

Des représentants communaux de tous les partis, qui se présentent dans un esprit de concorde, "c'est assez rare. C'est l'une des toutes premières fois que nous faisons une action commune", a déclaré en préambule le président du groupe socialiste au Conseil communal, Louis Dana, lundi lors d'un point de presse devant la gare de Lausanne.

Une unité à la hauteur du mécontentement des élus qui estiment que les CFF et l'Office fédéral des transports (OFT) se moquent d'eux. Ces derniers ont en effet annoncé vendredi que la fin des travaux du chantier de la gare était repoussée à 2037 afin de tenir compte de l'évolution du nombre de voyageurs. Une annonce qui intervient après le coup d'arrêt donné au chantier en 2022 par l'OFT, le projet n'offrant pas des garanties de stabilité suffisantes.

Génération péjorée

Pour les élus lausannois, ces retards révèlent un grave manque de considération pour la Suisse romande. "La gare de Lausanne est d'importance nationale. Nous nous sommes sentis un peu maltraités", a relevé M. Dana, rappelant qu'à Zurich, les délais ont été respectés.

"En 2038, j'aurai 45 ans. Ma génération, qui organise sa vie, autour de la gare, va être clairement péjorée", a protesté la conseilère communale Virginie Cavalli, co-présidente des Vert'libéraux du Grand Lausanne.

Ilias Panchard, conseiller communal et co-président des Verts lausannois, a lui déploré "des investissements insuffisants en Suisse romande". En outre, avec treize ans de retard, il s'agit d'ores et déjà de penser à rapprocher les projets de la gare 2050 de ceux de 2038. Et "cela signifie possiblement des travaux de 2021 à 2050", a-t-il pointé.

Petits commerces et riverains

"Quid des petits commerces? Comment vont-ils être impactés? Quelles mesures vont être prises pour les soutenir face à un chantier qui leur fera subir de grands préjudices?" a questionné pour sa part le président du groupe UDC Valentin Christe.

"La mise à niveau de la gare doit être considérée comme une priorité nationale", a ajouté Yohan Pain, conseiller communal d'Ensemble à gauche. Le dossier a été bâclé. L'OFT et les CFF ont des responsabilités. Les riverains et les commerçants doivent être dédommagés, a-t-il exigé.

Nombreuses atteintes

La présidente du PLR lausannois et conseillère communale Mathilde Maillard a de son côté évoqué les conséquences néfastes pour Lausanne, ville centre. Ces retards portent atteinte à sa vie économique, aux transports publics, aux projets de développement comme le métro M3, notamment.

Les élus communaux, qui n'ont pas de compétences dans le dossier, veulent désormais des garanties claires, des solutions pour absorber le trafic. "Nous demandons des dédommagements pour chaque centime investis par la Ville en raison de ce retard", a relevé Mme Maillard.

M3 en question

La Confédération doit également garantir que le M3 puisse être réalisé dans les temps. Le conseiller aux Etats Olivier Français a évoqué la possibilité éventuelle de commencer la partie nord du M3, a noté Louis Dana. Mais "on est dans le flou, on n'a pas de compétences".

Les conseillers communaux demandent également à l'ensemble des élus romands de s'engager afin que la gare de Lausanne puisse continuer d'assurer son rôle essentiel. Notamment par le biais d'investissements fédéraux importants pour améliorer les infrastructures. Les responsables de ce fiasco doivent s'expliquer, ont-ils exigé.

Echanges prévus

Présents au point de presse, les CFF ont constaté qu'il existait un réel besoin de clarification et d'explications sur le projet, sur son historique et sur les investissements en Suisse romande. Ils ont invité les présidents des partis lausannois à une rencontre. L'invitation a été acceptée. Une date sera proposée rapidement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud: semaine de prévention pour apprendre à gérer un budget

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La campagne Swiss Money Week, déclinée notamment dans le canton de Vaud, vise à prévenir les problèmes liés à l'argent (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Pour la troisième année consécutive, le Canton de Vaud participe la semaine prochaine à l'opération nationale "Swiss Money Week". Cette campagne, qui vise à sensibiliser sur des thématiques liées à l'argent, se décline en plusieurs événements gratuits.

Des stands de conseil en budget seront montés mardi dans les épiceries Caritas de Lausanne et Renens. Une ligne téléphonique, tenue par des spécialistes de la Fédération romande des consommateurs, proposera mardi et vendredi un appui personnalisé pour l'établissement d'un budget (078 940 12 29).

Organisé par l'Unité d'assainissement financier de la Ville de Lausanne, un jeu de cartes "Ciao cash" sera proposé aux personnes intéressées, mercredi au casino de Montbenon. Diverses informations spécifiques pour les jeunes seront également mises à disposition sur le site et les réseaux sociaux de "ontecoute.ch".

Hotline

L'Etat de Vaud rappelle aussi qu'il dispose du programme cantonal "Parlons Cash!". Celui-ci propose gratuitement un accompagnement en gestion de dettes, un soutien pour apprendre à faire un budget ainsi qu'une permanence téléphonique (0840 43 21 00).

Cette hotline s'adresse à toute personne, endettée ou non. Des professionnels répondent aux questions et donnent des premières pistes de solutions, poursuit le communiqué.

L'an dernier, plus de 2000 personnes ont appelé cette ligne téléphonique. Dès le 3 avril, ses horaires seront étendus à deux après-midis: elle répondra les lundis et mercredis de 8h30 à 17h00 (au lieu de 08h30 à 13h00). Les mardis et jeudis, elle continue à répondre de 08h30 à 13h00.

www.vd.ch/parlons-cash

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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