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Politique

Un conseiller national UDC défend les critiques contre les villes

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Le conseiller national Thomas Matter (UDC/ZH) estime que trop de citadins dépendent directement ou indirectement de l'Etat (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'UDC revient à la charge avec ses critiques contre les villes. Pour le conseiller national Thomas Matter (ZH), de nombreux citadins sont directement ou indirectement dépendants de l'Etat. Il faut, selon lui, plus de vérité sur les coûts.

Dans une interview publiée samedi dans la NZZ, M. Matter estime qu'une plus grande transparence des coûts ouvrirait les yeux des citadins et les rendrait plus responsables avec leur argent. Il prédit que la vérité éclatera au grand jour lorsque la situation économique se détériorera.

Beaucoup de gens se rendront alors compte que les politiques dépensières d'extrême gauche pratiquées par les villes étaient une erreur, avance-t-il. Si les citadins veulent vivre avec tous ces services publics excessifs, ils doivent au moins les payer, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, souligne M. Matter. Il considère la compensation des charges pour les villes comme une épine dans le pied.

Les partis bourgeois sont tellement minoritaires dans les villes aujourd'hui qu'ils n'ont aucune chance de faire changer les choses, relève-t-il. "C'est pourquoi nous devons à l'avenir être de plus en plus actifs aux niveaux cantonal et national et aider nos électeurs marginalisés dans la ville", ajoute-t-il.

Le conseiller national rejette l'accusation selon laquelle cela porterait atteinte à l'autonomie des communes, une valeur par ailleurs chère à l'UDC. Afin d'augmenter le poids des régions rurales dans les votations dans le canton de Zurich, il pourrait imaginer l'introduction d'une majorité des districts analogue à la majorité des cantons au niveau national.

Interrogé samedi dans La Liberté et ses journaux partenaires sur le clivage ville-campagne, l'ex-sénateur fribourgeois Christian Levrat (PS) reconnaît que, "dans le champ politique, la séparation entre villes et campagnes a tendance à croître et c'est un problème". Il considère en revanche le fait que l'UDC attise cette division comme "un peu facile" et "pas très sain".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Frappes israéliennes et combats dans la bande de Gaza

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Des centaines de milliers de Palestiniens fuient Rafah. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'armée israélienne a multiplié tôt mardi les frappes aériennes dans la bande de Gaza dévastée par plus de sept mois de guerre. Les civils palestiniens continuaient de fuir les violences, principalement dans la ville de Rafah menacée d'une offensive majeure d'Israël.

Dans les premières heures de la journée mardi, des témoins et des correspondants de l'AFP ont fait état de frappes aériennes dans différents secteurs de Gaza. La défense civile palestinienne a dénombré au moins huit morts dans un bombardement sur un immeuble du camp de Nousseirat (centre).

Des frappes ont aussi visé le secteur de Rafah, où 1,4 million de Palestiniens s'entassent. Si la grande majorité de cette population avait trouvé refuge à Rafah pour tenter d'échapper aux frappes et aux combats des derniers mois, une partie d'entre eux désormais fuit désormais cette ville adossée à la frontière fermée de l'Egypte.

Le 7 mai, l'armée israélienne a pénétré avec ses chars dans le secteur est de Rafah. Elle a lancé des ordres d'évacuation. Près de 360'000 civils sont partis, selon l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Etudiants propalestiniens à UniMail à Genève: la police intervient

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La police est intervenue tôt mardi matin à l'Université de Genève. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La police est intervenue tôt mardi matin pour déloger les étudiants propalestiniens qui occupaient depuis près d'une semaine l'Université de Genève. Elle a évacué la cinquantaine de protestataires qui refusaient de partir, selon un journaliste de Keystone-ATS.

Une vingtaine de policiers en uniforme et en civil ont pénétré dans le bâtiment UniMail vers 05h00, a précisé le journaliste de l'agence de presse présent sur place. Les agents ont procédé à des contrôles d'identité et ont évacué les étudiants.

L'Université de Genève (UNIGE) avait haussé le ton lundi après l'échec de négociations, en annonçant le dépôt d'une plainte pénale pour violation de domicile contre les étudiants propalestiniens.

Dans un courrier adressé à la communauté universitaire, la rectrice de l'université Audrey Leuba avait appelé les membres de la coordination étudiante pour la Palestine à respecter l'ultimatum donné et de libérer les locaux dans le calme.

Des incidents

Si le rectorat disait comprendre "le soutien et la solidarité que le collectif manifeste envers les victimes du conflit de Gaza", il lui avait demandé de "respecter les règles de sécurité" et les limites légales.

Les étudiants propalestiniens demandent notamment que l'UNIGE prenne position pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et qu'elle mette fin à ses collaborations avec les universités et les instituts de recherche israéliens.

Depuis une semaine, plusieurs incidents, liés à cette occupation, ont éclaté. Pour éviter tout dérapage, l'UNIGE avait décidé samedi soir de limiter l'accès au bâtiment UniMail aux seuls membres de la communauté universitaire. Des agents de sécurité filtraient les entrées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Blinken en Ukraine pour rassurer à propos du soutien américain

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C'est la quatrième visite de M. Blinken, à droite sur le cliché, à Kiev depuis le début de l'invasion russe en février 2022 (archives). (© KEYSTONE/EPA PRESIDENTIAL PRESS SERVICE/PRESIDENTIAL PRESS SERVICE)

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est arrivé mardi matin à Kiev pour une visite surprise censée rassurer les Ukrainiens sur le soutien continue des Etats-Unis. Sa venue intervient au moment où la Russie mène une offensive dans la région de Kharkiv.

M. Blinken, dont c'est la quatrième visite à Kiev depuis le début de l'invasion russe en février 2022, est arrivé par train de nuit en provenance de la Pologne. II doit notamment rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky, selon un journaliste de l'AFP l'accompagnant.

Cette visite, qui n'avait pas été annoncée au préalable, intervient quelques semaines après le vote du congrès américain débloquant une enveloppe massive pour l'Ukraine de 61 milliards de dollars, qui était restée en rade pendant plusieurs mois pour des raisons de politique intérieure aux Etats-Unis en pleine année électorale.

Depuis lors, les Etats-Unis ont dégagé quelque 1,4 milliard de dollars en aide militaire à puiser sur leurs stocks, essentiellement des systèmes antiaériens Patriot et NASAMS qui font cruellement défaut à l'Ukraine pour faire face aux Russes, ainsi que des munitions pour l'artillerie.

Le flot d'aide devrait se poursuivre à un rythme accéléré alors que Washington s'efforce de rattraper les mois perdus pendant que le congrès tentait de s'entendre sur l'assistance à Kiev.

Accord de défense

"Ce voyage a d'abord pour but d'envoyer un signal fort pour rassurer les Ukrainiens qui se trouvent manifestement dans une situation très difficile, à la fois en raison de l'intensification des combats sur le front de l'est, mais aussi parce que les Russes étendent maintenant leurs attaques transfrontalières à Kharkiv", a indiqué un haut responsable américain à bord du train transportant le secrétaire d'Etat.

M. Blinken entend notamment "détailler comment notre aide sera mise en oeuvre de manière à renforcer leurs défenses et à leur permettre de reprendre l'initiative" sur le champ de bataille, a-t-il ajouté sous couvert d'anonymat.

La dernière visite d'un haut responsable américain en Ukraine remonte à celle de Jake Sullivan, le conseiller du président Biden pour la sécurité nationale, en mars dernier.

Au cours de sa visite, M. Blinken doit avoir des entretiens outre avec le président Zelensky, avec son homologue Kuleba, rencontrer des membres de la société civile et prononcer un discours axé sur "l'avenir de l'Ukraine", a-t-on ajouté de même source.

L'idée étant de mettre en valeur les "succès de l'Ukraine" dans le prolongement du discours de M. Blinken en juin dernier à Helsinki où il avait au contraire mis l'accent sur "l'échec stratégique" de la Russie, a-t-on fait valoir de même source.

Parmi les sujets en discussion figure également un accord de défense bilatéral que les Etats-Unis espèrent conclure avant le sommet de l'OTAN en juillet à Washington. "Les négociations sont dans leur phase finale. Nous sommes très proches" d'un accord de défense, a dit le responsable américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Au procès Trump, son ex-avocat devenu ennemi juré l'incrimine

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Donald Trump lundi lors d'une pause durant son procès. (© KEYSTONE/AP/Spencer Platt)

Il a été le fidèle lieutenant mais il a juré sa perte: l'ex-avocat de Donald Trump, Michael Cohen, a affirmé lundi avoir menti, intimidé et menacé pour le compte de l'ex-président des Etats-Unis, dans un face-à-face au procès pour paiements dissimulés à une star du X.

Après le récit cru livré la semaine dernière par l'actrice et réalisatrice de films pornographiques Stormy Daniels sur une relation sexuelle en 2006 avec Donald Trump - qu'il nie - ce témoignage qui a commencé vers 09h30 (15h30 en Suisse) est l'autre moment crucial de ce procès historique aux lourds enjeux politiques.

A 77 ans, le candidat des républicains pour la Maison Blanche risque la première condamnation pénale - assortie peut-être d'une peine de prison ferme - d'un ancien président dans l'histoire des Etats-Unis.

Cela ne l'empêcherait pas de se présenter au scrutin du 5 novembre et encore moins d'être réélu pour revenir à la Maison Blanche, après son départ dans le chaos en janvier 2021.

Mais le procès perturbe sa troisième campagne présidentielle en l'obligeant à suivre en silence les audiences presque chaque jour depuis mi-avril au tribunal pénal de Manhattan.

Appelé à la barre, Michael Cohen, 57 ans, l'air nerveux en arrivant, a été déjà interrogé deux heures durant par une procureure pour savoir s'il a "menti" et "intimidé" des gens.

Rapide et calme

Le témoin, qui s'exprime rapidement mais avec calme, a répondu par deux fois "oui Madame" la procureure.

"C'est ce qui devait être fait pour accomplir les tâches", a dit sous serment l'ancien avocat.

Donald Trump est resté impassible avant de s'affaisser dans son fauteuil.

Tout au long de ce premier témoignage, Michael Cohen a impliqué son ancien patron en affirmant qu'il était au courant des paiements à Stormy Daniels et à une autre mannequin de Playboy, Karen McDougal, pour qu'elles taisent de prétendues relations sexuelles une dizaine d'années avant la campagne présidentielle de 2016.

M. Trump aurait ainsi dit à M. Cohen "de s'assurer" que l'histoire avec Karen McDougal "ne sorte pas", selon l'ancien avocat.

Le jury avait déjà pu entendre l'enregistrement audio d'une conversation privée où MM. Cohen et Trump évoquent un paiement pour obtenir le silence de Mme McDougal, qui affirmait aussi avoir eu une relation, de plusieurs mois, avec le magnat de l'immobilier et animateur de télévision dans les années 2000.

Michael Cohen a été le fidèle d'entre les fidèles de Donald Trump, surnommé son "pitbull".

Selon l'accusation, quand l'avocat a été remboursé en 2017 des paiements à Stormy Daniels, par celui qui était devenu président des Etats-Unis, cela avait été maquillé en "frais juridiques" dans les comptes de la holding immobilière de la famille, la Trump Organization.

Objectif: cacher que l'argent avait servi à étouffer un scandale sexuel, Donald Trump étant déjà marié à Melania en 2006.

Donald Trump est poursuivi pour 34 délits de falsifications comptables, qui pourraient lui valoir en théorie jusqu'à une peine de prison.

Haine tenace

Quand l'affaire avait été révélée par le Wall Street Journal en 2018, Michael Cohen avait d'abord affirmé avoir payé Stormy Daniels de sa propre initiative, sans en informer son patron.

Rattrapé par la justice, celui qui se targuait autrefois d'être prêt "à prendre une balle pour Donald Trump" s'est retourné contre lui en assurant avoir agi sous ses ordres.

Michael Cohen a plaidé coupable en 2018 d'évasion fiscale, fausses déclarations au Congrès et violation des lois de financement de campagne électorale, ce dernier délit étant directement lié au paiement à Stormy Daniels. Condamné à trois ans de prison, il a passé environ un an derrière les barreaux.

Michael Cohen et Donald Trump se vouent désormais une haine tenace.

Vendredi, les avocats du milliardaire avaient fustigé des vidéos sur TikTok où son ennemi juré apparaît vêtu d'un tee-shirt sur lequel Donald Trump se tient derrière des barreaux.

Le juge Juan Merchan a demandé au témoin de cesser de telles attaques, Donald Trump ayant lui-même interdiction de s'exprimer sur les témoins ou les jurés.

Une fois interrogé par les procureurs, l'ancien avocat devrait être soumis à un feu roulant de questions de la défense, qui l'a dépeint comme un menteur pathologique, un avis partagé par les partisans de Donald Trump.

"Cohen, c'est une grosse blague (...) Il n'a aucune crédibilité", a lâché Lisa Lombardo, 61 ans, lors d'un meeting de Trump samedi près de New York.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Les dernières heures d'occupation d'UniMail se dessinent

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Les étudiants propalestiniens qui occupent UniMail depuis près d'une semaine s'attendent à être évacués. Ici un rassemblement de soutien devant l'entrée principale lundi. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, l'occupation nocturne d'UniMail par des étudiants propalestiniens vit ses dernières heures. Lundi, le rectorat de l'Université de Genève (UNIGE) a indiqué avoir déposé une plainte pénale pour violation de domicile, prélude à une évacuation.

Dans un courrier adressé à la communauté universitaire, la rectrice de l'UNIGE Audrey Leuba espère que la force ne sera pas nécessaire pour déloger les occupants. La coordination étudiante pour la Palestine est invitée à respecter l'ultimatum qui lui a été fixé et à libérer les locaux dans le calme. UniMail ferme à 22h00.

L'UNIGE comprend "le soutien et la solidarité que le collectif manifeste envers les victimes du conflit de Gaza". Le rectorat précise toutefois que ce mouvement "doit respecter les règles de sécurité" et les limites légales. Le rectorat a considéré depuis le début l'occupation nocturne d'UniMail comme illicite.

Rencontre de la dernière chance

Lundi, Audrey Leuba a discuté avec une délégation de la coordination étudiante pour la Palestine. L'échange n'a pas permis d'accorder les points de vue. Une étudiante ayant participé à la rencontre a déclaré que la rectrice leur avait annoncé qu'une évacuation des lieux serait ordonnée dans la soirée.

En fin de journée, un rassemblement a débuté sur le parvis d'UniMail, organisé par la coordination étudiante pour la Palestine. Entre 300 et 400 personnes ont répondu à l'appel. Des slogans ont été entonnés, dont l'un demandant la démission de Mme Leuba, car la rectrice refuserait dorénavant tout dialogue.

Les étudiants propalestiniens demandent notamment que l'UNIGE prenne position pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et qu'elle mette fin à ses collaborations avec les universités et les instituts de recherche israéliens. Ils veulent aussi que l'institution mette en place une politique proactive d'accueil des étudiants palestiniens.

Accès filtrés

Après une série d'incidents mineurs et pour éviter tout dérapage grave, l'UNIGE a décidé depuis samedi soir de limiter l'accès au bâtiment UniMail aux seuls membres de la communauté universitaire. Des agents de sécurité filtrent maintenant les entrées. La nuit dernière, environ 80 personnes se trouvaient encore à UniMail.

Le rectorat de l'UNIGE avait formulé deux exigences à l'égard des étudiants. Il demandait que cesse l'occupation des locaux en dehors des heures d'ouverture d'UniMail. Il réclamait aussi qu'une banderole proclamant, en anglais, que la Palestine devait être libérée "du Jourdain à la mer" ("from the river to the sea"), soit enlevée. Une expression associée par certains à la destruction de l'Etat d'Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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