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Economie

Trois personnes sur quatre vivent dans une zone urbaine en Suisse

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Plus les villes sont grandes, plus elles comptent en général de locataires. C'est notamment le cas à Genève (archives). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

Environ trois personnes sur quatre en Suisse habitent dans des zones urbaines, selon une statistique de l'Union des villes suisses et de l'OFS. Il y a nettement plus de ressortissants étrangers et un peu plus de célibataires dans les villes que dans le reste du pays.

Après l’exode urbain des années 1980 et 1990, les villes suisses ont connu au cours des vingt dernières années une véritable renaissance, relèvent l'Union des villes suisses et l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans leur "Statistique des villes suisses 2021", publiée mardi. L'étude se base sur les recensements des années 2017/2018, couvrant 171 villes.

Quelque 19% des habitants des 171 villes étudiées ont moins de 20 ans, 63% ont entre 20 et 64 ans et 18% plus de 64 ans, une structure qui diffère peu du reste de la Suisse. Par ailleurs, 47% de la population urbaine est célibataire, contre 42% dans le reste de la Suisse. Les habitants des villes sont à 31% des étrangers, contre seulement 20% de la population non urbaine.

Une majorité de maisons individuelles

La structure du marché du logement contribue à cette diversité de population. En 2018, les 171 villes sous revue comptaient 2,2 millions de logements au total, répartis dans 539'767 bâtiments. Parmi eux, 46,8% étaient des maisons individuelles et 35,6% des maisons à plusieurs logements.

La proportion de maisons individuelles augmente à mesure que la taille de la commune diminue, révèle la statistique, qui met cette année l'accent sur la thématique "habiter en ville". Le phénomène inverse se produit pour les maisons à plusieurs logements: leur part est de 43% dans les dix plus grandes villes suisses, contre moins de 33% dans les 161 autres villes.

Les logements de trois pièces prédominent dans la plupart des catégories de communes, même si les appartements de quatre pièces sont légèrement majoritaires dans les villes de moins de 20'000 habitants.

Plus de locataires dans les grandes villes

Avec un taux de 9,8%, les logements de cinq pièces ou plus sont les plus rares dans les grandes villes, alors que leur part est de 19% dans les autres catégories de communes. Dans les villes suisses, 69% des locataires vivent dans un logement de trois ou de quatre pièces. La plupart des propriétaires (86,5%) disposent quant à eux d'un logement de quatre pièces ou plus.

Globalement, plus les villes sont grandes, plus elles comptent de locataires, notent l'OFS et l'Union des villes suisses. A Brigue-Glis (VS), à Möhlin (AG), à Spiez (BE) et à Uzwil (SG), plus de la moitié des logements habités sont par exemple occupés par leurs propriétaires. A Genève, Lausanne, Zurich et à Carouge (GE), plus de 90% des logements sont par contre en location ou détenus dans le cadre d'une coopérative.

De 2015 à 2017, 74% des logements habités dans les villes étaient occupés par des locataires ou dans le cadre d'une coopérative d'habitation. Vingt-cinq pourcents étaient occupés par les propriétaires du logement.

Les bâtiments abritant des logements d’utilité publique représentent par ailleurs 1,3% des immeubles d'habitation en Suisse. Dans les grandes villes, la proportion est nettement au-dessus de la moyenne (11,4%).

Pas de lien entre taille et loyer

Il n'existe plus forcément de corrélation entre la taille de la localité et le montant des loyers, relève par ailleurs la statistique. Les villes entre 50'000 et 99'000 habitants offrent ainsi les deuxièmes loyers moyens les moins chers.

La zone est davantage déterminante pour déterminer les prix de location. La "Goldküste" zurichoise est la région la plus chère, tandis que la région jurassienn est la meilleur marché. Sur une moyenne suisse de 1319 francs, on paie par exemple 2195 francs par appartement à Zollikon (ZH), contre 715 francs au Locle (NE).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

BNS: Antoine Martin nommé au directoire

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BNS: Antoine Martin nouveau membre du directoire. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Conseil fédéral a nommé vendredi Antoine Martin à la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS), sur proposition du Conseil de banque de la BNS, afin de remplacer Andréa Maechler.

Originaire de Froideville (VD), Antoine Martin, 54 ans, travaille actuellement à la Federal Reserve Bank de New York. Il connaît les tenants et les aboutissants des activités d'une banque centrale et bénéficie de connaissances approfondies de la politique monétaire.

Andréa Maechler a quitté ses fonctions le 30 juin 2023 pour reprendre le poste de directrice générale adjointe de la Banque des règlements internationaux (BRI) à Bâle en septembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BNS étend l'apport de liquidités à toutes les banques suisses

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La BNS table sur une large participation des établissements exerçant des activités hypothécaires. A en croire M. Schlegel, la "Suisse entière" profitera de cette "contribution à la stabilité financière et à la résilience du système bancaire". (KEYSTONE/Michael Buholzer). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les banques suisses pourront bénéficier du mécanisme de garantie de liquidités mis en oeuvre après le rachat de Credit Suisse par UBS. La Banque nationale suisse (BNS) a décidé d'étendre ce dispositif à tous les établissements, pas uniquement d'importance systémique.

A l'avenir, la BNS pourra accorder à toutes les banques domiciliées en Suisse des liquidités en échange de garanties sous formes de créances hypothécaires, a expliqué jeudi en conférence de presse Martin Schlegel, vice-président de l'institut d'émission. Cette aide publique d'urgence sera cependant conditionnée à une préparation préalable des établissements concernés. La banque centrale helvétique a informé les acteurs du secteur en juillet dernier.

Les créances hypothécaires devront être transférées à la BNS pour qu'elles soient considérées comme garanties, ce qui implique des "préparatifs nécessaires aux niveaux juridique et opérationnel" pour les établissements concernés, précise la banque centrale helvétique, qui a lancé cette initiative en 2019 puis débuté sa mise en oeuvre l'année dernière dans le cadre d'un projet pilote.

SIX Terravis, plateforme numérique destinée au marché hypothécaire du groupe de services financiers SIX, contribuera à l'extension du dispositif d'approvisionnement en liquidité du secteur bancaire par la BNS. Ce système permet de gérer les informations sur les créances hypothécaires et les lettres de gage au porteur correspondantes dans un système central et de les transmettre à la banque centrale, a expliqué la société dans un communiqué.

La BNS table sur une large participation des établissements exerçant des activités hypothécaires en Suisse. A en croire M. Schlegel, le secteur bancaire ne sera pas l'unique bénéficiaire de ce dispositif. La "Suisse entière" profitera de cette "contribution à la stabilité financière et à la résilience du système bancaire".

Plus d'instruments nécessaires

Début septembre, le Conseil fédéral a adopté le message relatif au mécanisme public de garantie des liquidités ("Public liquidity backstop" ou PLB) pour les seules banques systémiques, à savoir UBS, Raiffeisen, Postfinance et la Banque cantonale de Zurich. Le gouvernement helvétique avait déjà jeté les bases du dispositif PLB en mars 2022, puis l'avait mis en oeuvre par ordonnance une année plus tard suite à la crise de Credit Suisse.

Pour M. Schlegel, le rachat de l'ex-numéro deux bancaire helvétique en difficulté a "mis en évidence, une fois de plus, combien il est important pour les banques de se montrer prévoyantes en matière de liquidités". "Quelle que soit sa taille, un établissement bancaire peut se retrouver dans une situation où un grand volume de liquidités devient rapidement nécessaire", a-t-il affirmé devant la presse, en marge de l'examen trimestriel des situations monétaire et économique.

Interrogé par l'agence AWP sur la nécessité d'introduire de nouvelles mesures pour renforcer davantage le secteur bancaire suisse, M. Schlegel a répondu que les autorités helvétiques, y compris la BNS, étaient en train de préparer un nouveau rapport à ce sujet qui sera publié au printemps.

Depuis le rachat forcé de Credit Suisse, au bord de la faillite, par UBS décrété en mars par les autorités, les voix fusent pour un meilleur encadrement des banques suisses. Dans un récent entretien au journal NZZ, la présidente de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) Marlene Amstad avait suggéré que son institution avait besoin de plus d'outils de coercition.

Le régulateur voudrait ainsi être en mesure de prononcer des amendes et d'appliquer un régime de certification des cadres supérieurs ("Senior Management Regime"). Ce dernier, en vigueur notamment au Royaume-Uni, prévoit une plus grande responsabilisation des cadres dirigeants d'un établissement financier.

fr/rq/jh/al/ib

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BNS prévoit un retour à la stabilité des prix pour 2025

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Les incertitudes quant à l'ampleur qu'atteindront les hausses de loyers induites par le relèvement en juin du taux de référence hypothécaire restent importantes (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Banque nationale suisse (BNS) n'anticipe toujours pas de normalisation de l'inflation avant 2025. La progression des prix à la consommation devrait alors ralentir à 1,9%, soit tout juste dans la plage de 0 à 2% considérée comme gage de stabilité.

L'institut d'émission a reconduit ses prévisions de renchérissement de 2,2% sur l'année en cours comme sur la prochaine, dans le cadre de son examen trimestriel de la situation économique et monétaire du pays.

Les pronostics d'inflation demeurent conditionnés au maintien sur toute leur période de validité d'un taux directeur maintenu à 1,75%, soit au niveau reconduit ce jour par la BNS. Ces estimations restent en outre caractérisées par d'importantes incertitudes, quant à un effet d'auto-alimentation du renchérissement pour de nombreux biens et services, ainsi que quant à l'ampleur qu'atteindront les hausses de loyers induites par le relèvement en juin du taux de référence hypothécaire.

Les attentes en matière de croissance sont, elles, inchangées. Le produit intérieur brut (PIB) doit ainsi toujours s'enrober d'environ 1% sur l'ensemble de l'année. L'atonie conjoncturelle risque de se traduire par une modeste progression du chômage, assortie d'un léger recul de l'utilisation des capacités de production. La BNS considère néanmoins que le marché du travail est demeuré solide jusqu'à présent.

Les perspectives de croissance sont elles aussi hautement incertaines, marquées notamment du risque d'un ralentissement conjoncturel plus important que prévu à l'étranger. Des difficultés dans l'approvisionnement énergétique sur le Vieux Continent l'hiver prochain pourraient notamment venir troubler les scénarios actuellement privilégiés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La BNS maintient son taux directeur inchangé à 1,75%

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La BNS a opté pour le statut quo monétaire (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Banque nationale suisse (BNS) a reconduit jeudi son taux directeur inchangé à 1,75%, déjouant les pronostics des analystes. De futures hausses ne sont toutefois pas à exclure si cela est nécessaire, a précisé l'institut d'émission.

Après cinq hausses de taux décidées depuis juillet 2022, la BNS a opté pour le statu quo monétaire, estimant être parvenue à contrer "la pression inflationniste persistante". Au cours des derniers mois, l'inflation a en effet continué de ralentir. En août, elle s'inscrivait à 1,6%, rappelle le garant de la stabilité des prix. Le repli est principalement dû à un fléchissement du renchérissement des biens et services importés.

La Banque nationale est en outre disposée à être active au besoin sur le marché des changes afin de garantir des conditions monétaires appropriées. Dans le contexte actuel, il s'agit principalement de la vente de devises.

Les avoirs à vue détenus par les banques à la BNS et dépassant le seuil défini restent rémunérés au taux de 1,25%, soit au taux directeur de la BNS minoré toujours de 50 points de base.

"La BNS surprend", relève Thomas Gitzel, économiste en chef pour VP Bank. Les risques d'inflation n'ont pas disparu en Suisse, notamment avec la hausse des loyers et des prix de l'électricité en vue, remarque le spécialiste. "De notre point de vue, la BNS aurait eu mieux fait d'opter pour la prudence et mener une politique monétaire plus restrictive. Fondamentalement, un taux directeur de 2% n'aurait pas été exagérément élevé".

M. Gitzel suppose que les devises ont sûrement joué un "rôle déterminant" dans la décision, le franc dépassant les 95 centimes pour un euro. Alors que les autres banques centrales, dont la Fed, la BCE et la BoE, semblent avoir atteint le pic de leur resserrement monétaire, la question est de savoir si la BNS pourra aller à l'encontre de la tendance générale en resserrant encore la vis.

"La décision du jour confirme que la politique de la BNS n'est pas tributaire de celle de la BCE qui a augmenté son taux la semaine dernière", a commenté Arthur Jurus, directeur de l'investissement pour Oddo BHF. Malgré la résilience de l'économie suisse, les risques persistent: la hausse des loyers, qui pourrait apporter entre 0,3 et 0,6 point d'inflation supplémentaire, au cours des 6 prochains mois, est le principal risque", selon lui. L'établissement s'attend à une hausse en décembre 2023 de 25 points de base, alors que "les investisseurs anticipent toujours un pic des taux BNS à 2% d'ici la fin d'année".

En juillet 2022, la BNS avait débuté le resserrement de sa politique monétaire, mettant fin à plus de sept ans de statu quo. Le taux directeur était alors passé à -0,25%

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Tamedia va supprimer jusqu'à 28 postes en Suisse romande

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Le logo de Tamedia, une entreprise de TX Group, est photographie devant la Tour Edipresse ce mercredi 29 juillet 2020 a Lausanne. (KEYSTONE/Laurent Gillieron) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Tamedia va biffer jusqu'à 28 postes sur 250 collaborateurs en Suisse romande, soit environ 10% des effectifs. Ces suppressions de postes touchent tous les titres. L'objectif est d'économiser 3,5 millions.

Le personnel a été informé mercredi de la restructuration. "28 postes, c'est le scénario du pire", a déclaré Christine Gabella, directrice Suisse romande chez Tamedia mercredi devant la presse à Lausanne. Le personnel a été informé mercredi de la restructuration. Une procédure de consultation a été lancée.

"Cette nouvelle extrêmement importante à l'échelle de la Suisse romande a suscité de nombreuses réactions dans les rédactions", a-t-elle ajouté. Aucun titre n'est épargné, a ajouté Andreas Schaffner, codirecteur auprès de Tamedia.

Ces mesures sont rendues nécessaires par l'évolution du chiffre d'affaires en Suisse romande. Une réorganisation des rédactions les accompagne. Le modèle économique est sous pression en raison de l'évolution du digital, a poursuivi Mme Gabella.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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