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Economie

Réforme du 2e pilier: gauche et syndicats lancent le référendum

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La co-présidente du PS Mattea Meyer (au premier plan) et le président de l'USS Pierre-Yves Maillard étaient notamment présents pour annoncer le lancement du référendum (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La gauche et les syndicats ont lancé vendredi le référendum contre la réforme du 2e pilier. Avec ce projet, les travailleurs devront payer plus pour toucher moins de rente, déplorent-ils.

Adoptée par le Parlement lors de la session de printemps, la réforme de la prévoyance professionnelle (LPP21) entraîne des baisses de rentes pouvant atteindre 3240 francs par an, dénoncent les référendaires dans un communiqué.

La réforme prévoit un abaissement du taux de conversion, de 6,8% à 6%, devenu selon ses partisans nécessaire avec l'augmentation de l'espérance de vie. Le capital constitué par un rentier durant son activité professionnelle aboutira donc à une rente plus petite.

La moitié des personnes assurées bénéficieront d'une compensation de rentes, durant une période transitoire de 15 ans. Le seuil d'accès au deuxième pilier sera abaissé, ce qui permettra à 100'000 personnes d'être nouvellement ou mieux assurées.

Femmes à nouveau pénalisées

Le président de l'USS Pierre-Yves Maillard a rappelé que les rentes baissent depuis des années. Et d'ajouter que cette réforme est dépassée. "L'abaissement du taux de conversion est une idée datant de l'époque des taux d'intérêt négatifs: en raison du revirement des taux et du renchérissement, les rentes doivent désormais être augmentées et non plus réduites".

Après le relèvement de l'âge de la retraite, les femmes seront une nouvelle fois pénalisées. La majorité d'entre elles subira des baisses de rentes, ont encore fait valoir les référendaires. Et de rappeler que durant la campagne de votation sur AVS21 les partis bourgeois avaient promis d'empoigner le problème des rentes trop basses, en particulier celles des femmes; des promesses pas tenues.

Projet coûteux

Plusieurs orateurs ont rappelé que le projet proposé à la base par le Conseil fédéral émanait d'un compromis entre les partenaires sociaux. C'était une solution viable qui permettait d'assurer les rentes, d'en garantir le financement et de les améliorer pour les bas revenus, a relevé la coprésidente du PS Mattea Meyer.

Le projet remanié par le Parlement est un "projet indigne", a souligné la conseillère nationale et présidente du SSP Katharina Prelicz-Huber (Vert-e-s/ZH).

Ce projet est couteux et n'apporte presque rien, a résumé Mme Meyer. Et de rappeler que plusieurs associations plutôt à droite de l'échiquier politique, comme GastroSuisse ou le Centre patronal, estiment aussi que les coûts seront disproportionnés par rapport aux prestations.

Les syndicats et la gauche ont jusqu'au 6 juillet pour récolter les 50'000 signatures nécessaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Berne et UBS signent le contrat de garantie contre les pertes

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UBS prévoit de finaliser l'acquisition de Credit Suisse probablement le 12 juin 2023. (Archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Confédération et UBS ont signé le contrat de garantie contre les pertes, convenu dans le cadre de la reprise forcée de Credit Suisse par son homologue zurichois.

Le numéro un bancaire helvétique ne pourra puiser dans cette garantie plafonnée à 9 milliards de francs qu'après avoir pris à sa charge 5 milliards.

"La Confédération a accordé à UBS une garantie couvrant les pertes éventuelles liées à la réalisation des actifs de Credit Suisse", a précisé le Département fédéral des finances (DFF) vendredi dans un communiqué. Le contrat a été signé ce vendredi.

Le DFF a souligné que "la Confédération et UBS ont pour priorité de réduire les pertes éventuelles et les risques afin d'éviter si possible un recours à la garantie de la Confédération".

Concrètement, les garanties portent sur un portefeuille précis d'actifs de Credit Suisse représentant environ 3% du total des actifs d'UBS au terme de l'acquisition. Dans le détail, il est composé de crédits, de produits dérivés, d'instruments non stratégiques et de produits structurés ne faisant pas partie du coeur de métier de la banque aux deux voiles.

Le soutien public ne couvre que les pertes réalisées et définitives.

Des bénéfices à la clé

Si UBS ne recourt pas à cette aide, la Confédération pourrait ressortir bénéficiaire de l'opération. UBS doit en effet verser une prime de garantie à Berne, se composant d'un versement de départ à hauteur de 40 millions de francs, de l'émolument annuel de 0,4 % prélevé sur les 9 milliards (soit 36 millions par année) et d'une prime de risque entre 0% et 4% en fonction des pertes déjà réalisées et encore attendues.

Credit Suisse a de son côté remboursé à la Banque nationale suisse (BNS) la totalité des emprunts accordés au titre du mécanisme public de garantie des liquidités (PLB). "La garantie n'a donc engendré aucune perte pour la Confédération, mais lui a au contraire rapporté des recettes de 111 millions francs", s'est réjoui le DFF.

Le contrat de garantie d'UBS prendra fin lorsque le portefeuille concerné par la garantie aura été définitivement réalisé. Le numéro un bancaire helvétique peut résilier le contrat de garantie à tout moment, mais renoncerait alors à la garantie de la Confédération.

La banque aux trois clés devra se plier à des règles strictes: elle doit gérer les actifs de manière à réduire les pertes et à maximiser les recettes, créer une structure dédiée, instituer un comité de surveillance et s'engager à conserver son siège en Suisse. La Confédération dispose quant à elle de droits d'information et d'audit étendus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La Confédération et UBS signent un contrat de garantie

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La Confédération et UBS ont signé le 9 juin un contrat de garantie couvrant les pertes éventuelles liées au rachat de Credit Suisse. Le Conseil fédéral en a pris connaissance vendredi. Cette garantie est limitée à 9 milliards de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Berne et UBS signent le contrat sur pertes

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La Confédération et UBS ont paraphé le contrat de garantie contre les pertes, convenu dans le cadre de la reprise forcée de Credit Suisse. Le numéro un bancaire ne pourra puiser dans cette garantie plafonnée à 9 milliards que si les pertes dépassent 5 milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Berset plaide en faveur de l'ordre juridique international

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Alain Berset a ouvert le Swiss Economic Forum par un plaidoyer en faveur de l'ordre juridique international (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'homme moderne est informé de tout, mais il est de plus en plus désorienté. Dans ce contexte, un petit pays doit miser sur l'ordre juridique international, a souligné jeudi Alain Berset en ouvrant le Swiss Economic Forum à Interlaken (BE).

Le monde s'est énormément accéléré depuis les années 1990, a relevé le président de la Confédération. A cette époque, la situation actuelle - avec la guerre en Ukraine, la montée en puissance d'Etats autoritaires et l'érosion de l'ordre d'après-guerre - aurait été considéré comme une dystopie, a-t-il ajouté.

C'est un énorme défi, en particulier pour la Suisse, qui a été "gâtée" par sa stabilité. Au niveau mondial, la situation est claire: l'ordre juridique international doit prévaloir.

Sur le plan intérieur, l'insécurité doit être l'occasion de se concentrer sur l'essentiel. Depuis la crise financière de 2008, l'économie et la société se sont éloignées. Les mondes politique et économique doivent à nouveau prendre conscience de leurs rôles respectifs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les vapoteuses seront soumises à l'imposition

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Les cigarettes électroniques seront soumises à l'impôt (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/FABIAN STRAUCH)

Les vapoteuses n'échapperont pas à l'impôt. Le Conseil national a adopté jeudi par 119 voix contre 42 ce projet gouvernemental. La facture sera moins élevée que pour les cigarettes traditionnelles. La gauche a échoué à introduire un modèle d’imposition plus sévère.

La révision est sous toit. Le groupe des Vert-e-s s'est massivement abstenu lors du vote final, qui a totalisé 30 abstentions.

Les e-cigarettes seront séparées en deux catégories: les réutilisables et les jetables. Pour les premières, seuls les liquides contenant de la nicotine seront soumis à l'impôt sur le tabac. Le taux d'imposition sera faible, à 20 centimes par millilitre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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