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Environnement

Mieux valoriser le bois bostryché dans les bâtiments publics

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Les forêts ont subi d'importantes attaques de bostryches ces dernières années (archives). (© KEYSTONE/BASTIEN GALLAY)

Le bostryche a fait des ravages dans les forêts vaudoises ces deux dernières années. Un député demande au canton de valoriser le bois atteint par cet insecte ravageur en l'utilisant dans ses projets de constructions ou de rénovations de bâtiments.

Profitant du réchauffement climatique, le scolyte ravageur a élu domicile sous les écorces des arbres affaiblis par les sécheresses qui se multiplient chaque été. Ces deux dernières années, toutes les forêts vaudoises, des Alpes au Jura, ont été touchées, entraînant d'impressionnantes coupes forcées, écrit l'UDC Yvan Pahud, dans une interpellation déposée peu avant qu'il ne quitte le Grand Conseil pour le Conseil national.

Coloration bleu-gris

Le marché est actuellement saturé par ces bois bostrychés qui ne trouvent pas de débouché vu l'ampleur des volumes. Le bois atteint prend une coloration bleu-gris en raison de la présence d'un champignon inoculé à l'arbre par le bostryche, explique l'entrepreneur forestier. Cette modification esthétique déprécie de près de moitié le prix du bois lors d'une vente.

Selon la recherche, ce bois ne perd aucune de ses qualités mécaniques s'il est récolté à temps, écrit l'interpellateur. "Ses résistances, en compression, traction et flexion sont les mêmes que celles d’un bois sain, ce qui permet donc d’en avoir le même usage".

Quantités à valoriser

Yvan Pahud souhaite que le canton "donne l'exemple" et qu'il valorise ce bois bostryché dans ses constructions. Serait-il possible d'y avoir recours dans les futurs bâtiments de l'Etat, comme les gymnases en construction, demande-t-il? Il suggère également la mise en place de mesures de promotion en collaboration avec la filière bois. Vu l'ampleur des dégâts aux forêts, il est urgent d'agir, avant même l'été prochain, ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les Suisses renoncent de plus en plus à la viande

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Selon une enquête de l'Université de Saint-Gall, de plus en plus de Suisses renoncent sciemment à la viande. (photo prétexte) (© KEYSTONE/DPA/DANIEL LÖB)

Les ménages suisses renoncent de plus en plus à la viande. Selon une enquête de l'Université de Saint-Gall, la part des ménages qui consomment des produits d'origine animale sans restriction est passée de 71% en 2022 à 64% aujourd'hui.

Les flexitariens réduisent leur consommation de viande et de poisson de manière ciblée, mais n'y renoncent pas complètement, explique lundi l'Université de Saint-Gall.

Pour être considéré comme flexitarien dans l'étude, la consommation ne devait pas dépasser 300 grammes de viande et 200 grammes de poisson et de fruits de mer par semaine. En 2022, 18% de tous les ménages interrogés ont déclaré se nourrir en mode flexitarien. En 2024, ce taux est passé à 27%, soit une hausse d'environ 50%.

En revanche, les régimes végétaliens ou végétariens n'ont guère progressé: les végétariens ont enregistré une légère hausse, passant de 7,8 à 8,1%, tandis que la part des foyers végétaliens est restée très faible, avec un léger recul de 0,5 à 0,3%.

Le lait de vache reste populaire

Alors que manger de la viande et du poisson est de plus en plus en recul, la consommation de produits laitiers reste constante à un relativement bas niveau, selon l'étude.

Bien que les alternatives végétales au lait et aux yaourts soient de plus en plus disponibles, leur consommation reste faible en Suisse, écrit l'université de Saint-Gall.

L'étude s'est basée sur les données de l'"Atlas de la nutrition en Suisse": 308 ménages ont été interrogés à cet effet en 2024. La période d'enquête s'est étendue sur les mois de mai et de juin, le mois de mai 2024 ayant été particulièrement pluvieux en Suisse.

Comme le reconnaissent les chercheurs, cela a retardé la saison des grillades, ce qui a peut-être influencé les habitudes de consommation et donc les résultats de l'enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Favoriser le climat en mangeant plus sainement

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Pour réduire l'impact de l'alimentation, il s'agit notamment de supprimer les mauvaises incitations mises en place par la politique, le commerce de détail et la restauration, qui favorisent un comportement contraire à une alimentation durable et saine. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les recommandations nutritionnelles de la Confédération peuvent notablement contribuer à atteindre les objectifs climatiques de la Suisse, montre une analyse de Greenpeace et du WWF. A condition de privilégier les aliments les plus respectueux de l'environnement.

Le Conseil fédéral s'est fixé pour objectif de réduire l'empreinte carbone de l'alimentation de 25% d'ici 2030 par rapport à 2020 et d'au moins deux tiers d'ici 2050, rappellent lundi les deux organisations écologistes. En septembre 2024, la Confédération a publié de nouvelles recommandations nutritionnelles qui tiennent compte de critères liés non seulement à la santé mais aussi à l'environnement.

Sur mandat de Greenpeace Suisse et du WWF Suisse, les spécialistes des écobilans d'ESU-Services ont analysé dans quelle mesure cette nouvelle pyramide alimentaire permet d'atteindre l'objectif de la Confédération.

Grande marge de manoeuvre

Le calcul compare l'impact de la consommation moyenne suisse actuelle avec le "Planetary Health Diet" - un régime élaboré par une équipe internationale de scientifiques pour permettre une alimentation saine et respectueuse de l'environnement dans le monde - ainsi qu’avec deux variantes de la nouvelle pyramide alimentaire (minimale et maximale).

Deux scénarios ont été pris en compte dans les recommandations nutritionnelles suisses, car il existe une grande marge de man½uvre. Pour la viande par exemple, la quantité recommandée se situe entre zéro et 360 grammes par semaine.

Le calcul tient compte d'une variante maximale, dans laquelle tous les aliments particulièrement néfastes pour l'environnement - notamment la viande et les produits laitiers - sont consommés dans la quantité maximale recommandée. La variante minimale se base sur l'application la plus écologique des recommandations, c’est-à-dire une alimentation végétarienne, sans viande ni poisson.

Variante minimale la plus bénéfique

Les calculs indiquent qu'une alimentation conforme à la variante minimale des recommandations nutritionnelles contribuerait de manière importante à une alimentation respectueuse de l'environnement et aux objectifs climatiques de la Confédération.

Cette alimentation a un impact sur le climat deux fois moins lourd qu’une alimentation avec la variante maximale et deux fois et demie moins important que l'alimentation actuelle. Elle a même moins d'impact sur le climat et l'environnement que le "Planetary Health Diet".

Accords contraignants nécessaires

Pour réduire l'impact de l'alimentation, les individus et les ménages ne sont pas seuls en cause. Les autorités politiques et les acteurs économiques portent également une responsabilité, constatent les deux ONG. Un changement nécessite des mesures concrètes de la part de chacun d’entre eux.

Il s'agit notamment de supprimer les mauvaises incitations actuellement mises en place par la politique, le commerce de détail et la restauration, qui favorisent un comportement contraire à une alimentation durable et saine. Pour cela, des accords contraignants sont nécessaires.

"Les autorités politiques et le commerce de détail fixent des conditions-cadres qui déterminent la manière dont nous nous alimentons", notamment en consommant trop de viande et de produits laitiers, souligne Mariella Meyer, spécialiste de l'alimentation durable au WWF, citée dans le communiqué.

Politique agricole 2030

"L'analyse montre qu’un système alimentaire respectueux de l'environnement est possible dans le cadre des recommandations alimentaires", appuie Barbara Wegmann, experte en consommation chez Greenpeace Suisse.

"Reste à savoir si la politique, le commerce de détail et de gros et les consommateurs sont prêts à prendre des mesures courageuses et cohérentes pour que ce changement de consommation soit possible. A cet égard, la politique agricole 2030 est une grande opportunité", dit-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Vaud: une motion veut interdire la pub pour les steaks végétaux

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Après le Valais, des députés vaudois s'inquiètent aussi de la promotion des "filet", "steak", "jambon" ou "saucisse" à toutes les sauces veggie (photo symbolique). (© Keystone/DPA/SILAS STEIN)

A l'instar du Valais, une motion vaudoise veut aussi interdire la publicité pour les steaks végétaux. Déposé juste avant Noël, le texte sera formellement présenté mardi au Grand Conseil. Signé par une soixantaine de députés, surtout de droite mais aussi un peu à gauche, il dénonce une dévalorisation de la filière animale.

"Les termes 'filet', 'steak', 'jambon' ou 'saucisse' sont aujourd'hui utilisés à toutes les sauces malgré leur signification liée aux produits d'origine animale", observent les deux motionnaires principaux, la PLR Marion Wahlen et l'UDC Nicolas Bolay. Il est important de pouvoir identifier ce que l'on mange, selon eux, en référence aux "steaks de soja", aux "burgers végétariens" ou encore aux "saucisses vegans".

"L'usage abusif de ces termes utilisés par l'industrie des produits à base de végétaux est de nature à créer une confusion auprès des consommateurs et dévalorise le travail de la filière animale", expliquent les deux parlementaires. La motion est intitulée "Ce qui est viande pour l'un est végétal pour l'autre".

"Ce n'est donc en aucun cas un débat pour ou contre la viande, mais bien une question d'éviter toute confusion publicitaire", explique à Keystone-ATS Marion Wahlen. "L'idée est clairement de mettre en valeur les acteurs de la viande et des circuits courts, donc locaux, par opposition au soja qui n'est par exemple pas produit chez nous", souligne la députée vigneronne.

Motion acceptée en Valais en décembre

Plus précise que dans le canton du Valais, la motion vaudoise demande au Conseil d'Etat de proposer au Grand Conseil un projet de loi modifiant celle sur les procédés de réclame (LPR) afin d'interdire, notamment dans l'espace public, la publicité utilisant des termes liés aux produits de boucherie d'origine animale pour nommer des denrées sans viande, à base de protéines végétales. La modification pourrait prendre la forme d'un nouvel article.

L'adaptation législative, voulue par les motionnaires, doit également permettre d'établir une liste des dénominations dont l'usage de la publicité serait réservé uniquement aux produits d'origine animale.

En décembre dernier, le Grand Conseil valaisan a accepté une motion visant à interdire la promotion de steaks végétaux. Elle était signée par des élus de l'UDC, du Centre et du PLR. Le texte a été approuvé par 60 voix pour, 48 contre et onze abstentions. Au Conseil d'Etat de proposer désormais un projet législatif.

Quid des tomates "coeur de boeuf"?

En contrepoint à ce débat, la députée écologiste vaudoise Valérie Zonca s'est exprimée jeudi dans une colonne d'opinion du 24 heures, titrée "Qui a peur des steaks végétaux?". Elle y estime que "des études récentes démontrent que les consommateurs font très bien la différence entre les produits carnés et les substituts. Ces derniers sont en effet souvent très clairement étiquetés 'végétariens' et sont présentés sur des rayons séparés dans les supermarchés".

"Les arguments brandis dans les parlements vaudois et valaisans sont en réalité plus utiles pour l'industrie de la viande afin de lutter contre le nouveau marché des substituts végétaux en pleine croissance, qui leur fait de plus en plus d'ombre", juge l'élue.

Sur une note plus légère, elle interroge: "Que fait-on des fruits de mer qui ne sont pas des fruits? Quid de la souris d’agneau qui n'est pas un plat à base de souris? Et que faire face au lait de coco, qui n'est en rien du lait? Le loup de mer est-il dangereux pour nos troupeaux? Et la liste des incohérences alimentaires pourrait être encore longue". Avant de conclure: "Il reste à espérer que la tomate 'coeur de b½uf' sera épargnée par ces interdictions d'un autre temps".

La motion vaudoise va être renvoyée en commission, avant un débat en plénum qui risque d'être animé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les paysans toujours aussi préoccupés par leurs revenus en 2025

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Les paysans réitèrent en 2025 leurs revendications proclamées lors du mouvement de protestation entamé en 2024. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les agriculteurs suisses démarrent la nouvelle année avec inquiétude. Ils ont réitéré vendredi leurs revendications de ces derniers mois: de meilleurs salaires et moins de paperasse.

"Les revenus stagnent, l'écart entre les familles paysannes et le reste de la population se creuse", ont déploré l'Union suisse des paysans (USP) et l'Union suisse des paysannes et des femmes rurales (USPF) lors d'une conférence de presse organisée sur une exploitation bernoise, à Kirchberg.

Les faîtières agricoles appellent le Conseil fédéral à "prendre ses responsabilités" en garantissant aux paysans un revenu suffisant, mais aussi en allégeant la charge administrative. Elles appellent aussi les acteurs de la chaîne de création de valeur à faire en sorte que les recettes générées par les produits des agriculteurs couvrent les frais de production.

La situation a été particulièrement tendue en 2024 dans le monde agricole, qui s'est mobilisé à travers toute l'Europe et la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

L'Amazonie brésilienne a connu en 2024 un nombre d'incendies record

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Si la sécheresse a contribué à favoriser la vague d'incendies, la plupart des feux ont été allumés délibérément pour défricher des terres à des fins agricoles, selon des experts. (© KEYSTONE/EPA EFE/RAPHAEL ALVES)

La forêt de l'Amazonie brésilienne a connu en 2024 un nombre d'incendies record depuis 17 ans, ont indiqué les autorités mercredi. Cela au sortir de plusieurs mois d'une sécheresse prolongée.

Selon l'Institut national de recherche spatiale (INPE) brésilien, les images satellites y ont détecté 140'328 incendies en 2024, soit 42% de plus qu'en 2023 (98'634 enregistrés), et un record depuis 2007 (186'463).

Mais la superficie totale ayant souffert de la déforestation pourrait être la plus faible depuis des années. Début novembre, l'INPE avait indiqué que la déforestation dans la région entre fin août 2023 et fin août 2024 avait chuté de plus de 30%, et était à son niveau le plus bas depuis neuf ans.

Le président brésilien Lula a fait de la préservation de l'Amazonie une priorité pour son gouvernement, qui accueillera en novembre la conférence des Nations unies sur le climat COP30 dans la ville amazonienne de Belem.

Changement climatique

Selon l'observatoire européen de surveillance du climat Copernicus, les feux de forêt en Amérique du Sud ont été notamment nourris par de graves sécheresses.

D'épais panaches de fumée ont parfois enveloppé des grandes villes comme Brasilia, Rio de Janeiro ou Sao Paulo d'une pollution étouffante pendant plusieurs semaines.

La région amazonienne est touchée par la sécheresse depuis le milieu de l'année 2023, en raison du changement climatique provoqué par l'activité humaine et du phénomène de réchauffement El Niño.

La plupart des feux sont délibérés

Si la sécheresse a contribué à favoriser la vague d'incendies, la plupart des feux ont été allumés délibérément pour défricher des terres à des fins agricoles, selon des experts.

Les scientifiques préviennent que la poursuite de la déforestation mettra l'Amazonie sur la voie d'émettre plus de carbone qu'elle n'en absorbe, ce qui accélérera le réchauffement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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