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Environnement

Mieux valoriser le bois bostryché dans les bâtiments publics

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Les forêts ont subi d'importantes attaques de bostryches ces dernières années (archives). (© KEYSTONE/BASTIEN GALLAY)

Le bostryche a fait des ravages dans les forêts vaudoises ces deux dernières années. Un député demande au canton de valoriser le bois atteint par cet insecte ravageur en l'utilisant dans ses projets de constructions ou de rénovations de bâtiments.

Profitant du réchauffement climatique, le scolyte ravageur a élu domicile sous les écorces des arbres affaiblis par les sécheresses qui se multiplient chaque été. Ces deux dernières années, toutes les forêts vaudoises, des Alpes au Jura, ont été touchées, entraînant d'impressionnantes coupes forcées, écrit l'UDC Yvan Pahud, dans une interpellation déposée peu avant qu'il ne quitte le Grand Conseil pour le Conseil national.

Coloration bleu-gris

Le marché est actuellement saturé par ces bois bostrychés qui ne trouvent pas de débouché vu l'ampleur des volumes. Le bois atteint prend une coloration bleu-gris en raison de la présence d'un champignon inoculé à l'arbre par le bostryche, explique l'entrepreneur forestier. Cette modification esthétique déprécie de près de moitié le prix du bois lors d'une vente.

Selon la recherche, ce bois ne perd aucune de ses qualités mécaniques s'il est récolté à temps, écrit l'interpellateur. "Ses résistances, en compression, traction et flexion sont les mêmes que celles d’un bois sain, ce qui permet donc d’en avoir le même usage".

Quantités à valoriser

Yvan Pahud souhaite que le canton "donne l'exemple" et qu'il valorise ce bois bostryché dans ses constructions. Serait-il possible d'y avoir recours dans les futurs bâtiments de l'Etat, comme les gymnases en construction, demande-t-il? Il suggère également la mise en place de mesures de promotion en collaboration avec la filière bois. Vu l'ampleur des dégâts aux forêts, il est urgent d'agir, avant même l'été prochain, ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

A Lausanne, une exposition célèbre les 50 ans des Magasins du Monde

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Les Magasins du Monde ont joué un rôle important dans le lancement du label Max Havelaar (image prétexte). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Il y a 50 ans, les Magasins du Monde (MdM) ont vu le jour pour promouvoir un commerce plus juste, qui a pris par la suite le nom de "commerce équitable". Une exposition retrace leur histoire jusqu'au 25 mai à l'Hôtel-de-Ville de Lausanne, .

En 1974, le mouvement est né dans le but de dénoncer les pratiques commerciales de l'époque et de montrer qu'une relation plus équitable avec les producteurs du sud était possible et nécessaire. Cinquante ans plus tard, le monde a changé, mais le modèle défendu par les MdM reste pertinent, a rappelé mardi Lara Baranzini, coordonnatrice de l’association romande des Magasins du Monde.

Les MdM ont joué un rôle important dans le lancement du label Max Havelaar, qui a ouvert la voie à une démocratisation du commerce équitable. Depuis lors, ce dernier s'est développé à l'intérieur et à l'extérieur des circuits commerciaux traditionnels. Mais ces multiples labels s'avèrent plus ou moins fiables, certains n'étant vérifiés par aucune instance extérieure, note Mme Baranzini.

Rôle pionnier

Les MdM rappellent qu'en 1977 déjà ils prônaient la valorisation des sacs de course en jute à la place du plastique. En 1995, ils dénonçaient l'arrivée de l'huile de palme dans la fabrication du chocolat. Aujourd'hui, le mouvement élargit sa réflexion au commerce local, certains magasins vendant des produits agricoles de la région ou servant de relais pour des paniers de fruits et légumes.

Cette année de jubilé sera marquée par plusieurs événements, dont l'exposition "Autrement depuis 50 ans", organisée en plein centre-ville. Celle-ci explique le fonctionnement bénévole des MdM et détaille certains projets soutenus de longue date en Tanzanie (café) ou en Bolivie (cacao), par exemple. Des producteurs viendront témoigner de la réalité de ce partenariat.

En Suisse romande, les MdM comptent 35 magasins et plus de 700 bénévoles. Il existe en outre onze Botteghe tessinoises ainsi que des magasins claro en Suisse alémanique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Le nombre d'exploitations agricoles recule en Suisse, la part du bio augmente

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En 2023, les agriculteurs ayant fait le choix du bio disposaient d'une surface cultivable de 190'000 hectares, soit 3700 hectares de plus qu'en 2022 (+2,0%) (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Suisse comptait 47'719 exploitations agricoles en 2023, soit 1,3% de moins qu'un an plus tôt. Celles-ci sont toujours plus nombreuses à pratiquer la production bio: leur part s'élève désormais à 16,5% et elles couvrent un cinquième de la surface agricole utile.

En 2023, 7896 exploitations agricoles cultivaient leurs terres selon les directives de l'agriculture biologique, soit 77 de plus que l'année précédente (+1%), indique l'Office fédéral de la statistique (OFS) mardi. Un ralentissement est toutefois à noter par rapport aux années 2019 à 2022, précise-t-il.

Les paysans bio disposent d'une surface cultivable de 190'000 hectares, soit 3700 hectares de plus qu'en 2022 (+2,0%). Cela correspond à près d'un cinquième (18,2%) de la surface agricole utile de la Suisse. Les exploitations biologiques sont légèrement plus grandes que la moyenne (24,1 hectares, contre 21,8 hectares).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Près de 20% de terres sans herbicides en 2023

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En 2023, 19% des terres assolées et des vignobles ont été exploités sans herbicides en Suisse (illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

En 2023, 19% des terres assolées, des vignobles et des surfaces maraîchères suisses ont été exploités sans recourir aux herbicides. Les premiers résultats sur les nouveaux programmes relevant des paiements directs sont réjouissants, annonce la Confédération.

Début 2023, le Conseil fédéral a lancé de nouveaux programmes facultatifs liés aux paiements directs. Le but est de diviser par deux les risques liés à l'utilisation de produits phytosanitaires d'ici à 2027.

Ces programmes ont déployé des effets dès la première année: les agriculteurs ont exploité 19% (soit 53'000 ha) des terres arables, des vignobles et des surfaces maraîchères sans recourir aux herbicides, indique mardi l'Office fédéral de l'agriculture. Le retrait de certains produits phytosanitaires a toutefois créé d'importantes lacunes dans la protection des végétaux.

La Confédération a versé au total 260 millions de francs en 2023 au titre des contributions au système de production. Ce montant correspond à environ 10% du crédit des paiements directs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Meyrin a ouvert sa légumerie

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Des carottes bio - KEYSTONE - CHRISTOF SCHUERPF

Une légumerie a vu le jour à Meyrin. Il s’agit d’un lieu où sont préparés des légumes bio et de la région. 

Des plats préparés avec des légumes bio et locaux.

C’est la mission principale de la légumerie qui a ouvert ses portes le 15 avril dernier à Meyrin. Située dans la ferme des Vergers, c’est là que sont lavés, découpés et emballés les légumes qui sont ensuite vendus aux restaurants scolaires et aux crèches de la commune. 

Reportage:

 

Le laboratoire de la légumerie. Crédit photo: François_de_Limoges

La phase-test se poursuit donc, l’objectif pour Marie Ortega est de trouver les bons ajustements en vue de la rentrée de septembre.

Cette légumerie est le résultat d’une collaboration entre la ville de Meyrin, propriétaire de la Ferme de la Planche, la coopérative de la Ferme des Vergers, exploitante des lieux et Eldora, prestataire externe qui fournit les restaurants collectifs.

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Environnement

A Pentecôte, les caves ouvertes vaudoises arroseront tout le canton

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Les Caves ouvertes vaudoises font leur retour pour le week-end de la Pentecôte (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les caves ouvertes vaudoises reviennent samedi et dimanche prochains pour une 14e édition. Près de 250 vigneronnes et vignerons ouvriront leurs domaines à travers tout le canton.

L'événement est l'occasion de plonger au coeur des terroirs vaudois de Bonvillars, Chablais, Côtes de l'Orbe, la Côte, Lavaux ou Vully et de découvrir leurs nouveaux millésimes, indique l'Office des vins vaudois qui orchestre la manifestation.

Sur La Côte, plus de 100 vignerons participent. Vufflens-le-Château en accueillera notamment une dizaine sur la place du village avec plus de 70 vins à déguster. Le petit train des vignes reliant Morges à Vufflens ainsi que des navettes spécialement affrétées permettront aux visiteurs de se déplacer.

Dans le Chablais, les sept caves indépendantes d'Ollon ouvriront leurs portes au public. Douze producteurs se regrouperont dans le quartier historique du cloître à Aigle, où ils côtoieront boulangers et brasseurs locaux. Produits du terroir, groupes de musique, fanfare, sonneurs de cloche et cor des alpes seront également de la partie.

A Lavaux, un groupe de 70 bénévoles, les "Lavaux Angels", assumera pour la troisième année l'accueil des visiteurs aux gares de Cully, Chexbres et Grandvaux, afin de soulager les vignerons des tâches logistiques. Ils les orienteront dans les différents villages en fonction de l'affluence.

Les billets comprenant un verre de dégustation sont disponibles en ligne au prix de 40 francs, transports publics compris grâce aux cartes journalières Mobilis qui permettent de voyager dans tout le canton. Les sésames comprennent également un bon de réduction de 20 francs sur l'achat de six bouteilles en cave.

L'an dernier, la manifestation avait attiré plus de 80'000 visiteurs.

www.mescavesouvertes.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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