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Politique

Macron assume sa responsabilité

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Dans l'affaire Benalla, "le responsable c'est moi", a affirmé mardi le président français Emmanuel Macron devant des députés de la majorité. Il a précisé avoir ressenti les "actes du 1er-Mai" de son collaborateur comme "une trahison", selon des propos rapportés.

"Ça n'est pas la République des fusibles, la République de la haine. On ne peut pas être chef par beau temps. S'ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu'ils viennent le chercher. Je réponds au peuple français", a déclaré M. Macron devant des élus et plusieurs membres du gouvernement.

Selon un sondage mardi, 75% des Français souhaitent qu'il sorte publiquement de son silence suite à l'affaire Alexandre Benalla, du nom de son collaborateur de l'époque filmé violentant des manifestants le 1er mai à Paris.

Personne n'est soustrait aux lois

"La République exemplaire n'empêche pas les erreurs. S'ils cherchent un responsable, le seul responsable, c'est moi et moi seul. C'est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C'est moi qui ai confirmé la sanction", a poursuivi le président, toujours selon des propos rapportés, alors qu'à l'Assemblée comme au Sénat, des commissions d'enquête sont en cours.

"Personne dans mon cabinet n'a jamais été soustrait aux lois de la République. Jamais", a aussi assuré M. Macron. Au sujet de M. Benalla, le président a aussi affirmé ne pas oublier "qu'il a été un militant très engagé pendant la campagne", mais a dit avoir "ressenti les actes du 1er-Mai comme une déception et une trahison".

Source ATS

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Politique

183'000 paraphes en 14 jours pour des multinationales responsables

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Un comité interpartis a lancé début janvier une nouvelle initiative populaire pour des multinationales responsables (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le peuple suisse devrait à nouveau voter sur la responsabilité des multinationales. Après un premier échec dans les urnes en novembre 2020, le comité d'initiative a récolté 183'661 signatures en 14 jours.

Lors du lancement le 7 janvier dernier, il avait fait le pari de collecter les 100'000 paraphes nécessaires en un mois. Dans un communiqué publié mardi, le comité interpartis parle de "récolte record", qui montre l'ampleur du soutien au sein de la population.

La nouvelle initiative prévoit des règles contraignantes pour obliger les multinationales helvétiques à respecter les droits humains et les normes environnementales dans leurs activités commerciales et à réduire leurs émissions nocives pour le climat.

Ces obligations s'inspirent étroitement des normes internationales dans le domaine et des règles adoptées par l'UE. Lors de la campagne en 2020, les opposants à l'initiative avaient affirmé que la Suisse ne devait pas faire cavalier seul, mais plutôt agir de manière coordonnée avec l'UE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'investissement étranger direct a reculé de 8% l'année dernière

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ONU Commerce et Développement (CNUCED) dirigée par Rebeca Grynspan à Genève anticipe une progression modérée de l'investissement étranger direct (IED) cette année dans les différents pays (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'investissement étranger direct (IED) a reculé de 8% l'année dernière, selon les estimations d'ONU Commerce et Développement (CNUCED). En associant toutefois les flux intermédiaires européens avant la destination finale des transactions, il a toutefois pris 11%.

Selon les estimations, l'IED a atteint 1400 milliards de dollars, a précisé mardi à Genève l'agence onusienne. Il a décroché de 2% dans les pays en développement, à 854 milliards de dollars, notamment en Asie occidentale et centrale et en Amérique du Sud, un problème pour honorer les Objectifs de développement durable (ODD) selon la CNUCED.

Dans les pays riches, les transactions ont reculé de 15%, à près de 530 milliards, mais elles ont progressé de 43% en considérant les flux intermédiaires européens des multinationales.

Au total, les projets d'investissements avec filiales à l'étranger ont diminué de 8% en nombre et de 7% en valeur. Les dispositifs financiers internationaux ont eux poursuivi leur recul, de 26%, leur valeur se contractant elle d'un tiers.

La situation s'est améliorée sur des thématiques comme les énergies renouvelables ou la santé, mais elle se détériore sur l'agroalimentaire ou les infrastructures. En revanche, les projets de fusion et acquisition ont eux augmenté de 2%.

Pour 2025, la CNUCED anticipe une extension modérée grâce à de meilleures conditions financières et davantage de fusions et acquisitions. Les investissements internationaux devraient progresser plus rapidement aux Etats-Unis ou dans les Etats européens, ajoute aussi l'agence onusienne. Mais tout dépendra aussi des différences entre les écosystèmes législatifs et réglementaires, a-t-elle encore dit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trump presse Poutine de trouver un "accord" sur l'Ukraine

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Pour la première fois, Donald Trump a mis clairement la pression sur Vladimir Poutine. (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO / POOL)

Le président américain Donald Trump, tout juste investi lundi, a pour la première fois sommé son homologue russe Vladimir Poutine de trouver un "accord" pour "mettre fin à la guerre" en Ukraine. Sans accord, la Russie risque d'être "détruite", a averti Trump.

Avant de devenir le 47e président des Etats-Unis, le milliardaire républicain a plusieurs fois affirmé qu'il préparait une rencontre au sommet avec le président russe pour "en finir" avec ce conflit, déclenché par l'invasion de l'Ukraine le 24 février 2022.

Alors qu'il retrouvait lundi le bureau ovale pour signer une série de décrets, Donald Trump a réaffirmé devant la presse qu'il "devait parler au président Poutine [...] qui sera très satisfait de mettre fin à cette guerre".

Mais, pour la première fois, il a mis clairement la pression sur le maître du Kremlin en jugeant que la Russie courrait à la catastrophe si elle refusait de négocier un accord de cessez-le-feu ou de paix avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Zelensky veut un accord"

M. "Zelensky veut passer un accord. Je ne sais pas si Poutine le souhaite, peut-être pas. [Mais] il devrait le faire. Je crois qu'il est en train de détruire la Russie en ne trouvant pas un règlement", a lancé Donald Trump.

De retour à la tête de la première puissance mondiale, Donald Trump avait maintes fois dénoncé en campagne les dizaines de milliards de dollars d'aide militaire et économique déversés à Kiev par le gouvernement américain précédent.

"La Russie court au-devant de gros problèmes. Regardez l'économie, l'inflation", a dit aux journalistes dans le bureau ovale le nouveau président américain, en relevant que Moscou avait tablé en février 2022 sur une "guerre terminée en une semaine et que l'on en est à trois années".

"Je m'entends très bien avec lui [M. Poutine, ndlr] et j'espère qu'il veut passer un accord", a conclu l'ancien homme d'affaires, adepte d'une diplomatie transactionnelle.

Le président russe, de son côté, est "ouvert au contact" avec Donald Trump, sans "conditions" préalables, avait dit il y a dix jours le Kremlin, saluant la volonté de celui qui n'était pas encore président américain en fonction de "résoudre les problèmes par le dialogue".

M. Poutine veut cependant toujours la reddition de l'Ukraine, que celle-ci renonce à rejoindre l'OTAN et que la Russie garde les territoires ukrainiens dont elle a revendiqué l'annexion.

Elu le 5 novembre, Donald Trump avait promis pendant sa campagne de mettre un terme "en 24 heures" au conflit en Ukraine et appelé à un "cessez-le-feu immédiat" et à des pourparlers. Il a reconnu par la suite que le processus pourrait prendre des mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

TikTok: Trump reporte de 75 jours l'application de l'interdiction

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Le réseau social TikTok a été inaccessible pendant quelques heures ce week-end aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

Le président américain Donald Trump a pris lundi un décret ordonnant de suspendre pour 75 jours l'application de la loi interdisant le réseau social TikTok aux Etats-Unis. Cette loi, votée par le congrès en 2024, est entrée en vigueur dimanche.

Elle impose à la maison mère de la plateforme de la vendre sous peine d'interdiction sur le territoire américain. Elle a entraîné l'inaccessibilité au réseau social durant quelques heures ce week-end.

La loi prévoit de très lourdes amendes pour les fournisseurs d'Internet et les boutiques d'application, jusqu'à 5000 dollars par utilisateur pour ces dernières. Ces sanctions seraient infligées par le ministère de la justice, à qui Donald Trump a enjoint de ne pas intervenir durant deux mois et demi, le temps de "consulter [ses] conseillers", selon le texte du décret.

Il entend aussi évaluer les risques que posent TikTok et son actionnaire chinois en matière de sécurité et "déterminer si les mesures déjà prises par TikTok sont suffisantes".

Cession de 50% du capital

Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d'empêcher les autorités chinoises d'accéder aux données d'utilisateurs américains ou de manipuler l'opinion aux Etats-Unis.

Lors d'un événement ouvert à la presse à la Maison-Blanche lors duquel il a signé ce décret ainsi que de nombreux autres, le nouveau chef d'Etat a relativisé les risques que pose le réseau social sur le plan de la sécurité nationale.

"Il y a tant de produits qui sont fabriqués en Chine et le seul dont ils se plaignent, c'est TikTok", a déclaré Donald Trump en référence aux élus du congrès. "Soyons honnêtes, nous avons des problèmes plus graves que de voir la Chine récupérer des informations sur de jeunes enfants", utilisateurs de TikTok, a-t-il ajouté.

Plutôt que de trouver un acheteur, hypothèse à laquelle s'est toujours refusée la société ByteDance, le président a proposé, comme il l'avait fait dimanche, que le groupe chinois octroie aux Etats-Unis 50% du capital de TikTok en contrepartie de la non-application de la loi.

Le gouvernement pourrait ensuite attribuer cette participation à des intérêts privés américains, a déclaré le nouveau président.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les premières annonces-choc de Trump, à peine investi à Washington

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L'un des premiers décrets signés par Donald Trump concerne un nouveau retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat. (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

Etat d'urgence à la frontière avec le Mexique, retrait de l'accord de Paris sur le climat et de l'OMS, grâces pour des centaines d'assaillants du Capitole: à peine investi président des Etats-Unis, Donald Trump a signé une pluie de décrets lundi à Washington.

Une partie de ces mesures spectaculaires risque néanmoins d'être difficile à mettre en oeuvre et promet de vives contestations devant les tribunaux. Certaines semblent même violer la constitution américaine.

Offensive anti-immigration

Promise, la vaste offensive anti-immigration de Donald Trump a pris forme dès son discours d'investiture à la mi-journée. "Toutes les entrées illégales seront immédiatement arrêtées et nous commencerons à renvoyer des millions et des millions d'étrangers criminels là d'où ils viennent", a martelé le président républicain.

"Je vais envoyer des troupes à la frontière sud pour repousser l'invasion désastreuse de notre pays". Dans la soirée, il a signé à la Maison-Blanche le décret déclarant l'état d'urgence à la frontière avec le Mexique.

Donald Trump compte aussi s'attaquer au droit d'asile et au droit du sol. Premier effet concret dès lundi: la plateforme de demandes d'asile lancée par l'ancien gouvernement a cessé de fonctionner. "Les rendez-vous existants ont été annulés", indique le service sur son site en ligne.

Climat et OMS

Le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris est en marche: Donald Trump l'a mis en scène en en faisant un de ses premiers décrets signés, sur un bureau installé sur la scène même de la grande salle de Washington dans laquelle quelque 20'000 de ses partisans étaient réunis.

Cette mesure, venant du deuxième plus gros pollueur mondial derrière la Chine, met en péril les efforts mondiaux face au dérèglement climatique. Elle devrait être effective dans un an. Les Etats-Unis avaient déjà quitté brièvement l'accord international sous le premier mandat du milliardaire américain, avant que l'ancien président américain Joe Biden n'acte leur retour.

Donald Trump, notoirement climatosceptique, a également signé un décret déclarant un "état d'urgence énergétique" pour doper la production d'hydrocarbures aux Etats-Unis. "Nous allons forer à tout-va", a-t-il répété, une formule devenue un de ses slogans de campagne ("We will drill, baby, drill").

Autre décret-surprise: le retrait des Etats-Unis de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). "L'OMS nous a escroqués", a-t-il lancé, affirmant que la contribution des Etats-Unis à l'organisation internationale est beaucoup plus importante que celle de la Chine.

Canal de Panama

"Nous allons reprendre" le canal de Panama, a lancé encore le nouveau président. Construit par les Etats-Unis, son contrôle a été transféré au Panama en 1999, après un accord conclu en 1977. C'est "un cadeau insensé", a fustigé Donald Trump.

"L'objectif de notre accord et l'esprit de notre traité ont été totalement violés", a-t-il affirmé. "Les navires américains sont gravement surtaxés [...] Et surtout, la Chine exploite le canal de Panama, et nous ne l'avons pas donné à la Chine".

"Le canal appartient et continuera d'appartenir au Panama", lui a répondu le président panaméen José Raul Mulino.

Sur l'autre sujet territorial du moment, le Groenland, dont il souhaite prendre le contrôle, le président américain s'est dit "sûr que le Danemark va se faire à l'idée" que les Etats-Unis en ont "besoin pour la sécurité internationale".

Assaillants du Capitole

M. Trump a également gracié plus de 1500 participants à l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Pour les quatorze autres personnes condamnées, leur peine est commuée en période de prison déjà purgée.

"Nous espérons qu'ils sortiront cette nuit", a déclaré Donald Trump. Les poursuites encore en cours contre quelques centaines de personnes sont également annulées.

Droits de douane

"Nous imposerons des droits de douane et des taxes aux pays étrangers pour enrichir nos citoyens", a promis le 47e président des Etats-Unis dans son discours d'investiture.

Dans le bureau ovale en soirée, il a précisé en envisager "de l'ordre de 25% sur le Mexique et le Canada". A partir de quand? "Le 1er février", a-t-il estimé. Les plus proches voisins des Etats-Unis sont pourtant théoriquement protégés par un accord de libre-échange signé durant son premier mandat.

Genre

Enfin, le milliardaire républicain veut "mettre fin au délire transgenre", un autre de ses engagements de campagne. "A partir d'aujourd'hui, la politique officielle du gouvernement des Etats-Unis sera de dire qu'il n'y a que deux sexes, masculin et féminin", définis à la naissance, a asséné lundi Donald Trump lors de son investiture à Washington.

"Ces sexes ne sont pas modifiables et sont ancrés dans une réalité fondamentale et incontestable", a complété un décret publié par la Maison-Blanche dans la soirée, texte qui devra être appliqué par toutes les agences fédérales.

"Les fonds fédéraux ne doivent pas être utilisés pour promouvoir l'idéologie de genre", affirme le même décret, qui veut "restaurer la vérité biologique". Un autre texte ordonne la fin de tout programme de diversité et d'inclusion au sein du gouvernement fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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