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Trump d’accord pour travailler avec l’UE

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Le président américain Donald Trump s'est entendu mercredi avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker pour désamorcer la crise des tarifs douaniers imposés par Washington. Il a annoncé des décisions dans l'agriculture, l'industrie et l'énergie.

"C'est un très grand jour pour le commerce libre et équitable, vraiment un très grand jour", a déclaré le président américain à l'issue d'une rencontre de plus de deux heures à la Maison-Blanche avec Jean-Claude Juncker. Il a mis en avant leur volonté commune d'aller à terme vers "zéro tarif douanier" dans les échanges industriels entre Etats-Unis et Europe, exception faite du secteur automobile.

"Les négociations commencent à peine, mais nous savons très bien là où nous allons", a-t-il ajouté, s'exprimant au côté du président de la Commission européenne. Donald Trump a par ailleurs assuré que l'UE allait commencer "presque immédiatement" à acheter "beaucoup de sojas" aux producteurs américains et promis de revoir la question des tarifs douaniers américains sur l'acier et l'aluminium européen, qui avait mis le feu aux poudres.

Moitié du commerce mondial

Selon une source européenne, aucun nouveau tarif douanier ne sera imposé sur les importations de voitures européennes aux Etats-Unis, un dossier particulièrement sensible pour l'Allemagne, où ce secteur clé emploie quelque 800'000 personnes.

"Nous sommes parvenus à un accord aujourd'hui", a de son côté assuré M. Juncker qui avait souligné, au début du tête-à-tête dans le bureau ovale que les Etats-Unis et l'UE, qui représentent la moitié du commerce mondial, étaient des "partenaires proches", des "alliés", pas des "ennemis".

Selon le président de la Commission européenne, les deux parties se sont entendues pour ne pas instaurer de nouvelles barrières commerciales le temps que dureront les négociations. "La rencontre fut bonne et constructive", a-t-il commenté.

Qualifié par M. Trump d'homme "très intelligent" mais aussi "très dur", le dirigeant européen a évoqué "un renforcement de la coopération sur l'énergie".

Les deux hommes vont également travailler de concert afin de réformer l'Organisation mondiale du commerce (OMC). "Nous allons nous attaquer au problème de pratiques commerciales déloyales incluant le vol de la propriété intellectuelle, le transfert forcé de technologies, les subventions industrielles, les distorsions créées par les entreprises d'Etat et la surcapacité", a déclaré le président américain.

Chine visée

Ces propos visent directement la Chine avec laquelle la Maison-Blanche a engagé une guerre commerciale dénonçant précisément l'ensemble de ces pratiques.

Quelques heures plus tôt, de Johannesbourg, le président chinois Xi Jinping lançait une mise en garde à son homologue américain, soulignant que personne ne sortirait "vainqueur" d'une guerre commerciale.

Preuve des turbulences liées au bras de fer engagé par le président américain: son administration vient d'annoncer une aide d'urgence de 12 milliards de dollars destinée aux agriculteurs touchés par les représailles aux tarifs douaniers décrétés par Washington visant la Chine, l'Union européenne ou encore le Canada.

En guise d'avertissement peu avant la rencontre entre MM. Trump et Juncker, Cecilia Malmström, la commissaire européenne au commerce, avait évoqué dans la presse suédoise "une longue liste de produits américains", qui pourraient être visés pour un montant total de 20 milliards de dollars.

A la veille de la rencontre, le locataire de la Maison-Blanche avait une nouvelle fois dénoncé l'attitude de l'Europe à laquelle il réserve depuis plusieurs mois ses flèches les plus acérées.

"Ce que nous fait l'Union européenne est incroyable (...) (les Européens, NDLR) ont l'air gentils, mais ils sont durs", a-t-il lancé de Kansas City, promettant de défendre avec vigueur les intérêts de l'Amérique lors de sa rencontre avec le président de la Commission européenne.

Ces informations ont été saluées à Wall Street où les principaux indices boursiers ont immédiatement amplifié leurs gains. Le Dow Jones a terminé en hausse de 0,68% alors qu'il était presque à l'équilibre quelques minutes auparavant.

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Suisse

Schindler nomme Paolo Compagna en tant que directeur général

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Paolo Compagna est le nouveau directeur général de Schindler. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Un changement se prépare à la tête de Schindler. Le conseil d'administration du fabricant lucernois d'ascenseurs et escaliers mécaniques a nommé l'actuel responsable des opérations, Paolo Compagna, directeur général.

Le nouveau responsable prendra ses fonctions le 1er avril prochain, succédant alors au patron et président de l'organe de surveillance Silvio Napoli, lequel quittera le groupe.

Membre de la direction générale du groupe depuis 2015, M. Compagna assume la fonction de responsable opérationnel (COO) depuis janvier 2022, après avoir dirigé la région Europe-Nord, précise l'entreprise établie à Ebikon. Dès 2010, il a exercé diverses responsabilités en Allemagne, notamment celle de directeur général pour ce pays.

M. Compagna est titulaire d'un diplôme d'ingénieur en électricité, obtenu à Cologne, en Allemagne, complété d'un titre en économie décroché à la Haute école technique de Berlin.

Après trente années passées au sein de l'entreprise, Silvio Napoli renoncera à solliciter un nouveau mandat d'administrateur lors de la prochaine assemblée générale ordinaire, le 25 mars 2025. D'ici-là, M. Napoli, qui souhaite se concentrer à l'avenir sur d'autres tâches, soutiendra le nouveau directeur général dans sa prise de fonctions.

Le Conseil d'administration remercie Silvio Napoli pour son engagement au cours des trente dernières années. Il a marqué l'entreprise de son empreinte, dirigeant notamment avec succès un redressement dans un environnement difficile au cours des trois dernières années. Ingénieur diplômé en science des matériaux de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, M. Napoli a rejoint Schindler en 1994, prenant place au sein de la direction du groupe dès 2008 en tant que responsable de la région Asie-Pacifique, puis dès 2016 en tant que directeur général.

M. Napoli a intégré le conseil d'administration en 2016, s'emparant de la présidence dès l'année suivante. De nationalité italienne, M. Napoli avait repris la direction générale du groupe lucernois en 2022 tout en conservant son mandat de président de l'organe de surveillance.

Au 1er avril 2025, la direction de Schindler sera composée, outre du directeur général Paolo Compagna, du responsable informatique, Matteo Attrovio, de la cheffe des finances, Carla De Geyseleer ainsi que de Danilo Calabrò, en charge de la région Europe-Sud, Donato Carparelli, responsable technique, Vikén Martarian (Amérique et escaliers mécaniques), Hugo Martinho (ressources humaines), Meinolf Pohle (région Europe-Nord), Robert Seakins (région Asie-Pacifique) et Daryoush Ziai (Chine).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La BCE se prépare à une nouvelle baisse des taux

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Christine Lagarde, présidente de la BCE. (archive) (© KEYSTONE/AP/Michael Probst)

La Banque centrale européenne devrait abaisser à nouveau ses taux directeurs jeudi, mais l'ampleur de la réduction fait débat alors que l'économie ralentit et que les turbulences politiques en France et en Allemagne suscitent des inquiétudes.

Avec une inflation qui se rapproche de ce que souhaite la BCE, 2%, et une croissance qui ne décolle pas, "toutes les raisons" plaident pour une nouvelle baisse des taux en décembre, a déclaré le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau.

Il a été rejoint par d'autres responsables monétaires en zone euro. La décision sera annoncée à la mi-journée à l'issue d'une réunion de l'instance dirigeante l'institution monétaire à Francfort.

Malgré une légère hausse à 2,3% sur un an en novembre, l'inflation dans la zone euro reste bien inférieure à la prévision de 2,6% pour le quatrième trimestre établie par la BCE.

Le scénario le plus probable est celui d'une baisse des taux de 0,25 point de pourcentage, comme les précédentes, ramenant le taux de dépôt, qui fait référence, à 3%.

Mais une baisse de 0,5 point pourrait être envisagée si les nouvelles projections économiques de l'institution monétaire, qui sont publiées jeudi, montrent "une forte dégradation de la croissance et une baisse rapide de l'inflation", estime Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG.

Si elle se concrétise, la quatrième baisse des taux par la BCE depuis juin amplifiera le tournant pris après une période de resserrement monétaire face à l'inflation élevée, liée à la guerre en Ukraine et la reprise post-Covid.

Crises politiques

Les turbulences politiques qui traversent deux principales économies de la zone euro, l'Allemagne et la France, sont également susceptibles de freiner la croissance.

En attendant un successeur au poste de Premier ministre après la chute du gouvernement Barnier, la France, économiquement fragilisée, est pour le moment sans budget pour 2025, avec un déficit public dérapant cette année à 6,2% du PIB.

Le ministre allemand des Finances, Jörg Kukies, s'est toutefois montré rassurant, soulignant la réaction "très calme" des marchés.

Si les conditions d'emprunt de la France se dégradaient trop, la BCE pourrait agir symboliquement via son Instrument de protection de la transmission, par des rachats de dette sur le marché, pour prévenir toute contagion à d'autres pays.

L'Allemagne est aussi en plein période d'incertitude. Outre la crise industrielle qu'elle traverse, elle se dirige vers des élections anticipées en février, après l'effondrement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz en octobre.

Un retard dans la formation du futur gouvernement à Berlin compliquerait encore la reprise de la première économie européenne, fragilisée par un ralentissement industriel qui dure depuis deux ans et qui affecte déjà ses partenaires.

Le retour imminent de Donald Trump à la Maison-Blanche inquiète par ailleurs, avec la mise en place d'une politique protectionniste qui pourrait freiner les exportations et donc la croissance de la zone euro.

Nouvelle communication

Aux États-Unis, l'inflation s'est accélérée en novembre, à 2,7% en rythme annuel, alimentant les craintes de voir la courbe rester sur cette trajectoire. De quoi compliquer la tâche de la Banque centrale américaine (Fed) qui se réunit la semaine prochaine.

La présidente de la BCE Christine Lagarde devrait quant à elle expliquer jeudi "que les récentes données renforcent la confiance dans le fait que l'inflation se dirigera vers l'objectif de 2% de manière durable", s'attend Holger Schmieding, économiste chez Berenberg.

L'incertitude élevée a conduit depuis des mois la BCE à fixer son cap en se basant sur les données et réunion par réunion.

Cependant, avec la normalisation de l'inflation, sa communication pourrait redevenir plus "prospective", selon le gouverneur de la Banque de France.

Ce qui signifie qu'au lieu de dire que les taux resteront "restrictifs aussi longtemps que nécessaire" pour ramener l'inflation à l'objectif, une formulation plus souple dans le communiqué de décisions du jour "ouvrirait la voie à de nouvelles baisses l'année prochaine", selon HSBC.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

La suppression de la valeur locative prend l'eau

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L'abolition de la valeur locative devrait échouer. Le Conseil des Etats a refusé un changement de système complet qui intègre les résidences secondaires (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le projet de suppression de la valeur locative chancelle. Contrairement au National, le Conseil des Etats a refusé jeudi par 29 voix contre 12 de revoir complètement le système d'imposition du logement en intégrant les résidences secondaires.

Selon le Conseil national, la valeur locative doit être supprimée, à la fois pour le logement principal occupé par le propriétaire et pour les résidences secondaires. En contrepartie, les frais d'entretien ne seraient plus déductibles et les intérêts passifs plus que partiellement.

Le Conseil des Etats a une nouvelle fois refusé d'intégrer les résidences secondaires au projet. Il a également refusé l'introduction d'un impôt réel sur les résidences secondaires par 26 voix contre 15. Le dossier retourne au National.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les primes maladie préoccupent toujours autant les Suisses

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Les primes maladie, en constante hausse, sont la préoccupation numéro 1 des Suisses en 2024 (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La santé et les primes maladie préoccupent toujours autant les Suisses. Il s'agit de leur première préoccupation, selon le baromètre 2024 Credit suisse, repris par UBS. Viennent ensuite l'environnement et la prévoyance vieillesse.

La politique de santé inquiète 48% des Suisses en 2024, contre 40% l'année dernière, montre le baromètre publié jeudi. La hausse des primes explique en partie cette augmentation, peut-on lire dans les conclusions de l'étude.

Pas moins de 32% des 2250 personnes sondées sont préoccupées par le climat, mais ce thème est en recul par rapport aux dernières années, précise les auteurs de l'étude dans un communiqué. La prévoyance vieillesse préoccupe elle 29% des sondés.

Le prix des loyers inquiète

La hausse des loyers inquiète de plus en plus les Suisses, les frais de logement étant le thème qui a le plus progressé cette année, avec un taux de 25%. A l'inverse, le chômage, préoccupation numéro 1 dans les années 2010, inquiète de moins en moins (5%).

L'immigration regagne également du terrain dans les soucis des Suisses. Le thème des réfugiés et ceux liés à l'Europe préoccupent particulièrement.

Suisse "trop défensive"

Les évolutions géopolitiques sont aussi source d'inquiétude, 51% des sondés se disant préoccupés par la situation internationale. La majorité d'entre eux estiment malgré tout que le pays est capable de s'adapter. La Suisse, trop défensive, devrait adopter un comportement plus offensif vis-à-vis de l'étranger, selon 76% des sondés.

De manière générale, les Suisses sont en outre plutôt satisfaits de leur situation personnelle. Près de la moitié d'entre eux donne une note de 8 sur 10 pour ce qui est de leur satisfaction générale dans l'existence. La situation économique personnelle reste stable par rapport aux autres années, 51% des sondés la jugeant bonne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Enneigement artificiel: actes de vandalisme à Villars (VD)

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Le système d'enneigement artificiel de Villars a été victime d'actes de vandalisme (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les remontées mécaniques de Villars (VD) ont été la cible d'actes de vandalisme le week-end dernier. Des installations du réseau d’enneigement ont été endommagées, avec des dégâts se chiffrant en "dizaines de milliers de francs".

Ce sabotage ne remet pas en cause l'ouverture complète du domaine skiable de Villars-Gryon-Diablerets, ce samedi. Ses responsables indiquent qu'une plainte pénale sera déposée "dans les prochains jours" et que la surveillance des installations du domaine a été "renforcée."

Les actes de vandalisme ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, lorsque des individus ont endommagé enneigeurs et conduites. Ils ont ainsi pris "des risques inconsidérés", sachant que le réseau est composé d'eau et d'air sous haute pression. Il peut conduire à "des blessures mortelles si les éléments techniques sont manipulés lorsqu'il est en service", relève la station dans son communiqué.

Si aucun blessé n'est à déplorer parmi les auteurs ou les employés de l'entreprise, c'est la nature des actes qui interroge: "Nous comprenons que la production de neige de culture puisse déranger certaines personnes, mais la violence et la déprédation ne sont jamais acceptables", affirme Martin Deburaux, directeur des remontées mécaniques, cité dans le communiqué.

Tourisme 4 saisons

L'entreprise ajoute qu'elle poursuit une politique de développement durable depuis quelques années. "Chaque projet est encadré et suivi par des experts du domaine environnemental et la production de neige encadrée par des quotas correspondant aux besoins exacts en or blanc", souligne-t-elle.

Et de rappeler que les grands projets futurs ne concernent pas l'extension du domaine skiable, mais le développement d'activités estivales autour des trois secteurs-clés: Bretaye, les Chaux et le Meilleret.

"Nous sommes conscients de la nécessité pour notre société de s'adapter au changement climatique. Le financement de cette transition passe cependant par des hivers réussis, garantis, tant que les températures le permettent, par un enneigement mécanique sur les secteurs-clés en début de saison", explique Martin Deburaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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