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Politique

L'initiative visant les gros actionnaires est largement rejetée

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La gauche n'a pas réussi à convaincre les Genevois de la pertinence de son initiative fiscale (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, l'initiative de la gauche voulant imposer à hauteur de 100% les dividendes perçus par les "gros actionnaires" a été rejetée dimanche par l'électorat. Le texte a été écarté par près de 59,2% des votants. Le taux de participation s'est élevé à 37,8%.

À Genève, les gros actionnaires ne seront pas taxés davantage. L'initiative de la gauche voulant imposer à hauteur de 100% les dividendes perçus par les "gros actionnaires" a été largement rejetée ce dimanche par près de 60% de l'électorat. L'initiative "Contre les virus des inégalités... Résistons! Supprimons les privilèges fiscaux des gros actionnaires" aurait visé les personnes détenant au moins 10% des actions d'une société. Elle demandait que les dividendes perçus par ces contribuables soient entièrement imposés, alors qu'ils ne le sont qu'à 70% aujourd'hui.Un résultat qui réjouit la droite et les milieux économiques à l'image de Vincent Subilia, directeur général de la Chambre de commerce, d'industrie et de services de Genève (CCIG).

Vincent SubiliaDirecteur général de la Chambre de commerce, d'industrie et de services de Genève

Les initiants, issus de l'extrême gauche, avaient calculé que leur proposition aurait rapporté à l'Etat de Genève près de 150 millions de francs de recettes fiscales supplémentaires par année. Leur texte visait, selon eux, quelque 1600 "gros actionnaires". La droite, de son côté, avait mis en avant les dangers de l'initiative. Elle aurait touché avant tout des entrepreneurs de PME et aurait pénalisé la situation fiscale de Genève par rapport aux autres cantons suisses. Selon les opposants au texte, le risque de voir des propriétaires d'entreprise délocaliser était bien réel. Un message clair envoyé à la gauche selon Vincent Subilia.

Vincent SubiliaDirecteur général de la Chambre de commerce, d'industrie et de services de Genève

Pour Thomas Wenger président du Parti Socialiste genevois, c'est une occasion manquée de supprimer une inégalité fiscale.

Thomas Wenger Président du Parti Socialiste genevois

Satisfaction du gouvernement

L'initiative avait été rejetée par une majorité du Grand Conseil genevois ainsi que par le Conseil d'Etat. Le résultat des urnes a été accueilli avec satisfaction par la grande argentière du canton Nathalie Fontanet. La conseillère d'Etat a rappelé devant la presse que Genève était un canton où les impôts sont déjà élevés.

Nathalie FontanetConseillère d'Etat en charge des finances

Si l'initiative avait été acceptée, Genève se serait retrouvée dans une situation unique par rapport aux autres pays de l'OCDE et aux autres cantons suisses, a poursuivi Mme Fontanet. Le canton aurait été seul à pratiquer la double imposition, soit taxer le bénéfice de l'entreprise, puis l'entièreté des dividendes qu'elle distribue.

Dimanche, dans un communiqué, la Chambre de commerce, d'industrie et des services (CCIG) a salué "le rejet net de l'initiative" qui aurait eu un impact négatif sur les entreprises locales. La capacité des PME à créer de l'emploi aurait été entravée à cause de cette hausse d'impôts.

Seuls les quartiers populaires de la Ville de Genève ainsi que certains secteurs de la commune de Vernier ont fait bon accueil à l'initiative. Le reste du canton l'a rejetée, parfois sèchement dans les agglomérations les plus huppées.

Une initiative similaire avait été refusée du bout des lèvres en septembre dans le canton de Zurich. Elle visait à taxer 70% du rendement des actions, contre 50% aujourd'hui.

Les Genevois se prononceront, vraisemblablement en juin, sur une autre initiative fiscale: "Pour une contribution temporaire de solidarité des grandes fortunes".

Ce dimanche de votation a été le dernier avant les élections cantonales genevoises du 2 avril prochain. Outre l'initiative fiscale, la droite a aussi remporté la partie en Ville de Genève en ce qui concerne l'initiative "zéro pub". Cette dernière a été rejetée de justesse par les électeurs de la municipalité.

MH avec Keystone-ATS

Politique

Sondage: les jeunes femmes votent de plus en plus à gauche

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Le 14 juin, les femmes vont à nouveau descendre dans la rue pour dénoncer la persistance des inégalités, salariales notamment. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les jeunes femmes se positionnent de plus en plus à gauche sur l'échiquier politique depuis le début des années 90. Les jeunes hommes se situent davantage à droite, selon un sondage Sotomo réalisé pour la "NZZ am Sonntag".

Les personnes interrogées devaient indiquer où elles se situaient sur une échelle de 0 (tout à gauche) à 10 (tout à droite). En 2010, 35% des femmes âgées de 18 à 29 ans se disaient de gauche. Aujourd'hui, elles sont 52%. Parmi les hommes du même âge, seul un sur trois se sent de gauche. En revanche, la part de ceux qui se positionnent à droite a augmenté de 29 à 43% depuis 2010.

Le fossé entre les sexes n'existe pas seulement chez les jeunes, mais aussi chez les plus âgés. L'écart moyen entre le pourcentage de votes positifs des hommes et des femmes lors des votations s'est creusé depuis 2015.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Manifestation à Genève contre les diktats de l'OMS

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Des manifestants ont dénoncé samedi à Genève "des diktats de l'OMS". Ils craignent que l'organisation puisse imposer la vaccination obligatoire (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Près de 450 personnes, selon la police, se sont rassemblées samedi sur la place des Nations à Genève pour protester contre l'"extension du pouvoir de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)". Opposés aux mesures sanitaires "liberticides", les manifestants ont dénoncé "une menace contre la souveraineté de la Suisse".

L'événement, qui s'est déroulé dans le calme, était organisé par le Mouvement fédératif romand (MFR) avec le soutien de "Aktionsbündnis Urkantone", deux entités actives pendant la crise sanitaire pour s'opposer aux mesures gouvernementales. Les sonneurs de cloche, les "Freiheitstrychler", étaient aussi présents, de même que des membres du mouvement anti-vax "Mass Voll".

La présidente du MFR, Michelle Cailler, a mis en garde la foule contre les deux accords en discussion actuellement à l'OMS. Sous prétexte d'assurer la sécurité de la population, l'OMS pourra imposer la vaccination obligatoire, un "lock down" ou encore le porte du masque, a-t-elle relevé.

Le MFR compte lancer prochainement une pétition pour alerter la classe politique sur ce sujet. Les membres de l'OMS, dont la Suisse, discutent actuellement d'un traité contre les pandémies et des amendements au Règlement sanitaire international.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Projet de loi pour punir le harcèlement obsessionnel

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Le "stalking" peut prendre la forme de messages répétés sur les réseaux sociaux par exemple (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le harcèlement obsessionnel doit être puni. La commission des affaires juridiques du National a mis vendredi en consultation un projet de loi visant à inscrire le "stalking" dans le code pénal en tant qu'infraction spécifique.

Le harcèlement obsessionnel est le fait d'adopter intentionnellement, à plusieurs reprises, un comportement menaçant envers une personne, conduisant celle-ci à craindre pour sa sécurité. Ces actes ponctuels peuvent paraître socialement acceptables. Mais l'intensité ou la répétition de ceux-ci peuvent devenir menaçantes et susciter la crainte de la victime.

Poursuivre, harceler ou menacer de manière obsessionnelle a donc pour effet de pourrir la vie de la personne harcelée. Ce comportement doit être puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. Il s'agit de renforcer la protection des victimes sur le plan pénal, en complément aux instruments de droit civil existants.

Les milieux concernés ont jusqu'au 16 septembre pour donner leur avis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Pierre Nicollier a été élu à la présidence du PLR Genève

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Bertrand Reich, président du PLR Genève, a tiré sa révérence après quatre ans à la tête du parti. Il sera remplacé par Pierre Nicollier (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Pierre Nicollier a été élu jeudi soir à la présidence du PLR Genève. Député depuis 2018, cet entrepreneur spécialisé dans le domaine de la santé remplace Bertrand Reich, qui était à la tête du parti depuis 2019.

Pierre Nicollier, 45 ans, a obtenu 136 voix lors de l'assemblée générale, alors que l'autre candidate, la députée Natacha Buffet-Desfayes en a récolté 116, selon le PLR Genève. Natacha Buffet-Desfayes, 40 ans, avait déjà tenté d'être élue à la présidence en 2019, mais les membres lui avaient alors préféré Bertrand Reich.

Cet avocat avait été élu à la présidence du PLR Genève alors en pleine tourmente suite à l'affaire Maudet. Il avait dû fédérer le parti fortement ébranlé par cette crise et regagner la confiance des électeurs.

Lors des dernières élections cantonales, le PLR a perdu six sièges au Grand Conseil. Le parti a en revanche réussi à reconquérir au Conseil d'Etat le siège cédé à la gauche lors de l'élection complémentaire. Le parti a désormais en ligne de mire les élections fédérales, où il vise notamment un siège au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Entretiens: deux crédits sollicités pour un total de 16 millions

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Le Canton de Vaud prévoit à nouveau de gros travaux d'entretien des routes et ponts cantonaux (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d'Etat vaudois va solliciter auprès de Grand Conseil deux gros crédits pour l'entretien de routes ainsi que de plusieurs ponts, viaducs et galeries cantonaux. Le montant total avoisine les 16 millions de francs, a indiqué jeudi le gouvernement dans ses décisions hebdomadaires.

Le premier crédit-cadre, de 5,55 millions de francs, concerne l'entretien préventif urgent sur des tronçons de routes dégradés, pour lesquels sont prévus des projets de requalification vélo ou routière à moyen terme, écrit le Conseil d'Etat.

Le deuxième crédit-cadre, de 10,4 millions de francs, doit financer la réfection des ouvrages d'art du réseau routier cantonal entre 2024 et 2028 et mener les études générales pour préparer le crédit-cadre 2029-2032.

Parmi les ouvrages à assainir: le pont autoroutier de la Chocolatière sur les hauts de Lausanne, la galerie de protection de Vallorbe, le pont sur la Broye, le viaduc du Sépey, le pont sur la Torneresse (en direction des Mosses), le pont de la Porte-du-Scex ou encore des murs de soutènement et longrines localisés sur les communes du Jura et des Préalpes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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