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Politique

Lex Netflix: le oui bénéficie d'une très légère avance (sondages)

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La loi sur les transplantations recueille 61% de "oui", selon deux sondages. En revanche, le résultat pour la loi sur le cinéma est difficile à prévoir (archives). (© KEYSTONE/EPA/FRANK MAY)

L'issue de la votation sur la lex Netflix reste encore incertaine le 15 mai, selon deux sondages publiés mercredi. En revanche, les deux autres objets, à savoir la loi sur la transplantation et celle sur Frontex, se voient confortés d'une bonne avance.

Pour les auteurs de l'enquête Trend SRG-SSR, le résultat pour la révision de la loi sur le cinéma est difficile à prévoir. Le oui bénéficie d'une légère avance dans les deux sondages. Celui de la SSR le crédite de 56% d'intentions de vote contre 41% de non. Dans l'enquête de Tamedia, cet objet serait accepté par 52% des citoyens contre 45%.

L'évolution entre les deux derniers coups de sonde profite plutôt au camp du oui. Mais cette augmentation est comprise dans la marge d'erreur statistique. Selon un modèle de projection, le oui est plus probable que le non, selon le sondage Tamedia.

Le sondage de la SSR constate au contraire une polarisation vers le non le mois dernier. Mais les résultats actuels indiquent toujours une légère avance en faveur de cette révision attaquée en référendum. Au vu de la dynamique actuelle, il est donc difficile de trancher.

Le soutien à la loi sur le cinéma, qui doit notamment obliger les plateformes de streaming comme Netflix à investir dans les productions suisses, est le plus élevé chez les sympathisants des Verts et du PS, avec 76% et 73%, selon le sondage de Tamedia. Le rejet est surtout marqué chez les militants de l'UDC et du PLR. La Suisse romande se prononce à 62% pour, une proportion qui tombe à 47% en Suisse alémanique.

Oui clair pour les transplantations et Frontex

Des majorités relativement nettes se dessinent pour les deux autres objets fédéraux. La loi sur les transplantations recueille 61% de "oui" dans les deux sondages, le renforcement de la contribution suisse à Frontex, 64% selon le sondage de Tamedia et 69% selon celui de la SSR.

La campagne de votation n'a pas vraiment fait émerger de nouveaux cercles. "Ce sont surtout les groupes qui participent régulièrement aux votations qui ont été mobilisés de manière plus marquée", selon le sondage SSR. Les personnes méfiantes envers l'Etat se sont quant à elles quelque peu démobilisées. Ce qui renforce les chances de succès pour les trois projets de loi soutenus par le Conseil fédéral.

Le deuxième sondage SSR réalisé par gfs.bern a été effectué entre le 20 et le 27 avril auprès de 6315 citoyens. La marge d'imprécision est de +/- 2,8 points de pourcentage. Pour la troisième enquête en ligne de Tamedia, menée du 27 au 29 avril auprès de 10'000 personnes, la marge d'erreur statistique est de +/-1,6 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le pilier public doit se mettre à l'heure du numérique

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Le pilier public et ses informations officielles se trouvent généralement non loin du bâtiment communal, mais pas toujours (photo symbolique). (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Dans les communes vaudoises, le pilier public est le support officiel pour les communications des autorités à l'ensemble de la population. A l'heure du numérique et de la cyberadministration, une motion de la gauche demande au Conseil d'Etat d'adapter la loi afin que les documents officiels devant être affichés au pilier public le soient aussi obligatoirement sur les sites internet communaux.

"Dans un contexte aussi où un nombre croissant de citoyens ne passe que peu de temps dans sa commune de résidence, et ne connaît pas forcément l'emplacement du pilier public sur le territoire communal, voire même parfois son existence, il semble essentiel de faire évoluer la manière dont les actes officiels sont rendus publics", a affirmé mardi le motionnaire et député écologiste Alberto Mocchi.

"Il permet de consulter l'ensemble des informations à caractère officiel émanant de la Municipalité, mais aussi des conseils intercommunaux, de la préfecture ou encore des autorités cantonales ou fédérales. Avis d'enquête, convocations de conseils communaux ou généraux, listes électorales ou encore décisions des législatifs: tout y finit affiché pour quelques semaines, voire mois", a rappelé le syndic de Daillens devant le Grand Conseil.

"Les informations qui sont affichées sont importantes, elles permettent à la population d'une commune de savoir ce qu'il s'y passe, quelles décisions ont été prises par les autorités, ou encore quels projets de constructions sont prévus", souligne sa motion.

Le texte demande donc au gouvernement de modifier les bases légales afin que les documents officiels devant être affichés au pilier public le soient également obligatoirement sur les sites internet communaux. M. Mocchi a précisé que les bases légales relatives à ces affichages se retrouvent dans plus de 20 textes de lois différents.

Soutenue par 25 parlementaires (Vert-e-s, Vert'libéraux, Socialistes et gauche radicale), la motion est renvoyée en commission pour examen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Des défenseurs de la nature contre la loi sur l'électricité

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La loi sur l'énergie veut faciliter la construction rapide d'installations de production hydraulique, solaire ou éolienne (image d'illustration). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La loi sur l'électricité "conduit à une destruction du paysage et affaiblit les droits démocratiques". C'est en ces termes que la Fondation Franz Weber et le Comité Nature ont lancé mardi devant les médias à Berne la campagne de votation du 9 juin.

Le tournant énergétique ne doit pas se faire au détriment de la nature et de la démocratie, ont déclaré les opposants au projet. Selon eux, la loi sur l'électricité facilite le défrichement des forêts, permet le saccage des paysages et l'anéantissement des biotopes protégés. Elle restreint également la souveraineté du peuple, des cantons et des communes.

D'après le comité du non, il existe des alternatives pour réaliser le tournant énergétique et garantir la sécurité de l'approvisionnement en électricité. Il faut d’abord davantage économiser l’énergie et utiliser le potentiel photovoltaïque sur les bâtiments et infrastructures existants.

La loi, qui facilite notamment la construction rapide d'installations de production hydraulique, solaire ou éolienne d'importance nationale, n'est pas combattue par toutes les organisations de défense de l'environnement. La plupart la soutiennent, à l'image du WWF ou de Pro Natura.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Israël promet une "riposte" à l'Iran, nouvelles menaces iraniennes

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"Parallèlement à la réponse militaire aux tirs de missiles et de drones", le ministre israélien des affaires étrangères Israël Katz a lancé "une offensive diplomatique contre l'Iran" (archives). (© KEYSTONE/AP/BEBETO MATTHEWS)

Israël a promis "une riposte" à l'attaque lancée ce week-end par l'Iran, malgré les appels venus du monde entier, y compris des Etats-Unis, à éviter une escalade au Moyen-Orient. De son côté, Téhéran a promis de répondre à toute opération de l'Etat hébreu.

"Nous déclarons fermement que la moindre action contre les intérêts de l'Iran entraînera certainement une réponse sévère, étendue et douloureuse contre tous ses auteurs", a déclaré le président iranien Ebrahim Raïssi.

L'Iran a pour la première fois lancé une attaque directe contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, attribuée à Israël, qui a tué sept membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.

Israël va "riposter au lancement de ces si nombreux missiles de croisière et drones sur le territoire de l'Etat d'Israël", a déclaré lundi soir le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, en visitant la base de Nevatim, dans le sud du pays, touchée par une frappe.

"Au moment que nous choisirons"

"Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger l'Etat d'Israël, et nous le ferons à l'occasion et au moment que nous choisirons", a affirmé le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, lui aussi présent sur la base.

"Parallèlement à la réponse militaire aux tirs de missiles et de drones", le ministre israélien des affaires étrangères Israël Katz a lancé "une offensive diplomatique contre l'Iran". Ce proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu, considéré comme un des faucons du gouvernement, souhaite imposer des sanctions contre Téhéran, et faire reconnaître le corps des Gardiens de la Révolution islamique comme organisation terroriste, pour "affaiblir et freiner" l'Iran.

A cet effet, M. Katz a dit avoir envoyé une lettre "à 32 pays" et s'être entretenu avec "des dizaines de ministres des Affaires étrangères et de personnalités du monde entier".

Eviter un embrasement

Depuis dimanche, les appels se multiplient pour empêcher une riposte massive qui risquerait d'embraser davantage la région, déjà "au bord du précipice", selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Israël a annoncé avoir intercepté, avec l'aide des Etats-Unis et d'autres pays alliés dont la France et le Royaume-Uni, mais aussi la Jordanie et l'Arabie saoudite, la quasi-totalité des 350 drones et missiles lancés par l'Iran contre son territoire. L'opération défensive a été baptisée "Bouclier de fer".

Benjamin Netanyahu a appelé lundi la communauté internationale à "rester unie" face à "l'agression iranienne, qui menace la paix mondiale".

Mais après avoir fait front avec leurs alliés contre l'attaque iranienne, les Etats-Unis ont dit ne pas vouloir "d'une guerre étendue avec l'Iran" et prévenu qu'ils ne participeraient pas à une opération de représailles, tout en affichant leur soutien "inébranlable" à Israël. Le Royaume-Uni et la France ont eux aussi pris leurs distances.

"Ensemble, avec nos partenaires, nous avons vaincu cette attaque" iranienne, a déclaré lundi le président américain Joe Biden. Il a appelé Israël à éviter une escalade régionale et à oeuvrer à un "cessez-le-feu" associé à une libération des otages retenus dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne mène depuis plus de six mois une offensive meurtrière contre le Hamas.

"Volonté de retenue"

Depuis le début de la guerre le 7 octobre dans le territoire palestinien, les tensions n'ont cessé de s'aggraver au Moyen-Orient, impliquant Israël et l'Iran et leurs alliés respectifs.

La République islamique s'était gardée jusqu'à présent de l'attaquer frontalement. Les deux pays avaient l'habitude de s'affronter par tiers interposés, comme le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, alliés de l'Iran.

Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi s'est entretenu au téléphone avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, a rapporté mardi l'agence officielle Chine nouvelle, précisant que Téhéran avait exprimé sa "volonté de retenue".

Pas de répit à Gaza

Pendant ce temps, la guerre ne connaît aucun répit dans la bande de Gaza, bombardée pendant la nuit de lundi à mardi. L'armée israélienne avait affirmé que l'attaque iranienne ne la ferait pas dévier de ses objectifs face au Hamas, allié de l'Iran.

Le mouvement islamiste continue à réclamer un cessez-le-feu définitif, tandis que Benjamin Netanyahu maintient son projet d'offensive terrestre contre la ville Rafah, dans le sud du territoire, qu'il présente comme le dernier grand bastion du Hamas et où, selon l'armée, des otages sont détenus.

L'armée israélienne a annoncé mardi avoir poursuivi ses opérations dans le centre de la bande de Gaza et avoir tué avec des tirs de chars "des terroristes qui s'avançaient vers eux". Des avions de combat ont détruit un lanceur de missiles ainsi que des dizaines "de tunnels et de bases militaires où se trouvaient des terroristes du Hamas", selon l'armée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La Scala de Milan aura un nouveau directeur, Fortunato Ortombina

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La succession à la tête de la Scala, établissement "d'intérêt national", avait provoqué des remous, sur fond de reprise en main du service public de la culture par le gouvernement de Giorgia Meloni (archives). (© KEYSTONE/EPA TEATRO ALLA SCALA PRESS OFFICE/STEFANO GUINDANI)

L'Italien Fortunato Ortombina, directeur de la Fenice de Venise, a été nommé mardi directeur de la Scala de Milan, a annoncé le maire de la ville Giuseppe Sala. Sa candidature a été poussée par le gouvernement de Giorgia Meloni.

Fortunato Ortombina, 63 ans, dirige depuis 2017 l'opéra de Venise, l'un des hauts lieux de la vie culturelle italienne. Il succèdera ainsi au Français Dominique Meyer, 68 ans, en poste depuis près de quatre ans.

L'Italien marque ainsi son grand retour à la Scala, où il a été de 2003 à 2007 coordinateur de la direction artistique. Il avait été nommé directeur artistique de la Fenice de Venise en 2007 avant de prendre ses commandes dix ans plus tard.

De Lausanne à Milan

Pendant un an toutefois, les deux hommes se côtoieront: M. Ortombina prendra ses fonctions à compter de septembre 2024 et M. Meyer les conservera jusqu'en août 2025, a précisé Giuseppe Sala, président du conseil d'administration de la Scala. "Nous avons tout fait pour le bien de la Scala, avec dignité et correction", a-t-il commenté à l'issue d'un conseil d'administration.

M. Meyer était arrivé aux commandes de la Scala en 2020, après avoir dirigé pendant dix ans l'Opéra de Vienne. Il avait été auparavant directeur des opéras de Paris et de Lausanne.

Le directeur musical de la Scala, Riccardo Chailly, 71 ans, dont le mandat actuel expire également en février 2025, a quant à lui vu ses fonctions prolongées jusqu'en 2026.

Reprise en main

La succession à la tête de la Scala, établissement "d'intérêt national", avait provoqué des remous, sur fond de reprise en main du service public de la culture par le gouvernement de droite et d'extrême droite de Giorgia Meloni. M. Ortombina avait été proposé comme successeur de M. Meyer à l'issue d'une rencontre début mars entre le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano et M. Sala.

Sa nomination a été toutefois retardée car plusieurs membres du conseil d'administration avaient suggéré lors de leur dernière réunion convoquée le 8 avril de prolonger d'un an les mandats de MM. Meyer et Chailly.

Mais le gouvernement y a mis son veto: "un mandat a une date limite, précisément pour encourager la rotation et le renouvellement", avait répliqué aussitôt le sous-secrétaire à la Culture, Gianmarco Mazzi. Le gouvernement Meloni avait fixé en mai dernier à 70 ans la limite d'âge pour les directeurs de théâtres lyriques, empêchant ainsi de fait une reconduction de M. Meyer qui l'atteindra en août 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Prévention et lutte contre les incendies de forêt renforcées

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Le Canton de Vaud prend des nouvelles mesures pour renforcer la prévention et les moyens de lutte contre les incendies de forêt (archives). (© Keystone/LEANDRE DUGGAN)

Alors que les épisodes de sécheresse se multiplient et rendent les forêts vaudoises plus vulnérables aux risques d'incendie, le Conseil d'Etat souhaite renforcer la prévention ainsi que les moyens d'intervention. Il propose au Grand Conseil une base légale solide pour lutter contre les feux de forêt et une nouvelle enveloppe de 4,2 millions de francs pour du matériel et des équipements spécifiques.

Le Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DJES) soumet au Parlement un projet de révision de la loi forestière cantonale (LVLFo) et de la loi sur le service de défense contre l'incendie et de secours (LSDIS), a indiqué mardi le gouvernement dans un communiqué.

Cette révision légale a pour objectif "d'intégrer formellement la lutte contre les incendies de forêt dans l'appareil législatif cantonal, conformément aux exigences fédérales". Elle donne ainsi au Canton la mission d'élaborer un concept cantonal de lutte contre les incendies de forêt, explique le Conseil d'Etat.

Rôle-clé de l'ECA

Le nouvel appareil législatif confie à l'Etablissement cantonal d'assurances (ECA) les missions de lutte contre les incendies et permet au Canton de participer sous forme de subventions, aux coûts liés à la prévention ainsi qu'aux frais d'intervention et de remise en état actuellement supportés par les propriétaires privés et les collectivités publiques, est-il souligné.

Un crédit d'investissement de 4,2 millions de francs est par ailleurs soumis au Grand Conseil. Ce montant couvre la formation et l'instruction des sapeurs-pompiers, la mise à disposition d'équipements individuels adaptés aux interventions en forêt ainsi que l'acquisition de matériel spécifique à la lutte contre les incendies en milieu forestier qui ne fait pas partie de l'équipement standard.

De son côté, l'ECA va investir dans des véhicules et du matériel divers ainsi que dans des moyens de pompage afin d'assurer la protection du bâti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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