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Genève

Les Vert'libéraux se voient au centre pour faire des alliances

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A Genève, les Vert'libéraux ont lancé mardi leur campagne en vue des élections cantonales d'avril. Marc Wuarin et Marie-Claude Sawerschel sont candidats à l'élection au Conseil d'Etat. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, les Vert'libéraux ont lancé mardi leur campagne en vue des élections cantonales d'avril. Le parti, qui entend décrocher des sièges au Grand Conseil voire au Conseil d'Etat, revendique une place au centre de l'échiquier politique où il pourra faire des alliances.

"Il faut permettre à Genève de sortir des blocages politiques gauche-droite et réussir à composer avec les valeurs et les intérêts des uns et des autres", a déclaré devant les médias Marie-Claude Sawerschel, présidente du parti et candidate au Conseil d'Etat. Les Vert'libéraux se présentent comme le parti des solutions pour construire la Genève de demain.

"En matière d'environnement, nous proposons la mise en place d'un nouveau fonds d'innovation climatique", a indiqué Marc Wuarin, également candidat à l'élection au Conseil d'Etat. Ce fonds aura pour mission de soutenir le développement d'entreprises innovantes à vocation écologique tout en générant des rendements pour la collectivité.

Fluidifier le trafic

Cinq candidats à l'élection au Grand Conseil ont aussi énuméré leurs constats et leurs propositions. Au niveau de l'économie, le parti veut des réformes fiscales ciblées pour rééquilibrer le prélèvement de l'impôt. Selon Aurélien Barakat, il est urgent de réduire la taxation des entreprises afin de maintenir l'attractivité de Genève.

Les Vert'libéraux s'inquiètent aussi du pouvoir d'achat des particuliers et plaident pour un rééquilibrage des salaires et des charges. Côté mobilité, le parti défend l'instauration d'un péage urbain et la généralisation du 30 km/h en ville, afin de fluidifier le trafic et de sécuriser les piétons, avance Jenoe Shulepov.

Débloquer les institutions

En matière d'aménagement et de logement, il faut favoriser la qualité de vie et une plus grande concertation avec les habitants et les communes, a plaidé Manuelle Pernoud. L'ex-PLR Sylvie Jay propose, elle, de faciliter la création de nouvelles places de crèche par un assouplissement des réglementations superflues.

Les Vert'libéraux veulent encore débloquer les institutions en favorisant de meilleures procédures de consultation et en optimisant le traitement des objets par le Grand Conseil. Pour Michaël Malquarti, rendre l'administration plus efficace passe par une réduction des états-majors, une numérisation permanente et une simplification des procédures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Musée Ariana à Genève donne la parole à ses donateurs

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Dans sa nouvelle exposition, le Musée Ariana s'intéresse à ses donateurs et mécènes (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la nouvelle exposition du Musée Ariana "Faire don, une affaire de c½ur ou de raison ?" donne la parole à ses mécènes. Dès vendredi et jusqu'au 2 mars 2025, douze propositions mettent en lumière histoires et récits de donations qui représentent la majorité de ses collections.

Au fil des décennies, plus de 1000 donateurs ont façonné les collections du Musée suisse de la céramique et du verre à Genève. Les trois quarts de ses ½uvres sont issus de dons, de legs ou d’aide à l’acquisition.

A commencer par celles du fondateur du musée, Gustave Revilliod (1817-1890), qui lui a légué plus de 4700 oeuvres en céramique, verre et vitrail. Des contemporains de Revilliod – hommes de science, conservateurs de musée, marchands, artistes ou autres - nourriront également ce groupe originel.

Dédié à la céramique dès 1934, le Musée Ariana accueillera progressivement toutes les collections publiques de ce domaine, à l’exception des pièces archéologiques. Il s'enrichira en qualité et quantité grâce au mécénat, aux sociétés d'amis, aux dons de céramistes, d'artistes, aux héritages ou collections.

Nouvelle acquisition

Tous ces dons permettent de raconter, d’exposer et de valoriser les histoires infinies des techniques, des formes, des décors et de leurs usages. Le public peut également se régaler d'anecdotes quant à la vie des objets et de leurs propriétaires.

Le Musée Ariana invite par ailleurs ses visiteurs à participer à l’achat d’une nouvelle oeuvre. L'institution souhaite acquérir une sculpture monumentale du céramiste Torbjørn Kvasbø. Les "mécènes" seront invités à une rencontre avec cet artiste norvégien qui jouit d’une renommée internationale depuis plusieurs décennies.

www.musee-ariana.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Actualité

SeaCleaners présente son nouveau bateau de dépollution à Genève

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L'association SeaCleaners a présenté son nouveau bateau Mobula 8.2 dans la rade genevoise. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'association SeaCleaners a présenté jeudi à Genève le nouveau modèle de son bateau de dépollution polyvalent. Construit en Bretagne, ce Mobula 8.2, qui va être envoyé en Malaisie, peut nettoyer une surface de 15'000 m2 par heure.

"Le bateau doit son nom à la raie Mobula qui filtre l'eau pour se nourrir", explique Antoine Iché, coordinateur projet aux opérations chez SeaCleaners. Une fois la bouche ouverte à l'avant du bateau, deux bras concentrateurs ratissent sur une largeur de 4 mètres, aspirant les déchets flottant jusqu'à 40 cm de profondeur.

Une vieille bouée qui dérive le long de la Plage des Eaux-Vives est ainsi engloutie pour cette première sortie de démonstration du Mobula 8.2 hors Bretagne. Les déchets finissent dans un panier au milieu du bateau. Cette nasse est ensuite levée et vidée sur place pour un premier tri. Jusqu'à 2,3 tonnes de déchets peuvent être stockés sur le bateau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel

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La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes, dont Genève. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.

Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).

Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.

La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme

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A Genève, la Cour des comptes a examiné la conformité dans l'attribution des logements de trois immeubles d'une fondation de droit public et gérés par des associations, un héritage des squats des années 1990 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la Cour des comptes estime que les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme dans l'attribution de logements subventionnés. Examinant le cas de trois immeubles d'une fondation de droit public, elle constate un manque de transparence quant à la situation des habitants.

La Cour des comptes a été informée par un citoyen d'un potentiel dysfonctionnement dans le processus d'attribution des logements subventionnés HBM de trois immeubles de la Fondation Camille Martin, a-t-elle indiqué jeudi lors de la publication de son audit de conformité. Deux d'entre eux sont situés à la rue de Montbrillant et le troisième, à la rue de Lausanne.

Dans la continuité des squats des années 1990, ces immeubles sont gérés par des associations, mais aucun bail n'a été signé avec la fondation, faute d'avoir trouvé un accord. Leur contrat est tacite du fait du paiement du loyer. De fait, les habitants des 53 logements ne sont pas des locataires directs de la fondation, mais des sous-locataires des associations.

Contrôles lacunaires

Cette situation nuit au contrôle légal des conditions HBM par l'office cantonal du logement. Jusqu'en octobre 2023, la plupart des sous-locataires n'avaient pas rempli le formulaire ad hoc. Or sept d'entre eux sont en situation de sous-occupation et cinq autres ne sont pas soumis à une surtaxe malgré leurs revenus. Seul l'office peut agir auprès d'eux, la fondation n'ayant aucun pouvoir.

La Cour des comptes constate encore que les associations ne respectent pas le processus d'attribution HBM, car elles n'ont pas accès à la base de données regroupant les demandeurs de logements subventionnés et ne peuvent pas exiger des éléments permettant de déterminer le revenu des candidats. Le risque de cooptation est grand.

Si le Département du territoire, auquel est rattaché l'office du logement, accepte de s'assurer que l'attribution des logements est conforme, il veut laisser les associations décider qui habite dans les immeubles. Invoquant l'héritage des squats, il refuse de mettre fin au bail associatif, comme le recommande la cour, et admet un contrôle imparfait de l'occupation des logements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La bière genevoise à la fête ce week-end

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L'Association des Brasseries Indépendantes Genevoises organise sa grande fête annuelle samedi. KEYSTONE - MARTIAL TREZZINI

La bière locale sera mise à l’honneur ce week-end. L'Association des Brasseries Indépendantes Genevoises organise sa grande fête annuelle samedi.

Si vous avez envie d’une petite mousse ce week-end, rendez-vous à la fête annuelle de l’ABIG.  

L'Association des Brasseries Indépendantes Genevoises réunit ses 13 brasseries sur un seul lieu pour une journée festive. L'évènement se passera à la Brasserie Associative de l'Agneau à Trois Pattes au Grand-Saconnex. Pour rappel, pour faire partie de l’association, les brasseurs doivent se retrouver sur des valeurs communes et produire au moins une bière artisanale par an avec du malt genevois produit à Satigny. 

Une étude publiée fin 2023 nous apprenait que la consommation de bière avait baissé en Suisse de 2.5%. 

Qu’en est-il au niveau du canton de Genève?

Bastien Quiquerez, brasseur à la Brasserie Associative de l'Agneau à Trois Pattes:

Il faut dire que les Suisses aiment la bière. Nous sommes champions du monde du nombre de brasseries par million d'habitants (139). Car l’image du produit a aussi évolué ces dernières années:

Enfin, ces brasseries artisanales genevoises se donnent comme mission de faire bien plus que de simples boissons. C’est le cas de la Brasserie Associative de l'Agneau à Trois Pattes. Une seule personne est employée pour le moment. Le projet n’est pas basé uniquement sur le local, ses créateurs mettent en avant également des valeurs de solidarité, de réinsertion et qui privilégie la mobilité douce. Bastien Quiquerez:

La fête annuelle de l'Association des Brasseries Indépendantes Genevoises a lieu donc samedi 27 avril de 14h à 23h. Il y aura 26 bières à découvrir dans une ambiance conviviale avec des concerts et des stands de nourriture autour des produits du terroir. 

Brasserie associative de l'Agneau à Trois Pattes, route de Colovrex 36, au Grand-Saconnex.

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