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Politique

Le peuple votera sur les jets militaires

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Le peuple pourra voter sur l'achat des avions de combat mais pas sur le type de jet choisi. Le Conseil fédéral a tranché vendredi pour un arrêté de planification soumis au référendum. Une votation devrait intervenir au plus tard en 2020.

Le Conseil fédéral a choisi cette option, car il considère le renouvellement de la flotte aérienne de l'armée comme un point capital de la politique de sécurité de la Suisse. "Il en va de la sécurité de la population et de l'avenir de l'armée de l'air", a indiqué devant la presse le ministre Guy Parmelin.

En outre, les deux projets précédents d'acquisition d'avions militaires ont été soumis au peuple: les F/A-18 en 1993 et les Gripen en 2014. Pour le chef du Département de la défense, il faut poser au peuple une question de principe qui incluera à la fois l'achat d'avion et le système de défense sol-air.

Avant le choix du type d'avion

Le Conseil fédéral a chargé le Département fédéral de la défense (DDPS) d’élaborer ce projet d’arrêté de planification sur le "Programme Air2030". La consultation est agendée début juin et l'arrêté devrait être présenté au Parlement avant la fin de l'année, a précisé le Vaudois.

L'arrêté indiquera le but de l'achat et la facture maximale. Si le référendum aboutit, le peuple devra voter, dès que possible, au plus tard en 2020. En clair, avant que le Conseil fédéral ne prenne une décision quant au type d'avion de combat. Cela afin de lui permettre d’éviter des travaux de planification inutiles.

Pas de chèque en blanc

"Cela reviendra à donner un chèque en blanc au Conseil fédéral?", a lancé un journaliste. Guy Parmelin y voit plutôt un vote de principe dont les principaux éléments sont connus de la population. L'arrêté de planification se fondera en effet sur les décisions prises à l’automne 2017.

Le DDPS a prévu une enveloppe d'au maximum 8 milliards de francs pour l'achat des nouveaux jets ainsi que du nouveau système de défense sol-air. Les fournisseurs étrangers devront compenser 100% de la valeur d’un contrat par des commandes à l’industrie suisse. Tous les investissements à venir pour l'armée nécessiteront une augmentation du budget militaire de 1,4%.

Le ministre de la défense juge prématuré d'anticiper sur la campagne à ce stade. "Mais en cas de non, le projet combiné d'avions et de défense sol-air serait mort", a-t-il dit. Il faudrait remettre l'ouvrage sur le métier, tout en sachant que cela retarderait le processus d'achat et que cela constituerait une grosse lacune pour la sécurité aérienne, a-t-il ajouté.

Loi inappropriée

Il y avait d'autres variantes sur la table pour le processus d'achat du futur jet. Le Conseil fédéral a cependant renoncé à une révision de loi sur l'armée. L'équipement des forces aériennes est soumis à un changement permanent lié à l'évolution des menaces et de la technologie. La loi devrait alors être sans cesse révisée.

Il a également rejeté la procédure usuelle pour les acquisitions d'armement. Cela passerait par un message sur l'armée et ne permettrait pas au peuple de se prononcer.

Les grandes lignes

Le Conseil fédéral n'a pas encore fixé le nombre de jets, ni leur fournisseur. Avec 8 milliards, le projet du Conseil fédéral s'inscrit sur une ligne moyenne entre les options présentées l'an dernier par un groupe d'experts, qui allaient de 5 à 18 milliards.

Cette version prévoit l'achat de 30 aéronefs et d'un système de défense sol-air étendu. Mais il reviendra aux spécialistes de définir la meilleure combinaison. Les entretiens avec les fournisseurs ont commencé en décembre dernier.

Cinq appareils seront évalués. De ce côté-ci de l'Atlantique, on retrouve le Gripen suédois, le Rafale français et l'européen Eurofighter. S'y ajoutent deux avions américains: le successeur du FA-18, le Super Hornet, et le très cher et très puissant F-35.

Ce n'est qu'une fois que les experts auront rendu leurs conclusions que le gouvernement décidera le type d'avion. Cette étape fera partie du message sur l’armée 2022. La nouvelle esquadrille est appelée à remplacer l'actuelle flotte de 54 Tiger et 30 FA-18. Le programme comprendra aussi des renouvellements et des modernisations du système de conduite et de surveillance de l’espace aérien (Florako).

Source : ATS

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International

Trump a été blessé par une balle entière ou fragmentée, dit le FBI

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Selon un article du New York Times, une analyse détaillée suggère que Donald Trump a été éraflé par la première des huit balles tirées en Pennsylvanie. (© KEYSTONE/AP/Gene J. Puskar)

Le FBI a confirmé vendredi que l'ex-président des Etats-Unis d'Amérique Donald Trump avait bien été blessé par une balle "entière ou fragmentée" lors de sa tentative d'assassinat. La police fédérale américaine est accusée d'entretenir un flou sur le sujet.

Le candidat républicain à la présidentielle de novembre a été visé par des tirs le 13 juillet en pleine réunion électorale en Pennsylvanie. Il a été blessé légèrement à l'oreille.

"Ce qui a touché l'ancien président Trump à l'oreille est une balle, qu'elle soit entière ou fragmentée en petits morceaux", a indiqué vendredi le FBI dans un communiqué, en réponse à des critiques de Donald Trump.

"J'imagine que ce sont les meilleures excuses que nous obtiendrons de la part du directeur Wray, mais elles sont pleinement acceptées!", a réagi l'ancien président sur sa plateforme Truth Social.

Touché par la première balle

Le directeur du FBI Christopher Wray avait affirmé mercredi qu'il subsistait des doutes quant à savoir si c'était "une balle ou un éclat qui a touché son oreille", lors d'une audition au congrès américain. Ces propos avaient été dénoncés par Donald Trump, accusant le FBI d'avoir un biais politique: "C'était malheureusement bien une balle qui a touché mon oreille [...] Il n'y avait pas de verre, pas d'éclat".

Christopher Wray a fourni le premier commentaire officiel de la police fédérale américaine à ce sujet, aucun rapport médical ou policier n'ayant auparavant précisé la nature de la blessure de Donald Trump.

Selon un article du New York Times publié vendredi, "une analyse détaillée des trajectoires des balles, des images, photographies et enregistrements sonores [...] suggère fortement que M. Trump a été éraflé par la première des huit balles tirées".

Les tirs ont fait un mort et deux blessés parmi les participants, le tireur ayant été lui abattu par les agents chargés de la sécurité de M. Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le G20 s'engage à "coopérer" pour taxer les super-riches

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La réunion des ministres des finances du G20 devait préparer le sommet entre chefs d'Etat et de gouvernement prévu les 18 et 19 novembre, également à Rio. (© KEYSTONE/AP/Bruna Prado)

Les pays du G20 se sont engagés vendredi à Rio de Janeiro à "coopérer" pour que les personnes les plus fortunées soient davantage taxées, au nom de la lutte contre les inégalités. Ils ne se sont toutefois pas accordés sur un impôt mondial.

Le sujet a dominé une réunion de deux jours des ministres des finances du groupe des grandes économies mondiales, qui devait préparer le sommet entre chefs d'Etat et de gouvernement du G20 prévu les 18 et 19 novembre, également à Rio.

"Dans le plein respect de la souveraineté fiscale, nous nous efforcerons de coopérer pour faire en sorte que les personnes très fortunées soient effectivement imposées", est-il indiqué dans une déclaration sur la "coopération fiscale internationale" publiée à l'issue des travaux.

Le texte souligne que "les inégalités de richesse et de revenu compromettent la croissance économique et la cohésion sociale et aggravent les vulnérabilités sociales" et prône des "politiques fiscales efficaces, équitables et progressives".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: le président américain s'entretient avec le roi de Jordanie

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Le roi de Jordanie insiste sur la nécessité d'assurer l'acheminement d'une aide suffisante à Gaza (archives). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Le président américain Joe Biden a évoqué vendredi avec le roi Abdallah II de Jordanie ses "efforts" en vue d'une trêve à Gaza, au lendemain d'une rencontre à Washington avec le premier ministre israélien. Il a aussi plaidé pour une hausse de l'aide humanitaire.

Jeudi, Joe Biden avait appelé jeudi Benyamin Netanyahou à "finaliser" l'accord de cessez-le-feu pour permettre de "ramener les otages chez eux" et de "mettre durablement un terme à la guerre" dans la bande de Gaza, territoire palestinien assiégé et bombardé sans relâche par Israël depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre.

"Le président a informé le roi Abdallah des efforts qu'il déploie pour obtenir la libération des otages et un accord de cessez-le-feu", a déclaré la Maison-Blanche dans un communiqué.

Les deux dirigeants ont également discuté des "préparatifs en vue d'une augmentation importante de l'aide humanitaire pendant la période de cessez-le-feu", a-t-elle ajouté.

Désastre humanitaire

Le roi Abdallah II a, lui aussi, insisté sur "la nécessité de mettre fin immédiatement à la guerre à Gaza et d'assurer l'acheminement d'une aide suffisante par tous les points de passage [...] sans délai ni entrave", a annoncé le palais royal jordanien dans un communiqué.

Proche des Etats-Unis, la Jordanie est l'un des rares pays arabes à entretenir des liens officiels avec Israël, même si ces relations se sont refroidies depuis le début de la guerre à Gaza.

Premier fournisseur d'armes à Israël, les Etats-Unis réaffirment régulièrement leur soutien "inébranlable" à leur allié, mais font pression pour la conclusion d'un cessez-le-feu, après neuf mois d'une guerre dévastatrice qui a plongé le territoire palestinien dans un désastre humanitaire.

Des délégations égyptienne, américaine, qatarie et israélienne sont attendues dimanche à Rome dans le cadre de pourparlers en vue d'un cessez-le-feu, selon un "haut responsable" cité par Al-Qahera News, média proche du renseignement égyptien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Paris lance ses Jeux par une parade pluvieuse sur la Seine

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Amélie Mauresmo fut l'une des dernières porteuses de la flamme olympique (© KEYSTONE/EPA/Pauline Ballet / POOL)

Paris a lancé ses JO sous une pluie battante, avec une parade nautique sur la Seine vendredi soir. Il s'agissait de la première cérémonie d'ouverture de l'histoire à se dérouler hors d'un stade.

Un pari hors norme, logistique, artistique comme sécuritaire, pour le CIO et pour la France, qui attendait depuis un siècle d'accueillir des Jeux d'été. Moment le plus attendu de la soirée, l'allumage de la vasque olympique, honneur ultime revenu à deux triples champions olympiques français, l'ex-athlète Marie-José Pérec et le judoka Teddy Riner.

Les organisateurs ont dû composer avec un hôte qui n'était pas le bienvenu: la pluie intense. Sur les bateaux, les sportifs - 6800 annoncés par les organisateurs dont 29 Suisses - se protègent comme ils peuvent. Mais ils gardent leur enthousiasme, saluant la foule, par endroits clairsemée sur les quais hauts, là où devaient s'installer les 220'000 invités parmi les quelque 320'000 spectateurs attendus.

Avant la parade des délégations, le show a commencé par un court-métrage montrant l'humoriste Jamel Debbouze entrer torche en main dans le Stade de France, totalement vide, avant de la transmettre à Zinédine Zidane. L'ancien no 10 des Bleus s'embarque dans une course qui le mène dans le métro, les catacombes pour transmettre le flambeau à un trio d'enfants. Ils réapparaissent en chair et en os dans une barque sur la Seine.

Douze tableaux

Mélange de spectacle vivant le long de la Seine et d'images enregistrées, le show est une succession de douze tableaux, et suit en parallèle le périple d'un mystérieux porteur de flamme masqué sur les toits et les ponts de Paris, en tyrolienne, dans Notre-Dame, dans des ateliers d'artisans, au Louvre, devant les tableaux les plus célèbres du musée le plus visité au monde...

Le metteur en scène, Thomas Jolly, qui travaille sur le sujet depuis 18 mois, a dû réussir un tour de force dans son spectacle animé par environ 2000 artistes: inclure dans cette odyssée baptisée "Ça ira!" tous les rituels olympiques, jusqu'à l'allumage de la vasque, en passant par la proclamation de l'ouverture des Jeux par Emmanuel Macron à 22h54.

Travelling magique

La cérémonie, prévue sur près de quatre heures, est le prélude à deux semaines de compétition jusqu'aux 11 août. "Voir cette ambiance, que ça vit, en général c'est bon signe pour une belle moisson de médailles", a dit le judoka français Teddy Riner à l'AFP, sur l'imposant bateau de la délégation française, dernier vaisseau de la parade. La Grèce, pays de l'olympisme antique, avait ouvert le défilé.

Entre les deux, avant d'en découdre, les sportifs qui auront bravé la pluie ont eu l'occasion de profiter d'un travelling de six kilomètres, au pied des monuments les plus emblématiques de la Ville-Lumière: Notre-Dame et sa flèche restaurée après l'incendie de 2019, le Louvre, les Tuileries, la Concorde, le Grand-Palais puis la tour Eiffel. Des sites qui accueilleront aussi des épreuves à partir de samedi, judo, beachvolley, tir à l'arc...

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

A Rio, le G20 face au défi de la fiscalité des milliardaires

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Les ministres des finances du G20 tentent de s'entendre sur une fiscalité destinée à taxer les super-riches (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/YONHAP)

Que faire face à des super-riches de plus en plus riches, et qui échappent largement à l'impôt? Les ministres des Finances du G20 tentent d'arrêter vendredi une position commune sur la fiscalité des milliardaires.

Le sujet domine le rendez-vous qui s'est ouvert jeudi à Rio de Janeiro, et qui a repris vendredi avec une session sur le financement de la transition climatique, avant des échanges sur la dette et les banques multilatérales de développement.

Les discussions entre grands argentiers des principales économies mondiales serviront de base aux négociations entre chefs d'Etat et de gouvernement les 18 et 19 novembre à l'occasion d'un sommet du G20, également à Rio.

Le Brésil du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui dirige cette année l'instance, pousse pour la création d'un impôt minimum sur les plus fortunés. Une solution de compromis pourrait être d'appeler les pays à muscler leur fiscalité sur les super-riches, faute d'accord sur une taxation coordonnée à l'échelle internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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