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Politique

Le Parlement s'accorde sur une offensive solaire

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Les nouveaux grands bâtiments devront être équipés de panneaux solaires ou d'une installation solaire thermique (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'énergie solaire doit être rapidement développée en plaine comme en montagne. Face au spectre d'une pénurie d'électricité, le Parlement a ajouté un wagon sur le solaire au contre-projet indirect à l'initiative pour les glaciers.

La crise de l'énergie inquiète sous la Coupole. Dépendant de l'étranger pour le gaz et le pétrole, le pays n'est pas à l'abri d'une pénurie dès cet hiver. Pour les parlementaires, il faut se rendre plus indépendant en augmentant la part d'énergie renouvelable indigène. Une offensive sur le solaire a donc été décidée.

Panneaux solaires obligatoires

Les nouvelles constructions d'une surface au sol supérieure à 300 m2 devront se munir de panneaux photovoltaïques ou d'une installation solaire thermique. Les cantons pourront se montrer plus stricts sur leur territoire. Et la Confédération devra montrer l'exemple, en équipant toutes ses surfaces s'y prêtant d'ici à 2030.

Les grands parcs solaires alpins, produisant au moins 10 GWh dont au moins 500 kWh pour 1 kWh de puissance installée en hiver, pourront quant à eux obtenir une aide fédérale. La rétribution unique s'élèvera à 60% au maximum des coûts d'investissement.

De telles installations, considérées d'intérêt national, pourront aussi être plus facilement mises sur pied. Les exigences environnementales ont été abaissées. Les parcs solaires ne pourront toutefois pas être installés dans les marais, les biotopes nationaux et les réserves sauvagines et d'oiseaux migrateurs. Ils devront être démantelés à la fin de leur utilisation, et le paysage reconstitué.

Le Conseil des Etats s'est tacitement rallié mardi au National sur ces dispositions, remaniées pour les rendre conformes à la Constitution. Les mesures, qui devraient être déclarées urgentes, seront limitées jusqu'au 31 décembre 2025. Face au défi des procédures à rallonges, le Parlement a encore décidé de donner la priorité au rehaussement du barrage du Grimsel (BE).

Chauffages à remplacer

Les divergences sur le reste du contre-projet indirect à l'initiative pour les glaciers ont déjà été éliminées. Outre la neutralité carbone d'ici 2050, le texte prévoit des objectifs intermédiaires. La Suisse devra par exemple réduire ses émissions de 75% par rapport à 1990 d'ici 2040.

Des valeurs indicatives sont aussi prévues pour les différents secteurs. D'ici 2050, le bâtiment et les transports ne devront plus émettre de CO2 et l'industrie devra réduire ses émissions de 90%. Les émissions restantes devront être compensées. Les flux financiers devront eux être plus compatibles avec le climat.

Un soutien particulier sera octroyé aux régions de montagne et périphériques. Le Parlement entend ainsi éviter l'un des écueils qui a mené à l'échec de la loi sur le CO2 en 2021. Les autorités devront quant à elles montrer l'exemple. Les administrations fédérale et cantonales, de même que les entreprises proches de la Confédération, devront atteindre l'objectif de zéro net dès 2040.

Des programmes d'encouragement sont prévus pour atteindre ces objectifs. Deux milliards de francs, soit 200 millions par an pendant une décennie, ont été débloqués pour le remplacement des chauffages polluants et l'assainissement énergétique des bâtiments. Et l'encouragement à l'innovation dans les entreprises sera promu grâce à une enveloppe de 1,2 milliard sur six ans.

Votation populaire toujours possible

L'initiative a elle été jugée trop extrême par le Parlement. Elle exige une interdiction des carburants et des combustibles fossiles, comme l'huile, le gaz, l'essence ou le diesel. Les initiants ont déjà fait savoir à plusieurs reprises qu'ils étaient prêts à retirer leur texte, une alternative robuste étant sur la table.

L'UDC a de son côté annoncé vouloir lancer le référendum contre le contre-projet. Aussi bien les initiants que le parti conservateur prendront une décision définitive après la session d'automne. Le peuple pourrait donc quand même avoir à trancher.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Pas d'obligation stricte d'assainir les places de jeux

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Les places de jeux contaminées ne devront pas obligatoirement être assainies, a décidé le Conseil des Etats (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'assainissement des sites contaminés doit aller de l'avant. Le Conseil des Etats a adopté jeudi ce projet du Conseil fédéral. Pas question toutefois d'obliger les cantons ou les privés à financer l'assainissement des places de jeux.

Le projet porte sur de nombreux domaines comme les sols contaminés et les nuisances sonores. Il y a un risque que des places de jeux pour enfants, notamment, soient polluées en raison de la fertilisation des sols et de la pollution industrielle d'autrefois.

Le Conseil fédéral prévoit notamment une obligation d'assainir les places de jeux et les espaces verts publics. Il veut aussi permettre aux cantons de soutenir cet assainissement, ainsi que la possibilité, pour la Confédération, de prévoir un financement à cet effet.

Mais la Chambre préfère laisser la main aux cantons. Ces derniers pourront protéger les enfants en bas âge en limitant l'accès à ces espaces. De plus, les détenteurs des sites concernés ne devraient pas être tenus de prendre à leur charge les frais d'assainissement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le bureau de poste de Saint-François à Lausanne sera maintenu

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La filiale de La Poste de Saint-Francois à Lausanne avait reçu le soutien de plusieurs manifestants, d'un collectif et d'une pétition (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le bureau de poste de Saint-François à Lausanne sera maintenu. La filiale réintégrera l'Hôtel des postes au plein coeur de la ville une fois les travaux de transformation dans le bâtiment historique terminé, a annoncé jeudi La Poste dans un communiqué. Le chantier débutera en janvier 2024 et durera quelques années.

Durant cette fermeture temporaire, les clients pourront effectuer leurs transactions postales auprès de la filiale de Lausanne 1 à l'avenue de la Gare, qui se présentera dans un environnement modernisé et celle de la Riponne, tout comme dans la filiale en libre-service en face de la gare, ajoute le géant jaune. Les bureaux de Postfinance, actuellement aussi dans la bâtisse de Saint-François, déménageront, eux, durablement au Flon dès le 20 décembre.

"La Poste est heureuse d'annoncer que la filiale de Saint-François, sise à la Place Saint-François 15, intégrera de nouvelles surfaces dans les locaux de l'Hôtel des postes, une fois la rénovation entreprise par la société propriétaire PSP Real Estate AG (PSP)", écrit-elle. Les clients pourront y effectuer leurs dernières transactions postales jusqu'au samedi 30 décembre à 11h30, précise-t-elle.

"Avec le maintien de la filiale postale à Saint-François, La Poste confirme ce qu'elle a toujours souhaité, à savoir rester dans le bâtiment actuel", confie Sylvie Grossenbacher-Chevalier, responsable du réseau postal pour la région Vaud-Valais-Fribourg, citée dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le National débat du budget 2024 de la Confédération

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Les députés se penchent jeudi sur l'examen du budget 2024 (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le National a commencé jeudi son examen du budget 2024. Avant de plonger dans les détails, le camp bourgeois a souligné l'importance de respecter le frein à l'endettement. Pour la gauche, il faut agir sur les recettes et revenir sur la hausse des dépenses de l'armée.

"Le frein à l'endettement n'est pas négociable", a souligné Alex Farinelli (PLR/TI). Sans cet instrument, c'est la sécurité de l'Etat qui est en péril. Il faudra donc que chaque nouvelle dépense soit financée ou compensée. Et le Tessinois d'en appeler à la responsabilité des cantons: "Chaque niveau institutionnel doit faire sa part."

Faisant lui aussi référence aux demandes des dernières années pour que la Confédération assume de nouvelles tâches, Markus Ritter (C/SG) a comparé le budget fédéral à une vache laitière que de plus en plus de mains voudrait traire tout en réduisant le fourrage. "Cela met la bête en danger."

Il faudra donc limiter la croissance des dépenses de la Confédération. Le Centre se battra pour que l'agriculture et le transport régional disposent de suffisamment de moyens, a toutefois souligné son collègue Philipp Matthias Bregy (C/VS).

Martin Bäumle (PVL/ZH) a aussi relevé l'importance du frein à l'endettement. Et d'ajouter qu'il faudra apprendre à fixer des priorités et que des sacrifices devront être faits de toutes parts.

Pour l'UDC, la situation actuelle est due à "la politique irresponsable du camp rose-vert", a accusé Lars Guggisberg (UDC/BE). Et de plaider: "Nous devons revenir à la raison budgétaire." Pour ce faire, le parti propose de se concentrer sur la Suisse, ce qui implique une agriculture et une armée fortes ainsi que des PME qui assurent la prospérité. Il veut également des coupes dans les frais de personnel.

Ne pas augmenter les dépenses de l'armée

Pour la gauche, il faut au contraire revenir sur l'augmentation des dépenses de l'armée. C'est le seul domaine qui n'est pas concerné par les coupes budgétaires, a relevé Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE). Et d'ajouter qu'il est illusoire de croire que "plus on s'arme, plus on est en sécurité". La Genevoise a aussi souligné la nécessité d'agir sur les recettes.

Un point également relevé par Felix Wettstein (Vert-e-s/SO), qui a plaidé pour davantage de moyens pour le transport régional. Et d'indiquer que les Vert-e-s décideront au cours des débats s'ils peuvent soutenir le budget.

La ministre des finances Karin Keller-Sutter a rappelé qu'il n'y avait pratiquement pas de marge de manoeuvre et enjoint les députés de proposer un contrefinancement s'ils augmentent certaines dépenses.

Le débat se poursuit par blocs thématiques. Les députés discutent pour commencer des dépenses relevant du domaine propre de la Confédération.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Neuf rues de la Ville de Genève renommées d'après des femmes

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L'ancienne résistante et déportée française Noëlla Rouget, décédée en 2020 à l'âge de 100 ans, donnera son nom à la portion de la rue Jean-Senebier devant le Monument aux morts (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Neuf rues et places de la Ville de Genève vont être renommées d'après des femmes qui ont marqué l'histoire locale. La portion de la rue Jean-Senebier devant le monument aux morts deviendra la place Noëlla-Rouget, d'après la résistante d'origine française décédée en 2020, à 100 ans.

Le Conseil d'Etat a suivi les recommandations de la commission cantonale de nomenclature pour valider les propositions faites par la Ville de Genève, a-t-il annoncé mercredi à l'issue de sa séance hebdomadaire. Il se dit particulièrement attentif à ce que ces changements soient acceptés et exclut désormais les rues pour lesquelles les habitants ont manifesté des oppositions.

La Ville de Genève avait déposé un dossier comportant 16 changements de dénominations, a-t-elle rappelé mercredi. Le gouvernement en a refusé sept, dont celui de rebaptiser la place des Alpes au nom de l'écrivaine et prostituée Grisélidis Réal (1929-2005). Une nouvelle proposition sera faite prochainement la concernant, a fait savoir le département municipal des finances, de l'environnement et du logement.

Cent plaques de rues

Parmi les rues renommées figure la rue de Beaulieu qui devient le chemin Rosette-Wolczak (1928-1943) d'après cette adolescente juive réfugiée à Genève, puis refoulée et morte à Auschwitz. La place Charles-Sturm, où se trouve le Pavillon de la danse, prend le nom de la danseuse Beatriz Consuelo (1932-2013), tandis que le parc dit Harry-Marc s'appellera parc du 14-Juin, date de l'inscription du principe d'égalité dans la Constitution en 1981.

Deux premières volées de dénominations féminines ont eu lieu en 2020 et en 2022, a rappelé le Conseil d'Etat. Ces modifications s'inscrivent dans la continuité du projet "100 Elles*" lancé en 2019 et qui vise à apposer cent plaques de rues portant des noms de femmes marquantes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Genève deviendra une ville refuge pour écrivains et artistes

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La Ville de Genève va adhérer au Réseau international des villes refuges ICORN. Elle accueillera ainsi un écrivain persécuté dans son pays à la Maison Rousseau et littérature (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève va adhérer au Réseau international des villes refuges ICORN. Elle rejoindra ainsi la septantaine de villes dans le monde qui s'engagent à offrir un refuge aux écrivains et artistes persécutés dans leur pays.

En tant que membre de l'International Cities of Refuge Network (ICORN), la Ville de Genève accueillera et logera un écrivain menacé à la Maison Rousseau et littérature (MRL) de 2024 à 2026, a-t-elle annoncé mercredi. Cette résidence temporaire de deux ans doit lui permettre de poursuivre son travail en sécurité.

L'objectif est que l'écrivain participe aussi aux activités de la MRL et échange avec la scène littéraire locale et nationale. Le choix de la personne sera fait au premier semestre 2024, a précisé Yannick Richter, porte-parole du Conseil administratif.

Parmi les villes membres de l'ICORN figurent Amsterdam, Barcelone, Berlin, Copehague, Detroit, Helsinki, Paris et Mexico. En Suisse, la Ville de Berne participe à ce réseau depuis 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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